ETUDE DE FAISABILITE ET EVALUATION FINANCIERE DU PROJET

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Environnement

Dans cette section, nous allons parler de la dénomination sociale, le contexte politique, économique, social et les objectifs de notre projet. Commençons d’abord par la dénomination sociale du projet.

Dénomination

Notre entreprise sera dénommée « Sary Miteny Malagasy ». Ce nom désigne un jeu ancestrale malagasy et a été choisi car il incarnepleinement la personnalité malagasy. SA MI MA présente une facilité de prononciation et d’appréhension. Notre entreprise aura pour activité de réaliser, produire et commercialiser des dessins animés malagasy. L’entreprise sera sise dans la commune urbaine d’Antananarivo, région Analamanga. La localisation de locaux dans un immeuble de la capitale s’avère être la meilleure alternative autant financièrement que pour la logistique. Notre entreprise sera créée sous la forme d’une « Entreprise individuelle » avec un capital social d’Ar 14 000 000.

Contexte politique

La politique actuelle du ministère de l’éducation ationale et celle de la jeunesse, de la culture et du sport se montre très favorable vis-à-vis de notre projet. L’actuelle réforme de l’éducation en vue de la revalorisation de la langue malagasy peut clairement en témoigner.
Du point de vue culturel : la liberté de création ste un droit humain fondamental et que toutes les formes d’initiatives culturelles créatrices doivent être stimulées et encouragéesLes. supports de l’action culturelle tels que les structures administratives, la gestion, la formation, la diffusion et la conservation ainsi que les supports de diffusions culturelles à savoir : les acteurs de culture populaire, les archives, les théâtres, les centres culturels, bibliothèques, conférences, chaînes de radio et télévision, cinéma, le T I C doivent être conçus de manière rationnelle et redynamisés.

Dans le cadre du développement de l’audio-visuel, le ministre chargé de la culture : met en place une stratégie favorable aux créateurset aux investissements de la culture, favorise la distribution et l’exploitation des œuvr es cinématographiques et audiovisuelles et leur insertion dans les circuits de salles.5

Contexte économique

Un marché de travail fragile, qui ne répond pas auxbesoins de la demande caractérise l’économie malagasy. Voilà pourquoi, toute initiative créatrice d’emploi est actuellement fortement encouragée afin de redresser ce marché. La réalisation du projet coïncide ainsi avec la situation du marché du travail et de l’économieà Madagascar. Cela peut être interprété comme un contexte économique qui se présente trèsavorablef à la création de l’entreprise SA MI MA.

Contexte social

La nouveauté, la mode, des facteurs qui se sont encrés dans la société. Ces facteurs orientent autant positivement que négativement cette société avide de nouvelles choses. Cette tendance à opter pour le dernier cri semble même dévier les barrières financières. Cet aspect de la société présente pour notre projet un facteurimportant et favorable à sa création.

Objectifs

Notre société s’est fixé un objectif général. Cetbjectifo est de contribuer au lancement et l’exploitation de l’industrie du dessin animé malagasy dans son aspect cinématographique. Cette exploitation englobe autant son côté artistique et culturels que son côté lucratif. Nos objectifs spécifiques consistent à contribuer à la revalorisation de la langue malagasy, prendre part à l’éducation morale et culturelle de la société principalement des jeunes et des enfants, participer à la lutte contre le piratage et la cont refaçon, faire des investissements de façon à les rentabiliser et d’en tirer profit, et de créer des emplois.

Le premier chapitre nous a permis de connaître l’hi stoire de dessins animés. Nous avons également parlé de la dénomination de la nouvelle entité SA MI MA. Des contextes : social, économique et politique ont été étudiés. usNo pouvons dire que nos objectifs englobent une nouvelle exploitation artistique permettant de créer des emplois, et de faire des bénéfices. Mais comment rentabiliser les affairessans passer par l’étude marketing ? Ce sera l’objet de notre deuxième chapitre.

