La production aquacole mondiale a considรฉrablement augmentรฉ au cours des 50 derniรจres annรฉes. De moins dโun million de tonnes au dรฉbut des annรฉes 50, elle est passรฉe ร 45,5 millions de tonnes en 2004 (FAO, 2004). Aujourdโhui, 43 % des poissons livrรฉs sur le marchรฉ mondial proviennent de lโรฉlevage. Ils ne reprรฉsentaient que 9 % en 1980 (FAO, 2006). LโAfrique subsaharienne continue dโoccuper une place mineure 0,16 % en dรฉpit de son potentiel naturel (Balarin 1979). Au Gabon, Aprรจs plus dโun demi-siรจcle, malgrรฉ dโimmenses potentialitรฉs naturelles, des complexes fluvio-lacustres et des conditions climatiques locales favorables, la pisciculture nโa pas encore atteint une dimension รฉconomique viable (Robert, 2008).
Tilapia nilotica, est un poisson largement rรฉpandu ร Madagascar, en lโoccurrence dans les rรฉgions des hautes terres centrales. Elle peut รชtre obtenue par diffรฉrentes activitรฉs de pรชche et dโรฉlevage, dans une petite mare dโeau pour les besoins de la famille et dans les รฉtangs pour pouvoir en tirer une activitรฉ accessoire productrice de revenus, voire mรชme une source exclusive de revenus. Elle est lโespรจce piscicole la plus performante (Rakotovao, 2004).
De part de la diminution de la production de la pรชche dans les eaux intรฉrieures ร Madagascar, le ministรจre de tutelle a avancรฉ dans son Plan Directeur 2004-2007 (Kasprzyk et al, 2003) le dรฉveloppement de la pisciculture en eau douce, en particuliers les espรจces de Tilapia. Aussi nombreux organismes et opรฉrateurs privรฉs se sont joints au ministรจre de tutelle pour la rรฉalisation effective du programme. Parmi les opรฉrateurs privรฉs intรฉressรฉs figure le centre MILASOA qui a comme objectif la production dโalevins de carpe et de Tilapia pour les pisciculteurs ruraux.
HISTORIQUE
La pratique de la pisciculture est probablement lโรฉlevage aquacole le plus ancien. Depuis environ 2500 ans avant Jรฉsus-Christ, les Chinois pratiquaient la carpiculture. Ils ont ainsi ยซ crรฉรฉ ยป le fameux poisson rouge รฉtranges et colorรฉes bien connus รฉlevรฉs dans des bocaux ou des aquariums (Kiener, 1963). En Europe, la pisciculture a รฉtรฉ introduite par des moines au Moyen Age (Lacroix, 2004). En Amรฉrique du Nord, la pratique piscicole sโest dรฉveloppรฉe au dรฉbut du vingtiรจme siรจcle. En Afrique, cโest aprรจs la seconde guerre mondiale que des tentatives ont รฉtรฉ faites pour lโintroduire et la dรฉvelopper (Mievis, 1986). Le premier objectif de la pisciculture est dโamรฉliorer la nutrition et les conditions de vie des populations rurales. Elle est devenue aujourdโhui plus quโune activitรฉ commerciale (Copin, 1988).
Historiquement, le dรฉveloppement de la pisciculture en eau douce s’est fait au cours des derniรจres cinquante annรฉes selon quatre phases bien marquรฉes:
– la phase coloniale dominรฉe par des introductions successives d’espรจces nouvelles;
– la phase de recherche de solutions adรฉquates pour le dรฉveloppement รฉconomique rapide du pays ร travers les ยซย contraintes administratives imposรฉes et concrรฉtisรฉesย ยป par la dรฉlivrance d’autorisations de dรฉfrichement ou de coupe de bois contre la construction d’รฉtangs piscicoles ;
– la phase des grands projets piscicoles des trois derniรจres dรฉcennies. Le dรฉsengagement progressif de l’Etat dans les activitรฉs de production (notamment des alevins) et de la gestion des stations piscicoles รฉtatiques (contrats de gรฉrance entre l’administration concernรฉe et des associations de pisciculteurs); mise en place progressive de paysans producteurs d’alevins en milieu rural ;
– la phase de promotion de l’aquaculture commerciale tournรฉe vers le marchรฉ et basรฉe sur le dรฉveloppement de nouvelles technologies et d’รฉlevage de nouvelles espรจces (FAO, 2005).
