Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Propriétés optiques
Les surfaces polies de l’Or ont un pouvoir réfléchissant élevé ; cette propriété est mise à profit par les constructeurs des missiles qui recouvrent d’Or les sommets des fusées pour les préserver des radiations intenses de chaleur engendrées par la friction des projectiles avec l’air de l’atmosphère.
Propriétés thermiques
La conductibilité thermique de l’Or est moindre que celle de l’Argent, elle est largement influencée par les impuretés qui imprègnent parfois le métal.
Propriétés électriques
L’Or est un bon conducteur d’électricité ; sa conduction électrique est légèrement plus basse que celle de l’Argent et du Cuivre. Lorsqu’il est souillé par des impuretés étrangères, l’Or perd une partie de son pouvoir de conduction naturelle.
Une couche mince d’Or appliquée sur un support métallique possède une résistivité électrique plus élevée qu’une couche épaisse de métal jaune ; plus l’épaisseur de la couche d’Or est importante, moins le courant passe vite.
Thésaurisation dans les banques
Les thésaurisations dans les banques nécessitent de l’Or pour comprendre la valeur monétaire, car il s’agit d’amasser de l’Argent sans le faire fructifier. Cet Or accumulé dans les banques pour usage futur dans le cadre de l’échange est synonyme de l’utilisation de l’Or à l’échelle bancaire.
En électronique
Notre époque de haute technologie trouve l’Or indispensable, en passant de la calculette à l’Ordinateur, de la machine à laver à la télévision et du missile au vaisseau spatial.
Les moteurs des fusées des navettes spatiales américaines sont réglés avec les alliages spéciaux d’Or pour refléter la chaleur, et les modules lunaires du programme Apollo, qui a mis des hommes sur la lune, ont été enveloppés avec de l’Or en feuilles qui agit comme un bouclier anti-radiation. Dans le domaine de la télécommunication, la plupart des organes sensibles de l’équipement téléphonique sont actuellement produits en métaux précieux dont l’Or ; pour les sélectionneurs téléphoniques, les euxj de ressorts, les bras porte-balai sont tous en Or, Argent, Platine, Palladium, Rhodium, ou en alliage de Palladium à 700‰ et d’Argent à 300‰ ou en alliage d’Or-Platine 690‰ et Argent 310‰.
L’autre rôle principal de l’Or en électronique est dans les appareils semi-conducteur où le fil de l’Or fin est utilisé pour relier des parties telles que les transistors, les circuits intégrés, et les cartes à circuits imprimés. Ce fil de liaison est un des usages les plus spécialisés de l’Or ; il est hautement raffiné à 999,9Au et a un diamètre typique d’un centième de millimètre.
C’est le Japon qui est le transformateur de produits semi-finis majeurs en l’électronique dans le monde Occidental, avec 45% de consommation d’Or, précédant les Etats-Unis avec presque 30%, suivi respectivement par Le Royaume-Uni et l’Allemagne avec 6% et 7% pour la Corée du Sud.
Dentisterie
Les alliages d’Or sont les matières idéales pour réparer ou remplacer les dents. Ils sont suffisamment résistants pour supporter la pression de la mastication ; ils sont inaltérables et ne provoquent pas de réaction avec l’organisme (biocompatibilité).
Leur composition varie suivant leur destination et la couleur désirée ; la proportion de l’Or dans l’alliage va de 60% à 80%Au.
Les principaux métaux entrant dans la composition sont le Palladium (de 2% à 26%), l’Argent (de 2,5% à 25%), le Platine (jusqu’à 12%) et aussi parfois de faibles quantités d’Étain, d’Indium, de Plomb, de Cuivre etde Nickel.
L’Or employé dans les applications dentaires est généralement d’une pureté de 995‰ ; les métaux du groupe de platine et ceux de base qui lui sont adjoints sont habituellement additionnés à l’alliage dans le but de le renforcer et de le doter des qualités indispensables pour sa longue conservation.
Les gisements primaires
Mis à part les filons barytiques aurifères de l’Andavakoera, à la limite du socle sédimentaire (Permo-trias) de l’extrême Nord-Ouest, les gîtes primaires se trouvent tous dans les terrains métamorphiques précambriens, sous forme de veines ou “ filons ” quartzeux discontinus, ou en minéralisation disséminée dans divers faciès de schistes cristallines. On distingue trois grandes catégories :
– gîtes appartenant au domaine archéen.
– gîtes appartenant au domaine protérozoïque.
– gîtes liés à la tectonique permo-triasique.
Les gisements primaires appartenant au domaine archéen
Ces types de gisements sont les plus nombreux. Ils se présentent souvent sous forme de veines interstratifiées :
Associès a des séries de roches ampiboliques basiques : Maevatanana, Andriameana, Alaotra et Ampasary .
associées à des quartzites à magnétite : Maevatanana, falaise orientale du sud d’Antananarivo, et Sud-est, plus accessoirement Andriamena et Beforona-Alaotra associées aux séries silico-alumineuses du type d’Ambatolampy Andriba (quartzites, gneiss, migmatites, micaschistes alumineux et souvent graphiteux) : régions- types
les gisements appartenants au domaine protérozoïque
Ils sont aux faciès à micaschistes ou à quartzites de la série “ schisto-quartzo-calcaire ”, et transformés par un métamorphisme de contact intrusif. Ils apparaissent le plus souvent sous forme de dissémination de sulfures aurifères.
Les deux cas-types les mieux connus sont :
a) la région de Betsiriry(Est Miandrivazo) où les indices aurifères se regroupent dans la zone de passage entre les gneiss migmatitiques et la série épi métamorphique “ schisto-quartzo-calcaire ” (front des migmatites) .
b) la région d’Itéaoù les indices s’alignent dans les formations plus ou moins silicifiées ( tactites) bordant le massif granitique intrusif d’Itéa.
Les gisements primaires liés à la tectonique Permo-triasique
Ce sont des filons “ vrais ”, constitués par des remplissages quartzo-barytiques de fractures, avec Or natif et sulfures associés. Ce type ne se rencontre que sur la bordure socle sédimentaire de l’extrémité Nord de Madagascar, sur une centaine de kilomètres entre la vallée du Sambirano et la côte Est.
Les gisements secondaires
Ils résultent de l’altération météorique des gîtesprimaires et de la reconcentration de l’Or par les eaux de surfaces. Cette altération conduit à la transformation en altérite des roches encaissantes. Une partie de l’Or libéré migre vers le bas et peut éventuellement former des concentrations d’intérêt économique à la limite de la roche saine.
|
Table des matières
Thèmes
Méthode artisanale
Titre :
– Méthode artisanale –
Partie I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : GENERALITE SUR L’OR
Chapitre II : L’OR A MADAGASCAR
Chapitre III : ETUDE D’ANDROFIA ANDRIAMENA ZONE DE PRELEVEMENT DU PRECONCENTRE DU SLUICE
Chapitre IV : LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE TRAITEMENTS
Chapitre I LE TRAITEMENT HYDROMETALLURGIE
Chapitre II ESSAIS EXPERIMENTAUX
Chapitre III : CONCEPTION ET REALISATION DE L’APPAREIL DE TRAITEMENT HYDROMETALLURGIQUE ARTISANAL
Chapitre IV : ESSAI DE LAPPAREIL SUR LE TRAITEMENT HYDROMETALLURGIQUE
CONCLUSION GÉNÉRALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet