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Les infrastructures, les services administratifs et économiques:
La ville d’Antsirabe est un centre industriel important situé au carrefour de deux importants axes routiers bitumés (axe sud Antananarivo-Toliara et axe ouest vers Morondava). La région compte près de 350 km de pistes en terrepraticable en saison sèche et est traversée du nord au sud par la ligne de chemin de fer Antananarivo-Antsirabe. En plus des activités liées au riz (rizeries/décortiqueries), les agro-industries sont regroupées autour de la ville d’Antsirabe : laiterie, distillerie, brasserie, malterie, huilerie savonnerie ; minoterie, transformation du tabac, textile, industrie du bois.
23 programmes/projets dont les actions sont liées à 16 produits sont actuellement mis en œuvre dans la région du Vakinankaratra. Ces projets sont répartis dans les six districts avec un net déséquilibre en défaveur d’Antanifotsy et de Far tsiho.et dans une moindre mesure de Betafo. Les deux premiers sont excentrés par rapport à la capitale régionale et mal desservis par les réseaux de routes et pistes rurales.
Contexte et historique de la filière pomme de terre
Introduite à Madagascar vers le XIX ème siècle, la culture de pomme de terre a gagné la région du Vakinankaratra pour s’y développer largement. Au niveau national, elle a eu un grand essor dans les années 80 suite aux difficultés alimentaires (pénuries du riz). La production nationale en 1998 a été de 281 000 tonnes d’après esl statistiques agricoles. L’ex-province d’Antananarivo produit environ 90 % du volume national dont 65 % par la région du Vakinankaratra. Fianarantsoa est la seconde province productrice de pomme de terre avec une superficie totale cultivée d’environ 5 000 ha (49 000 ha au niveau national).
Les évolutions de la région et politiques d’appui
Selon les statistiques de la Ciragri (données 1997), la culture de pomme de terre représente environ 2.700 ha pour la région de la Haute Matsiatra soit environ 50 % des surfaces en pomme de terre de la province.
Cette culture est presque uniquement pratiquée en contre saison sur rizières. Dans la région de Fianarantsoa, 1 ha de culture de pomme de terre sur rizière utilise 240 journées de travail et génère un bénéfice de 390 000 Ar en valorisant la main d’œuvre et la fertilisation organique. Le coût de revient du kilogramme est dans ce cas de 70 Ar par kg. En culture de contre-saison, les rendements varient de 5 à 10 t/h a. Ce rendement pourrait être amélioré si les problèmes phytosanitaires étaient résolus et les plants de bonne qualité. Mais les paysans se satisfont de ces rendements car ils profitent aussi des arrières effets de cette culture sur les rizières (fertilisation, travail du sol des rizières).
Domaine d’exploitation du projet
Le domaine choisi par le projet se trouve dans le district d’Antsirabe II en tant que ce district est favorable sur la culture de pomme de terre. Nous le choisissons parce que les prix pratiqués par les concurrents en matière de pomme de terre dans ce district sont très bas. De ce fait, ce choix n’est donc pas le fait du hasard mais à cause de ces problèmes et à l’insuffisance des produits en pomme de terre à exporter aux pays voisines. Donc, nous créerons ce projet en vue de satisfaire les besoins des pays importateurs de pomme de terre.
Clientèle cible et part du marché visé
La clientèle cible est les pays importateurs de pomme de terre comme l’île Maurice par exemple. Pour cela, le prix de vente de ces produits est de 1 euro ou Ar 2.800 le kilo. Et pour satisfaire les besoins des clients, ce projet propose un produit de bon qualité et conforme à la commande des importateurs. Donc, nous allons présenter ci-dessous le tableau de comparaison du marché au niveau national et international.
Concurrents dans le District d’Antsirabe II :
Dans le District d’Antsirabe II, comme nous l’avons déjà expliqué ci-dessus, il n’y a pas des concurrents directs sur la plantation et collecte de pomme de terre dans ce district, le seul concurrent est les collecteurs locaux. Ces derniers font ces genres d’activités de façon temporaire. Il s’agit de la personne Bernard, Rasolofo et de Jeannine mais le problème, c’est l’insuffisance de produits collectés qui entraînent la fuite de clients.
Concurrents en dehors de ce District :
Comme dans le District d’Antsirabe II, il est à not er qu’il y a beaucoup de concurrents en matière de la collecte de pomme de terre, malgré cela, le problème est le pire que celui d’Antsirabe II car les démarcheurs font aussi de collecte dans la périphérique de district d’Antsirabe I. C’est parmi les facteurs qui nous en traînent de créer ce projet dans le district d’Antsirabe II.
Dans la deuxième section, nous avons étudié le marché dans le district d’Antsirabe II et les concurrents possibles sur le marché. Durant cela, nous avons constaté que le marché est encore vaste et le projet peut mettre en place facilement toutes les stratégies afin de maîtriser le marché de pomme de terre de la région. Abordons maintenant les stratégies et les politiques marketings adoptés par le projet.
Politique de produit
Dans notre cas, la politique de produit a pour objet d’améliorer la position de l’entité vis-à-vis des concurrents sur le marché. Sur ce point, il faut que le produit offert soit conforme au besoin des clients (qualité et quantité), soit compétitif par rapport à celui des concurrents. En outre, nous devons avoir la maîtrise de la relation entre la qualité et le prix de produit, l’utilisation d’une marque commerciale dans le prod uit pour en faciliter la commercialisation sur le marché et pour distinguer le produit des autres,et faciliter aussi la publicité.
Politique de prix
Elle est en fonction du prix pratiqué par les concurrents sur le marché, c’est- à- dire qu’on adopte la politique de pénétration. Si les concurrents adoptent un tarif de Ar 400 le kilo de pomme de terre auprès des paysans, nous demanderons pour Ar 500. De même sur la vente de produit sur le marché, si le concurrent la pratiqueà Ar 2 900, nous la pratiquerons à Ar 2 800. Le but est donc d’ écraserles prix proposés par le concurrent sur le marché.C’est la stratégie de pénétration.
Politique de distribution
Elle est le pouvoir de gérer le temps pour réaliserune autre activité. En effet, les frais de distribution, les difficultés de contrôle et les prix sont des fonctions croissantes de la longueur du réseau. Donc, la distribution c’est l’ensemble des opérations exercées depuis le contact des clients jusqu’à la réalisation finale des activités.Dans ce cas, le projet assure la bonne marche des activités. Enfin, nous utiliserons en effet la stratégie intensive pour atteindre le maximum de clients. C’est un circuit direct, c’est à dire une relation entre le projet et les clients.
Politique de communication et de promotion
La politique de communication a pour objet de faire connaître l’existence d’un produit sur le marché ; de créer une condition favorable entre l’entité et ses clients sur le marché. Pour cela, nous utiliserons une communication directe, c’est- à- dire qu’il n’y a pas d’intermédiaires entre le projet et les clients.
Cette politique facilite aussi le suivi et le contrôle du produit marketing de l’entité et réduit les charges sur la publicité. L’entreprise peut même vendre ses produits sans publicité. Donc la communication assure la réussite du chiffred’affaires de l’entité en général.
Outre la publicité, il existe d’autres moyens de communication, comme la satisfaction des clients ayant déjà réalisé un produit au sein de notre projet. « C’est une publicité de bouche à oreille ». Tant disque la promotion est l’ensemble des moyens pour stimuler les clients. Elle a pour rôle de mettre en contact permanent, par le bi ais d’un canal, le projet et sa clientèle. Dans notre cas, on emploie le système de « réduction de prix soit sur la vente de produit sur le marché » par le projet, c’est à dire que le projet donnera une réductionde prix jusqu’à 5 % si les clients demandent plus d’une tonne de pomme de terre et 10 % si les clients achètent plus de 10 tonnes de pomme de terre.
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Table des matières
Remerciements
Sommair
Liste des tableaux
Liste des figures
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Localisation administrative et identification du projet
Section 2 : Principales activités du projet
Section 3 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDES DU MARCHE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Description du marché cible
Section 2 : Etude de marché dans la région d’exploitation
Section 3 : Stratégies et politique marketing
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
Section 1-Ressources nécessaires à mettre en place
Section 2 : Caractéristique d’approvisionnement
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
Section 1 : Besoin en facteur de production et de réalisation
Section 2 : Prévision de vente prévisionnelle
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Description des tâches et responsabilités
Section 3 : Chronogramme d’activité
TROISIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Coût des investissements et amortissement
Section 2 : Besoin en fond de roulement initial
Section 3 : Recherche de financement
Section 4 : Etat financiers prévisionnels
CHAPITRE II : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière suivant les outils d’évaluation
Section 2 : Evaluation économique et sociale
Section 3 : Cadre logique du projet
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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