Étude de faisabilité technico-économique d’un projet de restauration rapide

L’Homme a depuis toujours recherché satisfaction et bien être. Pour atteindre ces objectifs, l’alimentation reste un des moyens les plus anciens et les plus essentiels. En effet, manger sain et équilibré permet de rester en bonne santé. Malheureusement, le système de vie et de consommation du XXIème siècle a des effets inverses sur la santé humaine. La globalisation et l’urbanisation, menées par les pays développés, ont affecté les habitudes alimentaires et poussé la société à consommer des aliments mal équilibrés aussi connus sous le terme de « junk food» ou « malbouffe ». Petit à petit, ce système de distribution d’aliments prêts à manger a pris du terrain dans la capitale. Cette tendance est illustrée par le succès des petites gargotes vendant des snacks ou des aliments frits (sambos, nems, pommes frites, etc.). Un autre constat est que, le mode de vie, le niveau de vie faible, ainsi que les horaires de travail de plus en plus contraignants ne permettent pas souvent aux mères de familles, entre autres les mères célibataires, de préparer à l’avance leurs repas ou même de s’approvisionner en aliments frais, riches en fruits, en légumes et en fibres alimentaires. Une bonne portion de la population est donc loin d’avoir accès à une alimentation à la fois saine et équilibrée mais aussi satisfaisante du point de vue organoleptique.

Généralités sur l’alimentation

Selon le dictionnaire Larousse, un aliment se définit comme une substance habituellement ingérée par un être vivant et lui fournissant les matières et l’énergie nécessaires à sa vie et à son développement. Ainsi, une bonne alimentation est précurseur d’une bonne santé et synonyme de bien-être. Mais pour être considéré comme tel, un aliment doit posséder plusieurs qualités : de bonnes propriétés organoleptiques (goût, saveur, odeur, texture), de bonne digestibilité, exempts de corps étrangers, sain et nutritif [RAKOTONDRABE, 1986].

Pour maintenir l’organisme en bonne santé, il est donc nécessaire d’apporter chaque jour la quantité et la qualité d’aliments dont le corps a besoin : aucun aliment n’a en lui la totalité des nutriments indispensables à notre organisme, à nous d’équilibrer notre alimentation tout en conservant le plaisir de manger.

Notion de besoins et de consommation alimentaire 

Les besoins alimentaires représentent la quantité d’énergies et de nutriments nécessaires à un individu donné pour lui permettre de se développer et de mener une vie normale en santé. Ces besoins sont en général exprimés sur une base quotidienne et varient selon la catégorie des gens (âge, poids, état physiologique – croissance, grossesse, maladie ou allaitement – et niveau d’activités).

La consommation alimentaire quant à elle représente la quantité d’aliments consommés par un individu donné. Le volume consommé et la composition des aliments varient généralement selon le revenu de l’individu (et du foyer dont il est membre), le groupe de population dont il fait partie (rural ou urbain) et selon des facteurs socioculturels déterminant la nature des aliments qu’il consomme.

Notion d’équilibre alimentaire

Pour élaborer une ration équilibrée, il faut plusieurs aliments qui se complètent les unes aux autres. Prenons par exemple le cas de la ration habituelle des Malagasy qui est à base de riz, de viande, d’accompagnement (légumes, crudités,…) et de fruits comme dessert. La pyramide alimentaire est utilisée pour illustrer une alimentation équilibrée et variée . Elle permet d’introduire la notion de familles alimentaires, ainsi que les rapports entre ces familles : les étages inférieurs de la pyramide constituent les aliments à consommer en plus grande quantité, tandis que ceux du haut sont à consommer avec modération. Dans un régime équilibré pour l’adulte standard, l’énergie (1900 à 2400 kcal/j) se répartit de la façon suivante: 10 % à 15 % pour les protéines, 30 % à 35 % pour les lipides et 50 % à 55 % pour les glucides. La fraction non énergétique de tels régimes comporte les minéraux majeurs (Ca, et Mg cités en raison des risques de carences) ainsi que les oligoéléments (le fer, le zinc, le sélénium et le cuivre). Elle apporte aussi des vitamines et divers facteurs de protection [AFSSA et MARTIN, 2000 ; MARTIN, 2011 ; PATUREAU MIRAND, 2007].

Cinq règles sont à suivre pour constituer un régime alimentaire équilibré.

La diversité alimentaire
On appelle diversité alimentaire la consommation journalière d’aliments appartenant à chacune des différentes catégories d’aliments : produits céréaliers, fruits, légumes, produits laitiers, viande- poisson-œufs. Lorsque la diversité alimentaire est faible, ce sont fréquemment les fruits et les légumes qui sont oubliés.

La variété alimentaire
On appelle variété alimentaire la consommation journalière d’aliments différents au sein d’une même catégorie. En mangeant des aliments différents, on favorise la diversification alimentaire et donc une meilleure couverture des besoins nutritionnels.

La structure d’un repas
La structure des repas est représentée par la succession de divers plats composant un repas traditionnel (entrée, plat de résistance composé de viande ou de poisson garnis, laitage et/ou dessert). Elle est nécessaire pour la couverture des besoins nutritionnels si cette structure assure diversité et variété alimentaires.

La densité calorifique
Il s’agit ici de la densité calorifique des aliments consommés. Un abus d’aliments à haute valeur calorifique (boissons gazeuses souvent saturées en sucre ou les aliments à haute teneur en matière grasses), ou une alimentation exclusive d’aliments peu calorifiques est néfaste pour la santé. Les aliments à forte densité énergétique causent fréquemment un surpoids.

La fréquence de consommation
Il s’agit ici de la fréquence de la consommation d’un aliment. Tout est une question de juste mesure : la consommation trop fréquente de certains aliments, ou à contrario, la consommation trop rare de certains aliments, ont toutes deux des conséquences défavorables sur la santé. Les problèmes alimentaires ne viennent pas exclusivement de ce qu’on mange mais aussi pour moitié de ce qu’on ne mange pas.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
Partie I : CADRE DE L’ÉTUDE
1. Cadrage de l’étude
2. Bases scientifiques de l’étude
3. Généralités sur l’alimentation
4. Concepts de départ développés dans le projet
Conclusion partielle 1
Partie II : MATÉRIELS ET MÉTHODES
1. Matériels
2. Méthodes
Conclusion partielle 2
Partie III : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
1. Les étapes de développement des produits du projet
2. Présentation des produits
3. Faisabilité technique
4. Résultats de l’analyse du marché
5. Recommandations
6. Discussion
Conclusion partielle 3
Partie IV : BUSINESS PLAN
1. Données d’exploitations prévisionnelles
2. Indicateurs de rentabilité
Conclusion partielle 4
CONCLUSION GÉNÉRALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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