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Caractéristiques sur le plan économique et social
Nous allons examiner en premier lieu les caractéristiques de « Ma-tour » par rapport à l’économie de Madagascar et sur le plan social.
Le secteur tourisme peut apporter beaucoup à notre pays malgré les contraintes rencontrées dans ce domaine. Parmi ces avantages, nous pouvons déjà constater que ce secteur figure parmi les principales sources de devises étrangères pour l’économie malgache.
Le tourisme reste en expansion régulière avec 19%d’augmentation des recettes en 2005. Il est clair que l’accroissement du nombre de touristes crée un impact positif pour Madagascar.
Nous pourrons donc observer cet impact grâce au ta bleau ci-dessous.
Source: Banque Centrale de la République de Madagascar – Direction des Etudes.
D’après ce tableau, l’impact du secteur tourisme est positif pour la situation de l’économie du pays. L’évolution croissante des entrées de devises est tangible d’année en année au niveau de la balance des paiements. Les recettes en devises (opération de changes, paiement en devises dans les établissements hôteliers, agences de voyages, restaurants appréhendés au niveau de la banque centrale) n’ont cessé d’augmenter en passant de 27,8 millions de DTS en 2002 à 157,7 millions de DTS en 2006.
Nous remarquons qu’en 2002, les recettes ont fortement baissé en passant de 90,2 millions de DTS en 2001 à 27,8 en 2002 ; soit une baisse de 69, 2%.
Il est à noter sur les taux moyens du DTS que ces montants de recettes n’incluent pas les titres de transports internationaux. Par contre, ils comportent la perception de devises pour les prestations suivantes : agences de voyages, hôtels, titres de transports intérieurs, opérations de transferts à caractère touristique en provenance de l’étranger (virement, carte de crédit, chèque de voyage), opération de billets de banques étrangers effectuée par les voyageurs.
Du point de vue économique, le tourisme occupe une place importante dans l’économie de Madagascar. Mais y- a-t-il des retombées équivalentes au niveau de la société et comment ? Sur le plan social, nous pouvons constater également un impact important, car il génère la création de nombreux emplois directs. Le tableau suivant montre l’évolution des emplois générés par le secteur tourisme.
Caractéristiques sur le plan environnementa l
Notre projet de mise en place du tour opérateur « Ma-tour » possède un atout car son service sera implanté à Madagascar et il visera à améliorer ses relations avec l’environnement international surtout en ces temps de mondialisation.
Pour réussir, « Ma-tour » devra, d’abord, instaurer des relations et des collaborations étroites avec les autres tours opérateurs et les agences de voyages étrangers, afin que notre produit (services présentés sous forme de circuit)soit à la portée de tout le monde. De plus, notre site web, devra être connu et attractif avecdes traductions en malgache, en français, en anglais et en allemand pour la vente directe. Si nous y parvenons, le site pourra être visité. Les services présentés devront être intéressants, convaincants et proposés à un prix raisonnable car la concurrence est au niveau international à ce sta de là. En général, la pérennité de notre activité dépendra du nombre des touristes qui achèteront notre service par le biais des autres tours/ agences ou grâce à notre site web.
En effet, les principales sources d’informations des visiteurs sur Madagascar sont d’abord, les proches et les amis qui habitent à Mad agascar ou par ceux qui sont déjà venus chez nous.
Les autres sources sont : les médias, en particulier les films documentaires passés à la télé. Mais il y a aussi les tours opérateurs, les agences de voyages, les compagnies aériennes, les foires et salons touristiques.
Parmi les touristes enquêtés à l’aéroport d’Ivato, 4 sur 10 ont comme source d’information leurs amis ou proches. Cette estimation est aussi valable pour les touristes à titre principal ainsi que pour les touristes à titre sec ondaire. (cf. annexe 1: définition).
Composantes verticales
Les composantes verticales sont constituées des éléments suivants :
– Les objectifs globaux qui sont des objectifs dont le niveau dépassent celui du projet auquel l’intervention devra contribuer. D’autres pr ojets contribuent à la réalisation de cet objectif global.
– L’objectif spécifique : objectif dont la phase initiale doit être atteinte durant l’intervention et avec probabilité réelle qu’il subsiste après la phase projet.
– Les résultats : sont des produits des activités entreprises, qui réaliseront ensemble l’objectif spécifique.
– Les activités : sont les travaux que l’intervention doit exécuter pour atteindre les résultats.
