Etude comparative du depart debout et du depart accroupi en course de vitesse chez les eleves impact sur la performance dans les examens officiels

L’athlétisme est pour nous de préférence, l’activité de base de toutes disciplines sportives en ce sens qu’il englobe à lui seul, les deux aspects fondamentaux, bases des autres activités physiques qui sont :

– l’aspect énergétique c’est à dire le développement des ressources physiologiques et énergétiques des muscles (filières énergétiques : anaérobie alactique, lactique et aérobie) et les capacités physiques comme la force et souplesse. Elles font partie de notre patrimoine génétique, en utilisant les activités physiques de courses, de sauts et de lancers
– l’aspect moteur c’est-à-dire le développement des habiletés motrices propre à chaque discipline sportive ; la coordination (principes mécaniques liés à l’utilisation des segments libres, la dissociation du train inférieur et train supérieur), l’équilibre, les ressources informationnelles (réagir à un signal, appréciation des distances, des vitesses, de l’équilibre, maîtrise du corps dans l’espace…), le rythme, vitesse (création, entretien, restitution, continuité)… Ces habiletés sont le résultat d’apprentissages.et la majorité des Activités Physiques et Sportives (APS) utilise les exercices physiques puisées dans les épreuves d’athlétisme en ce qui concerne leur mode de locomotion et d’exécution.

Il fait partie intégrante du domaine de l’enseignement scolaire et le programme d’Education Physique et Sportive, ainsi que pour les examens officiels à Madagascar dont le Brevet d’Etude du Premier Cycle et le Baccalauréat. A ce sujet, parmi les épreuves physiques individuelles d’option des candidats, l’athlétisme figure au premier plan en l’occurrence l’épreuve de course de vitesse. Comme tous les élèves doivent passer l’épreuve physique à ces examens officiels, ils doivent choisir une épreuve individuelle, une épreuve de sport collectif, et enfin une épreuve d’endurance qu’ils doivent réaliser obligatoirement. Pour chacune de ces options des élèves, l’enseignant doit chercher les moyens pour que ceux-ci ont une facilité d’accéder à une meilleure performance c’est-à-dire avoir une bonne note.

CONSIDERATION SUR LA COURSE DE VITESSE

La course constitue le moyen de locomotion naturelle de l’être humain. Elle est considérée comme la suite logique de la marche qui caractérise l’homme en tant qu’un être bipode. Seulement après une année d’existence, l’enfant commence à marcher puis à courir. Ce moyen de locomotion s’intensifie avec l’âge et le gain de force musculaire va lui permettre de pratiquer la course de vitesse. Dans cette partie historique, nous allons nous intéresser principalement au départ de la course de vitesse dont l’attitude et la position ont connu une certaine évolution et changement dans la recherche progressive d’une meilleure performance.

La course de vitesse qu’est le 100m est toujours un événement excitant aux Jeux olympiques. Il remonte aux Jeux olympiques d’origine en Grèce. Avant l’ère des Jeux olympiques modernes, la position de départ de la course de vitesse se fait a partir position debout. Les coureurs se fiaient tout simplement sur leur vitesse de réaction pour réagir plutôt que les autres adversaires et espérer gagner la course. Les Grecs ont commencé les courses cette position debout ; ils ont placé leurs orteils en commençant à s’appuyer sur des pierres à la ligne de départ. Petit à petit, elle a changé et différentes méthodes ont été développées pour améliorer la performance. Une attitude de plus en plus basse a été adoptée avec des positions les plus diversifiées ; après les coureurs ont commencé à creuser le sol derrière la ligne de départ pour servir de cale de départ. Plus tard, une grille de départ ou huplexe a été utilisé pour éviter les faux départs. Les portes étaient semblables à celles utilisés dans les courses de chevaux aujourd’hui.

La construction de cale de départ ou starting-blocks a vu le jour pour remplacer les trous creusés à même le sol. Ces derniers ont permis d’ameliorer des temps record au fil des temps. Les blocs de départ avaient été utilisés dans les années 1928 mais dans le cadre hors Jeux olympiques. Ils ont été utilisés pour la première fois lors des Jeux olympiques de Londres en 1948 Avec l’amélioration des méthodes d’entraînement due aux découvertes scientifiques (sur l’anatomie, la physiologie, la biomécanique etc…) la performance en course de vitesse a considérablement évolué mais nous avons remarqué que cette amélioration est due aussi aux différents changements successifs de la position de départ.

Actuellement, la technologie moderne est tellement avancée qu’il a fallu à l’instance organisatrice des compétitions, en l’occurrence, l’Association des Fédérations Internationales d’Athlétisme (IAAF), de normaliser l’utilisation des starting-blocks en sortant un point du règlement qui mentionne que cet engin peut être confectionné en bois, en fer ou autres matériaux mais en aucun cas il ne devrait pas être muni de dispositif de ressort qui aiderait le coureur dans sa poussée .

