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Procédure de normalisation
Il faut étudier la procédure de normalisation pourmieux savoir quelle valeur juridique attribuer aux normes de qualité c’est-à-dire connaître la place de la normalisation technique au sein de la hiérarchie des normes.
La normalisation française
Il existe environ 30 bureaux de normalisation en France; l’AFNOR (Association Française de NORmalisation) les fédère tous.
L’AFNOR en quelques mots
Cette association loi 1901 a été créée en 1926 maisexiste depuis 1941 sous cette forme juridique. Elle est sous le contrôle du Ministère de l’Industrie car elle a une mission générale de recensement des besoins de normes nouvelles. Elle coordonne les travaux : un programme annuel est arrêté en fonction de 18 grands programmes de normalisation (GPN). Elle assure la diffusion des normes, représente les intérêts français à l’étranger.
Son conseil d’administration est constitué de 38 membres au maximum. Il existe un comité d’orientation et de programmation (COP) de 12 sages (dont un tiers issu du conseil d’administration) qui veillent à la cohérence de la normalisation française dans un objectif d’intérêt général. De même il existe des comitésorientationd’ stratégique (COS) qui élaborent des normes sectorielles : entreprises, administrations, organismes professionnels adhérents à l’AFNOR les composent. Des relais sont assurés avec les Chambres de Commerce et d’Industrie.
Normalisation, certification et accréditation :les modalités de la régulation privée
La certification est l’expression de la normalisation, c’est-à-dire une évaluation de la conformité pour obtenir le marquage, NF, CE ou ISO.Elle est destinée à la délivrance d’un certificat de garantie par rapport à un référentiel établi en concertation avec fabricants et utilisateurs. L’organisme tiers le plus connu en France est l’AFNOR.
L’Etat français a développé la certification dans un objectif triple : la sécurité qui se traduit, en cas de non-respect par la responsabilité légale des fabricants du fait des produits défectueux, l’aptitude à l’emploi qui est une garantie contre les vices cachés en principe et la distinction d’une qualité supérieure.
La marque collective de certification (ex : le marquage NF) fait l’objet d’une protection similaire à celle accordée en matière de marques de fabrique, commerce et service (article L.155-28 du même code) : c’est un signe distinctif.Son usage est réglementé. Il existe trois formes de certification :
la certification des produits et des services par la marque nationale NF par l’AFNOR ou autres labels. Ainsi en est-il d’un mécanisme ancien comme celui des appellations d’origine avec la loi du 6 mai 1919 (qualifications de terroir pour le vin ou le fromage) ou tout autre label agricole ou alimentaire (exemple : « label rouge »). Là encore, il ne faut pas confondre label ou certificat avec autorisation de mise sur le marché (AMM) réglementée par le Code de santé publique (visa pour les médicaments), voire estampilles ou poinçons marquant l’origine.
la certification de système d’assurance de la qualité des entreprises (AFAQ) association qui existe depuis 1988 et qui s’est substitué à biens d’autres organismes certificateurs, la certification de personnes attestant de leurs compétences professionnelles au regard des critères préétablis (SMQ, systèmes de management dela qualité).
Le 23 décembre 2004, L’AFNOR et l’AFAQ fusionnent pour créer le Groupe AFNOR doté de trois filiales commerciales. La certification avait déjà connu une réforme importante en 1994 (loi du 3 juin 1994 complétée par le décret applicationd’ du 30 mars 1995 modifiant la loi Scrivener du 10 janvier 1978 sur la protection de l’information des consommateurs de produits et services) : les règlements techniques ont été remplacés par des référentiels qui dénotent à tout le moins une privatisation de la certification, quoique ces référentiels et ces organismes de certification fassent l’objet d’un co ntrôle administratif (article L.115-30 du code de la consommation). Il en résulte que le juge administratif est incompétent pour se prononcer sur une demande d’annulation d’un référentiel établi par un organisme certificateur, dès lors que les règles établies parce dernier ne procèdent de l’exercice d’aucune prérogative de puissance publique34.
