Etude de la distribution dans la zone d’étude

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L’homme et ses activités

La population locale est constituée par le groupe ethnique Sakalava Marambitsy. D’autres ethnies ont pu s’intégrer par le biais et du mariage. Leurs activités principales sont la culture, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière.
• La culture: La majeure partie de la population locale sont des agriculteurs. Elle pratique la culture de riz, de maïs, de manioc et de canne à sucre. La production de riz et de maïs est destinée à la consommation locale. La production de canne à sucre reste une activité secondaire.
• L’élevage: L’élevage de zébus occupe une première place mais ne rapporte pas d’argent, il s’agit d’un élevage contemplatif.
• La pêche: La population pratique la pêche traditionnelle. Les produits sont consommés localement ou séchés pour être vendus au marché de Namakia.
• L’exploitation forestière: La population locale prélève des bois de la forêt pour la construction de leur case, pour la fabrication d’outils domestiques et pour le bois de chauffe.

Choix et localisation des sites d’étude

Les sites d’étude ont été choisis d’après les informations bibliographiques, l’échantillonnage stratifié, les résultats des enquêtes et la prospection préliminaire sur terrain.
La prospection préliminaire a permis d’avoir un aperçu général de la forêt, de se familiariser avec les noms vernaculaires des espèces, de localiser les sites d’études et les espèces menacées. Les sites d’études ont été également choisis en fonction de l’homogénéité physionomique, floristique de la végétation.
La localisation des sites d’étude est présentée sur la carte 4.

Relevés écologiques

Un relevé est un ensemble d’observations écologiques effectuées sur un lieu déterminé (Godron, 1983).

Méthode de relevé

a1- La méthode de transect de Duvigneaud (1946) a été réalisée sur des formations apparemment hétérogènes. Un transect est une ligne imaginaire au niveau d’une végétation, parallèle à la plus grande pente.
Cette méthode permet d’avoir une représentation globale de la variation de la végétation en fonction des facteurs écologiques. Elle permet aussi une étude qualitative et met en évidence les associations végétales.
Il est matérialisé à l’aide de placettes élémentaires contigus longeant une ligne : « ligne de transect » qui définit la direction et le sens selon lesquels se déroulent les collectes de données. Chaque placette élémentaire ayant une dimension de 5m x 5m a été délimitée par des piquets et des cordes (Figure 5). La longueur des transects est variable suivant l’aire minimale.
a2- La méthode de placeau de Braun Blanquet (1956) a été appliquée à des formations apparemment homogènes.
Le placeau est une surface jugée relativement homogène du point de vue de la composition floristique, de la physionomie de la végétation et des conditions écologiques apparentes. Il permet d’étudier quantitativement et qualitativement les paramètres écologiques de la station et les paramètres floristiques des espèces.

Aire minimale

La surface d’un relevé n’est pas constante car elle doit être au moins égale à l’aire minimale. Cette aire est la plus petite surface dans laquelle la quasi-totalité des espèces est représentée (Gounot, 1969).
Elle permet de relever les espèces caractéristiques et de décrire la structure d’une communauté végétale ( Du Rietz, in Rabarison, 1993).
Elle est déduite de la courbe aire-espèce qui représente le nombre d’espèces cumulé en fonction de la superficie cumulée croissante. Elle correspond au point d’inflexion de la courbe quand il n’y a plus apparition d’espèces nouvelles.

Paramètres écologiques

Dans chaque formation, nous avons noté les paramètres suivants :
-Longitude et latitude : déterminées avec le GPS.
-Altitude : déterminée avec un altimètre.
-Exposition : déterminée par la boussole.

Paramètres floristiques

-l’abondance relative : c’est le nombre relatif des individus de chaque espèce par rapport à l’ensemble des individus recensés.
-le recouvrement spécifique : c’est la surface relative occupée par la projection verticale au sol du système végétatif aérien des individus par espèce.
Ces deux paramètres ont été utilisés pour définir les espèces caractéristiques de chaque formation.
-la hauteur maximale de chaque individu au moment des relevés .
-le diamètre à la hauteur de poitrine (dhp) mesuré à 1,30 mètre du sol pour chaque individu ligneux (dhp≥ 10 cm).

Test d’homogénéité des relevés

Cette étude permet de déterminer l’homogénéité des relevés.
Une surface est floristiquement homogène quand elle n’offre pas d’écart de composition floristique appréciable entre ces différentes parties (Guinochet, 1973).
Le test d’homogénéité floristique le plus courant est basé sur la courbe de fréquence de Raunkiaer, 1934.
Les fréquences de présence en % de chaque espèce sont groupées en cinq classes :
Classe I : 0 – 20%.
Classe II : 21 – 40%.
Classe III : 41 – 60%.
Classe IV : 61 – 80%.
Classe V : 81 – 100%.
Pour établir l’histogramme, on porte en abscisse les classes de fréquences et en ordonnée le nombre d’espèces correspondantes. L’histogramme est transformé en courbe.
Un relevé homogène est représenté par une courbe régulière ayant une allure générale en « L ». Un relevé hétérogène est représenté par une courbe irrégulière.

Analyse différentielle : test de similitude

Le coefficient de Sorensen (Ps) permet d’estimer la similitude des relevés. Elle consiste à comparer deux à deux les relevés et le résultat peut être représenté sous forme de dendrite.
Elle est donnée par la formule : 100 x 2c Ps = a + b.

Analyse structurale

L’analyse structurale permet de déterminer l’organisation spatiale des espèces. Elle s’effectue dans le sens vertical et horizontal.

