Etude de la criticité pour la masse volumique
Détermination de la teneur en eau
Le principe de la détermination de la teneur en eau se compose de deux méthodes : La méthode A : par étuvage qui permet de doser l’eau et les substances volatiles éliminées par chauffage à une température T= (103 2) °C. La teneur en eau en matières volatiles est donnée en pourcentages en masse par la formule : Teneur en eau = m0 : est la masse en grammes de la prise d’essai. m1 : est la masse en grammes du savon sec. La méthode B : par entrainement azéotropique, permet de déterminer la teneur en eau ainsi que la teneur en matières volatiles solubles dans l’eau et insolubles dans le xylène ou le toluène, mais les résultats ne peuvent pas être obtenus avec une précision supérieure à 0.3% il convient de n’adapter cette seconde méthode que pour les savons contenant une quantité appréciable de matières volatiles dans l’eau.
Il est également recommandé d’utiliser cette seconde méthode dans le cas des savons préparés avec de l’huile de lin ou d’autres huiles siccatives de certain savon contenant par exemple du silicate de sodium. La teneur en eau est donnée par la formule : m0 : est la masse en grammes de la prise d’essai. V : est le volume en millilitres de la phase aqueuse. Reproductibilité : La différence entre les résultats obtenus dans le bulletin d’analyse sur le même échantillon dans deux laboratoires différents (le laboratoire AZBANE et le laboratoire du fournisseur) ne doit pas dépasser 0.25% de la valeur moyenne trouvée du pourcentage en masse d’eau et de matière volatiles.
Mise en quarantaine
La mise en quarantaine permet de s’assurer que chaque matière première, produit semifini, produit fini, emballages et étiquettes ne sont utilisés qu’après avoir été contrôlés par le laboratoire et libérés par celui-ci. A la réception des matières premières, des emballages et des étiquettes. Une étiquette comportant une bande rouge sur la quelle est inscrit « EN QUARANTAINE » est colée sur le produit, ceci signifie que le produit doit passer par le laboratoire pour être analysé et libéré (retour si le produit est non conforme). Pour la fabrication et le conditionnement, une autre étiquette verte comportant le jour de l’analyse remplace l’ancienne étiquette. Au cours de la fabrication, trois échantillons sont systématiquement prélevés par le laboratoire :
Un échantillon est placé à l’étuve à 40°C pour un essai accéléré à courte durée.
Un échantillon est utilisé pour les tests microbiologiques et physico-chimiques.
Un échantillon est conservé en tant que témoin pour un éventuel contrôle du service de la répression des fraudes.
Contrôle des matières premières :
Ce sont les premiers contrôles effectués : il est nécessaire de s’assurer de l’identité et de la qualité de chacune des matières premières entrant dans la composition du produit. L’identification est d’abord basée sur l’examen des caractères organoleptiques, à savoir : odeur, couleur et toucher. Des méthodes physiques (mesures de la densité, de la viscosité, de l’indice de réfraction,..) et chimiques (réactions colorées, indice d’acidité..) complètent l’identification et permettent de détecter les impuretés éventuelles et les produits de décomposition. Les matières premières doivent répondre à certaines normes définies par leur fabricant ou imposées par l’acheteur, qui sont décrites dans un « cahier de charge » qui rassemble les obligations du fabricant vis-à-vis de son client.
Indice de réfraction :
Le principe de cet essai est de mesurer l’indice de réfraction d’une matière première (MP) ou produit fini (PF) à l’aide d’un refractomètre convenable, c’est à dire d’un échantillon liquide ou gel non opaque à une température constante, T=20°C, et faire la comparaison au témoin.
•Réactifs : Solvant pour nettoyage de la surface du prisme du réfractomètre.
•Sécurité : Il faut éviter de strier le prisme lors de nettoyage, et éviter le jet d’eau sur le réfractomètre.
•Essai :
D’abord, il faut contrôler la température de l’échantillon à T= 20°C avant l’essai, puis fermer la partie mobile du prisme, et essuyer la surface avec un chiffon humide doux ou un coton imbiber d’eau distillée.
