ETUDE DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT DANS LES REGIONS DE DAKAR ET THIES

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Transformation du lait local

La production locale est encore peu valorisée car étant peu transformée en raison de sa faible disponibilité et de son irrégularité. Selon les types de transformation du lait local, on peut distinguer:

Transformation artisanale traditionnelle

Il s’agit d’activités menées essentiellement par des femmes approvisionnées par les élevages extensifs (zones rurales et périurbaines) et aussi des fermes intensives (aux environs de Dakar). Une grande partie de la production locale passe par ce système individuel de transformation.
En effet, la majorité de la production hivernale des élevages extensifs et plus de 50% de celle des fermes intensives sont écoulés à travers ses femmes qui en transforment la plus grande partie (USAID, 2007).
Toutefois, il est important de signaler la présence de plus en plus importante des hommes dans le secteur, nomment dans la zone sud (lait des étables fumières en saison sèche) et la région de Dakar (lait des fermes intensives).

Mini laiteries

A la faveur de la stabulation adoptée par certains éleveurs de la zone Sud et Est du pays, il est apparu à partir des années 1993 des initiatives privées d’installation d’Unités de Transformation de Lait (UTL) appelées mini laiteries. Ces dernières se sont installées dans les villes secondaires et communes rurales du pays, notamment, Saint Louis, Richard Toll, Podor, Matam, Kolda, Tambacounda, Vélingara, Fatick, Kaolack, Sédhiou, Kédougou, Dahra (BROUTIN et al., 2000 ; BA DIAO et al., 2004). Depuis, les mini laiteries se sont démultipliées pour atteindre le nombre de 40 en 2000 et à travers tout le pays (USAID, 2007).
Les quantités transformées vont de 30 litres/jour à près de 400 litres/ jour (SOKONA et al., 2003 ; BA DIAO et al., 2004).

Transformation industrielle

Parmi les unités industrielles utilisant en totalité ou en incorporation du lait local, on peut citer la « Laiterie du Berger », « SIAGRO » et les laiteries de certaines fermes laitières de la banlieue dakaroise (REPUBLIQUE DU SENEGAL, 2013).
A Richard TOLL dans la région de Saint Louis, la « Laiterie du Berger » qui dispose d’une unité de transformation s’approvisionne en lait à travers un système de collecte dans les élevages extensifs des villages environnants sur un rayon de 50 km.
L’unité industrielle de la « SIAGRO » installée dans la région de Thiès utilisait principalement du lait en poudre. Elle a initié une politique d’incorporation du lait local à partir des fermes intensives avec lesquelles des contrats sont établis.
En périphérie de Dakar, de grandes fermes intensives ont installé des industries laitières pour sécuriser leurs débouchés et créer une valeur supplémentaire.

CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL

NOTION DE CHAÎNE DE VALEUR

C’est Michael Porter (Harvard) qui dans les années 80 a imaginé le concept de chaîne de valeur.
Il a décomposé l’activité de toute organisation en un certain nombre de sous-activités. L’Entreprise se doit d’optimiser l’utilisation de ses moyens humains et financiers afin de maximiser la Valeur ajoutée qu’elle crée. L’approche chaîne de valeur repose sur :
• l’idée que l’organisation est constituée d’une chaîne de relations clients-fournisseurs;
• chacune des intersections ou interfaces de chaîne ayant pour but d’ajouter de la valeur aux produits ou services.
• la valeur peut être définie comme le meilleur rapport possible entre la satisfaction des besoins des clients d’une part, et le coût associé aux produits ou services d’autre part.
La chaîne de valeur s’appuie sur l’existence d’un marché comme préalable à la production. C’est une méthode de découpage des entreprises, depuis les matières premières jusqu’aux consommateurs finaux en activités pour :
• identifier les différentes ressources,
• évaluer les coûts,
• et montrer comment se créé la valeur ajoutée au sein d’une filière (marges).
En effet, le concept chaîne de valeur est une série d’activités qui ajoutent de la valeur à un produit final, depuis la production, suivie de la transformation ou encore de l’élaboration du produit final, jusqu’à la commercialisation et la vente au consommateur ou à l’utilisateur final.
Toutefois, il n’existe pas de modèle universel de la chaîne de valeur.

ACTEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL

Une chaîne de valeur est une série d’activités qui ajoutent de la valeur à un produit final, depuis la production, suivie de la transformation ou encore de l’élaboration du produit final, jusqu’à la commercialisation et la vente au consommateur ou à l’utilisateur final. A cet effet, elle fait intervenir des acteurs à chaque maillon de la chaîne.

Au niveau de la production

Les producteurs sont constitués des pasteurs, agro-éleveurs et des fermes.
Les producteurs individuels sont regroupés en GIE souvent du même village ou de villages proches. Les GIE sont regroupés à leur tour en union de producteurs de lait. La vocation de ces organisations est la défense des intérêts de leurs membres (approvisionnement en intrants, crédit auprès des institutions de finance, collecte et transport du lait, mise en place de partenariat avec les unités de transformation) (USAID, 2007).

Au niveau de la collecte

Les collecteurs sont essentiellement des individuels, les laiteries et les centres de collectes/refroidissements.

Au niveau de la transformation

Les transformateurs /distributeurs comprennent les individuels, les GIE / coopératives, les PME/PMI et les industriels.

Au niveau de la commercialisation

La commercialisation est assurée par les producteurs et surtout par les collecteurs et transformateurs.

Organisations professionnelles et interprofessionnelles

Plusieurs organisations professionnelles et interprofessionnelles ont été créées pour leur implication dans les politiques de développement du secteur laitier et la représentation des intérêts des membres/acteurs, surtout des producteurs individuels et des unités de transformation artisanales. On peut en citer:
 ANIPL (Association Nationale pour l’Intensification de la Production Laitière) ;
 CINAFIL (Comité Interprofessionnel National de la Filière Lait) ;
 DINFEL (Directoire National des Femmes en Elevage) ;
 FEITLS (Fédération des Eleveurs Indépendants et Transformateurs Laitiers du Sénégal) ;
 FENAFILS (Fédération Nationale des Acteurs de la Filière Lait local du Sénégal) ;
 Consortium des Vétérinaires du Sud et Est.
Ces organisations jouent plusieurs rôles au niveau de leurs membres. Leurs rôles varient et, à titre d’illustration, comprennent :
 le renforcement des capacités de négociation entre acteurs ;
 la promotion des actions collectives liées à la construction des ressources (savoir-faire, réputation, normes techniques de production …) ;
 la dynamisation de la production, la reconquête des marchés domestiques et la sécurisation des débouchées ;
 le lobbying et le plaidoyer.
Ces organisations jouent de plus en plus un rôle important en identifiant les besoins particuliers de leurs membres et en présentant leurs objectifs et contraintes collectives aux autorités étatiques.
Une plus grande synergie de leurs actions contribuera incontestablement au renforcement du secteur par la mutualisation des ressources et la capitalisation des diverses expériences (REPUBLIQUE DU SENEGAL, 2013).

Organisations des consommateurs

Les stratégies de développement du secteur laitier ont pour finalité la mise sur le marché de produits de qualité. Aussi les consommateurs, regroupés au sein d’associations, s’impliquent activement dans la recherche de solutions durables aux contraintes identifiées. Parmi celles-ci on peut citer :
 l’ASCOSEN (Association des Consommateurs du Sénégal) ;
 l’UNCS (Union Nationale des Consommateurs Sénégalais).

