Étude de faisabilité pour le compte de Prodex
Étude sur les opportunités d’affaires pour les entreprises québécoises de l’environnement et des technologies verte en Chine (voir 1′ Annexe 8.3)
Cette étude, mandatée par le MDEIE, était un projet de longue haleine pour Sinologik, car elle nécessitait d’effectuer une recherche exhaustive de l’ensemble du secteur environnemental et des technologies vertes pour les municipalités de Tianjin, Beijing et la province de Liaoning, puis d’en faire ressortir les opportunités d’affaires et les moyens pour y accéder. Les résultats engendrés démontrent clairement les principales caractéristiques commerciales de la Chine sur le plan international ainsi que les moyens d’accéder au marché de l’environnement et des technologies vertes pour les entreprises québécoises.
Contexte du mandat
Le gouvernement du Québec souhaite appuyer l’internationalisation de l’industrie québécoise de l’environnement et des technologies vertes dans le but d’accroître, non seulement le nombre d’entreprises exportatrices, mais également les exportations des sociétés déjà présentes sur les marchés internationaux. Selon des données récentes, cette industrie compterait quelque 1 600 entreprises et plus de 34 000 emplois en sol québécois. Cela équivaut à des revenus dépassant 3,5 milliards de dollars, dont 8,5% sont voués à l’exportation.1
lMDEI E (2008). Stratégie de développement de l’industrie québécoise de l’environnement et des technologies vertes, Québec, Direction générale des communications et des services à la clientèle,
Nous savons que la Chine affiche un boom économique colossal depuis les trente dernières années et que cette croissance perdurera au cours des prochaines décennies. Le rythme accéléré de l’urbanisation en est à la fois une cause et une conséquence et celle-ci n’est pas sans impact néfaste. Par conséquent, la Chine doit non seulement s’assurer qu’elle dispose de suffisamment de ressources énergétiques, mais elle doit également s’engager à réduire l’impact de sa croissance sur l’environnement. Afin de faire face à ces enjeux, les dirigeants chinois ont mis au point une série de règlements et de politiques visant à augmenter l’efficacité énergétique dans plusieurs secteurs, ce qui permettra de réduire les conséquences sur l’environnement.2
Le système économique contrôlé de la Chine
Tout d’abord, bien que la Chine tende à s’orienter vers un système économique mixte, (c’est à dire que les sociétés sont, soit sous contrôle centralisé et appartiennent à l’État, soit sous contrôle et propriété partagés entre le secteur public et privé) les gouvernements central et locaux jouent encore un rôle prépondérant dans le secteur de l’environnement. En effet, le gouvernement constitue le principal promoteur des initiatives de protection de l’environnement et c’est également lui qui octroie les contrats.3 Par conséquent, il est le principal intervenant pour les entreprises étrangères souhaitant développer le marché chinois. Les différents Bureaux de la protection de l’environnement sur le territoire peuvent notamment faire une évaluation sommaire des technologies et services d’une entreprise étrangère pour indiquer s’il existe un potentiel de marché. De plus, ils ont la capacité d’introduire entre elles les entreprises du même domaine ou de présenter celles-ci au bureau en charge du secteur visé.
En général, les industries stratégiques et le secteur des produits de base demeurent sous le contrôle de l’État.4 Dans le domaine qui nous concerne, les sociétés du secteur de l’énergie en sont un bon exemple. Les secteurs privés et commerciaux, quant à eux, suivent généralement les règles du marché. Néanmoins, même les sociétés dites privées peuvent être liées de près ou de loin au gouvernement. Un tel lien peut influencer le fonctionnement d’une entreprise, c’est pourquoi il est primordial pour une société étrangère ayant comme client ou comme partenaire potentiel une entreprise privée, de déterminer quelles relations cette dernière entretient avec le gouvernement.
L’hypothèse de Linder et le cycle de produit
Pour la région visée par l’étude, les besoins pressants se situent au niveau du traitement des eaux (incluant les eaux usées) et des déchets et de la réduction des émissions polluantes (provenant essentiellement des centrales au charbon). Un potentiel de marché existe également dans le secteur des énergies renouvelables, principalement l’éolien, l’hydro-électricité et la biomasse. C’est donc dans ces secteurs que les entreprises québécoises ont le plus de chances de dénicher des opportunités d’affaires intéressantes.
Nous avons dénombré plusieurs technologies utilisées sur le territoire de l’étude dans les domaines susmentionnés, ce qui signifie que la Chine demeure à l’affût des plus récents développements en matière de technologies vertes et qu’elle est ouverte à coopérer avec les entreprises étrangères. Cela signifie, d’une part, que la Chine ne possède pas l’expertise suffisante pour développer ce type de technologies et, d’autre part, qu’elle n’investit pas beaucoup en R-D dans ce domaine. Le cas échéant, les occasions d’affaires pour les investisseurs et les
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Table des matières
Sommaire exécutif
1. Introduction
2. Contexte du stage
3. Présentation de l’organisme d’accueil
4. Méthodologie
4.1 Les études de marché
4.2 La mission commerciale Corriveau et Girard
5. Résultats
5.1 Étude sur les opportunités d’affaires pour les entreprises québécoises de l’environnement et des technologies vertes en Chine
5.1.1 Contexte du mandat
5.1.2 Le système économique contrôlé de la Chine
5.1.3 L’hypothèse de Linder et le cycle de produit
5.1.4 Les mesures protectionnistes
5.1.5 Les principaux modes d’entrée
5.2 Étude de faisabilité pour le compte de Prodex
5.2.1 L’objectif de Prodex de vouloir intégrer le marché chinois
5.2.2 L’analyse préliminaire du pays
5.2.3 Les opportunités et contraintes du marché chinois
5.2.4 Les capacités et ressources pour réussir sur le marché
5.2.5 Les forces et faiblesses de Prodex
5.2.6 Le mode d’entrée suggéré
5.3 La mission commerciale Corriveau et Girard
5.3.1 Les sept dimensions de F. Tompenaars
6. Recommandations
6.1 La logistique du stage et le travail du stagiaire
6.2 La gestion du temps
6.3 La planification d’une mission commerciale
7. Conclusion
8. Annexes
8.1 Offre de services
8.2 Offre de services présentée aux architectes Corriveau et Girard, dans le cadre de leur mission commerciale à Tianjin, en Chine
8.3 Sommaire exécutif de l’étude sur les opportunités d’affaires pour les entreprises québécoises de l’environnement et des technologies vertes en Chine
8.4 Principaux modes d’entrée sur le marché chinois
8.5 Feuille de suivi
9. Bibliographie
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