En Amรฉrique Latine, et dans tout le Proche-Orient, elle est pratiquement ร ses dรฉbuts, ร lโexception dโIsraรซl oรน la pisciculture est trรจs dรฉveloppรฉe (Lacroix, 2004). A Madagascar, aprรจs l’introduction du Tilapia en 1950, la pisciculture familiale en eau douce a pris de l’extension. Avec l’assistance de la FAO, ร partir de 1974, le MDRRA (actuellement MPRH) s’efforรงait de renforcer l’infrastructure piscicole de base par l’amรฉnagement des 4 stations piscicoles principales productrices d’alevins : Sisaony, Ambatofotsy-Ambatolampy, Analabe et Ambohidray (Rabelahatra, 1988). En 1976, le systรจme d’รฉlevage ร acadjas a รฉtรฉ introduit sur la cรดte-Est, aux Pangalanes. C’est une technique d’รฉlevage basรฉe sur l’exploitation des couvertures biologiques (pรฉrithyton) qui se dรฉveloppent sur les branchages immergรฉs (Rabelahatra, 1988). En 1979, des รฉlevages expรฉrimentaux des espรจces d’eaux saumรขtres ont รฉtรฉ expรฉrimentรฉes ร Sarodrano (Toliara) en casiers, ร partir de jeunes huรฎtres dรฉtroquรฉes de diffรฉrentes provenances. Un รฉlevage pilote de crevettes pรฉnรฉides en bassins cรดtiers a dรฉmarrรฉ ร Nosy-Be en 1988. (Rabelahatra, 1988).
BIOLOGIE DโOreochromis niloticus
Classificationย
โข Rรจgne : Animal
โข Embranchement : Vertรฉbrรฉ
โข Sous embranchement : Gnathostomes
โข Super classe : Poissons
โข Classe : ostรฉichtyens
โข Ordre : Perciformes
โข Sous ordre : Percoรฏdes
โข Famille : Cichlides
โข Sous famille : Tilapinรฉs
โข Genre : Oreochromis
โข Espรจce : Oreochromis niloticus
Source: Hamouda, 2005.
Ecologie
Plisnier, (1988) a mentionnรฉ que nombreuses รฉtudes de terrain et de laboratoire sur lโรฉcologie dรฉnote que O. nilotica est une espรจce relativement euryรจce et eurytope adaptรฉe ร de larges variations des facteurs รฉcologiques du milieu aquatique et colonisant des milieux extrรชmement variรฉs. Ainsi, O. nilotica, une espรจce thermophile, se rencontre en milieu naturel entre 13,5ยฐC et 33ยฐC. Mais, l’intervalle de tolรฉrance thermique observรฉe en laboratoire est de 7ยฐC ร 41ยฐC pendant plusieurs heures. Quant ร la tempรฉrature optimale de reproduction, elle se situe entre 26ยฐC et 28ยฐC, le minimum requis est de 22ยฐC. L’euryhalinitรฉ de O. nilotica est รฉgalement bien connue car, on le rencontre dans des eaux de salinitรฉ comprise entre 0,015 et 30 โฐ (Hamouda, 2005). Du point de vue concentration en oxygรจne dissous, cette espรจce tolรจre ร la fois de dรฉficit net et de sursaturation importante. Aussi, ร 3 ppm d’oxygรจne dissous, O. nilotica ne prรฉsente pas de difficultรฉ mรฉtabolique particuliรจre mais en deรงร de cette valeur, un stress respiratoire se manifeste bien que la mortalitรฉ ne survienne qu’aprรจs 6 h d’exposition. Il n’empรชche que, grรขce ร son hรฉmoglobine particuliรจre ร haute affinitรฉ pour l’oxygรจne dissous (0,12 ppm), cette espรจce peut supporter, sur de courtes pรฉriodes, des concentrations aussi faibles que 0,1 ppm d’oxygรจne dissous (Plisnier, 1988).
