Etude antérieure du genre Diodia actuellement connu sous le nom de Diodella : genre Diodella

Etude antérieure du genre Diodia actuellement connu sous le nom de Diodella: genre Diodella

D’après une étude bibliographique, nous avons vérifié l’existence d’études chimiques et pharmacologiques sur ce genre. Les plantes du genre Diodia sont utilisées dans les médecines folkloriques et traditionnelles comme agents antirhumatismales, anti diarrhéiques, anti venin, laxatifs et émétiques, ainsi que dans le traitement des ulcères gastriques, de l’urticaire, des maux d’oreille, des douleurs abdominales et de la gastrite. Les études pharmacologiques de l’espèce D. scandens et D. sarmentosa ont révélé des activités anti-inflammatoires, antiulcéreuse, analgésiques et anti venin. Une étude chimique unique a été trouvée pour le genre D. teres, qui a indiqué la présence des iridoides glycosylés asperuloside, de l’acide désacétylasperulosidique et de l’acide geniposidique; Du scopolin de coumarine et des flavonoïdes: de la rutine, du canferol3-O-rutinoside, de la quercitrine, de l’astragaline, de l’isoquercitrine et de la quercétine.

Description et répartition géographique du Diodella sarmentosa sw 

Diodella sarmentosa sw appartient au genre Diodella qui contient 11 espèces et fait partie de la famille des Rubiacées (Rubiaceae) [17]. Elle est un adventice de zone de forestière à port rampant et ramifié. Sa tige grêle est quadrangulaire-ailée et seuls les angles sont pubescents. Le limbe oblong-lancéolé (30 à 60 mm x 10 à 25 mm) est scabre dessus et pubescent dessous. La collerette stipulaire, haute de 7 à 10 mm, est surmontée de nombreuses dents effilées mesurant de 5 à 7 mm [18]. De telle plantes vivaces peuvent atteindre une hauteur de 3 à 4 mètres. Diodella sarmentosa présente des feuilles simples et opposées qui sont elliptiques avec un bord entier et des fleurs en forme d’entonnoir de couleur blanche. Les fleurs s’organisent seules. D. sarmentosa peut être confondue avec Spermacoce latifolia, mais cette dernière à une tige pubescente alors que seuls les angles de la tige de D. sarmentosa le sont. Diodella sarmentosa sw pousse dans les régions tempérées et tropicales de l’Amérique du Nord et de l’Afrique. Elle est spécifiquement repartie dans les quatre provinces de Madagascar : Antsiranana, Toamasina, Fianarantsoa, Toliara [W2].

Position systématique
Diodella sarmentosa sw est connue sous le nom vernaculaire de « lelamenarana »

Taxonomie

Règne : Plantae
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Gentianales
Famille : RUBIACEAE
Sous famille : Rubioideae
Tribu : Spermacoceae
Genre : Diodella small
Espèce : Diodella sarmentosa (sw)

Ethnobotanique de la plante 

D’après le tradipraticien Malgache, les feuilles de la plante sont utilisées par sa propriété cicatrisante. Elles sont frottées afin d’obtenir son jus/latex pour les mettre comme pansement sur la plaie. Et selon la bibliographie, la plante D.sarmentosa mélangé avec du sel et poivre sont utilisés contre la dysenterie [20]. Elle est aussi connue en Afrique pour traiter la malaria chez les enfants [21]. En Bénin et en Gabon, la partie aérienne et les feuilles de D.sarmentosa sont utilisées sous forme de thé pour l’infertilité, la menstruation et la grossesse [22].

Généralités sur les terpènes

Les terpenoïdes constituent une classe de substances naturelles extrêmement abondante. Plus de 22 000 composés ont été répertoriés [23]. Chaque classe de terpènes est issue du couplage « tête-à-queue » d’unités isopréniques. Le nombre d’unités isopréniques engagées dans la formation d’un composé permet un classement commode de ces substances naturelles. On distingue ainsi les hémiterpènes (C5), les monoterpènes (C10), les sesquiterpènes (C15), les diterpènes (C20), les sesterterpènes (C25), les triterpènes (C30), les tetraterpènes (C40) et les polyterpènes (C5n). Les terpenoïdes forment une classe importante de métabolites secondaires qui proviennent du même précurseur biosynthétique, l‘acide mévalonique. La première étape de leur biosynthèse commence toujours par condensation de deux dérivés phosphorylés de l‘acide mévalonique, l‘isopentényl pyrophosphate et le diméthylallyl pyrophosphate [24]. On trouve les terpènes et leurs dérivés dans tous les organes végétaux comme les fleurs, les écorces, les feuilles, les graines et les fruits. Ils ont des propriétés antioxydants [25].

Les monoterpènes
Les monoterpènes sont les plus simples constituants des terpènes dont la majorité est rencontrée dans les huiles essentielles (90%) [26]. Ils comportent deux unités isoprène : 2(C5H8), selon le mode de couplage « tête-queue ». Ils peuvent être acycliques, monocycliques ou bicycliques. A ces terpènes se rattachent un certain nombre de produits naturels à fonctions chimiques spéciales.

Les sesquiterpènes
Ce sont des dérivés d’hydrocarbures en C15H22 (assemblage de trois unités isoprènes). Il s’agit de la classe la plus diversifiée des terpènes qui se divisent en plusieurs catégories structurelles, acycliques, monocycliques, bicycliques, tricycliques, polycycliques. Ils se trouvent sous forme d’hydrocarbures ou sous forme d’hydrocarbures oxygénés comme les alcools, les cétones, les aldéhydes, les acides et les lactones dans la nature [27].

