Stratégie de prix et de la concurrence
Les principaux consommateurs sont surtout les enfants, les jeunes et les femmes. Nous allons miser sur un emballage attrayant et un prix moins élevé. L’entreprise choisit la politique de pénétration concernant le système du prix sur certains types de biscuits. Le prix réduit du grand paquet de 600 Ar par rapport à la concurrence de 700 Ar est le premier argument de vente de la société pour attirer les consommateurs et tout de suite gagner une part de marché. De plus, le marché des biscuits en petit paquet de 100 Ar et 200 Ar reste encore accessible. Concernant la concurrence, il y a sur le marché intérieur deux types de biscuits de grand- paquet fabriqués par les industries locales dont « Sablito » de la société JB et « Kip coco » de la société SOCOBIS, qui rivalisent « Super Choco » de la société UNICOM Nous établissons un tableau de comparaison sur le prix par gamme des biscuits de grand-paquet existant sur le marché.
Le domaine technique
Comme nous l’avons dit, l’entreprise importe les ¾ de ces matières premières à l’étranger à cause de l’insuffisance de ces derniers en quantité mais aussi en termes de qualité. Certes, l’entreprise essaye toujours de trouver la bonne qualité qui convient à la norme requise mais le processus d’importation parait complexe et compliqué. Une éventuelle hausse de prix des matières premières, du coût de transport ou encore les frais et les taxes de douane constitue une menace pour la société et affecte le système de production des biscuits entraînant par exemple la réduction des matières importés, l’augmentation des dépenses et du coût de production et même le prix des biscuits. Mais, l’importation des matières premières constitue une opportunité pour l’entreprise sur le respect de la qualité et des exigences. Depuis son existence en 2007, l’entreprise ne cesse d’acquérir de nouvelles machines afin d’augmenter le volume de production et de suivre le rythme de la concurrence. L’évolution de la production et la possession de nouveaux équipements marquent une force pour l’entreprise. Pourtant, le problème de délestage frappe et perturbe le système de production de l’entreprise. Les machines s’arrêtent une fois l’électricité coupée et la production ne reprend qu’après le rétablissement de l’électricité. Cette durée de coupure pourrait atteindre jusqu’à quatre heures de temps. Ce problème de coupure d’électricité répétitif peut causer la panne fréquente de matériels et de machines de production qui oblige à l’entreprise d’opter une charge supplémentaire.
Les atouts
La société importe l’emballage et l’étiquetage des biscuits en Afrique du sud et même aux EtatsUnis pour faciliter la manutention, le conditionnement et le fractionnement du produit à l’unité. En outre, un emballage bien présenté demeure attrayant pour les clients. L’évolution et la multiplication des actions sur la publicité ont été constatées aussi depuis 2013, d’où la quantité produite par UNICOM double en cinq ans allant de 950 cartons par jour en 2010 jusqu’ à 2000 cartons par jour actuellement. Les facteurs de cette réussite résulte de la qualité des matières premières, de la caractéristique des machines (performants, puissants). L’analyse très stricte des composantes de produits avec le contrôle de la qualité et la compétence indéniable du service commercial renforce l’image favorable auprès des consommateurs.
CONCLUSION
Un des objectifs de la société UNICOM a été d’occuper une plus grande part de marché des biscuits secs à Madagascar. Par contre, le secteur industriel reste sous-exploité chez nous comme partout en Afrique, caractérisée par une part relativement basse dans la croissance au niveau du PIB et un plan technologique caractérisé par des lacunes flagrantes. D’une manière générale, les industries malagasy souffrent d’une incapacité à soutenir convenablement la concurrence face aux produits importés. Actuellement, l’existence de ces PME reste insuffisance à la contribution de la pauvreté à Madagascar. Aux termes de la présentation de l’étude, compte tenu de tout ce qui précède nous avons souligné le domaine et le chemin parcouru pour élaborer cet ouvrage. En fait dans le présent cas, les PME occupent une place importante dans le développement du pays. Leur contribution dans l’essor économique et social de notre pays s’articule autour des ventes en gros des produits consommables. Dans ce mémoire, nous avons mené une enquête basée sur l’étude d’un questionnaire destiné aux responsables. Nous avons pratiqué la collecte des données à travers l’internet et dans les cours donnés par des professeurs dans les niveaux inférieurs qui cadrent notre thème et en consultant des centres de documentations et bibliothèques. (CITE par exemple). Dans les matériels et méthodes utilisés, le choix du type d’enquête et la préparation des questionnaires nous ont permis de bien coordonner et de bien notre enquête. L’utilisation de l’ordinateur et les logiciels Microsoft Office nous ont permis de rédiger ce présent mémoire. Dans le cadre de cette étude, face aux résultats obtenus grâce à l’utilisation des questionnaires, l’entreprise importe plus de ¾ de ses matières premières à l’étranger. Elle utilise plusieurs types de machines et de matériels pour réussir le processus de fabrication d’un biscuit. Au niveau du personnel, UNICOM compte actuellement 235 employés dont les techniciens et les ouvriers sont les plus nombreux. ; Les