Enfin, la France dispose d’un comité français d’accréditation (COFRAC) depuis 1994 permettant d’apporter la preuve que les laboratoires d’essais et d’étalonnage et les organismes d’inspection et de certification respectent les normes de la série EN 45000 et les ISO. La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes* supervise également ce nouveau dispositif en luttan contre les fausses certifications.
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Table des matières
Première partie La norme outre l’Etat : l’utopie
Titre 1. L’univers des normes
Chapitre 1. Les mutations normatives
Section 1. Entre législation et réglementation : la régulation sociale ou la norme publique souple
Section 2. La normalisation : normes techniques ou normes juridiques ?
Sous-section 1. Procédure de normalisation
1. La normalisation française
2. La normalisation internationale
Sous-section 2. Valeur juridique des normes techniques
1. Caractères de la norme technique
2. Fonctions de la norme
Sous-section 3. Conformité aux normes techniques et responsabilités
1. Non-conformité aux normes
2. Conformité aux normes techniques et responsabilités
Section 3. Ethique, principes, valeurs et droits de l’Homme : nouveaux concepts normatifs ?
Sous-section 1. L’éthique normative
1. La construction d’une éthique collective
2. La codification de l’éthique : une nouvelle forme de régulation ?
Sous-section 2. Principes, valeurs et droits de l’Homme
1. Principes
2. Les valeurs
3. Les droits de l’Homme
Chapitre 2. Un système normatif outre l’Etat
Section 1. L’hétérotopie
Sous-section 1. La remise en cause du système de souveraineté nationale par la mondialisation
1. La désinstitutionalisation de l’Etat-nation
2. L’institutionnalisation des organisations
Sous-section 2. La norme sans territoire
1. L’utopie d’une norme sans frontière
2. L’utopie de normes sans destinataire
Section 2. L’hétéronomie
Sous-section 1. La montée en puissance de la régulation par les normes ascendantes
1. Les normes ascendantes
2. Une régulation sous le sceau du lien
Sous-section 2. La gouvernance en réseau
1. Gouvernement ou gouvernance : une terminologie lourde de sens
2. L’adhésion, comme mode de fonctionnement
Titre 2. Les normes de RSE
Chapitre 1. Evolution du concept de RSE
Section 1. Le concept de RSE
Sous-section 1. La naissance d’un nouveau paradigme de responsabilité
1. Ethique, paternalisme et philanthropie : une responsabilité individuelle
2. La Corporate Governance : la responsabilité vis-à-vis des actionnaires
3. La théorie des « nœuds de contrats » : la responsabilité contractuelle
4. L’approche stakeholders : la responsabilité hors contrat… 141
Sous-section 2. La contribution au développement durable via la RSO
1. L’interconnexion entre développement durable (DD) et RSE
2. La contribution au DD comme contrepartie de l’extension du champ de la RS aux organisations
Section 2. La crise de la responsabilité
Sous-section 1. Une crise globale, des causes multiples, qui est responsable ?
Sous-section 2. Des conceptions différentes de la responsabilité
1. Définition de la responsabilité
2. L’exercice d’une liberté ?
Chapitre 2. L’utopie d’un concept de gestion au-delà la loi
Section 1. Le complexe normatif de la RSE
Sous-section 1. Les normes publiques
1. Normes internationales publiques
2. Les normes nationales publiques
Sous-section 2. Les normes privées
1. Les normes internationales
2. Les normes nationales françaises
Section 2. La force normative de la RSE
Sous-section 1. La force normative de la RSE dans le champ des droits de l’Homme
Sous-section 2. Les organisations dans le champ de forces normatives
Titre 3. Les lignes directrices de l’ISO 26000 relatives à la responsabilité sociétale des organisations
Chapitre 1. ISO 26000 : innovation normative ?
Section 1. Un processus innovant de normalisation
Sous-section 1. Recherche de légitimité
1. Représentation de toutes les parties prenantes
2. Paradigme démocratique
Sous-section 2. Première norme internationale sur la RS
1. Une métanorme
2. Une norme holistique
Section 2. Un statut juridique en gestation
Sous-section 1. Qualification juridique de la Norme ISO 26000
1. Qualification juridique des normes
2. Valeur juridique de la Norme ISO 26000 ?
Sous-section 2. Portée juridique de la Norme ISO 26000
1. Un usage international ?
2. Un usage opposable
Chapitre 2. Une métanorme, sans certification ?