Etude marketing du projet

Le marketing se définit comme un art de vendre, un état d’esprit qui a pour but d’anticiper et d’identifier les besoins du marché en vue de les satisfaire. Ainsi, selon Théodore Levitt, cité par madame Irène Andréas, le marketingest l’art de produire tout ce que l’on peut vendre mais seulement ce que l’on peut vendre. 6 Cette étude marketing englobe alors toutes les opérations à entreprendre afin que l’entreprise SA MI MA puisse satisfaire au mieux les besoins du marché tout en maximisant ses profits.

Le marché

Cette section traite généralement les études sur lemarché du produit. Dans notre cas, cette partie portera sur : le marché du dessin animé à Madagascar, son état, ses intervenants et les variables susceptibles d’influencer ce marché. Il s’agit plus précisément de collecter des informations fiables, suffisantes et pertinentes sur le marché.

Approche méthodologique

L’approche méthodologique nous permet de confronter ce projet à la réalité afin de connaître s’il est faisable ou non. Dans la démarche marketing, il est toujours indispensable de connaître l’environnement du marché. Le but est de rassembler les informations sur le marché. Après avoir effectué cette étude, on analysera les informations recueillies lors d’une enquête par sondage d’opinions.
Nous avons effectué un sondage d’opinions sur un panel de consommateurs potentiels bien définis comme 100 personnes, de nationalité malagasy dans la ville d’Antananarivo. Ces personnes sont originaires de toutes les provinces de Madagasikara. Nos enquêtés sont composés d’enfants, des jeunes et d’adultes capables de comprendre la langue malgache. Voici un tableau traduisant la répartition de notreéchantillon.

Analyse de la demande

Dans cette sous section, il nous est nécessaire d’étudier les demandeurs, les motivations et les freins ainsi que les facteurs de la demande. Cette étude consiste à analyser les comportements d’achat des utilisateurs, ceci afin de connaître leurs habitudes et raisons d’achat. Dans notre cas, l’entreprise et ses produi ts sont nouveaux sur le marché. Nous pouvons ainsi considérer deux catégories de demandeurs potentiels :
Les consommateurs potentiels ou relatifs : ce sont les individus qui pourraient acheter le produit parce qu’ils en ont besoin ou parce qu’i ls consomment un produit concurrent.
Les non consommateurs relatifs : ce sont des individus qui n’utilisent pas le produit mais qui pourraient le faire. C’est à partir de ces deux types de consommateurs potentiels que nous avons établi une liste des consommateurs ciblés par nos produits. Les résultats de nos analyses sont donnés à l’annexe XV.

Facteurs de la demande

Pour que nous puissions comprendre et appréhender les comportements d’achat des consommateurs, nous allons opter pour la méthode deQOQCP.
Qui achètent le produit ?
Les principales cibles sont les jeunes et les enfants qui manifestent souvent une grande attirance pour les nouveautés. Les adultes ne sontpas pour autant en reste.
Où achètent-ils le produit ?
Le produit s’achète généralement auprès des distributeurs, très nombreux surtout dans la capitale. Quant achètent-ils le produit ?
L’achat de dessins animés n’est pas saisonnier. Il peut s’effectuer tout le long de l’année bien qu’il présente une fluctuation pendantles périodes festives.
Comment achètent-ils le produit ?
L’entreprise applique la vente traditionnelle. Les clients achètent donc directement nos produits, soit dans nos points de vente, soit chez nos distributeurs.
Pourquoi les consommateurs achètent le produit ?
Les consommateurs ont plusieurs raisons d’acheter nos produits dont voici les principes d’après nos enquêtes : l’envie de se détacher de la monotonie de la langue étrangère, le désir de découvrir et d’explorer un nouveau produit.

La stratégie marketing

Assurer sa pérennité dans un environnement concurrentiel nécessite l’adoption d’une stratégie. En effet, la stratégie est le positionnement qu’une entreprise prend pour faire face et surpasser ses concurrents. Ainsi, pour séduire et fidéliser durablement la clientèle, nous disposons de la stratégie PUSH et PULL.