ANALYSE DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL

L’USAID (2007) à travers une analyse de la chaîne de valeur du lait local au Sénégal décrit cinq (5) circuits dans le système d’organisation de la chaîne. Chacun de ces circuits présente des avantages ainsi que des inconvénients.
 Circuit 1 (C1): Vente directe du lait cru
Le circuit C1 est caractérisé par une vente directe de lait cru aux consommateurs ou par l’intermédiaire de détaillants. Il est approvisionné par les fermes intensives et semi intensives (Dakar, Touba et Kaolack) et les éleveurs (ruraux et périurbains). On note deux (2) variantes dans ce circuit :
• Vente directe de lait cru aux consommateurs :
Le lait cru étant périssable, cette activité est menée sur des distances de moins de 10 km en général et par des femmes le plus souvent. Ce circuit est fonctionnel seulement en hivernage à l’intérieur du pays et pratiquement toute l’année dans les zones proches des fermes (Dakar surtout).
• Vente de lait cru par l’intermédiaire de détaillants :
A Dakar, il s’agit en général de kiosques gérés par des femmes et approvisionnées par les fermes intensives. Ailleurs, c’est des points de vente aux environs des marchés des villes et cette activité est plutôt hivernale.
Les avantages de ce circuit C1 sont essentiellement l’apport de revenus monétaires immédiats. Il permet d’éviter des coûts supplémentaires de conservation et de stockage.
Cependant, les limites de ce circuit C1 sont :
 l’absence de chaîne de froid ;
 le caractère périssable du lait cru qui ne permet pas une vente sur de longues distances ;
 la faiblesse des quantités vendues.
 Circuit 2 (C2) : Collecte de lait cru chez les éleveurs
A ce niveau, le lait cru des producteurs est collecté par un individu ou une structure. Actuellement, cette activité se mène surtout en zones Sud (Kolda et Sédhiou) et concerne des éleveurs en relation avec des centres de collecte (PBL, SODEFITEX) ou des collecteurs individuels approvisionnant des mini laiteries. Il s’agit de deux (2) types d’intervenants :
• Les collecteurs de métier :
Ce sont des individus qui assurent le transport (à vélo) du lait et sont seulement des intermédiaires entre producteurs et transformateurs. Ils sont rémunérés par les producteurs soit en lait (1/3 des quantités livrées sur 3 jours) ou en espèces (15-25 FCFA/litre livré). Le rayon d’activités de ces collecteurs est d’environ 20 km dans les zones appelées Ceintures Laitières Péri urbaines (CLP).
• Les centres de refroidissement :
Ils ont été installés dans la zone Sud par la SODEFITEX dans son Projet de Bassin Laitier (PBL) ayant comme cibles les zones au-delà des CLP, entre 20 et 100 km. Les producteurs livrent du lait cru aux centres qui en assurent le stockage dans des tanks de refroidissement puis un véhicule frigorifique effectue le ramassage et le transport vers d’autres clients.
Le lait collecté dans le circuit C2 est essentiellement vendu aux mini laiteries et exceptionnellement aux consommateurs ou fermes transformatrices. Les avantages du circuit sont les suivants :
 une meilleure organisation de la collecte et la sécurisation des débouchés pour les producteurs ;
 une amélioration relative de l’approvisionnement des mini laiteries même s’il demeure irrégulier du fait de la saisonnalité de la production ;
 une possibilité de tester la qualité du lait à l’arrivée de la mini laiterie ou du centre de collecte ;
 une valorisation du lait produit en zones éloignées ;
 une promotion du métier de collecteur ;
 des opportunités de création de coopératives laitières regroupant des producteurs qui assureraient leur propre collecte ;
 l’accès des producteurs aux intrants ;
 des échanges, une circulation des informations et une meilleure communication. Cependant, le circuit C2 connaît des limites qui sont :
 l’absence de contrôle de la qualité du lait par les collecteurs individuels et donc une difficulté d’identifier le producteur en cas de problème ;
 la faible capacité de collecte par les individuels du fait de leur moyen de transport inadéquat (vélo) ;
 l’irrégularité de l’offre en lait liée aux systèmes de production en saison sèche, ne sécurisant pas l’approvisionnement des mini laiteries ;
 les problèmes de débouchés en hivernage liés aux limites des mini laiteries ;
 les difficultés d’accès à certaines zones de production.
 Circuit 3 (C3) : Transformation du lait cru provenant directement des producteurs
Les producteurs livrent directement du lait cru aux mini laiteries, à pieds, à vélo ou en mobylettes sur des distances d’au plus 20 km dans des zones appelées ceintures laitières péri urbaines (CLP). Les niveaux de production et de transformation du circuit C3 suivent la même tendance que dans C2.
Le circuit C3 qui est le plus répandu dans les différents modes d’organisation, a les avantages suivants :
 une sécurisation relative des débouchés aux producteurs ;
 une amélioration de l’organisation de la chaîne ;
 une offre en produits laitiers de meilleure qualité aux consommateurs ;
 une facilitation à l’accès ou l’approvisionnement en intrants alimentaires pour les producteurs ;
 un important rôle de solidarité sociale (avance sur paie, achat d’ordonnance …) que jouent les gérants de mini laiteries envers les producteurs ;
 une épargne pour le producteur de lait par le cumul mensuel de ses recettes lui permettant de faire certains investissements (achat vélo, mobylettes, charrettes …) ;
 une meilleure sensibilisation et même des formations pratiques (en hygiène …) des producteurs de lait de la part des gérants de mini laiteries.
Le circuit C3 connaît cependant des limites qui sont les suivantes :
 l’irrégularité de l’offre en lait en saison sèche, ne sécurisant pas l’approvisionnement des mini laiteries ;
 la faible capacité des mini laiteries qui sont en général saturées pendant l’hivernage, créant par conséquent des problèmes de débouchés ;
 les locaux sont souvent étroits et inappropriés, ne suivant pas les principes de base de transformation en agro-alimentaire (marche en avant …)
 la difficulté d’accès au crédit d’investissement et de fonds de roulement.
Il apparaît dans le circuit C3 une dynamique organisationnelle (accès au crédit, acquisition de concentrés alimentaires …) et une certaine professionnalisation de ses acteurs à différents niveaux.
 Circuit 4 (C4) : Fermes intensives avec laiteries industrielles
Ce circuit caractérise des fermes intensives (Pastagri et Wayembam) qui en plus de la production ont investi sur des laiteries industrielles de grande capacité (5 000 à 12 000 litres jour). Les laiteries sont approvisionnées par leur ferme et il est arrivé exceptionnellement qu’elles achètent à travers par exemple l’ancien réseau de collecte de Nestlé exploité par l’Union des Producteurs et Préposés du Rayon Laitier de Dahra (l’UPPRAL) (livraison de 70 000 litres en 2003 à Wayembam). Les avantages des transformateurs de ce circuit C4 sont :
 la sécurisation d’un minimum de leur approvisionnement à partir de leur ferme ;
 la maîtrise de la production par une gestion prévisionnelle de la reproduction ;
 la technologie de leur équipement qui permet de produire une meilleure qualité ;
 la disponibilité en général de moyens financiers pour tout besoin d’investissement ;
 l’opportunité d’une meilleure exploitation de l’information commerciale qui leur permet d’atteindre des marchés plus importants.