Section 1. L’impossible certification de l’universalité de la Norme ISO 26000
Sous-section 1. Une interdiction formelle
1. La volonté déclarée des rédacteurs de la Norme ISO 26000
2. L’autorisation implicite des pseudos – certifications
Sous-section 2. Une impossibilité fondamentale
1. La nature de la norme internationale ISO 26000
2. La longueur du texte
Section 2. La certification des éléments principaux de la Norme ISO 26000
Sous-section 1. Risques de prolifération de normes
1. Eclosion de nouvelles normes issues de la Norme ISO 26000
2. Un nouveau fonds de commerce
Sous-section 2. Risques de rupture de cohésion de la norme
1. Risque de démembrement de la Norme
2. Risque de dénaturation de l’esprit de la Norme
Deuxième partie – L’envers du droit : la Tétranormalisation
Titre 1. Les conflits de normes
Chapitre 1. Le risque de concurrence
Section 1. D’une norme de gouvernance à la gouvernance par les normes
Sous-section 1. Première norme internationale de gouvernance en matière de responsabilité sociétale
1. Une norme internationale de gouvernance
2. Une norme de gouvernance internationale
Sous-section 2. La RSO comme vecteur de la gouvernance
1. Les enjeux de pouvoir à travers la recherche d’une terminologie commune de la RSE
2. Une nouvelle méthodologie de la gouvernance des organisations par la RS
Section 2. Un nouveau modèle stratégique de consensus international créé par l’ISO, générateur de risques concurrentiels
Sous-section 1. Le risque de conflit dans la gouvernance mondiale
1. Risque de chevauchement
2. Risque de domination
Sous-section 2. Le risque de confusion
1. La définition de l’intérêt général : une exclusivité publique ?
2. Le choix de parties prenantes représentatives
Chapitre 2. Le risque de fongibilité
Section 1. L’absence de normativité apparente des lignes directrices de l’ISO 26000
Sous-section 1. La responsabilité sociétale, une faculté pour toutes les organisations, sans contrôle d’un tiers
1. Mise en œuvre des lignes directrices à la discrétion de tout type d’organisation
2. Une interprétation libre sans contrôle d’un tiers
Sous-section 2. La fongibilité de la Norme ISO 26000
1. Légitimité, spécificité, complémentarité des référentiels publics et privés de RSE
2. La fongibilité de l’ISO 26000, une nouvelle source de risque pour la RSE 240
Section 2. Les tentatives de maîtrise du risque d’ISO 26000 washing
Sous-section 1. Le système conventionnel prévu par la Norme ISO 26000
1. Le « verrouillage conventionnel » : un cadre souple
2. Les droits de l’Homme : « la hard law de la soft law » ?
Sous-section 2. Reconnaissance de la Norme ISO 26000 par les Etats et les institutions internationales : un cadre juridique certain mais trop flou
1. Entre récupération et reconnaissance par les institutions internationales
2. Les tentatives d’encadrement de l’ISO 26000 par le droit français
Titre 2. L’usage des normes contre le droit
Chapitre 1. L’usage déviant des droits de l’Homme
Section 1. La relativité des droits de l’homme liée à un processus de normalisation complexe
Sous-section 1. Stratification des droits de l’Homme
1. Génération spontanée de droits ?
2. Diversité des droits de l’Homme
Sous-section 2. Absence de hiérarchie entre les droits de l’Homme
1. Contradictions de normes de même valeur : de la soft law au fuzzy law
2. Perte de sens des droits de l’Homme, perte d’efficience
Section 2. Nouveau risque d’hégémonie des pays occidentaux ou au contraire de Tétranormalisation du fait de la montée en puissance des thèses différentialistes?
Sous-section 1. Conception occidentale des droits de l’Homme : quelle légitimité ?
1. Risque idéologique
2. Risque majeur de Tétranormalisation
Sous-section 2. Corollaires : démocratie, Etat de droit ?