La stratégie PUSH

La stratégie PUSH, étant une stratégie de pression,consiste principalement à pousser les produits vers les consommateurs. Elle vise à ob tenir des revendeurs qu’ils privilégient le produit en leur offrant une bonne place sur les linéaires. La stratégie PUSH s’applique sur les produits en phase de déclin c’est –à-dire lorsque l es ventes chutent progressivement.

La stratégie PULL

Contrairement à la stratégie PUSH, la stratégie PULL est une stratégie d’aspiration. Elle vise à attirer les consommateurs vers le produ it, c’est importer la préférence des consommateurs pour le produit. Cette stratégie s’applique lors du lancement d’un nouveau produit sur un marché.
En pratique, comme dans notre cas, la stratégie réelle est le mélange des deux stratégies PUSH et PULL. Ceci afin de procurer au mieux au produit les avantages qui inciteront son achat. De ce fait, notre stratégie sera composée comme suit : cultiver chez nos consommateurs cibles l’intérêt pour le produit, lebesoin de le voir et de s’en procurer par le biais de la publicité informative, solliciter nos evendeurs de manière à ce qu’ils exposent nos produits à la hauteur la plus vendeuse au niveau de s yeux, se positionner comme étant la première entreprise de production de dessins animésmalagasy. Nous choisissons comme masse média la télévision, les radios.

La politique marketing à adopter 

La stratégie adoptée oriente le choix du politiquemarketing d’une entreprise. Ces politiques sont adoptées afin que celles-ci puisse au mieux faire connaître, faire aimer et faire acheter ses produits. Ces politiques marketing constituent le marketing mix ou les 4P et concernent généralement : la politique de produit, la politique de prix, la politique de promotion et de communication et la politique de distribution.

Politique de produit

Un produit est un article naît des activités d’une entreprise et proposé sur un marché pour satisfaire un besoin. C’est aussi un bien matériel ou un service conçu pour satisfaire un besoin et doit répondre aux objectifs de la qualité.Notre produit principal est un dessin animé en format V C D, ceci représente un bien matériel. Comme produit accessoire, nous proposerons une diffusion en salle du produit cité ci-dessus et nous fournissons des supports publicitaires. Quelques diffusions dans une salle de cinéma d’Antananarivo pendant un week-end constitueront la sortie en salle du produit. Voici ses caractéristiques :
Contenu : chaque C D contiendra une série d’animation d’une durée moyenne de soixante minutes. Cette série sera composée de plusieurs épisodes dedurée moyenne de cinq minutes chacune. Ce qui fait qu’un C D comprendra une série d’animation de dix à douze épisodes avec une grande particularité, c’est la langue malagasy. Le dessin animé est décomposé en plusieurs épisodes et non directement un long métrage du fait que : la réalisation est une tâche fastidieuse.

Réaliser un épisode de cinq minutes prend environ nu mois et demi et plus encore. Réaliser un métrage nécessite plus de travail et endpr énormément plus de temps. Les séries offrent une meilleure facilité de rédaction et uneplus grande richesse du scénario.
La qualité: c’est un élément de satisfaction du client maisaussi un moteur de réussite commerciale de l’entreprise. La démarche qualité concerne l’ensemble de l’entreprise et exige la disposition d’une équipe performante et compétente dans la production. Dans le domaine cinématographiques, y compris le dessin animé, il ’existen aucun label ni certificat octroyé aux produits concernant la qualité. La qualité d’un film ou d’un dessin animé s’apprécie principalement par les critiques, la notoriété et esl chiffres d’affaires générés par ce dernier. Nous ferons de notre mieux pour que notre produit soit de bonne qualité.
Emballages et conditionnement : le conditionnement est la première enveloppe d’un produit. Pour SA MI MA, le conditionnement des produits sera composé de film en plastique transparent et d’une pochette en carton constituant la jaquette du C D portant le nom, le logo du dessin animé.
La marque de la société: une marque est un signe qui permet de distinguer et de connaître une entreprise ou un produit. Notre produit est connu par la carte de Madagascar avec les mots « Vita Malagasy ».