– Les intrants ou in put sont les moyens physiques ou non physiques utiles pour l’activité de la société.
Ensuite, nous allons voir les composantes horizontales et nous pouvons voir le tableau récapitulatif de ce cadre logique dans l’annexe.
Composantes horizontales
Concernant les composantes horizontales, elles sont composées des :
– indicateurs objectivement vérifiable : sont des instruments de mesure venant de soi-même et qui donnent des précisions adéquates.
– sources ou moyens de vérification : permettent de rassembler l’information nécessaires pour les I.O.V.
Elles sont suffisamment spécifiques, fiables, accessibles et raisonnables.
– Hypothèse : ce sont des facteurs externes qui échappent à l’influence directe de l’intervention, mais qui sont très important pour atteindre les résultats, c’est à dire l’objectif global et spécifique. Le tableau de notre cadre logique sera détaillé dans l’annexe 2.
Sur le plan international
Presque tous les tours existants à Madag ascar ainsi qu’à l’étranger ont à peu près les mêmes buts, activités et objectifs que « Ma-tour »Le. marché est pourtant encore ouvert. A part cela, les entreprises émettrices de voyage qui vendent des circuits ayant comme destination Madagascar sont encore en nombre insuffisant. C’est pour cette raison que nous avons le projet d’installer notre site web pour que le monde entier puisse le consulter et bénéficier de notre offre.
Pourtant, le problème de l’infrastructure hôtelière (hôtels qui ne suivent pas les normes internationales) et celui des communications (mauvais état des routes, inexistence des bureaux de change dans des régions fortement touristiques… ) restent notre handicap et doivent être pris en considération.
Etude marketing du projet
Les différentes sources d’informations des touristes sur notre île permettent aux visiteurs de choisir Madagascar comme destination. C’est en fonction des messages ou images fournis par ces sources d’informations que les touristes décident d’une destination quelconque.
Les sources d’informations jouent un rôl e très important pour un touriste quel qu’il soit car la pulsion d’achat de ce dernier en dépend.
Les messages ou les images, doivent être attractifs, convaincants et bien soignés. En général, ils sont basés surtout sur la beauté de la faune etde la flore. Plus précisément, ils sont basés sur les merveilles de notre écotourisme ; le soleil etla plage, les activités culturelles ou de sports et d’aventures.
En fait, comme toutes autres agences de voyages et tours opérateurs, « Ma-tour » veut associer Madagascar aux images citées ci-dessus, que ce soit sur son site web ou dans ses brochures. En effet, il existe bel et bien des images médiocres que les médias ou les touristes qui ont déjà visité Madagascar diffusent et racontent.
Un film documentaire qui relate la misère dans notre pays, le mauvais état des routes, l’insécurité dans les zones rouges, la saleté et aussi la situation politique instable… ne sont pas de bonnes publicités.
Ces informations sont un frein à la décision des visiteurs de choisir la destination de Madagascar. Dans ce cas, l’image n’est pas bonne et y partir en voyage présente beaucoup de risques et d’insécurité pour les touristes. La preuve en est que, le tourisme en 2000 et en 2002 a beaucoup souffert de ce genre de situation.
A cela s’ajoute l’existence des fléaux naturels dont les cyclones, le tsunami, sans oublier les différentes maladies engendrées par la pauvretéet la saleté (le paludisme, la choléra…). Cette situation provoque la peur, des doutes et des sentiments d’insécurité chez les touristes et provoque la diminution du nombre des visiteurs potentiels.
Les clients cibles
Avant d’entamer la question des clients à cibler p ar le projet, nous allons donner quelques définitions concernant un certain nombre de termes :
– la typologie des visites : c’est la fréquence des visites, types de voyages, motifs de visite ; le facteur ayant déclenché la décisiond’achat du tourisme à Madagascar, le choix de la compagnie aérienne.
– Les caractéristiques des visiteurs: ce sont les types de clientèles, caractéristiques socio-démographiques, le niveau de formation et catégorie socioprofessionnelle, nationalité et origine des visiteurs.
– Le budget des visiteurs : ce sont les dépenses prévues par un touriste afin d’entreprendre un voyage quelconque.
Typologie des visites
Parmi les touristes qui arrivent à Madaga scar ; 67% viennent pour la première fois.
