Présentation de la biologie
L’objectif de cette présentation est d’abord de faire comprendre au lecteur l’évolution de la science biologique avec toutes ses caractéristiques et ses impacts sur notre vie quotidienne. Ensuite, certaine branche de la biologie va être exploitée dans l’étude du figuier en vue de sa conservation. Le mot biologie vient de deux mots grecs : Bios qui veut dire vie et Logos qui veut dire science ou étude. La biologie est donc l’étude du vivant ou science de la vie, c’est-à-dire étude des organismes vivants (actuels ou fossiles) aux divers niveaux d’organisation qu’ils présentent (systèmes, organes, tissus, cellules, molécules), de leurs modes de développement, de fonctionnement et de reproduction, ainsi que des relations existant entre eux ou avec l’environnement. La biologie regroupe un grand nombre de disciplines, ayant toutes comme objectif une meilleure connaissance du monde vivant. Ces disciplines diffèrent par leurs moyens d’approche (physique pour la biophysique, chimie pour la biochimie, etc.) ou par leur objet d’étude (la cytologie étudie les cellules, la zoologie les animaux, la botanique les plantes, etc.). La biologie englobe également l’étude de l’homme tant au niveau moléculaire et cellulaire qu’au niveau de l’individu (ENCARTA 2009).
La physiologie végétale
C’est l’étude des mécanismes qui régissent le fonctionnement et le développement des végétaux. Il y a deux grandes parties existant dans la physiologie végétale :
Nutrition et métabolisme ; c’est l’acquisition des éléments indispensables à la vie et la transformation de ces éléments par leur intégration dans la matière organique Les autotrophes fabriquent elles-mêmes leurs molécules organiques en utilisant l’énergie lumineuse ou chimique de leurs environnements. Les végétaux notamment, convertissent l’énergie du soleil en énergie chimique grâce à la photosynthèse réalisée par les chloroplastes. Les hétérotrophes puisent les molécules organiques dans leurs milieux (alimentation), principalement par absorption chez les champignons et par ingestion chez les animaux.
Mécanisme pour le passage de la graine (état de la vie ralentie) à l’état reproducteur (cycle du végétal : croissance et développement). Le développement : c’est la transformation d’un organisme ou des organes des êtres vivants comme chez la plante par exemple la transformation de tigelle en tige ; transformation de foliole en feuille. Chez la plante, on distingue trois types de développement à savoir : le développement végétatif qui consiste à la germination de la graine caractérisée par le développement de coléoptile et la radicule, vient ensuite la sortie de la racine et des deux premières feuilles. L’apparition de la racine et les deux premières feuilles s’appelle levée qui est suivie de déboitement des entrenœuds, développement de système radiculaire. Ces étapes sont appelées montaison. A part le développement végétatif, il y a aussi le développement reproductif qui il est commencé par la genèse de la fleur en insistant sur la transformation du méristème végétatif en méristème reproductif. Il y a donc naissance des organes de la fleur (sépale, pétale, étamine, pistil) puis la formation de cellule sexuelle mâle et femelle (anthérozoïde et oosphère). Apres la formation des gamètes, il y a ce qu’on appelle développement embryonnaire qui est caractérisé par une double fécondation, ce phénomène est caractérisé par la germination de graine de pollen au niveau de stigmate avec la formation du tube pollinique. Dans ce tube, la cellule reproductrice se divise en deux cellules appelées anthérozoïdes, le tube pollinique grandit et s’enfonce dans le style en digérant la cellule suivi par la libération de gamète mâle à l’intérieur du sac embryonnaire ensuite le premier anthérozoïde va se fusionner avec l’oosphère pour donner l’œuf principal qui est la future plantule et le deuxième avec le noyau secondaire en donnant un œuf accessoire qui serait le fruit. Apres ces différentes étapes, il y a la formation du fruit (graine) (DENIS B. 2010). La croissance : c’est l’ensemble de phénomène biologique qui se traduit par une augmentation irréversible de la dimension et de la masse de la matière sèche d’un individu ou les organes qui la composent mais on peut avoir des cas particuliers par exemple cas de la germination: il y a augmentation de dimension mais diminution de la masse. En outre, certaine spore peut s’accroitre sans augmentation de volume.
LA BIODIVERSITE DE MADAGASCAR
La biodiversité est à la fois la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces et la diversité génétique au sein des espèces. Son état actuel correspond à une étape de l’histoire du monde vivant : les espèces actuelles représentent une infime partie du total des espèces ayant existé depuis les débuts de la vie. La biodiversité se modifie au cours du temps sous l’effet de nombreux facteurs, dont l’activité humaine. Pour Madagascar, elle est considérée comme une priorité mondiale en termes de conservation de la biodiversité. L’ile abrite six familles de plantes endémiques d’environ 14 000 espèces végétales dont près de 90% sont endémiques. La diversité des primates est exceptionnelle avec 101 espèces et sous espèces toutes endémiques. Les cinq familles d’oiseaux endémiques représentent les 51% de la diversité. Sur les 370 espèces de reptiles, 90% sont endémiques. Les amphibiens sont uniques pour le pays car avec les 278 espèces recensées, presque 100% ne se trouvent nulle par ailleurs. Cet écosystème très riche en taxons est plus résistant et a une capacité d’adaptation aux stress externes que celui où le nombre d’espèces est limité (MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DES EAUX ET FORETS. 2001).
