Etude de la bioecologie des oiseaux nicheurs

Les Vertébrées

      Concernant les vertébrés de la zone d’étude, LE Berre (1989, 1990), Farhi et Souttou (2004) notent la présence de 29 espèces de reptiles, 21 espèces de mammifères, 5 espèces d’amphibiens et 4 espèces de poissons.

La principale variété d’importance économique

      L’importance du palmier de la wilaya de Biskra est due non seulement en quantité de son potentiel mais à sa qualité. Les principales variétés de la wilaya sont :
 Deglet Nour, datte demi-molle à haute valeur marchande pouvant être consommée en frais ou après conditionnement, offrant les meilleures possibilités de commercialisation au plan national ou international.
 Ghars, datte molle, variété très précoce, consommée principalement en frais ou après conditionnement, elle est utilisée dans la confiserie locale.
 Degla Beida : variété sèche, pour consommation locale et exporté au pays du Sahel africain.

Merle noir

       Le merle noir (Turdus merula) est un passereau appartenant à la famille des Turdidés qui regroupe aussi les grives, le Rossignol Philomèle, les rouges-queues, le rouge-gorge, la gorge bleue, et les traquets (Heim de Balzac, 1929). (Photo.2) C’est un oiseau Paléarctique. Il se repartie En Europe, à l’ouest et au sud. On le trouve aussi e au nord du paléarctique oriental. Dans le boréale, et la zone méditerranéenne a climat tempéré et dans les régions de montagne, et probablement dans la zone tropicale de l’hiver sec. Aussi dans les zones avec des températures qui dépasse en juillet de 55 ° C. Il est intéressant de noter que l’aspect du merle noir de l’Himalaya semble ressemblent à celles que le merle à plastron. Dans les habitats qui correspondent à ceux en Europe, le merle noir est remplacé au Japon par le Thruch rouge – billied et en Amérique du nord par le tournoi. Habitant une grande partie de régions boisées avec un sous-bois dense sur un sol mou envahi par les herbes et d’autres plantes. Les forêts de feuillus et de conifères mixtes dans les plaines montagneuses et subalpine forêts ; aussi des parcs, jardin, vignes, et même oasis de palmiers et dans les montagnes couvertes des végétaux. En Europe occidentale et centrale Le merle noir s’adapte très bien au milieu cultivé par l’homme, ayant un développement comme un oiseau commun des villes. En Chine, il est également connu pour suivre la nourriture de la culture humaine .(K.H.Voous, 1960 et Cramp).( Fig.17) Selon Paris (1970), il mesure 25 à 27 cm, aile 12 à 13 cm, et une queux de 10,5 à 11,7 cm. Son poids moyen est de 100 g (Isenmann, 2000). Le plumage du mâle est noir, son bec et le pourtour des yeux jaune orangé et la queue de cette espèce est la plus longue que celle des autres Turdidés (Heim de Balzac, 1929). La femelle est brune et des taches brunes foncées parsèment sa poitrine brune roussâtre. Son bec est jaunâtre avec la pointe brune. Les jeunes ressemblent à la femelle, avec des tonalités plus rousses et un bec marron foncé émaillé de jaune (Paris, 1970). Il existe différentes sous-espèces suivant la répartition géographique comme par exemple T. m. mauretanicus (Maghreb), T. m. cabrerae (ouest des Canaries et Madère), T. m. aterrimus au sud-est de l’Europe ou encore T. m. azorensis (Açores) avec chacune des petites nuances dans le plumage (Isennmann, 2000). Selon Heim de Balzac (1929), les populations du Merle noir de l’Afrique du nord se devise en deux sous espèces distinctes, T. m. algerius qui niche dans la bande du littorale, T. m. mauretanicus qui se réparti le long de l’atlas Saharien, jusqu’à l’Atlas marocain, la distinction selon