Étude bibliographique du Gobemouche noir

Régime saisonnier des précipitations

Etude bibliographique du Gobemouche noir de l’Atlas 5

Les jeunes présentent un dessus brun foncé tacheté de couleur roussâtre. Leur dessous jaunâtre est tacheté de brun à la gorge et la poitrine, ce qui donne à ces dernières parties un aspect écailleux. Les ailes et la queue sont identiques à celles des adultes en automne. Chez eux, la mue partielle intervient en juillet-août. Ils deviennent semblables aux adultes en automne bien que leurs bordures soient plus larges aux rémiges secondaires internes (Larrieu, 2OOO). Certaines différences dans le plumage et la vocalisation sont apparents divergents de la sélection sexuelle, mais l’espèce semble être très similaire sur le plan écologique (Sætre et al. 2001). Chez la sous espèce Ficedula hypoleuca speculigera, le blanc du front et de l’aile sont plus étendues alors que celui de la queue est plus réduit (Moali, 1999). Le Gobemouche noir de l’Atlas se voit attribuer un statut spécifique sur la base de différences de plumage, de vocalisations et d’une forte différenciation génétique par rapport à hypoleuca. Les séquences ADN publiées par Saetre et al. (2001) suggèrent que les Gobemouches noirs et à collier forment un groupe monophylétique, et que Speculigera est leur groupe frère. Ainsi, Hypoleuca est plus distant de Speculigera qu’il ne l’est d’Albicollis. Les différences génétiques entre les quatre espèces (Hypoleuca, Speculigera, Albicollis, Semitorquata) sont de l’ordre de 3 à 4 %, alors qu’elles ne sont que de 0,5 % entre Hypoleuca et Iberiae.

Habitat

Le Gobemouche noir fréquente généralement, les vergers de plein vent et les parcs et les forêts mixtes ou les forêts de feuillus claires et ensoleillées au sol dégagé, herbeux sous les arbres et niches en vieux arbres et évite les sous-bois touffus où il trouve les cavités nécessaires à sa reproductions, qui l’aide à chasser les insectes, chenilles et araignées ( Heinzel et al., 1972 et Knochel, 2003). D’après la Photo 3, le Gobemouche noir de l’Atlas utilise également des nichoirs construits en bois par des ornithologues dans les parcs, les forêts et les vergers, qui sont contrôlés chaque année, entretenu, renouvelé et développé en Suisse, Belgique et France. On trouve ces espèces jusqu’à 1500 mètres d’altitude où ils s’installent dans des vergers de vieux arbres tels que les chênes au feuillage aéré abri de nombreux insectes, aussi bien que dans les taïgas reculées qui leurs offrent des conditions optimales. Ces derniers se complaisent également dans les terrains accidentés, les vallons et les bas versants des montagnes dont ils nichent dans des cavités naturelles des arbres ou des anciennes loges des pics, plutôt que dans les plaines basses. (Knochel, 2003).

Reproduction

Les Oiseaux nichent toujours à l’époque la plus favorable, où les aliments seront le plus nombreux et le plus aisément accessibles une fois les jeunes éclos. Avant de nidifier, la femelle construit son nid tout en assemblant avec une coupe plus soignée à l’intérieur des feuilles sèches, des tiges et de racines, tapissée de crins et de fines tiges de graminées. D’après Ravussin et al. (2009), la période de nidification du Gobemouche noir de l’Atlas est en mai-juin. La ponte est généralement composée de 5 à 8 oeufs de 17,5 mm avec une couleur bleu pâle. L’incubation par la femelle seule dure de 13 à 15 jours et les jeunes prennent leur envol de 12 à 17 jours après l’éclosion. Le mâle fournit de façon irrégulière les aliments à la couveuse et s’il possède une seconde, il se désintéresse totalement de la nichée, alors que la femelle doit se nourrir seule. Après quelques jours d’éclosion vers la fin du mois de juin ou au début de juillet, les parents entraînent leurs petits loin du lieu de leur naissance et abandonnent les nids (Knochel, 2003).

