ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE LAPIN, L’ELEVAGE CUNICOLE ET LES PRINCIPALES MALADIES DE CETTE ESPECE

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Chez la femelle

L’hormone folliculo-stimuline stimule la croissance des follicules qui contiennent chacun un ovule sur la paroi de chaque ovaire.
Les follicules, pendant leur développement, produisent des oestrogènes (par élongation) qui agissent sur l’hormone folliculo-stimulante. Ces oestrogènes stimulent également les signes de l’oestrus et du comportemen oestral. Les follicules restent à maturité pendant une dizaine de jours et meurent tout en disparaissant si la saillie n’a pas lieu.
Signalons que les signes oestraux ne sont cependant pas toujours apparents et que la femelle peut s’accoupler alors qu’elle n’en montre aucun signe. (Cf. Annexe I, Les différents signes oestraux.) La saillie stimule la libération d’une poussée d’hormone lutéinisante en provoquant l’expulsion des ovules par les follicules ( 10 à 12h après la saillie). Cette expulsion peut être également provoquée par une femelle qui chevauche neu autre par « jeu » ou par « simple présence d’un mâle » pouvant entraîner une grossesse nerveuse.
La progestérone, associée à d’autres hormones, agitsur l’utérus pour l’empêcher de se contracter et d’expulser les embryons qui s’y développent.
A la fin de la gestation, en réponse aux signaux hormonaux émis par le foetus, les variations de niveaux d’oestrogènes et de progestérones sensibilisent l’utérus à la production d’ocytocine par l’hypophyse. Une production qui pro voque des contractions utérines et l’expulsion du jeune, normalement après un délai d’une à deux heures. (LEBAS F., 1996).
Les muqueuses qui ont abrité le foetus pendant sa croissance sont également expulsées. Généralement, la mère les ingère, pourécupérer les nutriments qu’elles contiennent. (Cf. Annexe II, Les réactions hormonales et l’allaitement).

Conduite de l’élevage cunicole

D’après LEBAS F. et al en 1998, la réussite et la entabilisationr d’un élevage doivent prendre compte de tous les facteurs d’élevage jumelés à leurs interactions. Ceci suggère notamment un choix raisonné sur :
· les animaux .
· les conditions de logement (ambiance, densité).
· l’alimentation (qualité de l’aliment, plan d’alimentation).
· et le maintien d’un bon état sanitaire (hygiène, désinfection, vide sanitaire).

Races

Les races de lapin sont souvent choisies selon les critères de production (aspect extérieur, efficacité alimentaire et format), de reproduction et d’adaptation au milieu.
Il existe plusieurs variétés de races qui différentselon la couleur du pelage. Les plus exploitées dans le monde sont :

Races géantes

Les races géantes qui pèsentplus de 5kg à l’âge adulte, se caractérisent par un poids élevé à l’abattage, une bonne vitesse de croissance, de bons rendements à l’abattoir et bénéficient d’une prolificité médiocre. Ce sont engénérale :
– Le Géant des Flandres :le plus gros des lapins, qui pèse plus de 7 kg à l’âge adulte et dont le point faible est une prolificité moyenne.
– Le Blanc de Bouscat : race géante la plus répandue avec un poids adultedépassant les6 kg, ayant une excellente précocité et une prolificité peuà prés correcte.
– Le Bélier Français : plus petit que les précédents, avec un poids de5,5 à 6 kg , se reconnaît à son aspect compact, ramassé et des oreilles tombantes.
– Le Géant Papillon :d’un format équivalent au Bouscat, tacheté noir etblanc, est encore très répandu dans les élevages traditionnels.(Cf. Annexe III, Les différents types de répartition des couleurs chez le Lapin selon ARNOLD et COLL., 2005).