1. Démocratie : une condition des droits de l’Homme
2. Indivisibilité des droits de l’Homme : une apparence trompeuse?
Chapitre 2. Le comply or explain, un modèle d’inversion des principes
Section 1. Se conformer ou s’expliquer comme mise en œuvre des codes de gouvernance
Sous-section 1. Une forme originale d’accountability
1. Le comply or explain, un concept britannique de régulation douce
2. Traductions en Europe du concept « comply or explain »
Sous-section 2. L’adaptation à la française du mécanisme du comply or explain
1. L’obligation de transparence à double détente
2. Un cadre légal doux et très mou
Section 2. La consécration d’un concept normatif de gouvernance se substituant au principe de responsabilité
Sous-section 1. Une nouvelle forme de normativité entre conformisme et conformité
1. Le risque de confondre le principe d’action (comply or explain) avec le principe de responsabilité (accountability)
2. Le risque de renversement de la pyramide de Kelsen
Sous-section 2. Les limites de la gouvernance par la soft law et les codes de gouvernement d’entreprise
1. L’absence de renforcement de la gouvernance actionnariale
2. Les risques d’extension du comply or explain à tout le reporting RSE
Chapitre 3. L’intérêt social, un concept à risque pour une nouvelle forme de gouvernance
Section 1. Un essai de définition du concept d’intérêt social : la recherche d’une troisième voie
Sous-section 1. La nature de la société, source d’intérêts divergents
Sous-section 2. La finalité de la société, point de convergence pour définir l’intérêt sociétal
Section 2. Corporate governance ou gouvernement d’entreprise : le risque de confondre l’intérêt social avec l’intérêt des parties prenantes les plus puissantes
Sous-section 1. La nature de la société, source de pouvoirs antagonistes : l’intérêt social « éclaté »
Sous-section 2. La finalité de la société, point de convergence dans l’exercice du pouvoir… ou la loi du plus fort
Titre 3. Les oxymores
Chapitre 1. Le capital humain : du risque épistémologique à l’idéologie de la certification
Section 1. La duplicité du concept de capital humain
Sous-section 1. Caractère scientifique non avéré des représentations analogiques
Sous-section 2. Une recherche de fondement scientifique par les pratiques en gestion
1. La confusion entre les biens et les personnes
Section 2. Valeur(s) du capital humain
Sous-section 1. Définition de la valeur
Sous-section 2. Management par la valeur ou les valeurs
Sous-section 3. Les instruments de mesure de la valeur du capital humain
Section 3. De la tentation de normaliser la gestion du capital humain à l’idéologie de la certification des comportements humains
Sous-section 1. Les outils de diagnostic obligatoires et les textes impératifs relatifs à la gestion du capital humain en entreprise
Sous-section 2. La tentation éthique de codifier ou normaliser les relations humaines
Sous-section 3. L’idéologie de l’évaluation du « capital humain »
Chapitre 2. L’accès à l’eau potable : bien commun mondial vs droit de l’Homme
Section 1. L’eau, « chose commune », patrimoine commun de l’humanité
Sous-section 1. Chose commune à usage de tous
Sous-section 2. Patrimoine commun de l’humanité
Section 2. L’eau, bien privé ou bien public mondial
Sous-section 1. Bien privé
Sous-section 2. Bien public mondial
Section 3. L’eau, droit humain universel
Sous-section 1. Genèse d’un nouveau droit de l’homme
Sous-section 2. L’ordre public écologique : un nouvel équilibre entre les normes
Conclusion
Troisième Partie : Le droit contre les normes : l’utopie réalisable
Titre 1. : Le droit comme passage obligé des changements organisationnels
Chapitre 1. L’éthique des affaires et la bonne gouvernance ou « l’effet papillon »
Section 1. Effet relatif de la soft law, quoique privilégiée dans les relations internationales
Sous-section 1. Une volonté des parties prenantes à effet contraignant ?
1. La jurisprudence comme marqueur d’efficacité de la soft law
2. L’effet relatif des contrats
Sous-section 2. Une opposabilité illimitée aux tiers à l’échelle planétaire ?
1. Opposabilité limitée
2. Opposabilité illimitée
Section 2. Primauté de la hard law au niveau national et européen
Sous-section 1. La RSE, une affaire de souveraineté nationale ?