le même auteur est au niveau d’un surplus de poids. D’après Dreux (1980) ; Théry (1989), le merle est un polyphage avec une préférence pour les proies animales (ver de terre, invertébrés, larves d’insecte, escargot) qu’il trouve en grattant le sol, mais il s’accommode également, selon les saisons et les milieux, d’une alimentation végétale. En Europe, pendant l’Automne et l’Hiver, il consomme des fruits (aubépine, cornouiller, troène, ronce, lierre) Cependant le manque de nourriture peut être un sérieux problème pour les oisillons, notamment pendant les périodes de sécheresse. Selon Desrochers et Magrath (1996), les couples se forment en février mars et la période de nidification s’étale de mars à fin juillet. Le mâle marque son territoire en chantant mais c’est la femelle qui choisit le site du nid et qui le construit. Ce dernier, assez volumineux, est composé de brindilles, d’herbes et de feuilles mortes et se situe généralement entre 1 et 3 m dans les arbres ou les buissons, parfois contre ou sur un mur. La ponte de 3 à 5 œufs est incubée entre 13 et 14 jours. Il peut y avoir 2 ou 3 pontes successives, soit dans le même nid, soit dans un autre (Isenmann, 2000). Selon Adamou et al (2010) la ponte du Merle noir commence dés le début avril et s’étale vers le début juillet avec une fréquence maximale à la mi-avril. La date de ponte du Merle noir est discontinue au cours de la saison de la reproduction avec, éventuellement, plusieurs pontes annuelles (jusqu’à 3 pontes annuelles) Les jeunes sont nourris pendant 3 semaines par les 2 parents avec des insectes, lombrics, larves, chenilles puis quittent le nid. A l’approche du jour d’envol, les jeunes Merles noirs quittent généralement le nid avec toutes leurs plumes mais souvent sans savoir voler pendant quelques jours (1 ou 2 jours). Cependant, les parents continuent à s’occuper d’eux en dehors du nid pendant encore trois semaines (Doumandji et Doumandji Mitiche, 1994). Le territoire du Merle noir est de 0,2 à 0,5 ha en milieu forestier en moyenne. Cependant, plus le milieu est urbanisé, plus le territoire est petit. Ainsi, en ville, le Merle noir occupe un territoire de 0,1 à 0,3 ha en moyenne. La densité des couples du Merle noir est en moyen ne de 2,3 couples/10ha, elle varie de 1,6 à 2,9 d’une année à l’autre. Elle est plus élevée dans la palmeraie d’âge moyen que la jeune et la vieille palmeraie. La hauteur des nids par rapport au sol du Merle noir est en moyenne de 3,15m. Elle varie de 2,43 à 3,90m en moyenne entre 2007 et 2009 (Adamou A.et al, 2010) Pour délimiter celui-ci, le mâle chante au début du printemps, de février-mars à juillet, essentiellement à l’aube et au crépuscule. Son chant, au delà de la délimitation du territoire, permet également d’attirer une femelle, comme chez les autres oiseaux (Schifferli, 1973 ; Isenmann, 2000 ; Glultz Von Blotzheim et Bauer, 1998). De septembre à novembre, des milliers d’oiseaux venus des pays nordiques et d’Europe centrale traversent la France. Certains restent pour hiverner, les autres continuent leur migration vers l’Italie, la péninsule ibérique et l’Afrique du Nord. Le retour vers les lieux de nidification se fait en février et mars (Felix et Hisek, 1985). Dans les forêts et les bocages, leur milieu naturel, les Merles sont des oiseaux farouches qui aiment rester sous le couvert. Mais ceux qui vivent au contact de l’homme sont devenus beaucoup plus intrépides et, depuis un siècle, ont connu une expansion considérable (Cramp, 1988). Ils sont souvent infectés par des parasites qui ont besoin de plusieurs hôtes pour se développer (Barroca, 2005).

Méthode du Pose des colliers

        En mai 1966, le régime alimentaire d’une nichée de trois jeunes Pics Noirs a été étudié pendant sept jours en utilisant la méthode imaginée par le hollandais (Kluijver, 1931) et reprise ultérieurement par divers auteurs, entre autres les soviétiques (Malatchesvki et Kadotchnicov, 1953). Le principe de cette méthode repose sur la différence d’élasticité quiexiste entre l’oesophage et la trachée. En serrant un lien souple autour de la base du cou d’un oisillon, on empêche la déglutition des aliments apportés par les parents sans entraver la respiration, les cartilages trachéens résistant à la pression exercée. Cette méthode présente de multiples avantages:
 Elle évité la destruction des oiseaux, nécessaire quand on étudie  l’alimentation par analyse du contenu stomacal.
 Elle fournit un matériel en parfait état de conservation et la détermination des insectes en particulier se trouve grandement facilitée.
 Elle ne nécessite pas de matériel compliqué (seulement quelques morceaux de lacet outre les flacons d’alcool indispensables pour la conservation des insectes).
En revanche, il est impératif que l’utilisateur de ce procédé se montre très prudent afin d’exclure tout risque de strangulation ou d’étouffement. Il convient donc d’observer le comportement de l’oisillon une fois que celui-ci a le cou serré. L’animal doit continuer à crier normalement et ne pas paraître gêné. Pour terminer, je précise que c’est la première fois que cette méthode est employée pour connaître le régime du merle noir. C’est une méthode simple, Elle consiste à serrer légèrement un fil métallique souple, fin (0,5 mm de diamètre) et gainé (fil téléphonique) autour du cou (Chabi, 1998). il fallait calculer le diamètre pour ne pas étrangler le oisillon (Fellag, 2006). Puis la nourriture accumulée dans l’intervalle, a été enlevé par une pince à épiler tout en massant doucement la gorge de la niché (Török, 1985). Les colliers ont été placés dés l’âge de 5 jours jusqu’à l’âge 12 jours, ils ne peuvent être placés plus tôt, car trop jeunes, les poussins sont fragiles et difficilement manipulable au-delà de 12 jours, ils ne supportent plus le collier et l’enlèvent avec les pattes (Bouslama, 2003). La méthode pose de collier à plusieurs avantages importants, avec un minimum d’expérience le collier peut être installé rapidement et ajusté à la taille de la nichée En outre, les oisillons mêmes peuvent être échantillonnés à plusieurs reprises au cours de leur séjour dans le nid (Orians ,1966). Et pour réussir la méthode, il est recommandé de rester dissimulé dans une cache non loin du nid et rendre visite aux jeunes immédiatement après le départ du parent nourrisseur (Photo 17,18,19,20,21 et 22)

Examen des hémoparasite chez les trois espèces de Turdidés

       Nous avons choisis 03 espèces nicheuses dans les oasis des Biskra qui sont : Merle noir, Agrobate roux et Hypolais pâle pour réalisé notre étude. Ces trois espèces sont modèles biologiques qui présente plusieurs avantages pratiques grâce à leur abondance, ils constituent des modèles intéressants pour l’étude des relations hôte-parasites surtout que le merle noire est hôte potentiel de plusieurs espèces de parasites qu’il s’agisse d’ectoparasites (Humair et al .1998, 1993, Doby et Bigaigon, 1997).ou endoparasites (Hatchwell et al 2000). Cette partie d’étude s’est déroulé pendant deux années, elle passe par une phase au terrain et l’autre phase au laboratoire , donc les captures ont été effectuées au niveau d’une palmeraie avec un filet ornithologique qui a été mis en place entre les palmiers tôt le matin. Nous devons nous cacher dans un endroit de façon que nous pouvons voir le filets sans déranger les oiseaux puis on observe les captures de loin avec une jumelle pour ne pas faire attendre trop les oiseaux a fin de les avoir vivants, 22 individus sont capturés.