Les diterpènes
Composés terpéniques à 20 carbones. On retrouve parmi les dérivés de diterpènes la queue phytol des chlorophylles a et b et les résidus terpéniques du tocophérol (vitamine E) et de la phylloquinone (vitamine K1). Les diterpènes représentent une large famille d’isoprénoïdes. Ils sont largement répandus et peuvent être trouvés dans les météorites, les huiles, les sédiments, ainsi que dans le milieu vivant terrestre et marin, végétal (principalement présents dans les plantes supérieures dans les résines, ainsi que dans les champignons) et animal. Leur structure est assez variable, ils peuvent être cycliques ou non [28]. Ces molécules, qu’on retrouve aussi sous le nom de phytanes, sont composées de quatre unités d’isoprène (2 méthylbutane, C5H8) ce qui leur donne une formule générale C20H32. Dans la nature, ils sont souvent sous forme d’alcools ou de leurs dérivés glycosylés, d’éthers, d’aldéhydes, de cétones, d’acides carboxyliques ou d’esters. Il existe environ 2700 diterpènes dans la nature dont la majorité est sous forme cycliques. Parmi les diterpènes cycliques, le rétinol et le rétinal, deux formes de la vitamine A sont les plus connues dans cette famille [29].

Les triterpènes

Les triterpènes sont des composés en C30 issus de la cyclisation de l’époxysqualène ou du squalène. On distingue en fonction du nombre de cycles les monoterpènes pentacycliques, des monoterpènes stéroïdiens (tétracycliques). Les stéroïdes peuvent être considérés comme des triterpènes tétracycliques ayant perdu au moins trois méthyles, bien que les composés stéroïdiens soient largement représentés dans le monde animal, de nombreux phytostérols sont spécifiques des végétaux. Ce sont des métabolites secondaires dont l’intérêt thérapeutique et l’emploi industriel est majeur. On peut en particulier noter l’intérêt des hétérosides cardiotoniques ou des sapogénines spirostaniques qui constituent les squelettes de base des contraceptifs, des anabolisants et des anti-inflammatoires. Mais il faut aussi souligner les problèmes liés aux saponosides, autres triterpènes, qui peuvent diminuer la valeur nutritive des fourrages ou expliquer la toxicité de certaines plantes. Selon la nature du noyau des triterpènes, ces métabolites sont regroupés en triterpènes tétracycliques (Dammaranes, Cucurbitanes, Lanostanes) et pentacycliques (Lupanes, Ursanes, Oléananes et Friedelanes) .

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : Généralités
I. Généralités sur la plante
I.1. Famille RUBIACEAE
I.2. Genre Diodia
I.2.1. Etude antérieure du genre Diodia actuellement connu sous le nom de Diodella : genre Diodella
I.2.2. Étude chimique sur l’espèce D.teres
I.2.3. Etudes biologiques
I.3. Taxonomie
I.4. Ethnobotanique de la plante
II. Généralités sur les terpènes
II.1. Les monoterpènes
II.2. Les sesquiterpènes
II.3. Les diterpènes
II.4. Les triterpènes
Les stéroïdes
II.5. Les tetraterpènes
III. Spectroscopie de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN)
III.1. Définition
III.2. Spectres RMN 1D (monodimensionnels)
III.3. Spectres RMN 2D (bidimensionnels)
IV. Activité biologique
Partie II : Matériels et méthodes
I. Matériel végétal
II. Criblage phytochimique
II.1. Criblage des alcaloïdes
II.2. Criblage des flavonoïdes et Leucoanthocyanes
II.3. Criblage des tanins et polyphénols
II.4. Criblage des stéroïdes et terpenoïdes
II.5. Criblage des saponines
II.6. Criblage des polysaccharides
III. Extractions
III.1. L’extraction solide-liquide
III.2. L’extraction liquide-liquide
IV. Fractionnement – Isolement – purification
IV.1. La chromatographie sur couche mince
IV.2. La chromatographie sur colonne
VI. Test biologique : in vivo
VI.1. Matériel animal
VI.2. Préparation de l’agent ulcérogène
VI.3. Protocole expérimental
VI.3.1. Test préliminaire
VI.3.2. Etude de l’activité gastro-protectrice de l’extrait de D sarmentosa
VI.3.3. Etude de l’activité curative des ulcérations gastriques par l’extrait de D sarmentosa
VII. Evaluation de l’index d’ulcération
Partie III : Résultats et Discussions
I. Résultat des criblages phytochimiques
II. Résultats des extractions : extraction solide-liquide et extraction liquide-liquide
II.1. Résultat de l’extraction solide-liquide
II.2. Résultat de l’extraction liquide-liquide
II.2.1. Résultat de la CCM de la fraction acétate d’éthyle
II.2.2. Résultat du fractionnement de l’extrait acétate d’éthyle
II.2.3. Résultats de la deuxième colonne : extrait n°3 noté E3
III. Résultat des analyses spectrales
III.1. Analyse du spectre RMN 1H monodimensionnel de MC2.3.1
III.2. Analyse du spectre RMN 13C monodimensionnelles
IV. Résultat du test anti ulcéreux
IV.1. Résultats des essais préliminaires
IV.2. Résultat de l’activité gastro-protectrice de l’extrait de D sarmentosa
IV.3. Etude de l’activité curative des ulcérations gastriques par l’extrait de D sarmentosa
Conclusion

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