LA PRATIQUE DE LA COURSE DE VITESSE EN MILIEU SCOLAIRE

La course et en l’occurrence la course de vitesse figure parmi les activités physiques les plus prisées et les plus programmées par les enseignants d’EPS. Même les enfants ont pour activités favoris la course de vitesse dès qu’ils sont en présence d’espace libre pendant la récréation, les jeux de poursuite et autres. La course de vitesse débute par une attitude de déséquilibre propre à un départ accroupi dans les starting-blocks (les cales de départ adoptées en 1928).

Ainsi, les plantes des pieds prennent un point d’appui solide pour la poussée oblique des jambes. La technique de départ est très importante : il s’agit de s’éjecter très vite des starting-blocks et de rechercher d’entrée l’amplitude optimale de la foulée en assurant, grâce à la jambe d’appui, une bonne poussée. La vitesse obtenue doit être conservée sans aucun ralentissement jusqu’au delà de la ligne d’arrivée. Cette vitesse sera donc fonction de l’amplitude et de la fréquence des foulées (longueur et nombre d’appuis par unité de temps).

ANALYSE DESCRIPTIVE DE LA COURSE DE VITESSE

Pour cette épreuve, il s’agit d’atteindre sa vitesse maximale en un court laps de temps. La durée de l’effort maximal d’un sprinter pour le 100m est d’environ dix secondes ; l’athlète doit donc maîtriser son énergie afin de garder assez de puissance pour les derniers mètres. Pour mener à bien sa course, le coureur doit ainsi concilier la fréquence et l’amplitude de la foulée. La course débute par une attitude de déséquilibre propre à un départ accroupi dans les starting-blocks (les cales de départ adoptées en 1928). Ainsi, les plantes des pieds prennent un point d’appui solide pour la poussée oblique des jambes. La technique de départ est très importante : il s’agit de s’éjecter très vite des starting-blocks et de rechercher d’entrée l’amplitude optimale de la foulée en assurant, grâce à la jambe d’appui, une bonne poussée. La vitesse obtenue doit être conservée sans aucun ralentissement jusqu’au delà de la ligne d’arrivée. Cette vitesse sera donc fonction de l’amplitude et de la fréquence des foulées (longueur et nombre d’appuis par unité de temps).

Le départ

Le départ accroupi
Selon le règlement en vigueur, la position de départ accroupi est obligatoire pour toutes les courses de vitesse c’est à dire sur une distance allant de 50 mètres jusqu’au 400 mètres inclus.

La réaction à un signal

La vitesse de réaction à un signal est primordiale en course de vitesse car dans le cas contraire, il existe alors un moment important entre le signal et le début des actions motrices, d’où une perte de temps. Ainsi, le coureur doit apprendre et sans cesse s’entraîner à diminuer son temps de réaction afin d’améliorer sa performance.

L’accélération

A partir d’une première enjambée courte les coureurs allongent progressivement leurs foulées. De même, ils se redressent progressivement pour atteindre la position debout et avoir leur vitesse maximale. L’accélération fait appel à la capacité de force explosive du coureur. En particulier, au début, il y a l’intervention du paramètre ‘’grandeur de la force’’, d’une manière passagère pour vaincre l’inertie du corps au départ ; puis très vite, le paramètre ‘vitesse de la contraction musculaire’’ enchaine pour augmenter l’accélération.

La phase de vitesse maximale

C’est une partie de la course où l’accélération ne peux plus être réalisée . Le coureur continue son geste cyclique : les foulées ont atteint leurs caractéristiques techniques optimale c’est-à-dire effectuées avec une fréquence maximale et une amplitude optimale, qu’il tente de maintenir identique pendant tout le parcours. On appelle foulée, l’action des deux jambes ou la distance, selon le cas, compris entre deux contacts successifs des pieds au sol (Gauche – Droit) Celle-ci se compose d’une phase d’appui et d’une phase de suspension. Le cycle (Gauche – Droit – Gauche) est composé d’une phase d’appui et d’une phase de retour de la jambe libre. L’évaluation de la foulée peut se faire par ’niveau, soit 5 niveaux d’habileté en fonction de nombreux facteurs : la puissance des membres inférieurs, la longueur de la jambe .

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I: POSITION DU PROBLEME
I-1-Présentation de la recherche
I-2- Considération sur la course de vitesse
I-3- La pratique de la course de vitesse en milieu scolaire
I-4- Problématique
CHAPITREII : CADRE THEORIQUE
II-1- Analyse de la course de vitesse
II-2- Analyse biomécanique des positions de départ
II-3- modifier le règlement
II-4- Hypothèse
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
III-1- Cadre expérimentale
III-2- Protocole expérimentale
III-3- Traitements mathématiques des résultats
III-4- Suggestions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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