postes de direction sont jusqu’ici gérés par les étrangers. Dans le domaine financier, le chiffre d’affaire, le capital et les bénéfices de la société ne cessent de monter depuis l’ouverture de l’usine malgré la crise actuelle vécue par le pays. D’où les responsables de la société envisagent de créer un nouveau complexe industriel plus grand et plus équipé afin d’innover et de développer l’entreprise. Concernant les produits, la société a déjà lancé des nouveaux produits, revu ses gammes et apporté des améliorations depuis sa création même si elle n’effectue pas encore des exportations et reste en dessous de deux grandes industries de biscuiterie JB et SOCOBIS dans le domaine de la compétitivité. Ces dernières assurent les exportations des malagasy à l’étranger et ne produisent pas seulement des biscuits mais aussi des pâtes alimentaires, des chewing-gums,… UNICOM produit actuellement 2.000 unités de cartons de biscuits et de gaufrettes par jour soient deux fois de plus que son volume de production il y a cinq ans. Elle essaye aussi de défier ses concurrents dans le domaine de la publicité et de l’amélioration de la gamme en vue d’obtenir des parts de marchés importantes. Enfin, le chapitre discussions et recommandations consiste à évoquer les FFOM de l’entreprise et d’apporter des solutions relatives aux problèmes. Le coût de l’importation des matières premières, la réparation des machines qui oblige l’entreprise d’appeler des techniciens étrangers et le délestage perturbent le processus de production et créent une nouvelle dépense pour l’entreprise. Le non recours à l’exportation limite aussi la performance et la compétitivité de l’entreprise. Malgré ces problèmes, la société réussit à doubler les effectifs de ses personnels et son volume de production en cinq ans ; et d’acquérir des nouveaux matériels. Nous avons proposé comme solutions la modification de la période d’approvisionnement, la formation des techniciens malagasy afin de ne plus recourir aux étrangers, la rémunération des ouvriers en fonction des articles produits et une bonne gestion budgétaire et financière. L’ouverture au marché extérieur constitue aussi une grande opportunité pour l’entreprise de faire connaître ses produits, de développer le secteur des PME mais surtout de l’économie nationale. L’Etat joue aussi un rôle important dans de développement des entreprises privées. Il pourrait résoudre le problème de coupure d’électricité, l’inexistence des matières premières sur le territoire local. Il en est de même pour tous les citoyens de les inciter à acheter les biscuits malagasy. La consommation de ces produits locaux permet l’évolution du secteur industriel qui est l’un des facteurs de développement du pays comme le cas de plusieurs pays Asiatiques.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAP I : MATERIELS ET METHODE
SECTION I : Les matériels utilisés
1-1 Justification de la zone d’étude
1-1-1 Présentation de l’entreprise
1-1-2 Activité de l’entreprise
1-1-3 Objectif de l’entreprise
1-2 Types de documents utilisés
1-3 Matériels de collecte et d’exploitation des données
1-3-1 Questionnaire pour le personnel
1-3-2 Dictaphone et appareil photo
1-3-3 Logiciel EXCEL
1-3-4 Ordinateur et Microsoft WORD
1-3-5 Internet
SECTION 2 : Méthodologie de la collecte des données
2-1 Types d’enquêtes utilisés
2-2 Questionnaire
2-2-1 Elaboration du questionnaire
2-2-2 Etapes d’élaboration du questionnaire
2-3 Entretien
2-4 Traitement des données
2-5 Limites d’études
2-5-1 Contraintes méthodologiques
2-5-2 Contraintes du temps et de l’espace
2-5-3 Contraintes liés au coût
Conclusion partielle du premier chapitre
CHAP II : RESULTATS OBTENUS
Section I : Domaine technique et organisationnel
Partie 1- Domaine technique
1- Les matières premières
1-1 Caractéristiques des matières premières
1-1-1 Choix des matières premières
1-1-2 Répartition des ingrédients
1-2 Processus de transformation des matières premières
2- Matériels et infrastructures utilisés
2-1 Matériels
2-1-1 Equipements de fabrications
2-1-2 Equipements bureautiques
2-1-3 Matériels roulants
2-2 Les infrastructures
Partie 2 – Domaine organisationnel
1- Structure du personnel
1-1 Effectif et répartition
1-2 Charges dues au personnel
2- Organisation du travail
Section 2 : Domaine financier et marketing
Partie 1 : Domaine financier
1- Les charges
2- Les recettes
2-1 Volume de production
2-2 Calcul des recettes
Partie 2 : Domaine marketing
1- Analyse du marché
1-1 Importation et exportation des biscuits
1-2 Le marché local
2- Politique de vente
2-1 Stratégies de prix et de concurrence
2-2 Stratégie de distribution
2-3 Stratégie de production
2-4 La publicité
Conclusion sur le deuxième chapitre
CHAP III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Discussions
1- Concernant le domaine technique et organisationnel
1-1 Domaine technique
1-2 Domaine organisationnel
2- Concernant le domaine financier et marketing
2-1 Domaine financier
2-2 Domaine marketing
2-2-1 Les atouts
2-2-2 Les faiblesses
Section 2 : Les recommandations
1- Solutions relatives aux problèmes techniques et organisationnels
2- Solutions relatives aux problèmes financiers et marketing
2-1 Situation financière saine
2-2 Ouverture du marché : Internationalisation
3- L’Etat et le citoyen, acteur de développement des entreprises
Conclusion sur le troisième chapitre
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
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