Structure verticale

Elle se définit comme la répartition des individus suivant le plan vertical. Elle permet de caractériser l’état de la formation végétale car elle donne les différentes strates et le recouvrement du sol. La formation est dite dégradée quand la voûte forestière est discontinue et la strate supérieure est basse. Une strate est le niveau de concentration maximale des masses foliaires (Gounot, 1969). La structure verticale est estimée par le profil structural et le recouvrement.
• Le profil structural est obtenu à partir de la méthode de Gautier et al., 1994 (figure 7).
Une chevillère de 50m est lancée horizontalement. Un piquet de 7m est tenu verticalement et déplacé mètre par mètre (échenilloir) le long de la chevillère. Les hauteurs de la partie végétale vivante qui touche le piquet sont marquées sur le carré correspondant au tableau de relevé (annexe VI). Au-delà de 7m, les hauteurs de contact sont estimées. Les résultats sont traités par le logiciel Excel pour obtenir le profil schématique de la végétation (Figure 8).
• Le recouvrement est la surface recouverte par les plantes par rapport à la surface totale de relevé (Emberger et al., 1994).
Le recouvrement par classe de hauteur est tiré du tableau de relevé ainsi obtenu en rapportant le nombre de carrés marqués à chaque intervalle de deux mètres sur le nombre total de carrés marqués dans cet intervalle, soit cent carrés.

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Table des matières

CHAPITRE I : MILIEU D’ETUDE
I MILIEU PHYSIQUE
I.1- Situation géographique
I.2- Relief
I.3- Géologie
I.4- Pédologie
I.5- Climat
I.5.1. Température
I.5.2. Précipitation
I.5.3. Courbe ombrothérmique
I.5.4. Vents
II MILIEU BIOTIQUE
II.1- Flore et végétation
II.2- Faune
II.3- L’homme et ses activités
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
A- METHODE D’ETUDE DE LA VEGETATION
I COLLECTE DES DONNEES
I.1- Etudes bibliographiques
I.2- Echantillonnage stratifié
I.3- Enquêtes
I.4- Choix et localisation des sites d’étude
I.5- Relevés écologiques
a- Méthode de relevé
b- Aire minimale
c- Paramètres à étudier
II ANALYSE DES DONNEES
II.1- Analyse de la flore
a- Test d’homogénéité
b- Analyse différentielle : test de similitude
II.2- Analyse structurale
a- Structure verticale
b- Structure horizontale
II.3- Analyse dendrométrique
III METHODE D’ETUDE DU SOL
B- METHODE D’ETUDES DES ESPECES MENACEES
I ETUDES PRELIMINAIRES
I.1- Choix des espèces à étudier
I.2- Choix et localisation des sites d’étude
I.3- Identification des espèces
II ETUDES SYSTEMATIQUES
II.1- Description des familles
II.2- Description des genres étudiés
III ETUDES ECOLOGIQUES DES ESPECES CIBLES
III.1- Etude de la distribution géographique
a- Elaboration de la carte de distribution
b- Analyse de la carte de distribution
III.2- Evaluation de l’abondance numérique
III.3- Description de l’habitat des espèces étudiées
a- Structure verticale
b- Structure horizontale
III.4- Etude de la distribution dans la zone d’étude
a- Profil écologique
b- Fréquence relative
c- Détermination de l’efficacité des descripteurs
III.5- Etude de la flore associée
III.6- Eude phénologique
III.7- Etude de la régénération naturelle
a- Pollinisation
b- Dispersion des graines
c- Potentiels de régénération
III.8- Menaces sur les espèces cibles et leurs habitats
III.9- Evaluation des risques d’extinction
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
A- RESULTATS DES ETUDES SUR LA VEGETATION
I CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA VEGETATION
IV.1- Caractéristiques physionomiques
IV.2- Caractéristiques biologiques
IV.3- Caractéristiques floristiques
IV.4- Caractéristiques pédologiques
a- Profil pédologique
b- Texture
II TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES
II.1- Forêt du site 1 (Ankorefo)
a- Aspect physionomique
b- Aspect floristique
II.2- Forêt du site 2 (Doany Soanonga).
a- Aspect physionomique
b- Aspect floristique
II.3- Forêt du site 3 (Matsaborrrimarivo)
a- Aspect physionomique
b- Aspect floristique
II.4- Forêt du site 4 (Ankoatra)
a- Aspect physionomique
b- Aspect floristique
II.5- Savane du site 5 (Ampirangaha)
a- Aspect physionomique
b- Aspect floristique
III TEST D’HOMOGENEITE
IV ANALYSE DIFFERENTIELLE
V ETUDE COMPARATIVE DES DIFFERENTS TYPES DE FORET OBSERVES
B- RESULTATS DES ETUDES ECOLOGIQUES DES ESPECES
I DESCRIPTION DES ESPECES ETUDIEES
II DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
III EVALUATION DE L’ABONDANCE NUMERIQUE
IV CARACTERISTIQUES DE L’HABITAT DES ESPECES CIBLES
IV.1- Habitat de Commiphora pervilleana
IV.2- Habitat de Dalbergia chlorocarpa
IV.3- Habitat de Dalbergia glaberrima..
V FLORES ASSOCIEES
VI DISTRIBUTION SUIVANT LES FACTEURS ECOLOGIQUES
V.1- Exigences écologiques
V.2- Efficacité des descripteurs
VII ETUDE DE LA REGENERATION
VII.1 Etude de la phénologie
VII.2 La pollinisation
VII.3 La dispersion des graines
VII.4 La structure de la population
VII.5 Le taux de régénération
VIII MENACES SUR LES ESPECES ET LEURS HABITATS
a- Utilisation des espèces cibles
b- Menaces sur les habitats….
IX STATUTS DES ESPECES ETUDIEES
CHAPITRE IV : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS REMARQUES SUR LA METHODOLOGIE
RECOMMANDATIONS POUR LA CONSERVATION
PERSPECTIVES DE RECHERCHE
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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