Races moyennes

Les races moyennes qui ont un format plus léger, d’un poids adulte compris entre 3,5 et 5 kg, se caractérisent par une meilleure prolificité. Leur faculté d’adaptation à la cage grillagée, principalement pour les races néo-zélandaises et californiennes, en a fait la race de lapins la plus couramment utilisée et demandée en Afrique. (C.R.E.T, N°2131).
Ce sont essentiellement :
– Le Néo-Zélandais: albinos, d’un poids adulte de 4,5 à 5 kg, offrant un très bon rendement à l’abattage et une excellente prolificité.
– Le Californien blanc : avec le nez, les oreilles, les pattes et la queue noire, ayant les mêmes qualités que le Néo-Zélandais, mais plus orienté rsvela reproduction.
– Le Fauve de Bourgogne, l’Argenté de Champagne, le Gris du Bourbonnais, le Normand, et le Lièvre : sont des races moyennes avec des qualités bouchères et maternelles. Ils sont souvent aussi bons que les deux races précédentes,mais leur adaptation au grillage est plus délicate, ce qui restreint l’utilisation en élevageindustriel.

Races légères

Les races légères qui ont un poids adulteinférieur à 3 kg, sont moins répandues que celles citées auparavant. Les plus utilisées sont urtouts :
– Le Petit Russe : de robe blanche avec les extrémités noires (oreilles, nez, pattes, queue). Une race qui se distingue par une prolificité et une précocité excellente.
– Le Hollandais : tacheté noir et blanc, il est également appréciéourp son aptitude à la reproduction.
– Le Polonais, le Chinchilla, et le Renard Argenté: de petite taille, de moins en moins utilisés en production de chair, mais souvent adoptés comme animaux de compagnie. (C.R.E.T, N°2131) Cependant, il faut noter qu’il existe aussi d’autre s races élevées à d’autres fins tel que : les races naines et les races à fourrure.

Le degré hygrométrique

Le degré hygrométrique à l’élevage cunicole oscilleentre 60 à 90 % . Trop bas, il favorise indiscutablement des affections respiratoires par irritation. Trop élevé, d’une façon permanente, il peut être également fatal. (SCHIEREH., 1990).
Si le degré d’hygrométrie reste élevé, les lapinse strouvent gênés pour lutter contre la température ambiante.
Les moisissures sur la nourriture sont également à craindre et peuvent compromettre leur conservation.

Construction du bâtiment : Le clapier

Lors de la construction du logement, l’éleveur devra décider lui-même comment, où et quelle sorte de bâtiment il va construire. Ainsi, chaque décision doit toujours être le résultat de plusieurs facteurs importants comme le choix des matériaux, etc. Il peut construire de la sorte, soit des bâtiments d’élevage soit des cages individuelles.

Clapiers extérieurs : Cage individuelle

Les cages individuelles sont des installations localisées en permanence à l’extérieur.
Elles sont toujours nécessaires avec ou sans bâtiment.
Pour leur construction, on se sert généralement dematériaux peu coûteux ou gratuits. On peut utiliser: des branches entrelacées, des tiges de bambou, de la boue, du métal, ou encore du plastique.
Malgré cela, si ces matériaux empêchent le lapin desortir de sa cage, ils n’empêchent pas toujours les chiens et autres prédateurs d’y pénétrer. En conséquence, il est recommandé d’installer, si possible, une clôture munie d’une p orte cadenassée autour des clapiers extérieurs et de veiller à la solidité de la construction.
Une fois l’espace nécessaire calculé, il faut décider si l’on construira plusieurs clapiers ou un seul, compartimenté. Néanmoins, il faut êtreconscient que deux clapiers, pour commencer une exploitation, ne suffiront pas dès que la portée sera sevrée. Voici quelques dimensions normales d’un clapier à u sage général dans les pays tropicaux. A environ 1 m au-dessus du sol ; d’une hauteur de 60 cm à l’avant, 50 cm au fond ; d’une largeur de 50 à 60 cm et d’une longueur: de 90 à 120 cm.
Dans ce système de clapiers extérieurs, on remarquefréquemment que la production est limitée. Les cages sont vite surpeuplées, et surgissent alors des problèmes de stress et de maladies. (Cf. Annexe V, les éléments nécessaires lors du choix de l’implantation du clapier extérieur).