Pour les touristes à titre principal, une personne sur quatre environ a eu recours à un tou r opérateur pour organiser son voyage, depuis son départ pour Madagascar jusqu’au retour pour son pays d’origine. C’est à dire que, le touriste e n question ne fait que consommer. Tout est organisé, les circuits à visiter avec hôtels et res taurants y afférents. En un mot, tout est préparé selon ses besoins et il se contente d’en profiter.
Pour les touristes à titre secondaire, p rès de 10% de ceux qui sont venus en voyage non organisé font appel à une agence de voyages ou à un tour opérateur pour organiser leur activité une fois arrivée chez nous.
Les points forts
Malgré les problèmes cités ci-dessus, nous avons des opportunités incontestables. D’abord, notre projet de mise en place du tour sera implanté à Tana. Outre qu’il s’agit de la capitale, on peut y trouver beaucoup de choses comme des banques, des bureaux de changes avec des possibilités de choix, des discothèques.
Il y a aussi des bureaux administratifs pour les touristes en voyage d’affaires ou en mission. De plus, le gouvernement, a pris des mesures pour accélérer le développement touristique et ce sera une chance pour nous car l’Etat est prêtà nous épauler. Le cadre institutionnel à Madagascar était inadéquat auparavant mais actuellement, il commence à se transformer et il est essentiel de continuer ce chemin, d’entreprendre des efforts positifs pour soutenir le développement touristique.
Madagascar est parfois appelée « la terre de mille expériences » car elle offre une biodiversité unique de faune et flore, des plages pectaculaires. Il s’agit de notre trésor qu’il convient d’exploiter avec modération.
Ce qui intéresse le plus les touristes à Madagascar, c’est son écotourisme, puis le soleil et la plage ; ensuite on trouve ses activités culturelleset enfin les sports et aventures.
Les sites visités par les touristes varient en fonction du motif de leur voyage.
Ainsi, la ville et ses sites limitrophes sont privilégiés par les touristes en voyages d’affaires ou en mission. Après le travail, ils peuvent profiter de leurs temps libres pour faire du tourisme (visite des parcs botaniques, visite à Ambohimanga, se relaxer à Mantasoa ou à Ampefy et ses environs etc.…). Les Hautes Terres représentent 7% des sites les plus fréquentés.
En fait, la région la plus visitée de l’île est le sud de Madagascar. 38% des touristes y ont été attirés et ont adopté des circuits passant paur moins un site de cette région. TULEAR et ses environs attirent 21% des visiteurs ; le parc de L’ISALO avec 13%; Fort-Dauphin avec 8,6%. Et 8% des touristes ont choisi Ifaty tandis que 3,5% des visiteurs sont attirés par le Parc de Ranomafana ; et 5,6% par la ville de Fianarantsoa.
Après le Sud, la seconde région la plus ouristique est le Nord, avec un pourcentage de 21,1. L’île de Nosy be est la plus fréquentée avecun taux de 22,5% et après elle la ville de Diégo qui est à 9,3%.
Au troisième rang se trouve la partie Est, avec 19,3% des visiteurs, dont la partie la plus fréquentée est l’île Sainte Marie (16%) et ensuitela ville de Tamatave et ses environs (8,5%). Il faut citer aussi le parc d’Andasibe (6,8).
Majunga, est visitée également, 11% d’étrangers s’y intéressent, même cas pour Morondava avec ses 7% de touristes.
Le tableau suivant récapitule les renseignements cités ci-dessus.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : Motif du choix du projet
SECTION 2 : Caractéristiques du projet
SECTION 3 : Cadre Logique
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : Analyse de la demande et de l’offre
SECTION 2 : Etude marketing du projet
DEUXIEME PARTIE : FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 : Les ressources mises en oeuvre
SECTION 2 : Mode de production
CHAPITRE II : CAPACITE DE RECEPTION ENVISAGEE
SECTION 1 : Description de la production envisagée
SECTION 2 : Choix du tarif et coût de revient selon le produit
SECTION 3 : Plan de vente
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : Présentation de l’organigramme
SECTION 2 : Description des fonctions de chaque personne
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : Investissements nécessaires
SECTION 2 : Fonds de roulement initial
SECTION 4 : Tableau des amortissements
SECTION 5 : Tableau de remboursement des dettes
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE
SECTION 1 : Comptes de gestion
SECTION 2 : Compte des résultats prévisionnels
SECTION 3 : Budget de trésoerie
SECTION 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : Evaluation financière
SECTION 2 : Evaluation économique et sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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