Etat des lieux sur les tice et theories generales sur l’enseignement de l’histoire et sur les tice

L’enseignement de l’histoire figure parmi les neuf matières recommandées par le programme officiel de l’enseignement au lycée. L’ensemble de leurs objectifs vise à permettre chez l’élève le développement de l’esprit critique et d’analyse afin de le rendre apte à raisonner et à le faire participer à la vie culturelle de la communauté, aux progrès scientifiques et aux bienfaits qui en résultent. Pour cela l’Etat doit satisfaire le programme scolaire en vigueur. Ce qui nécessite des supports et des outils didactiques modernes, dont l’existence se trouve actuellement favorisée par le développement des TICE. Actuellement, les TICE sont les meilleurs accès à un bien communautaire qu’est le savoir. Un savoir qui a été de tout temps considéré comme un outil essentiel pour l’émancipation individuelle et pour la créativité. Un savoir qui, dans une société d’information, devient un « capital » collectif et conditionne la réussite d’un défi de développement socioéconomique. Elles sont donc incontournables pour Madagascar.

ETAT DES LIEUX SUR LES TICE

Cette étude de l’état des lieux dans le domaine de l’éducation ne peut se faire de façon rationnelle ni adéquate sans dire quelques mots à propos des Technologies de l’Information et de la Communication ou TIC quant à leur utilisation. L’étude de cette utilisation sera envisagée dans trois contextes présentant chacun ses spécificités ainsi que dans le cadre de notre politique aussi bien nationale que mondiale y afférente.

Un contexte mondial favorable

Des opportunités existent aujourd’hui pour que Madagascar puisse tirer profit des TICE pour un développement économique et social accéléré :
➤ La nouvelle donne de l’économie due à la mondialisation se traduit par une intégration globale des échanges (capitaux, technologies, marchés,…) en faisant fi de toutes les frontières traditionnelles.
➤ La fracture numérique Nord-Sud entraîne une prise de conscience dans les PED.
➤ La baisse vertigineuse des coûts, du fait de la forte intégration de l’électronique, permet une meilleure accessibilité aux TICE et favorise le partage du savoir.
➤ Les TICE sont considérées comme une alternative pour atteindre, dans un délai relativement réduit, des performances dans le secteur de l’éducation. Elles peuvent ainsi être un facteur non négligeable dans la lutte pour l’augmentation du taux de scolarisation.
➤ Les partenaires financiers en matière de développement sont de plus en plus mobilisés pour accompagner les démarches des PMA pour s’insérer dans une société mondiale de l’information.
➤ La Francophonie, réseau mondial et intercontinental, support d’une diversité culturelle et de savoir-faire à l’échelle mondiale, est un tremplin pour attirer les investissements dans les TICE et pour renforcer nos capacités .Cette dernière, par l’intermédiaire de ses institutions comme l’AUF , fédère plus de 430 établissements de 45 pays et 350 départements d’études françaises et filières francophones.

C’est dans ce cadre qu’elle peut également financer divers projets éducatifs surtout en matière de TICE Madagascar peut également tirer profit de sa situation dans la région de l’océan Indien.

Un contexte régional non négligeable

Au niveau régional, d’autres opportunités sont ouvertes pour renforcer une « dynamique » de développement par les TIC, entre autres :
➤ Les grands projets de réseaux intercontinentaux de câbles sous-marins en fibre optiques peuvent apporter au pays une infrastructure permettant réellement de bénéficier à moindre coût des avantages que procurent les TIC.
➤ Les zones d’intégrations économiques régionales présentent un marché élargi stimulant une croissance des investissements à Madagascar.

Il est important de connaître toutes ces opportunités, cependant nous ne devons pas négliger la situation nationale de Madagascar face aux TICE.

Un contexte national encore faible

Le contexte national fait apparaître des faiblesses dont il faut tenir compte dans la définition des différentes stratégies. Une des conditions nécessaires pour réussir pleinement notre politique nationale en matière de TICE réside dans le niveau d’appropriation des TICE par les malgaches.