1. Le cas français
2. Au niveau international
Sous-section 2. Effet boule de neige
1. L’efficacité redoutable du droit dérivé, même dans le cadre de la soft law
2. Jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme
Chapitre 2. La théorie des risques : une nouvelle gestion des risques
Section 1. Les prémisses du changement organisationnel générées par la théorie du risque
Sous-section 1. Prise en considération du risque juridique par les organisations
1. Origines
2. Fondement de la théorie du risque : fonctionnement des organisations et profit
Sous-section 2. Reconnaissance du risque comme source de responsabilité : l’augmentation exponentielle des contraintes légales sur les organisations
1. Risque exploitation et loi civile
2. Risque et loi pénale : du renforcement de la culpabilité des dirigeants à la responsabilité pénale des organisations elles-mêmes
Section 2. Les conséquences de la reconnaissance de la théorie du risque sur les organisations
Sous-section 1. Généralisation de la responsabilité fondée sur le risque
1. La responsabilité des commettants
2. La responsabilité du fait des choses
Sous-section 2. Une généralisation, source de changement organisationnel majeur
1. La collectivisation des risques
2. Généralisation des mesures de précaution
Titre 2. Une nouvelle éthique de la responsabilité
Chapitre 1. De la norme éthique à l’éthique de la norme : le dilemme de la Norme ISO 26000
Section 1. L’utopie d’une norme éthique
Sous-section 1. Norme éthique ou normalisation de l’éthique ?
Sous-section 2. Une métanorme, traduction de l’éthique de la RSO
Sous-section 3. Norme de comportement éthique
Section 2. Éthique de la Norme ISO 26000
Sous-section 1. Éthique plurielle de la norme
Sous-section 2. Éthique universelle des droits de l’Homme
Sous-section 3. Éthique de la normalisation
Chapitre 2. Les droits de l’Homme, 4ème pilier de la RSE
Section 1. La montée en puissance des droits de l’Homme à travers le concept de RSE
Sous-section 1. Harmonisation des textes au sein de l’UE en matière de RSE
1. Traités et charte des droits fondamentaux : la hard law sur le mode conventionnel
2. La RSE sur le mode de la soft law : la longue marche
Sous-section 2. Respect de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), au sein de l’UE
Section 2. L’ordre public européen : à la recherche des normes fondamentales de l’humanité
Sous-section 1. Absence de réciprocité exigée
Sous-section 2. Construction d’un droit objectif
Titre 3. La RSE comme fiction juridique, outil de gestion
Chapitre 1. L’extension de la responsabilité du fait d’autrui
Section 1. Développement de responsabilités collectives et solidaires
Sous-section 1. Responsabilités nouvelles en matière sociale, sociétale et Environnementale
1. Responsabilités civiles et pénales
2. Les responsabilités nouvelles en matière environnementale et sociétale
Sous-section 2. Responsabilité des organisations dans le cadre de leur sphère d’influence
1. Le concept de sphère d’influence dans la Norme ISO 26000
2. Le devoir de vigilance : une responsabilité à géométrie variable
Section 2. Un régime juridique pour la RSE sans spécificité aucune ou à venir ?
Sous-section 1. Légitimité ou légalité ?
Sous-section 2. L’économique précède-t-il toujours le juridique ?
Chapitre 2. L’entreprise citoyenne, comme fiction juridique instituante
Section 1. La personnalité « morale » de l’entreprise : fiction ou réalité ?
Sous-section 1. Personne morale et réalité économique
1. L’entreprise, réalité économique
2. Entreprise et intérêt social
Sous-section 2. Personne morale et réalité de la peine
Section 2. Les nouvelles missions sociétales de l’entreprise génératrices de responsabilité limitée ou illimitée ?
Sous-section 1. Le droit positif : responsabilité illimitée ou irresponsabilité de fait ?
Sous-section 2. La citoyenneté d’entreprise accordée comme condition de sa responsabilité
1. Notion de citoyenneté d’entreprise
2. L’entreprise dans la gouvernance mondiale : l’exercice de la responsabilité sociale
Conclusion générale
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