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La géologie, la paléogéographie et le relief
L’histoire géologique du milieu, qui a modelé son relief est liée à la dynamique marine. Le delta du Saloum s’est développé dans le bassin sénégalo-mauritanien qui est constitué de formations sédimentaires mésozoïques, cénozoïques et quaternaires. L’évolution du climat et les variations du niveau de la mer ont fortement contribué à l’établissement des formes et des formations quaternaires. La mise en place des îles du Saloum procède d’une histoire géologique récente qui date du Quaternaire. Le réseau du Sine-Saloum se serait mis en place pendant la période humide ayant succédé à l’Ogolien (Michel, 1973 in Sadio, 1991).
Cette phase climatique aride est caractérisée au Nord du Saloum par une série de cordons dunaires rubéfiés. Ces dunes ogoliennes traduisent donc l’emprise à cette période des dynamiques continentales sur les processus morphogéniques. (Turmine, 2001). Cette période très aride se clôt par un retour à une phase légèrement plus humide, le Tchadien (11000 ans BP- 8000 ans BP).
La transgression du Nouakchottien (8000 ans BP- 4200 ans BP) est une période très humide. Cette étape est marquée par un maximum de transgression marine.
Le Tafolien (4000ans BP-2000 ans BP) se caractérise par différentes étapes de retrait de la mer et les cordons littoraux riches en minéraux sont édifiés sur la dérive littorale. « La régularisation de la zone côtière sénégalaise déclenchée par la dérive littorale depuis 4000 ans BP se poursuit actuellement avec l’édification de cordons et de flèches (Sali, 1982 in Wade, 1997). C’est durant cette période que s’effectue la mise en place de la flèche de Sangomar en relation avec la dérive littorale (Thiam, 1986).
Vers 1700 ans BP la phase Subactuelle est marquée par la subsidence que subit la partie aval du Sine-Saloum.
La période actuelle est marquée par un déficit pluviométrique.
La Casamance quant à elle du point de vue géologique a entaillé profondément son lit dans les grés du « Continental Terminal ».
Ces grés forment de vastes plateaux disséqués en buttes. Le cours inférieur de la Casamance se trouve dans une zone affaissée où se sont sédimentés des vases et sables marins durant le Quaternaire.
L’ensemble de cette zone appartient au bassin sédimentaire sénégalo-mauritanien. Cet immense bassin dont la mise en place a commencé au Jurassique (Tessier F. 1952 Michel P. 1973, M.Sall1983, E.S.Diop 1986) a la structure d’un bassin de marge passive .Il s’étend depuis la Mauritanie au Nord jusqu’à la Guinée Bissau au Sud avec une superficie de 340.000 km 2 (Elouard P, Hébrard L.1976).
De la fin du Secondaire au Miocène (étage tertiaire), on enregistre une importante transgression marine. A partir du Miocène, la mer se retire, il se met alors en place un processus d’érosion des parties exondées. Cette érosion est responsable du colmatage des zones basses (Vieillefon J. 1967, M.Sall 1983).
Ces matériels détritiques sont appelés les dépôts de grés du « Continental Terminal » qui surmontent l’Oligo-Miocène en Casamance (Elouard P, Michel P. 1977).
Le « Continental Terminal » s’est révélé azoïque avec un faciès de grés hétérométrique bariolé, argileux, sableux des lentilles de sable et de bancs d’argile kaolinique avec des passées de gravillons ferrugineux (Elouard P., Michel P. 1977).
Durant le Plio-Pléistocène, intervient un climat tropical humide qui favorisera en présence des oxydes de fer, la formation de la cuirasse ferrugineuse du « Continental Terminal ».
Cette cuirasse ferrugineuse du « Continental Terminal » affleure dans les zones de contact avec la partie affaissée quiest recouverte par des formations du Quaternaire (Elouard P. Michel P. 1977) Ces différents épisodes climatiques ont abouti à la formation d’unités géomorphologiques.