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Table des matières

Introduction
Matériel et méthodes
1.Description de la région d’étude
1.1. Situation géographique
1.2. Géologie 
1.3.Topographie 
1.4.Réseau hydrographique 
1.4.1.La nappe phréatique du quaternaire
1.4.2. La nappe profonde
1.4.3. La nappe calcaire
1.4.4. La nappe du Miopliocène
1.5. Pédologie
1.6. Le climat
1.6.1. Précipitation
1.6.1.1. Pluviométrie annuelle
1.6.2. Températures
1.6.3. Le vent
1.4.6.L’humidité relative
1.6.5. Synthèse climatique
1.6.5.1. Diagramme Ombrothermique de Gaussen
1.6.5.2. Climagramme pluviométrique d’Emberger
1.6.5. 3. Indice d’aridité de De Martonne
1.6.5.4. Synthèse et classification du climat
2. Présentation du site d’étude
2.1. La Flore 
2.2. La Faune 
2.2.1. Les arthropodes
2.2.2. Les Vertébrées
2.2.3. L’avifaune
2.3. Site d’échantillonnage
2.3.1. Choix des sites d’échantillonnages
3. Présentation du palmier dattier
3.1. Origine
3.2. Le palmier dattier en Algérie
3.3. La phœniciculture dans la région de Biskra 
3.3. 1.Répartition et Importance
3.3. 2. La principale variété d’importance économique
3.3.3. Mode de Plantation
3.3.4. Plantation traditionnelle
3.3.5. Plantation moderne
3.3.6. L’irrigation
3.3.7. Morphologie du palmier dattier
4. Présentation des modèles biologiques
4.1. Merle noir 
4.2 Agrobate roux
4.3. L’hypolais pâle
5. Etude des paramètres de la reproduction 
6. Etude des paramètres morpho métriques
7.Croissance pondérale des oisillons
8. Etude des disponibilités alimentaires
8.1. Etude du régime alimentaire des poussins
8.1.1. Méthode du Pose des colliers
8.1.2. Récolte des proies
8.1.3. Fréquence de nourrissage des poussins
8.1.4. Valeur calorique et énergétique des proies
8.1.5. Exploitation des résultats par des indices écologiques
8.1.5.1. Abondance relative (AR%) des espèces-proies de Turdus merula
8.1.5.2.Richesse totale (S)
8.1.5.3. Richesse moyenne
8.1.5.4.Indice de selection (IVLEV)
8.1.5.5. Indice d’equitabilité
8.1.5.6. La Fréquence d’occurrence
9. Inventaire des espèces végétales
10 . Inventaire entomologique
10.1.Chasse à vue classique
10.2. Filet fauchoir 
10.3. Pots Barber
10.4. Piège à hauteur « d’homme »
10.5.Prélèvement du sol
11. Examen des hémoparasite chez les trois espèces de turdidés
11.1. Estimation de la prévalence (Pr)
11.2. Intensité parasitaire (IP%)
Résultat
1. Etude des nids du Merle noir
1.1. Matériaux de construction des nids
1.2.Densité des nids
1.3. Mensurations des nids 
1.4. La hauteur des nids
2. Paramètres de la reproduction
2.1. Date de ponte
2.2. Grandeur de ponte
2.3. Dimensions des œufs
2.4. Succès de la reproduction
3. Paramètres morphologiques
3.1. Masse
3.2. Biométrie corporelle
3.2.1.Longueur de l’aile
3.2.2.Longueur du Tarso-métatarse
3.2.3.Longueur du Bec
3.2.4.Envergure
4.Etude des nids de l’Agrobate roux
4.1. Caractéristiques des nids
4.2. Densité des nids
4.3. Mensurations des nids
4.4.Hauteur des nids
5. Paramètres de la reproduction de l’Agrobate roux
5.1. Date de ponte
5.2. Grandeur de ponte
5.3. Dimensions des œufs
5.4. Succès de la reproduction
6. Paramètres morphologiques
6.1. Masse
6.2. Biométrie corporelle
6.2.1.Longueur de l’aile
6.2.2. Longueur du Tarso-métatarse
6.2.3.Longueur du Bec
6.2.4.Envergure
7.Comparaison entre les deux espèces
7.1. Caractéristiques des nids
7.1.1. Densité des nids
7.1.2.Mensuration des nids
7.1.3.Hauteur des nids
8. Paramètre de reproduction des deux espèces Merle noir et Agrobate roux
8.1.Date de ponte
8.2.Grandeur de ponte
8.3.Dimension des œufs
8.4.Croissance pondérale
9. Comportement alimentaire du Merle noir 
9.1.Fréquence de nourrissage
9.2. Les proies des oisillons
9.3. La valeur énergétique
9.4. Croissance pondérale et variation énergétique
10. Comportement alimentaire de l’Agrobate roux
10.1. Fréquence de nourrissage
10.2. Les proies des oisillons
10.3. Valeur énergétique
10.4.Croissance pondérale et variation de la valeur énergétique
11. Comparaison entre les deux espèces
11.1. Richesse
11.2.Abondance
11.3.Indice d’Ivlev
11.4.La valeur énergétique 
12.Analyse des disponibilités du milieu
12.1.La Richesse 
12.2.Abondance 
12.3. Diversité
12.4. Equitabilité 
13.Inventaire de la flore
13.1.Les plantes cultivées 
13 .2. Les plantes spontanées
14.Présentation de la charge parasitaire des trois Turdidés
14.1.Prévalence parasitaire
14.2.Intensité parasitaire
14.3. Formule leucocytaire
14.4. Réponse immunitaire
Discussion
Conclusion
Références bibliographiques
Résumé

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