Morphologieย
O. nilotica (L, 1758) fait partie, comme tous les autres espรจces de Tilapias de la famille des Cichlidae. Les espรจces de cette famille se reconnaissent aisรฉment par (Trewavas, 1983):
– une tรชte portant une seule narine de chaque cรดtรฉ,
– des os operculaires non รฉpineux,
– un corps comprimรฉ latรฉralement, couvert essentiellement d’รฉcailles cycloรฏdes et parfois d’รฉcailles ctรฉnoรฏdes,
– une longue nageoire dorsale ร partie antรฉrieure รฉpineuse et,
– une nageoire anale avec au moins les 3 rayons รฉpineux.
Derniรจrement, certains taxonomistes s’accordaient ร diviser la tribu des Tilapias en 4 genres en se basant non seulement sur les caractรจres anatomiques, mais aussi, lโoriginalitรฉ en taxonomie, le comportement reproducteur et la nutrition (Trewavas, 1983):
– incubation des ลufs sur substrat avec garde biparentale (couple), macro phytophage: Tilapia sp.,
– incubation buccale avec garde biparentale ou paternelle, planctonophages: Sarotherodon sp,
– incubation buccale avec garde uniparentale maternelle, planctonophages: Oreochromis,
Les principaux synonymes de lโespรจce, rencontrรฉs dans la littรฉrature rรฉcente, sont: Oreochromis (Oreochromis) niloticus, Tilapia (Sarotherodon) nilotica et Sarotherodon niloticus.
La diagnose de lโespรจce a fait l’objet d’รฉtudes prรฉcises (Trewavas, 1983) recourant ร des caractรฉristiques morphomรฉtriques plus ou moins difficiles ร examiner sur les organismes vivants. Gรฉnรฉralement, sur le terrain, le pisciculteur reconnaรฎt les adultes de lโespรจce par:
– une coloration grisรขtre avec la poitrine et les flancs rosรขtres et une alternance de bandes verticales claires et noires nettement visibles notamment sur la nageoire caudale et la partie postรฉrieure de la nageoire dorsale,
– un nombre รฉlevรฉ de branchiospines fines et longues (18 ร 28 sur la partie infรฉrieure du premier arc branchial, et 4 ร 7 sur la partie supรฉrieure),
– une nageoire dorsale longue ร partie antรฉrieure รฉpineuse (17-18 รฉpines) et ร partie postรฉrieure molle (12-14 rayons) et,
– un point noir en bordure de la nageoire dorsale et caudale chez les mรขles.
Anatomie
Squelette
Le squelette du Tilapia sp. est osseux. Celui de la tรชte comprend les os du crรขne qui protรจgent les centres nerveux et les os de la face, essentiellement les mรขchoires qui soutiennent les branchies. Les os du tronc comprennent la colonne vertรฉbrale et des petits os, supports des nageoires, elles-mรชmes constituรฉes de rayons osseux ou cartilagineux (Rakotovao, 2004).
Muscles
Lorsque lโon examine le Tilapia sp. cuit, on distingue une masse musculaire composรฉe de deux ยซ filets ยปdorsaux, รฉpais, et de deux flancs moins รฉpais, en รฉtroite relation avec les arรชtes. Ces masses musculaires assurent la propulsion du poisson: ce sont celles qui sont intรฉressantes pour le consommateur. Dโautres muscles, plus petits, font fonctionner les mรขchoires, le pharynx, les opercules, les nageoires (Regan, 1920).
Appareil digestif
De lโavant vers lโarriรจre, lโappareil digestif, qui permet au Tilapia sp. de se nourrir, comprend :
– la bouche,
– le pharynx et lโลsophage,
– lโestomac,
– lโintestin et lโanus.
Appareil respiratoire
Les poissons respirent ร lโaide des branchies. Chacune est composรฉe dโune armature osseuse: lโarc branchial qui supporte les lamelles au niveau desquelles se fait le transfert de lโoxygรจne de lโeau vers lโorganisme du poisson. Le Tilapia sp. est รฉquipรฉ dโune paire de quatre branchies situรฉes de part et dโautre du corps. Elles sont protรฉgรฉes par une sorte de couvercle articulรฉ : lโopercule ou encore lโouรฏe. Il peut รชtre observรฉ que le Tilapia sp. avale et dรฉglutit sans cesse ; le courant dโeau, passant par la bouche, irrigue les branchies qui fixent lโoxygรจne et rendent le gaz carbonique: lโopercule joue le rรดle de soupape battante (Moriarty, 1973).