Le relief du delta du Saloum et la Casamance sont globalement plats (altitude maximale 70m dans la région de Vélingara à l’Est et 25 à 30 m à l’ouest au niveau de la côte). Les formes de relief du milieu sont fortement liées à l’histoire géologique, qui est elle-même directement associée à la dynamique marine. Cette platitude est parfois interrompue par des formations plus élevées dont les cordons sableux et les amas coquilliers. Le modelé d’ensemble de la région est le résultat des variations isostatiques du Quaternaire. Les unités géomorphologiques sont les héritages de la transgression Nouakchottienne.
Le delta du Saloum et la Casamance sont très diversifiés sur le plan géomorphologique :
– Sur la bordure immédiate des bolongs, la zone de fluctuation des marées correspond à des vasières occupées par la mangrove ;
– A l’arrière de ces vasières se trouve les tannes ;
– Les cordons sableux constituent l’élément dominant de cet ensemble.
A chaque unité géomorphologique semble correspondre un type de sol et une végétation.
La Commune de Bassoul présente un relief relativement dépressif compte tenu des caractéristiques dues à la situation déclive du plateau continental incrusté dans le bras de mer du Saloum. Ainsi il s’avère être accidenté quant à son modelé géomorphologique offrant des cuvettes, des îlots et de rares mares saisonnières. Par conséquent on retrouve deux types de relief spécifiques lesquels connotent un morcellement du terroir communautaire. -Le relief marin se présente sous une forme accidentée sous l’effet de l’existence de fossés tectoniques ou chenaux. De ces chenaux, le plus important reste celui qui constitue la voie de navigation des bateaux transportant sels et marchandises de Kaolack, Dakar et Banjul. Il gagne davantage d’importance par suite de la rupture de la Pointe de Sangomar de 1987. Ainsi ce chenal accuse des profondeurs de 25 m jusqu’à Foundiougne où il ne dépasse gère les 10 m jusqu’à Kaolack. Ce chenal détermine un dédale dans l’enceinte des eaux des terroirs villages dans la Commune de Djirnda voisine :Fambine, Maya, Baoute et Diamniadio. Cette emprise spatiale marine constitue un domainede vasière par où s’effectue la production de la quasi-totalité des ressources halieutiques. Par conséquent cette partie reste protégée et classée comme une réserve naturelle de la biodiversité -Le relief continental est composé des terres fermes situées dans les îlots. Il est relativement plat et semble représenter par son modelé morphologique, la partie déclive du plateau Est et Nord-est du Département de Foundiougne. De ces spécificités nous rencontrons des cuvettes et quelquefois des mares saisonnières. Le plateau en ses parties formant les terroirs villageois de la Commune de Bassoul est fortement menacé par l’érosion marine, la salinisation des terres et les phénomènes de dégradation de l’écorce par les facteurs édaphiques (érosion hydrique et dunes.
Les facteurs généraux du climat
D’une manière générale, ces principaux traits et variations climatiques sont engendrées par la circulation atmosphérique.
Quatre éléments fondamentaux conditionnent les déplacements et modifications des centres d’action et masses d’air expliquant ainsi l’alternance des circulations d’alizés et de mousson ; ce sont l’anticyclone des Açores, l’anticyclone de Sainte, la dépression thermique continentale maghrébine et le front de discontinuité (F.I.T ou Front intertropical) qui devient Z.I.C (Zone Intertropicale de Convergence) sur l’océan.
Durant la saison sèche les régions Basse Casamance et saloumienne sont soumises à l’influence des alizés boréaux: alizés maritimes ou continentaux de direction Nord-Nord-Ouest dans la région de Kaolack /Banjul/Ziguinchor…(M.Leroux1983).L’élément moteur est l’anticyclone des Açores. En fait, la presque totalité des flux qui balaient ces régions (alizés de direction NNW à W ou de direction NE à E: Harmattan) sont dus à ce centre d’action, renforcé par la cellule thermique continentale du Maghreb. La durée d’influence de ces flux varie du Nord au Sud: de neuf mois dans la région du Saloum à cinq et même quatre mois sur le littoral avec des flux d’harmattan nettement marqués sur la région du Saloum qu’en Casamance.
