Etude botanique du Phaseolus vulgaris

Etude botanique du Phaseolus vulgaris

Stress abiotique chez les végétaux

Les plantes répondent aux contraintes de l’environnement par de nombreux changements qui révèlent le caractère multifactoriel des mécanismes de tolérance et d’adaptation aux stress abiotiques (BEN NACEUR et al, 2001).
Les stress environnementaux nés de la fluctuation des facteurs abiotiques (sécheresse, salinité, basse température) affectent les conditions de croissance et le rendement végétal, les végétaux perçoivent les signaux environnementaux et les transmettent à la machinerie cellulaire pour activer des mécanismes de réponses. La connaissance de ces réponses, basée sur la transduction des signaux de stress, est donc la base des études visant à améliorer la réponse des plantes cultivées dans différents stress (BOUCHELAGHEM, 2012).
Le stress perturbe les structures normales et la coordination des processus variés au niveau moléculaire, cellulaire, et de l’organisme entier. Le retour à la stabilisation et les réactions de répartition, l’accomplissement d’un réajustement, d’états adaptés, et le maintien de grands pouvoirs de résistance font tous appel à une énergie additionnelle et à des métabolites (LARCHER, 2001).
Le déficit hydrique est le résultat d’une diminution temporaire de la disponibilité en eau pour les plantes (CHAVES et al, 2004).

Différentes stratégies face au déficit hydrique

 La première stratégie : les plantes peuvent décaler et/ ou raccourcir leur cycle végétatif dans le temps. Ce type de réponse est appelé l’esquive (AMIGUES et al, 2006).  L’évitement : stratégie conservatrice, suppose à la fois de minimiser les pertes en eau et d’optimiser l’absorption de l’eau (TARDIEU, 2003). Les pertes en eau sont minimisées par la fermeture des stomates et/ ou la réduction de la surface foliaire transpirante par l’arrêt de la croissance ou le jaunissement de feuilles.  La stratégie de tolérance : consiste à maintenir les fonctions physiologiques importantes de la plante (croissance, transpiration, photosynthèse) malgré le déficit hydrique (AMIGUES et al, 2006).
Malgré cette classification, ces stratégies ne sont pas mises en œuvre de manière exclusive ; les plantes combinent toute une gamme de réponses pour faire face aux conditions limitantes en eau (CHAVES et al, 2003). Chacune de ces stratégies vis-à-vis du déficit hydrique peut être considérée comme positive, négative ou sans effet sur le rendement en fonction du scénario d’application de la contrainte (TARDIEU et al, 2010).
 Causes du déficit hydrique chez les plantes L’absorption de l’eau par les plantes peut être ralentie dans certaines circonstances avec pour conséquences une évapotranspiration réduite et une production diminuée. D’après LEFEBRE, (1974), l’absorption de l’eau est réduite si :  La tension d’humidité du sol est forte (la tension de l’eau s’élève lorsque le sol est de plus en plus sec).  La concentration saline de la solution du sol est trop élevée : la pression osmotique de la solution du sol s’élève lorsque la teneur en sels solubles augmente. Le déficit hydrique chez les plantes est causé soit par la perte excessive d’eau, soit par une absorption inadéquate, ou par une combinaison des deux. (ELHASSANI et PERSSONS, 1994). Une diminution de la teneur en eau de la plante se traduit immédiatement par une réduction de la croissance en dimension avant même que la photosynthèse ne soit affectée (TURNER, 1997).