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE LAPIN, L’ELEVAGE CUNICOLE ET LES PRINCIPALES MALADIES DE CETTE ESPECE
I – LE LAPIN
1-1- Historique et systématique
1-1-1- Historique
1-1-2- Systématique
1-2- Anatomie
1-2-1- Appareil digestif
1-2-2- Appareil reproducteur
1-2-2-1- Chez le mâle
1-2-2-2- Chez la femelle
1-3-Physiologie
1-3-1- Physiologie de la digestion
1-3-1-1- La Digestion
1-3-1-2- La Cæcotrophie
1-3-2- Physiologie de la reproduction
1-3-1-1- Chez le mâle
1-3-1-2- Chez la femelle
II – L’ELEVAGE DE LAPIN DANS LE MONDE
2-1- Conduite de l’élevage cunicole
2-1-1- Races
2-1-1-1- Races géantes
2-1-1-2- Races moyennes
2-1-1-3- Races légères
2-1-1-4- Races naines
2-1-1-5- Races à fourrure
2-1-2- Logement
2-1-2-1- Contexte climatique
2-1-2-1-1- La Température
2-1-2-1-2- La Lumière
2-1-2-1-2- Le degré hygrométrique
2-1-2-2- Construction du bâtiment : Le clapier
2-1-2-2-1- Clapiers extérieurs : Cage individuelle
2-1-2-2-2- Clapiers intérieurs: Bâtiment d’élevage
2-1-2-2-3- Logement au sol
2-1-2-3- Matériel équipant le clapier
2-1-3- Alimentation
2-1-3-1- Distribution des aliments
2-1-3-2- Différents types aliments
2-1-3-2-1- Les aliments grossiers
2-1-3-2-2- Les racines et tubercules
2-1-3-2-3- Les verdures
2-1-3-2-4- Les aliments concentrés
2-1-3-3- Besoins nutritionnels
2-1-3-3-1- Eau
2-1-3-3-2- Glucides et lipides
2-1-3-3-2- Protéines
2-1-3-3-3- Minéraux
2-1-3-3-4- Vitamines
2-1-4- Conduite sanitaire
2-1-4-1- Prophylaxie sanitaire
2-1-4-1-1- Le stress
2-1-4-1-2- Les germes pathogènes
2-1-4-2- Prophylaxie médicale
2-2- Aptitudes de l’espèce
III- LES PRINCIPALES AFFECTIONS ET MALADIES
3-1- Causes des maladies
3-2- Principales maladies
3-2-1- La coccidiose
3-2-2- La gale des oreilles et de la peau
3-2-3- Le coryza
3-2-4- La mammite
3-2-5- L’inflammation des yeux
3-2-6- La myxomatose
3-2-7- La maladie hémorragique virale (épizootique)
3-2-8- La coenurose
3-2-9- Les maux de pattes
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX SUR TERRAIN
IV -MATERIELS ET METHODES
4-1- Matériels et zone d’étude
4-1-1- La Zone d’étude
4-1-2- Les Lapins
4-1-3- Les Eleveurs
4-1-4- Les institutions responsables de cet élevage
4-1-4-1- La Direction de l’Elevage
4-1-4-2- La Direction des Services Vétérinaires (D.S.V.)
4-1-4-3- La Maison du Petit Elevage (M.P.E.)
4-2- Méthodes
4-2-1- Recherches bibliographiques
4-2-2- Enquêtes sur terrain
4-2-2-1- Déroulement de l’enquête
4-2-2-2- Enquête proprement dite
4-2-2-2-1- Stratégie d’enquête auprès des éleveurs
4-2-2-2-2- Conduite de l’enquête
4-2-3- Observations directes
4-2-4- Analyses et interprétations des données obtenues
4-2-5- Difficultés rencontrées
V – RESULTATS ET DISCUSSIONS DE L’ENQUETE
5-1- Résultats de l’enquête dans la zone d’étude
5-1-1- Informations sur l’éleveur et la situation de l’élevage
5-1-1-1- Responsables de l’élevage
5-1-1-2-1- Sexe de l’éleveur
5-1-1-2-2- Age de l’éleveur