Appareil circulatoire
Lโappareil circulatoire est un circuit fermรฉ comprenant les artรจres, des vaisseaux trรจs fins, les capillaires, les veines et une pompe qui anime le tout: le cลur, situรฉ en arriรจre des branchies (Bowen, 1982).
โบ Le cลur :
Le cลur comprend quatre cavitรฉs :
-le sinus veineux, qui est le collecteur des veines ramenant le sang au cลur,
-lโatrium, qui correspond aux deux oreillettes du cลur de lโhomme,
-le ventricule,
-le bulbe, qui est lโantichambre de lโaorte ventrale. Cette aorte distribue le sang aux branchies, ร droite et ร gauche.
โบ Les branchies :
Le sang converge vers lโartรจre situรฉ sous la colonne vertรฉbrale, dโoรน partent symรฉtriquement les multiples artรจres secondaires qui vont irriguer les organes et les muscles. Le sang chargรฉ de gaz carbonique et de dรฉchets revient au cลur par les veines qui avec les capillaires forment des systรจmes composรฉs de: le foie (systรจme porte hรฉpatique) et les reins (systรจme porte rรฉnal).
Appareil excrรฉteur
Lโappareil excrรฉteur est essentiellement constituรฉ par les reins, glandes brunes, trรจs allongรฉes et ramifiรฉes, tapissant la partie dorsale de la cavitรฉ viscรฉrale avec laquelle ils sont en relation. Les urines sont drainรฉes vers lโorifice urinaire par deux canaux : les uretรจres (Trewavas, 1983).
Productionย
Maturitรฉ sexuel
Oreochromis niloticus est connu pour sa maturitรฉ sexuelle prรฉcoce qui peut intervenir dรฉs 3 ร 4 mois dans certains รฉlevages. Des individus de 30 g et mesure de 8 cm peuvent se reproduire (Balarin & Haller, 1982). La reproduction est en fonction des conditions du milieu et de la densitรฉ des individus. Dans le milieu naturel, la taille de premiรจre maturitรฉ chez O. niloticus varie gรฉnรฉralement entre 14cm et 20cm. Ce qui correspond ร un รขge de 2 ร 3 ans, mais peut atteindre 28 cm et diffรฉrer chez les mรขles et les femelles. Toutefois cette taille peut se modifier au sein d’une mรชme population en fonction des conditions fluctuantes du milieu (FAO, 2006).
Selon Lowe-Mc Connel en1982, les facteurs qui diminuent la taille ร la maturitรฉ sont:
– les dimensions rรฉduites du milieu (confinement) ;
– le dรฉficit alimentaire qualitatif et quantitatif ;
– la pรชche trop intensive.
Fรฉconditรฉ :
Oreochromis niloticus prรฉsente une faible fรฉconditรฉ, de quelques centaines d’ลufs ร plusieurs milliers par ponte chez les gros individus. Par contre, la frรฉquence รฉlevรฉe de ponte et la garde parentale des alevins (incubation buccale), permettent d’obtenir de bonnes productions d’alevins par femelle.
Selon Moreau (1979), la fรฉconditรฉ absolue (nombre d’ovules pondus en une fois) est aussi trรจs variable puisqu’elle fluctue fortement, en fonction:
– du poids des femelles,
– des milieux et des saisons.
Reproduction :
Oreochromis niloticus fait partie des incubateurs buccaux uniparentaux maternels. Lorsque les conditions abiotiques deviennent favorables en milieu naturel, une tempรฉrature d’au moins 22ยฐC, les adultes migrent vers la rive et les mรขles se rassemblent en arรจne de reproduction sur un substrat meuble, sablonneux ou argileux oรน ils dรฉlimitent chacun leur territoire et creusent un nid en forme d’assiette creuse (Ruwet et al, 1976).