Etude du sol

Le sol Le sol est un volume qui s’étend depuis la surface de la Terre jusqu’à une profondeur marquée par l’apparition d’une roche dure ou meuble, peu altérée ou peu marquée par la pédogenèse. L’épaisseur du sol peut varier de quelques centimètres à quelques dizaines de mètres ou plus. Il constitue localement une partie de la couverture pédologique qui s’étend à l’ensemble de la surface de la Terre. Il comporte le plus souvent plusieurs horizons correspondant à une organisation des constituants organiques et/ou minéraux (la terre). Cette organisation est le résultat de la pédogenèse et de l’altération du matériau parental. Le sol est le lieu d’une intense activité biologique (racines, faune et microorganismes).
La granulométrie des particules dans un sol a des effets sur la densité, sur la porosité, sur la circulation de l’eau et de l’air, sur la rétention de l’eau entre autres propriétés. Cette distribution de la taille de pores est très peu influencée par le travail du sol et évolue peu dans le temps. Ainsi, la plupart des systèmes de classification des sols sont basés sur la texture qui est alors considérée comme le critère de base de la classification (BITTELLI et al, 1999 ; CHESWORTH, 2008).
La structure du sol Selon EMERSON (1959), la structure du sol fait référence à la taille, la forme et la disposition des constituants solides (minéraux et organiques) et des constituants gazeux (vides), à la continuité des pores, leur capacité à retenir et transférer les fluides et les substances organiques et inorganiques, et à sa capacité de servir de support de la croissance et le développement des racines. Son influence sur les processus hydriques, tels que la rétention de l’eau, l’infiltration et le transfert préférentiel, dépend donc de l’échelle considérée (JURY et al, 2011).

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Table des matières

Sommaire
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. INTRODUCTION
1. Etude botanique du Phaseolus vulgaris
1.1. Description morphologique du Phaseolus vulgaris
1.2. Phases végétatives
1.3. Exigences
1.4. Composition biochimique globale des graines de Phaseolus vulgaris
1.5. Composition en acides aminés indispensables
1.6. Intérêt médical du Phaseolus vulgaris
2. L’espèce Lepiduim sativum
2.1. Description
2.2. Systématique du Lepidium sativum
2.3. Propriétés
II. Stress abiotique chez les végétaux
1. Différentes stratégies face au déficit hydrique
2. Causes du déficit hydrique chez les plantes
III. Etude du sol
1. Le sol
2. La texture du sol
3. La structure du sol
4. Fonctions du sol et déterminants de sa fertilité
4.1. Fonctions du sol
4.2. Evaluation de la qualité des sols
4.3. Paramètres d’évaluation de la qualité du sol
4.4. Couleur de sol
IV. Généralités sur les engrais
1. Classification et définitions des engrais
2. Besoins de la plante en éléments nutritifs
3. Effets des engrais chimiques sur l’environnement et la santé
4. Engrais biologiques
PARTIE II : MATHERIEL ET METHODES
I. Matériel végétal
II. Techniques expérimentales
1. Analyses physico-chimiques du sol
1.1. Détermination du pH du sol
1.2. Conductivité électrique
1.3. Détermination de la capacité au champ
1.4. Détermination de l’humidité résiduelle
2. La culture des graines de Phaseolus vulgaris et lepidium sativum
2.1. Préparation du sol et des semis
2.2. Régime hydrique testé
3. Paramètres morphologiques
3.1. Taux de germination
3.2. Indice de germination
3.3. Moyenne journalière de germination
3.4. La vitesse de germination
4. Paramètres de croissance
5. Paramètres biochimiques
5.1. Dosage protéines totales
5.2. Dosage des sucres totaux
5.3. Dosage des pigments chlorophylliens
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSION
Résultats I. Caractérisation du sol
1. Capacité au champ
2. Parmètres physico-chimiques du sol pour la culture des graines du P.vulgaris
3. Effet de la fertilisation chimique et biologique sur la durée de différentes phases de la croissance et développement du P.vulgaris
II. Paramètres de germination
1. Taux de germination
2. Indice de germination
3. Moyenne journalière de germination
4. Vitesse de germination
III. Effet de la fertilisation sur les paramètres de croissance et développement de Phaseolus
1. Effet de la fertilisation sur la taille de Phaseolus et de ses différents organes
2. Effet de la fertilisation sur le Nombre des fleurs
3. Effet de la fertilisation sur la taille et le nombre des gousses
IV. Effet de la fertilisation sur certains paramètres biochimiques
1. Teneur en protéines totales des feuilles
2. Teneur en sucres totaux des feuilles
3. Teneur en chlorophylle des feuilles
V. Effet de la fertilisation sur la réponse des plantes au stress hydrique
1. Paramètres de croissance
2. Paramètres biochimiques
2.1. Teneur en protéines totales des feuilles
2.2. Teneur en sucres totaux des feuilles
2.3. Teneur en chlorophylles des feuilles
9 DISCUSSION
CONLUSION ET PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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