Ce circuit C4 connait par ailleurs des limites :
 des contraintes alimentaires liées aux difficultés d’accès aux intrants en particulier les fourrages (paille de riz …) disponibles seulement en zones éloignées (Région du Fleuve) ;
 une contrainte majeure est le problème du foncier pour leurs cultures fourragères et la possibilité d’extension des fermes.
 Circuit 5 (C5) : Transformateurs assurant la collecte
Il s’agit d’une initiative innovante basé sur la production de lait local des élevages extensifs pour approvisionner une laiterie industrielle de grande capacité. L’usine a des véhicules qui collectent deux (2) fois par jour le lait sur quatre (4) axes d’une distance moyenne de 50 km. Malgré l’insuffisance d’approvisionnement, cette laiterie a déployé des stratégies commerciales qui ont réussi à présenter leurs produits partout à plus de 400 km de l’usine, à Dakar et dans toutes grandes villes du pays. Les avantages de ce circuit C5 sont :
 la possibilité d’extension des circuits de collecte ;
 l’approvisionnement des producteurs en concentrés alimentaires pour assurer le minimum de production laitière en saison sèche ;
 la technologie de leur équipement qui permet de produire une meilleure qualité ;
 la bonne exploitation de l’information commerciale qui leur permet d’atteindre
des marchés importants (hôtels …).
La limite de ce circuit C5 est essentiellement :
 la non maîtrise de l’approvisionnement en lait vis-à-vis de la saisonnalité de la production des élevages extensifs, avec pour conséquence un fonctionnement de l’usine en sous capacité.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : FILIERE LAITIERE
CHAPITRE I : FILIERE LAIT AU SENEGAL
I.1. ELEVAGE AU SENEGAL
I.1.1. Place de l’élevage dans l’économie nationale
I.1.2. Données sur l’élevage au Sénégal
I.1.3. Systèmes d’élevage et spécificités régionales au Sénégal
I.2. PRODUCTION LAITIERE AU SENEGAL
I.2.1. Cheptel laitier
I.2.1.1. Races locales
I.2.1.2. Races exotiques
I.2.2. Production de lait
I.2.3. Systèmes de collecte
I.2.3.1. Collecte directe
I.2.3.2. Collecteurs de métier
I.2.3.3. Centres de collecte
I.2.4. Transformation du lait local
I.2.4.1.Transformation artisanale traditionnelle
I.2.4.2. Mini laiteries
I.2.4.3. Transformation industrielle
I.3. IMPORTATIONS DU LAIT ET DES PRODUITS LAITIERS AU SENEGAL
I.3.1. Provenance et composition des importations
I.3.2. Volume et évolution des importations
I.3.3. Transformation de la poudre de lait
I.3.3.1. Transformation artisanale
I.3.3.2. Transformation industrielle
I.3.4. Circuit de commercialisation
CHAPITRE II : CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL
II.1. NOTION DE CHAÎNE DE VALEUR
II.2. ACTEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL
II.2.1. Au niveau de la production
II.2.2. Au niveau de la collecte
II.2.3. Au niveau de la transformation
II.2.4. Au niveau de la commercialisation
II.2.5. Organisations professionnelles et interprofessionnelles
II.2.6. Organisations des consommateurs
II.3. CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL
II.4. SCHEMA DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL
II.5. COUTS DE PRODUCTION
II.6. MARCHE DU LAIT ET DES PRODUITS LAITIERS AU SENEGAL
II.6.1.Offre en lait et produits laitiers
II.6.2. Demande en lait et produits laitiers
II.6.3. Prix du lait local au Sénégal
II.7. CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT AU SENEGAL
II.7.1. Au niveau de la production
II.7.2. Au niveau de la collecte
II.7.3. Au niveau de la transformation
II.7.4. Au niveau de la commercialisation
II.7.5. Contraintes sanitaires
II.7.6. Contraintes financières
II.7.7. Contraintes infrastructurelles
II.7.8. Vol de bétail
II.7.9. Au niveau politique