5-1-1-2-3- Formation cunicole de l’éleveur et adhésion à une association ou organisation cunicole
5-1-1-2- Début de l’activité cunicole
5-1-1-3- Nature de l’activité et mode de gestion
5-1-1-4- Objectifs de l’élevage
5-1-1-5- Les enregistrements
5-1-2- Cheptel cunicole
5-1-2-1- Types de génétique utilisés
5-1-2-2- Composition du troupeau
5-1-2-2-1- Les Femelles
5-1-2-2-2- Les Mâles
5-1-3- Types de logement
5-1-3-1- Nature de l’habitat
5-1-3-2- Séparation entre maternité et engraissement
5-1-3-3- Matériel d’alimentation et d’abreuvement
5-1-3-4- Eclairement, ventilation, chauffage, refroidissement
5-1-4- Alimentation
5-1-4-1- Types d’aliments
5-1-4-2- Abreuvement
5-1-5- Données sur la conduite de la productivité
5-1-5-1- Séparation des animaux par âge et par sexe
5-1-5-2- Age à la 1ère mise à la reproduction
5-1-5-3- Rythme de reproduction
5-1-5-4- Influence de la saison sur la reproduction
5-1-5-5- Renouvellement des reproducteurs
5-1-5-6- Paramètres de reproduction
5-1-5-6-1- Nombre de mise-bas par femelle par an
5-1-5-6-2- Nombre de nés totaux par mise-bas
5-1-5-6-3- Nombre de nés vivants par mise-bas
5-1-5-7- Pratique du sevrage (séparation mère- jeunes)
5-1-5-7-1- Age au sevrage
5-1-5-7-2- Nombre de lapereaux sevrés par mise-bas
5-1-5-7-3- Poids moyen au sevrage
5-1-5-8- Méthode de reproduction
5-1-5-8-1- La saillie
5-1-5-8-2- L’âge moyen à la vente
5-1-5-8-3- Poids à l’âge adulte
5-1-6- Hygiène
5-1-7- Mode de commercialisation et autoconsommation
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : PERSPECTIVES D’AVENIR
VI- LES PROBLEMES ENGENDRES PAR LA SITUATION ACTUELLE
6-1- Les problèmes du milieu naturel
6-1-1- Le climat
6-1-2- La potentialité des animaux
6-2- Les problèmes du milieu humain
6-2-1- L’éleveur
6-2-2- L’appréhension de la société
6-3- Les problèmes techniques
VII- LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT
7-1- Idées directrices
7-2- Actions à entreprendre
VIII- MISE EN OEUVRE DE LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT
8-1- Les animaux à élever
8-2- Le logement des lapins
8-2-1- Mode de construction
8-2-1-1- Fond de cage en grillage
8-2-1-2- Fond de cage en bois
8-2-2- Les matériaux
8-2-3- Dimensions
8-2-3-1- Cage mère
8-2-3-2- Cage du mâle
8-2-3-3- Cage d’engraissement
8-2-4- Matériels d’élevage
8-2-4-1- Les mangeoires
8-2-4-2- L’abreuvoir
8-2-4-3- Les boîtes à nid
8-2-4-4- Les râteliers à fourrage
8-2-5- Litière
8-3- L’alimentation
8-4- Conduite de la production
8-4-1- Rythme de production
8-4-2- Méthode de reproduction
8-4-2-1- L’âge à la première saillie
8-4-2-2- L’intervalle mise-bas saillie
8-4-2-3- Le diagnostic de gestation
8-4-2-4- La préparation de la boîte à nid
8-4-3- La mise-bas.
8-4-4- Le sevrage
8-4-5- L’engraissement
8-5- Gestion du troupeau
8-5-1- Les enregistrements
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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