Par la suite, on effectue les mesurages conformément aux instructions opératoires de l’appareil utilisé, en faisant tomber une ou deux gouttes de l’échantillon sur toute la surface du prisme et en fermant doucement la plaque d’éclairage. Sur le refractomètre, on choisit l’échelle 1, 2 ou 3, dans le cas échant, ou on passe de l’échelle 1 à 2 puis à 3 pour déterminer celle qui donne le compartiment claire et sombre, correspondant à la valeur mesurée en se basant sur la valeur témoin.
N.B : le réfractomètre présente trois échelles :
•Echelle 1 :
•Echelle 2 :
•Echelle 3 :
On oriente la pointe vers la lumière et on règle l’échelle par le viseur en tournant le sélecteur d’échelle, puis on ajuste la vision claire et visible en tournant le viseur « EYE PIECE ». A la fin, on règle la ligne séparant le compartiment clair et sombre jusqu’à l’obtention de l’un en haut et l’autre en bas dans le champ de vision, en se servant du viseur éliminant la couleur, à fin de lire l’échelle à l’endroit d’interception avec la frontière bleue. Ensuite on retire l’échantillon en essuyant la surface du prisme.
Contrôle microbiologique :
Le contrôle microbiologique a pour but d’assurer la qualité d’hygiène des produits cosmétiques dès leur arrivée en tant que matières premières, durant leur fabrication et conditionnement. Les échantillons de produits semi finis, au niveau de la fabrication, sont prélevés 24h après, en particulier les produits qui présentent un haut risque de contamination notamment les émulsions, les produits pour les yeux et les produits pour bébé. Leur prélèvement se fait dans les parfaites conditions d’asepsie et avec un matériel stérilisé et ou a usage unique. Les résultats ne sont délivrés qu’après cinq jours d’incubation par le service du contrôle microbiologique, attestant ainsi la conformité du produit semi fini pour le conditionnement.
Un contrôle périodique se fait tous les 3 mois sur le produit fini pendent 3 ans. Conclusion générale : Mon expérience au sein de la société AZBANE m’a permis de découvrir en pratique les différentes étapes de conception des produits bio. Me vouant surtout aux services contrôle qualité et de formulation, ce stage m’a néanmoins permes d’avoir une vision générale du fonctionnement d’une société de cosmétique, et de mesurer l’importance de chaque étape. Les responsables de service ont été patients et compréhensifs et ont su, par leur motivation répondre à toutes mes questions et me monter une nouvelle facette de ce métier. Les expériences réalisés nous permet de constater que les valeurs prélevés au niveau du viscosimètre présentent un écart entre la valeur max et la valeur min ce qui impose un étalonnage de l’appareil.
Pour le pH-mètre et la masse volumique les résultats respectent les normes précisées dans le cahier de charge. La société AZBANE ne cesse de se développer, s’ouvrir au machine international en offrant des gammes pour femme, homme et enfants. La société demeure à l’écoute des clients, et s’adapte aux avancées du secteur et à la demande des consommateurs en tentant de concevoir une gamme de produits BIO, produits phare de la société actuelle.
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Table des matières
Introduction
Chapitre I : présentation de l’entreprise AZBANE
I.Présentation et fiche d’identité de l’entreprise
II.Historique
III. Activité
Chapitre II : les méthodes utilisées dans LES LABORATOIRES AZBANE S.A
I.Contrôle de qualité
II.Détermination de la teneur en eau
III. La mise en quarantaine :
IV.Procédure d’échantillonnage
V.Contrôle des matières premières
VI.Contrôle de l’emballage
VII. Contrôle de produits finis
VIII. Procédure de conservation des échantillons de production
IX.Indice de réfraction
Chapitre III : Etudes critiques des méthodes utilisés
I.Etude de la criticité pour le pH-mètre
1.Détermination du pH
II.Etude de la criticité pour la viscosité
1.Détermination de la viscosité
III. Etude de la criticité pour la masse volumique
1.Détermination de la masse volumique
2.Conclusion
IV.Contrôle microbiologique
V.Proposition des améliorations
Conclusion générale
Bibliographie
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