II.7.10. Au niveau gestion et organisation
II.8.PROJETS, POLITIQUES ET STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT DE LA CHAÎNE DE VALEUR
II.8.1. Politiques et stratégies de développement
II.8.2. Mesures de developpement
II.8.3. Projets d’elevage en cours
II.8.4. Structures d’appui au secteur laitier
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT DANS LES REGIONS DE DAKAR ET THIES
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE
I.1. CADRE D’ETUDE
I.1.1. Région de Dakar
I.1.1.1. Situation géographique
I.1.1.2. Organisation administrative
I.1.1.3. Climat
I.1.1.4. Démographie
I.1.1.5. Elevage
I.1.2. Région de Thiès
I.1.2.1. Situation géographique
I.1.2.2. Organisation administrative
I.1.2.3. Climat
I.1.2.4. Démographie
I.1.2.5. Elevage
I.1.2.6. Agriculture
I.2. MATERIEL
I.3. METHODE
I.3.1. Echantillonnage
I.3.2. Elaboration des fiches d’enquête (questionnaire)
I.3.3. Période d’étude
I.3.4. Déroulement de l’étude
I.3.4.1. Enquête exploratrice
I.3.4.2. Enquête proprement dite
I.3.5. Traitement et analyse des résultats
I.3.6. Limites méthodologiques
CHAPITRE II : RESULTATS
II.1. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT DANS LES REGIONS DE DAKAR ET DE THIES
II.1.1. Principaux acteurs de la chaîne de valeur lait
II.1.1.1. Acteurs de la production
II.1.1.2. Acteurs de la collecte
II.1.2. Organisations des acteurs
II.1.3. Conduite de l’élevage
II.1.3.1. Systèmes d’élevage
II.1.3.2. Alimentation et eau
II.1.3.3. Transhumance
II.1.3.4. Mode de reproduction
II.1.4. Cheptel laitier
II.1.4.1. Races bovines
II.1.4.2. Composition du cheptel
II.1.5. Production de lait
II.1.6. Caractéristiques de la traite
II.1.7. Transformation du lait local
II.1.8. Vente et prix de vente du lait
II.1.9.Compte d’exploitation
II.1.9.1. Analyse des couts de production
II.1.9.2. Analyse des marges
II.1.10. Aspects financiers
II.1.11. Encadrement et recherche
II.1.12. Analyse du marché
II.2. ANALYSE DES CONTRAINTES A LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT DANS LES REGIONS D’ETUDE
II.2.1. Contraintes liées à la production laitière
II.2.1.1. Prédominance des races locales dans le cheptel
II.2.1.2. Sous exploitation du potentiel laitier
II.2.1.3. Conduite du troupeau
II.2.1.4. Transhumance
II.2.1.5. Accès difficile à l’alimentation et à l’eau
II.2.2. Contraintes liées à la collecte et la transformation
II.2.3. Contraintes liées à la commercialisation
II.2.4. Contraintes liées à l’insémination artificielle
CHAPITRE III : DISCUSSION
III.1. Caractéristiques de la chaîne de valeur dans les régions de Dakar et de Thiès
III.1.1. Principaux acteurs de la chaîne de valeur
II.1.1.1. Producteurs
III.1.1.2. Collecteurs
III.1.1.3. Transformateurs
III.1.2. Organisations des acteurs
III.1.3. Conduite de l’élevage
III.1.3.1 Systèmes d’élevage
III.1.3.2. Alimentation
III.1.3.3.Transhumance
III.1.3.4. Mode de reproduction
III.1.3.5. Santé animale
III.1.4. Cheptel laitier
III.1.4.1. Races bovines
III.1.4.2. Composition du cheptel
III.1.5. Production de lait
III.1.6. Caractéristiques de la traite
III.1.7. Transformation du lait local
III.1.8. Prix de vente du lait
III.1.9. Compte d’exploitation
III.1.9.1.Coûts de production
III.1.9.2.Analyse des marges
III.1.10. Aspects financiers
III.2 ANALYSE SWOT DE LA CHAÎNE DE VALEUR LAIT
III.2.1. Dèfinition SWOT
III.2.2. Analyse SWOT de la chaîne de valeur lait
IV. RECOMMANDATIONS
IV.1. Recommandations aux encadreurs à la recherche et à l’Etat
IV.2. Recommandations au groupe NESTLE
IV.3. Recommandations aux producteurs
IV.4. Recommandations aux collecteurs et transformateurs
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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