Migration Les premières migrations remontent aux dernières glaciations, où les oiseaux avaient pris l’habitude de se répartir très largement selon l’avancée ou le recul des glaciers. Blondel (1969) a définit la migration des oiseaux comme étant le phénomène de déplacement en automne de centaines de millions d’oiseaux à partir de leur région de naissance ou une pénurie saisonnière de nourriture et de climat le signe. Dans les pays à climat tempéré, la nourriture, abondante en été et à l’automne, a tendance à se raréfier en hiver et au printemps. De plus, les journées étant plus courtes, les oiseaux ont moins de temps pour en trouver. L’Afrique du nord prend place comme étant un gué qui permet aux oiseaux de trouver un refuge en automne après la traversée de la méditerranée et celui du printemps après le passage à travers le désert. Selon Knochel (2003), le Gobemouche noir de l’Atlas est un oiseau de l’Ancien Monde. Cette espèce est migratrice et se reproduit dans la majeure partie de l’Europe et hiverne dans l’ouest de l’Afrique en particulier l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. Une migration en boucle fait que le passage prénuptial est plus marqué que le postnuptial, un fait traduit par le plus grand nombre d’observation au printemps. Ce dernier arrive en avril, mai et repart en septembre, octobre. C’est par la crainte du froid ainsi que pour trouver de la nourriture.

Méthodes relatives

Les méthodes de sondage, ou méthodes relatives ont pour objectif de renseigner sur l’abondance relative des espèces d’oiseaux (Blondel et al, 1970). Ces méthodes sont employées le plus souvent sur de vastes territoires lorsque les méthodes de dénombrement absolues ne peuvent être mises en place. Ces dernières d’après Kremer (2006) permettent de comparer les abondances relatives des espèces entre elles, entre habitats et dans le temps sur la base d’une très forte corrélation linéaire entre l’abondance relative mesurée et l’abondance réelle pour une espèce donnée. Ces méthodes reposent soit sur des itinéraires échantillons (IKA) pour les milieux ouverts, soit sur des points d’écoute ou des indices ponctuels d’abondance (IPA) pour les milieux fermés. Aujourd’hui La plus utilisée est la seconde, qui se prête à une exploitation statistique des résultats et à la mise en évidence de relations entre la structure forestière et l’avifaune. Ces méthodes sont destinées à obtenir des chiffres comparables d’une période à une autre ou d’un espace à un autre. Elles sont inapplicable, leur principale intérêt est de permettre de comparer l’avifaune des milieux variés ou durant des périodes différentes.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Etude bibliographique du gobemouche noir
I- Systématique, description et identification
I.1- Systématique
I.2- Description et identification
I.2.1- Description
I.2.2- Aire naturelle
I.2.3 – Habitat
II- Biologie
II.1- Comportements
II.2- Reproduction
II.3- Régime alimentaire
III-Migration
Chapitre II : Etude du milieu
I- Présentation générale du site d’étude
II- Caractéristiques du milieu
II.1-Topographie et relief
II.2-Hydrographie
II.3-Géologie et pédologie
II.4-Climat
II.4.1-Facteurs climatiques
II.4.1.1-Précipitations
a) Précipitations moyenne mensuelles et annuelles
b) Régime saisonnier des précipitations
II.4.1.2-Températures
II.4.2- Autres facteurs
II.4.2.1- Vent
II.4.2.2-Neige
II.4.2.3- Synthèses bioclimatiques
II.4.2.4- Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen
II.4.2.5- Quotient pluviométrique et climagramme d’Emberger (1955)
II.5-Dynamique de la végétation
Chapitre III- Matériels et méthodes
I- Méthodes de recensement des oiseaux
I.1-Méthodes absolues
I.1.1-La méthode des plans quadrillés
I.1.2- Les comptages au sol et aériens
I.2- Méthodes relatives
I.2. 1- L’indice kilométrique d’abondance (IKA)
I.2. 2- Les Indices Ponctuels d’Abondance (IPA)
II- Méthodologie générale
II-1. Dates
II-2. Climat
II-3. choix de point d’écoute
II-4. IPA recensés
II- 5. Limites et difficultés liées au protocole
Chapitre IV- Résultats et discussion
I- Résultats
I.1- Fréquence
I.2- Abondance
I.3- Comparaison de l’abondance et de la fréquence
I.4- Répartition et habitat
I.5- Migration et nidification
II- Discussion
III- Conservation de l’espèce
III.1- Menaces
III.2- Mesures de conservation
Conclusion générale
Bibliographie
Index des tableaux
Index des figures
Index des photos
Annexes

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