En saison des pluies, en revanche, les flux sont d’origine méridionale avec comme principal centre d’action, l’anticyclone de Sainte Hélène. Initialement, ce sont des alizés, mais ils sont déviés après leur passage à l’Equateur (S-SS W à W) et deviennent des flux de mousson très instable (Diop, El hadji Salif)
La totalité de ces deux milieux se trouve dans le domaine de la mousson atlantique qui est responsable de l’ensemble des pluies des deux zones
Comme pour le cas des alizés, la durée des vents de mousson liée à la migration progressive du F.I.T, varie du Nord au Sud : 6mois au sud de la Basse Casamance 3 mois dans le Bas Saloum. La dépression thermique continentale du Saloum est responsable de la migration du F.I.T et joue ainsi un rôle essentiel dans le mécanisme de la circulation atmosphérique en Afrique de l’Ouest.
Les éléments du climat
les vents
Les différents flux qui se relaient au niveau de Bassoul sont l’alizé maritime, l’alizé continental et la mousson. La vitesse des vents varie en fonction des saisons. Elle est importante en hiver boréal du fait du renforcement des cellules anticycloniques Nord par les masses d’air froid.
Nous avons une vitesse moyenne de 3 m/s au mois de Mars contre seulement 1,8 m/s au mois de Septembre. A l’échelle annuelle, on remarque que les vitesses du vent deviennent de plus en plus fortes.
Les directions dominantes des vents varient en fonction des mois et sont influencées par le vent qui souffle dans ce milieu. De ce fait la direction NE domine aux mois de Novembre (100%), Décembre (90%), Janvier (60%) et Février (60%).En milieu de saison sèche, c’est-à-dire au mois de Mars, Avril, et Mai, c’est le NW qui est le plus fréquent avec respectivement 50%; 60% et 10%. En saison pluvieuse, avec l’arrivée de la mousson, on note une prédominance de la direction SW.
Ainsi, sa fréquence est de 70% pour le mois de Juin et 80% pour le mois de Juillet et Août Par contre, durant le mois de Septembre les directions SW, S, N’ont la même fréquence avec chacune 30%.
Les températures
Les températures de la station de Fatick présentent une évolution bimodale. Le minimum principal est enregistré au mois Janvier (25,4 °C) durant l’hiver boréal et le minimum secondaire en pleine saison des pluies, au mois d’Août (28,8°C). Le maximum principal est enregistré au mois de Mai (30,5°C) et le maximum secondaire en fin de saison des pluies, Octobre (29,5°C). En plus de cette variabilité mensuelle, les températures présentent des variations interannuelles. En effet, le pic des températures est atteint en 2010 (29,4 °C), alors que 1999 est l’année la moins chaude (28 °C). Ce qui fait une différence de 1,4 °C.
Les ressources hydriques
Les eaux souterraines
Les principales ressources en eau sont souterraines. Il s’agit d’aquifères plus ou moins profonds auxquels la sécheresse et les risques d’invasion saline imposent de sévères limitations. Ce sont les nappes superficielles présentes sous forme de lentilles dans les cordons sableux, les terrasses basses et les tannes surélevés de l’estuaire : les nappes superficielles associées aux matériaux d’altération du grès continental ; la nappe maestrichtienne profonde de (300 à 350m) et de qualité physico-chimique médiocre (eaux fluorées et moyennement sodiques.Quant à l’exploitation du maestrichtien, nous retrouvons six forages. Parmi ceux-ci, quatre (04) fonctionnent à l’aide d’énergie solaire
Les eaux de surface ou hydrographie
Elles représentent 65 % de la superficie du terroir de la commune de Bassoul. Le passage du bras de mer le Saloum et ses multiples ramifications constituent le réseau hydrographique en toute période de l’année. Ces eaux sont de nature saumâtre et offrent d’énormes ressources et potentialités halieutiques et végétales. Elles servent par ailleurs de voies de communications entre les différents terroirs communautaires et intercommunautaires. Quelques mares saisonnières et des cuvettes sont présentes durant l’hivernage.