Les femelles vivent en groupe ร l’รฉcart des arรจnes de reproduction oรน elles effectuent de brefs passages. En allant d’un territoire ร l’autre, elles sont sollicitรฉes par les mรขles. En cas d’arrรชt au-dessus d’un nid et aprรจs une parade nuptiale de synchronisation sexuelle, la femelle dรฉpose un lot d’ovules que le mรขle fรฉconde immรฉdiatement. La femelle reprend les ลufs dans sa bouche pour les incuber et les y gardent pendant 4 ร 5 jours. Les ลufs sont oblongs, mesurent environ 2,3 mm de grand diamรจtre sur 1,9 mm de petit diamรจtre. Lโopรฉration peut รชtre recommencรฉe avec le mรชme mรขle ou un voisin (Ruwet et al, 1976). En suite, la femelle quitte l’arรจne et incube ses ลufs fรฉcondรฉs. A cette รฉpoque, la femelle prรฉsente un abaissement de la cavitรฉ bucco-pharyngienne*, des opercules lรฉgรจrement รฉcartรฉs. L’รฉclosion des ลufs a lieu dans la bouche 4 ร 5 jours aprรจs la fรฉcondation. Une fois leur vรฉsicule vitelline rรฉsorbรฉe, les alevins capables de nager sont encore gardรฉs par la femelle pendant plusieurs jours. Toutefois, ils restent ร proximitรฉ de leur mรจre et, au moindre danger, se rรฉfugient dans sa cavitรฉ buccale de la mรจre. A la taille d’environ 10 mm, les alevins, capables de rechercher leur nourriture, quittent leur mรจre et vivent en petits bancs.
Une femelle en bonne condition se reproduit toutes les six ร huit semaines dans la nature et tous les quinze ร vingt jours dans un milieu contrรดlรฉ. Ce qui, ร raison de 800 ร 1000 ลufs en moyenne pour une femelle de 250g, va conduire au surpeuplement et au nanisme en milieu mal contrรดlรฉ.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR O. niloticus
I. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR O. niloticus
I.1. HISTORIQUE
I.2. BIOLOGIE DโOreochromis niloticus
I.2.1. Classification
I.2.2. Ecologie
I.2.3. Morphologie
I.2.4. Anatomie
I.2.4.1. Squelette
I.2.4.2. Muscles
I.2.4.3. Appareil digestif
I.2.4.4. Appareil respiratoire
I.2.4.5. Appareil circulatoire
I.2.4.6. Appareil excrรฉteur
I.2.5. Production
I.2.5.1. Maturitรฉ sexuel
I.2.5.2. Fรฉconditรฉ
I.2.5.3. Reproduction
I.2.5.4. Comportement lors de la reproduction
I.2.6. Rรฉgime alimentaire
I.2.7. Croissance
I.2.8. Mode dโรฉlevage du Tilapia nilotica
I.2.8.1. Classification de lโรฉlevage dโO. niloticus
I.2.8.2. Type dโรฉlevage en pisciculture
DEUXIEME PARTIE: MATERIELS ET METHODOLOGIE DโETUDE
II. MATERIEL ET METHODES
II.1. PRESENTATION DU CENTRE MILASOA
II.1.1. Situation gรฉographique
II.1.2. Activitรฉs du centre
II.2. MATERIELS
II.2.1. Matรฉriel biologique
II.2.2 Matรฉriel de production
II.2.2.1- Ecloserie
II.2.2.2. Bassin de reproduction
II.2.3. Matรฉriels de collecte et de nettoyage des ลufs
II.2.4. Matรฉriels de comptage dโลufs
II.2.5. Matรฉriels de distribution dโaliments
II.2.6 Matรฉriels pour les paramรจtres physico-chimiques
II.3. METHODE DE CONDUITE DโELEVAGE
II.3.1. Pour la reproduction
II.3.2. Incubation des ลufs
II.3.3. Alimentation
II.2.4. Nettoyage et prรฉlรจvements des paramรจtres physico-chimiques
II.2.5. Mรฉthode de comptage des ลufs et des larves
III. TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSIONS
Rรฉsultat et Discussion
Conclusion et Suggestion
Bibliographies et Webographies
ANNEXES