Politique de prix12

Le prix est la seule source de revenu d’une entreprise. La technique de fixation de prix est un facteur très influant sur le comportement d’achat des consommateurs vis-à-vis d’un produit. Pour influencer positivement ce comportement d’achat, nous déterminerons nos prix de vente à partir de trois méthodes.
Le prix à partir des coûts : il s’agit de fixer les prix à partir du coût de revient en tenant compte d’un bénéfice escompté par l’entreprise pour assurer sa survie et sa pérennité.
Le prix phycologique : cette politique consiste à connaître le prix auq uel les consommateurs cibles sont prêts à acheter le produit et à fixer son prix en fonction de ce prix psychologique. Dans notre cas, l’évaluation du prix psychologique a été effectuée lors du sondage d’opinions dans l’étude de marché.

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Table des matières

Introduction générale
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION ET ETUDE MARKETING DUPROJET
Chapitre I : Identification du projet
Section 1 : Historique
Section 2 : Environnement
2.1 : Dénomination
2.2 : Contexte politique
2.3 : Contexte économique
2.4 : Contexte social
2.5 : Objectifs
Chapitre II : Etude marketing du projet
Section 1 : Le marché
1.1 Approche méthodologique
1.2 Analyse de la demande
1.2.1 Facteurs de la demande
1.2.2 Les motivations et les freins
1.3 Analyse de l’offre
1.3.1 Les stratégies des concurrents
1.3.2 Les points forts et les faiblesses de SA MI MA
1.3.3 Les menaces et opportunités
1.3.4 La part de marché
Section 2 : Stratégie et politique marketing à adopter
2.1 La stratégie marketing
2.1.1 La stratégie PUSH
2.1.2 La stratégie PULL
2.2 La politique marketing à adopter
2.2.1 Politique de produit
2.2.2 Politique de prix
2.2.3 Politique de promotion et de communication
2.2.4 Politique de distribution
Conclusion de la première partie
PARTIE II : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
Chapitre I : Etude de faisabilité technique
Section 1 : Identification des moyens de productions
1.1 Moyens humains
1.2 : Moyens matériels
1.3 Moyens financiers
Section 2 : Processus de production
2.1 Première étape : La pré-production
2.1.1 L’écriture
2.1.2 Le design
2.1.3 Le storyboard
2.1.4 La détection
2.1.5 L’animatique
2.1.6 La feuille d’exposition
2.1.7 Le layout
2.2 Deuxième étape : La fabrication
2.1.2 Le décor
2.2 Animation
2.2.3 Le segment post- animation
2.3 Post- production
2.3.1 Le mixage
2.3.2 Le montage
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation administrative et juridique
1.1. Dénomination, raison et siège social
Section 2 : Organigramme des ressources humaines
2.1. Organigramme
2.2. Profils et attributions du personnel
2.3. Recrutement
2.4. Formation
Conclusion de la deuxième partie
TROISIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE ET EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Etude de faisabilité financière
Section 1 : Coûts des immobilisations
1.1 Les immobilisations
1.1.1 Matériels de bureau
1.1.2 Matériels informatiques
1.1.3 Outillages
1.1.4 Matériel de transport
1.1.5 Les installations
1.2 Tableau des amortissements
1.2.1 Les achats
1.2.2 Les charges de personnel
1.2.3 Les autres charges
1.2.4 Le fonds de roulement initial
Section 2 : Le montant des investissements
2.1 Le plan de financement
2.2 Le tableau de remboursement des dettes
2.3 Le bilan d’ouverture
Chapitre II : Evaluation financière du projet
Section 1 : Les comptes de gestion
1.1 Les comptes de charges
1.2 Les comptes de produits
Section 2 : Les états financiers prévisionnels
2.1 Le compte de résultat par nature
2.2 Le budget de trésorerie
2.3 Le premier bilan prévisionnel
Chapitre II : Evaluation financière et étude d’impacts
Section 1 : Evaluation financière
1.1 La valeur actuelle nette
1.2 Le taux de rentabilité interne
1.3 Le délai de récupération des capitaux investis
1.4 L’indice de profitabilité
Section 2 : Etudes d’impacts
2.1 Impacts économiques
2.2 Impacts sociaux
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE

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