Ces mares sont alimentées par les eaux de ruissellement et s’assèchent progressivement avec la fin de l’hivernage. En somme, les bolongs jouent des fonctions de réseaux routiers. Ils sont sous influence des mouvements marins (haute et basse marées).
La collectivité locale de Bassoul est sillonnée par un important réseau de bolong (plus ou moins profonds en période de marée haute (10 m) ce qui facilite la navigation durant toute l’année.(tels que les « cals » reliant Bassoul à Diogane, Bassar, les bolongs de Sokone, de Ndangane Sambou, de Foundiougne via Djirnda)
Par ailleurs, il existe dans les villages des marigots et des mares non fréquentés par le bétail et les populations en raison de la salinité des eaux.
Les terres de marécages
Elles sont localisées en grande partie sur les espaces riverains des bolongs et du cours du Saloum. Elles sont impropres à l’agriculture et restent souvent inondées par les crues des eaux salées. Elles sont cependant très riches en humus par suite des dépôts des déchets végétaux refoulés par les vagues.
Les terres sus-jacentes aux zones marécageuses ou les sols sablo limoneux
Elles occupent la zone de transition entre le littoral maritime et le plateau continental. Ces sols constituent une bande parfois discontinue selon le modelé du relief auquel obéit le cours du bras de mer. Elles sont riches en sels minéraux et s’apprêtent moins à l’agriculture.
Les sols « Deck »
Ils sont de texture argilo-sableux et constituent en fait des sols de transition entre le deck et le dior. Ce sont des sols moins riches en oligo éléments que les sols « dior » et occupent 0,5 % du terroir.
Ils sont dans les zones de bassins versants. Ils sont menacés par l’érosion hydrique et restent parfois dénudés de toute végétation arbustive et herbacée. Ces sols sont exploités à des fins limicoles.
Les sols « Deck Dior »
Ils sont les plus importants après ceux constituant les cuvettes ou marécages. C’est l’espace de prédilection des activités agricoles. Ils représentent 1% du terroir. Ce sont des sols sableux pauvres en matières organiques et qui ont une faible capacité de rétention d’eau. Ce type de sol est localisé dans la zone de Bassar (Kaatamag)
Les sols « dior »
Ils sont de nature très meuble et restent à la proie des érosions éolienne et hydrique. Ils sont nés le plus souvent des pratiques culturales inappropriées (surexploitation).
Les potentialités agro-pédologiques sont contrariées sous l’effet de l’avancée de la langue salée et de la salinisation. C’est pourquoi, d’autres types de sols naissent progressivement selon le degré d’affectation par la salinité. A ce titre, on retrouve des tannes ou sols sulfatés acidifiés dans toute l’étendue du terroir. De telles terres envahissent davantage le terroir communautaire et compromettent les opportunités économiques agricoles.Les sols de « Bas Fond» sont des sols qui se localisent dans les zones de dépression (une partie de Siwo et de Diogane) et représentent 3,5 % du territoire. Ils sont favorables à la pratique du maraîchage, et de la riziculture.
Les sols « rocheux»
Ils représentent 5% du territoire et se situent dans la zone de Diogane et sont constitués des amas coquillers. Ce type de sol est inapte à l’agriculture.
Les sols de Mangrove
Ils sont caractérisés par leur salinité et leur hydromorphie qui ne permettent aucune utilisation agricole. On les trouve sur le long du bolong et couvre 90 % du terroir.