La niche écologique au niveau de la racine du figuier
La partie du sol pénétrée par les racines du figuier avec les microorganismes associés forme ce qu’on appelle rhizosphère. Les racines vivantes du figuier transfèrent vers le sol, du carbone, il y a donc un stockage de carbone dans le sol. Ce mécanisme s’appelle rhizodéposition. L’extrémité des racines éjectent dans le sol des substances carbonées qui nimbent ses poils absorbants. La richesse en carbone de ces poils absorbants attire une foule considérable de microorganismes, notamment des bactéries et des champignons. Ils se massent autour des racines et forment la rhizosphère. Ces bactéries attirées par les racines sont spécialisées dans l’absorption du zinc, de fer, du soufre, de la potasse et d’autres éléments minéraux qu’elles ont préalablement prélevés dans le sol distant ou éloigné des racines. En outre, il y aussi des microorganismes assurant l’humification du sol à partir des substances organiques mortes. Ce sont les bactéries et les champignons du genre Psalliola campestris, Nitrosomonas sp, Nitrosococcus sp, Azotobacter sp. Ensuite, ces bactéries et champignons de la rhizosphère seront dévorés par des protozoaires bactériophages comme la famille des Parameciidae, ces derniers à leur tour seront mangés par des nématodes par exemple le Pratylenchus sp, qui sont des nématodes à lésions racinaires par le phénomène de la prédation. Ces prédateurs vont ensuite rejeter une partie du contenu de leurs proies qui des éléments minéraux absorbables par les racines. Mais, les mangeurs de champignons et bactéries deviendront à leur tour les proies des acariens et autres prédateurs. Donc, dans la profondeur du sol de la racine existe une véritable chaine alimentaire (N°10 de la figure 24). Ce système subtil de réactions en chaine montre que tout ce monde est dépendant de la racine du figuier. Si les besoins en éléments minéraux changent, la plante modifie immédiatement la composition de sa rhizodéposition. Elle attirera alors de nouvelles populations microbiennes, pour ravitailler le figuier en éléments essentiels.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : GENERALITES
I.LA BIOLOGIE
I.1 Présentation de la biologie
I.2 Historique de la biologie
I.3. Notion sur les êtres vivants
I.3.1 Définition d’un être vivant
I.3.2 Caractéristiques d’un être vivant
I.4. La biologie végétale
I.4.1 Historique
I.4.2. Branches de la biologie végétale
II.LA BIODIVERSITE DE MADAGASCAR
II.1 La faune de Madagascar
II.2 La flore de Madagascar
III. LE ROYAUME DE L’IMERINA
III.1. LES DOUZE COLLINES SACREES DE L’IMERINA
III.2. LES ARBRES ROYAUX MALGACHES
III.3. LES CULTURES MALGACHES
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Deuxième partie : MATERIELS ET METHODES
I.MATERIELS
I.1. Matériels d’étude
I.2. Matériels d’enquête
II.METHODES
II.1. choix du milieu d’étude
II.1.1 Historique
II.1.2 Localisation
II.1.3 Gestion du site
II.1.4 Les éléments du site
II.1.5 Climat
II.1.6 Végétation
II.1.7 Pédologie
II.1.8 Disponibilités infrastructurelles
II.1.9 Activités de la population
II.2. Déroulement d’étude
II.2.1 Etudes bibliographiques
II.2.2 Etude sur terrain
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Troisième partie : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I.RESULTATS
I.1 RESULTATS D’ETUDES BIOLOGIQUES
A. Etude de la classification du figuier
A.2 Etude de l’embranchement
A.3 Etude du sous-embranchement
A.4 Etude de la classe du figuier
A.5 Etude de la sous-classe du figuier
A.6 Etude de l’ordre du figuier
A.7 Etude de la famille du figuier
A.8 Etude du genre et de l’espèce
B. Etude du cycle biologique du figuier Ficus lutea
B.1 La phase végétative
B.2 La phase reproductive
B.3 La phase embryonnaire
C. Etude de l’écologie du figuier
C. 1 La niche écologique au niveau de la racine du figuier
C. 2 La niche écologique au niveau du tronc du figuier
C. 3 La niche écologique au niveau des branches et des feuilles
I.2 RESULTATS DES ENQUETES
I.2.1 Analyse des résultats sur les renseignements des personnes enquêtées
I.2.1.1 Résultats des questionnaires adressés aux gens qui travaillent sur le site
I.2.1.2. Résultats des questionnaires adressés aux riverains du site
I.2.2 Résultats des questionnaires sur le site d’étude et les arbres du palais royal
I.2.2.1 Des informations sur les rites pendant les célébrations culturelles
I.2.2.2 Les informations obtenues verbalement et par les fiches d’enquêtes
III.VALORISATION DU SITE
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
Quatrième partie : INTERETS PEDAGOGIQUES
1. Pour la classe de 6ѐme
2. Pour la classe de 3ѐme
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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