ETUDE DE FAISABILITE TECHNICO-ECONOMIQUE D’INSTALLATION D’UNE PROVENDERIE

Généralités sur l’alimentation animale

Historique L’élevage a commencé à partir de la domestication. Les herbivores sont élevés en tant que fournisseurs d’engrais, de cuir et de suif dont l’alimentation était à base de fourrage ou d’ensilage des céréales. Par contre, l’alimentation des monogastriques et des volailles est constituée par les déchets des fermes. (SAUVANT, 2005) La rationalisation de l’alimentation a ensuite progressé grâce aux avancées scientifiques et techniques de la zootechnie, qui ont permis d’améliorer les conditions et les productions d’élevage. La phase de progrès exponentiel a été constatée vers la fin de la deuxième guerre mondiale. Elle a été marquée par une forte augmentation des producteurs et de la production, l’apparition des industries productrices d’aliment pour animaux qui ont suscité de nouveaux marchés de matières premières et de produits. Ces évolutions ont permis l’augmentation de la consommation de produits animaux par la diminution des prix, mais qui ont contraint les producteurs à accroitre leur productivité. (SAUVANT, 2005) La phase de doute et d’adaptation est apparue vers la fin du XXème siècle, liée à des problèmes d’ordre économiques et techniques: surproduction, standardisation des productions, concentration géographique de la production, accidents à grande échelle (dioxine, Encéphalopathie Spongiforme Bovine ou ESB). Cela a conduit à un ajustement de la filière selon les nouvelles exigences: qualité, sécurité, traçabilité, diversité et respect de l’environnement. (SAUVANT, 2005)

Composants intrinsèques non-nutriments

                 Les substances annexes intrinsèques non-nutriments peuvent être à effet bénéfique ou toxique pour l’animal. Parmi les substances toxiques, il y a les facteurs antinutritionnels qui sont généralement présent dans les aliments d’origine végétale. Ce sont des substances qui limitent ou empêchent l’utilisation digestive ou métabolique des nutriments. Elles peuvent provoquer des effets négatifs sur la performance de l’animal. Parmi les facteurs antinutritionnels les plus connus, il y a l’acide cyanydrique, le gossypol, le tannin, … (CLAUDE, 2002).

Besoins nutritionnels des animaux

                Les animaux doivent trouver dans leur aliment les éléments nutritifs qui leur sont nécessaires. Les besoins se définissent par les quantités d’éléments nutritifs assimilables nécessaires à toutes les activités de l’animal. Ils varient en fonction de l’état physiologique des animaux et de leur état sanitaire. (BOURDON, et al., 1989)
Besoin en eau Le besoin en eau constitue le besoin vital pour l’animal. L’eau est le constituant fondamental de tout être vivant et joue de nombreux rôles dans les différentes réactions métaboliques. (SOLTNER, 1994 ; CLAUDE, 2002)
Besoins énergétiques L’énergie constitue le combustible nécessaire au maintien de la vie et à la production animale. Elle est principalement apportée par les glucides et les lipides.
Besoin d’entretien : Il constitue une dépense improductive mais inévitable car il est lié au fonctionnement de l’organisme et à son maintien. Il est proportionnel au poids de l’animal, et augmente avec l’âge. L’organisme au repos, à jeun et soumis à une température de neutralité thermique, dépense de l’énergie pour se maintenir en vie (activité cellulaire et mouvement des organes internes): c’est l’énergie de métabolisme de base. Dans la pratique, l’animal mange, se déplace et est soumis à des fluctuations de températures: c’est l’énergie de métabolisme d’entretien.
Besoin de production : Le besoin de production constitue une dépense productive mais de rendement variable. Il est constitué par:
– le besoin de croissance et d’engraissement
– le besoin de gestation
– le besoin de lactation
Besoins azotés Les matières azotées constituent les matériaux de construction de l’organisme et de ses productions. Les acides aminés dits indispensables doivent se trouver obligatoirement dans la ration pour éviter les retards et les troubles de croissance. Les protéines synthétisées à partir des acides aminés tirés de la digestion sont utilisées pour combler les différents besoins azotés (SOLTNER, 1994):
– les besoins azotés d’entretien: renouvellement et réparation cellulaire
– les besoins azotés de croissance: multiplication et croissance cellulaire
– les besoins azotés de reproduction et de gestation: mécanisme de reproduction et de développement du fœtus
– les besoins azotés de production: synthèse de produits riches en protéine comme le lait
Besoins en minéraux Les macroéléments (et certains oligoéléments) sont des éléments plastiques qui construisent l’organisme et ses productions. Ils se combinent aux substances carbonées pour l’élaboration de nombreuses substances organiques (SOLTNER, 1994):
– le squelette est constitué de 23% de matières minérales
– les liquides internes (sang et lymphe) contiennent des sels minéraux qui participent aux grandes fonctions vitales (absorption cellulaire, élimination du CO2)
– les productions (lait, œuf,…) sont également riches en minéraux
Les oligoéléments (et certains macroéléments) ont des rôles sur la régulation des fonctions de l’organisme. Ils entrent dans la constitution moléculaire des enzymes et hormones. (SOLTNER, 1994)
Besoins en vitamines Les vitamines sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, qui ne peut dans la plupart des cas les synthétisés lui-même. Les vitamines liposolubles entrent généralement dans la constitution des hormones, tandis que les hydrosolubles jouent exclusivement un rôle dans les réactions métaboliques. Les rôles spécifiques des vitamines sont (SOLTNER, 1994):
– vitamine A: joue des rôles sur la croissance, la vision et la reproduction.
– vitamine D: assure la fixation phosphocalcique.
– vitamine E: assure le fonctionnement musculaire et nerveux
– vitamine K: joue un rôle antihémorragique
– vitamines B: prévient au mauvais métabolisme de l’énergie et des matières azotées
– vitamine C: prévient contre le scorbut
– vitamine P: assure une anti-perméabilité cellulaire

Limitation de la contamination des aliments pour animaux

                  Les qualités sanitaires des aliments et des pratiques d’alimentation en élevage envoient régulièrement à l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine). Après avoir pu établir un lien entre farines animales et propagation de l’ESB, le règlement européen interdit l’utilisation de farines animales dans l’alimentation des animaux d’élevage (COUAILLIER, 2004; ARCHIMEDE et al., 2013). La sécurité sanitaire des aliments pour animaux considère aussi d’autres facteurs: contamination par les germes pathogènes et les contaminants chimiques, mesures et procédures de contrôle qualité au sein des industries productrices d’aliments pour animal, …. (WAFFA, 2010)

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: CONTEXTES DE L’ETUDE
1. Présentation du cadre de travail
2. Généralités sur l’alimentation animale
3. Méthodologie de recherche
4. Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : FORMULATION
1. Matières premières
2. Matériels et méthodes
3. Résultats et discussions
4. Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNICO-ECONOMIQUE
1. Présentation générale du projet
2. Etude économique
3. Ingénierie et technologie
4. Etude financière
5. Conclusion partielle
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
PARTIE EXPERIMENTALE
ANNEXES

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