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Table des matières
Problématique
Méthodologie
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES COMMUNES DE BASSOUL ET DE KAFOUNTINE
-Zone Bassoul
– Zone Bassar
-Zone de Thialane
-Zone de Diogane
-Zone de Siwo
1-La zone Terre Ferme
2- La zone Karone
3- La zone Bliss
4- Le « Petit Kassa »
Chapitre I : Le cadre physique
I- 1 La géologie, la paléogéographie et le relief
I-2 Le climat
I-2-1 Les facteurs généraux du climat
I-2-2 Les éléments du climat
I-2-2-1: les vents
I-2-2-2 : La pluviométrie
I-2-2-3 : Les températures
I-2-2-4 L’humidité relative
I-2-2-5 :L’insolation
I-2-2-6 L’évaporation
I-3 Les ressources hydriques
I-3-1. Les eaux souterraines
I-3-2.Les eaux de surface ou hydrographie
I-3-3. Les eaux souterraines
I-3-4. Les eaux de surface
1.4 Les sols
I-5 : La végétation
I.5.1. La végétation du plateau continental
1.1.5.2. La végétation aquatique ou de mangrove
Chapitre II : Le cadre humain
II.1. Répartition ethnique
1.2.2. Religion
II.3. Répartition socioprofessionnelle
II.4. Les migrations
II- 5. Répartition spatiale de la population
II-6. Mouvements migratoires
Chapitre III : Le cadre économique
III-1 : L’agriculture
III – 2. L’élevage
III-1-3. La pêche
III-1-3-1 : la pêche dans le bolong
III-1-3-2. la pêche continentale
III-1-4. La cueillette
III-1-5 : La foresterie
III-1-6 : Le transport
III-1-7. Kafountine
III-1-7-1- L’agriculture
III-1–7-1.1 Production vivrière
III-1–7-1-2. Cultures de rente
III-1–7-2. L’élevage
III-1–7.3. La pêche
III-1–7.4. Le Tourisme
DEUXIEME PARTIEE : ETUDE COMPARATIVE DE LA DYNAMIQUE DES UNITES MORPHOLOGIQUES AU NIVEAU DES DEUX COMMUNES
Chapitre I : Localisation et présentation des unités morphologiques
I-1 : Les vasières à mangrove
I-2-Les tannes
I-2-1 : Les tannes herbus
I-2-2 : Les tannes nus
I-3 Les cordons sableux
Chapitre II : Les principaux facteurs de la dynamique des unités morphologiques
II-1 : Les facteurs physiques
II-1-1 : La péjoration climatique
II-2 : L’intrusion marine
I -3 : Les conditions topographiques
Chapitre III : Les processus de la dynamique
III. L’érosion naturelle
III-1. L’érosion hydrique
III-2.L’érosion éolienne
III-3.Le sapement des berges
III-4.L’érosion anthropique
Conclusion partielle
Chapitre IV : Dynamique spatiotemporelle des unités morphologiques
IV -1 Dynamique des unités morphologiques dans l’occupation du sol de 1984 à 2013
IV-2 :L’occupation du sol
TROISIEME PARTIELES STRATEGIES DE LUTTE ET LEURS IMPACTS
Introduction
Chapitre I : Les stratégies de lutte contre la dynamique des unités morphologiques
I-1 : Les stratégies traditionnelles
I-2 : Le parcage et l’épandage des ordures
I-3 : Les stratégies modernes
Chapitre II : Les impacts de la dynamique des unités morphologiques
II.1. Impacts environnementaux
II-1-1 Salinisation des eaux
II-1-2.Dégradation, déséquilibre et érosion du sol
II-1-3.Dégradation des espèces végétales
II-1-4. La longue saison sèche (6 à 7 mois)
II-1-5. L’exploitation du bois de mangrove
II-1-6. La sursalure
II-2. Impacts socio –économiques
II-2-1.Au niveau de l’agriculture
II-2-2. Au niveau de la pêche et de la cueillette
II-2-3. Au niveau de l’élevage
Conclusion générale
Bibliographie
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