Un niveau d’appropriation encore faible 

En matière d’information, l’appropriation par les Malgaches des différents médias reste encore faible. La radio est plus ou moins répandue dans toute l’île. 60% des ménages en disposent grâce au moindre coût des équipements. Le taux reste néanmoins faible pour la télévision. Les journaux arrivent difficilement dans les régions enclavées (les quotidiens de la capitale sont édités à 50.000 exemplaires environ). Quant au téléphone et à l’Internet, leur utilisation reste encore relativement marginale. La situation a légèrement évoluée en 2003 par l’extension des réseaux et la multiplication des accès communautaires ; cabines téléphoniques et cybercafés. Le degré d’appropriation se présente globalement comme suit :

❖ Le téléphone, premier véhicule moderne de la communication, est apparu avec la colonisation au début du 20ème siècle. A ce jour, la télédensité, relativement faible par rapport à celles des pays dits développés, est évaluée à environ quatre lignes pour 1000 habitants en téléphonie fixe et à 10 en mobile, malgré l’implantation des opérateurs dans différentes villes.
❖ L’Internet, le dernier arrivé grâce au projet Leland (USAID), regroupe cinq fournisseurs d’accès opérationnels avec environ 15.000 abonnements. Ce sont des entreprises et des professionnels qui sont abonnés à une ligne téléphonique fixe ou une liaison permanente filaire ou non. Ils représentent 80 % de l’ensemble des abonnés.
❖ Le niveau de l’utilisation des médias comme moyens d’informations et d’enrichissement culturel est très faible à Madagascar. Cette faiblesse est due à la conjugaison de plusieurs facteurs. Ce sont les coûts des postes récepteurs TV ou Radio, le faible degré d’instruction, le problème de la diffusion et de la distribution, le manque d’infrastructure électrique. Il est important toutefois de noter la faveur accordée par les lecteurs aux quotidiens édités entièrement en malgache.
❖ L’appropriation dans les milieux ruraux reste également faible. La téléphonie et la radio rurale commencent à se déployer et connaissent un relatif succès. De même, l’usage des TIC progresse lentement. Il se limite encore aux nécessités vitales (santé, éducation, administration). Des expériences pilotes et privées sont menées dans des villages à forte activité économique. Ce sont des villages qui longent une route nationale. Les résultats sont nettement encourageants.
❖ Une faiblesse et un retard sont aussi constatés dans l’administration. L’ordinateur est utilisé essentiellement en tant qu’outil de traitement de texte. L’accès sur Internet est encore considéré comme un privilège. Le réseau est quasi inexistant. De simples mesures, avec les ressources disponibles, permettent parfois à une administration d’améliorer son fonctionnement interne. Ceci reflète son très faible degré d’appropriation.

Cependant, nous pouvons remarquer des contextes international et régional favorables, malgré cette faible appropriation des TICE au niveau national due entre autre raisons à une infrastructure encore insuffisante.

Une Infrastructure encore insuffisante 

L’infrastructure nationale en téléphonie et en audiovisuel, repose aujourd’hui sur des équipements de l’opérateur historique TELMA et des opérateurs de la téléphonie mobile. Du centre à l’est, un faisceau TELMA numérique assure en grande partie les liaisons hertziennes. Les autres opérateurs offrent sur cet axe des liaisons par hertziennes en tant que supports numériques de l’Internet et de la téléphonie mobile. Du centre au sud, un axe numérique est déployé jusqu’à Antsirabe. Ensuite, quelques stations relayées par des faisceaux hertziens analogiques couvrent l’axe Tuléar et une partie du sud-est depuis Fianarantsoa. A l’ouest et au nord, les grandes villes comme Morondava et Mahajanga sont couvertes par des stations TELMA et des infrastructures des opérateurs. Le taux de couverture nationale est en progression ces dernières années, mais beaucoup reste à faire. Les programmes de déploiement des réseaux concernent principalement les zones urbaines avec une priorité sur celles qui disposent plus de revenus.

La coexistence de la technologie analogique et numérique, assortie dans certains cas d’une incompatibilité technique, constitue un obstacle dans une construction optimale d’un réseau national convergent et performant. Cette situation engendre un coût excessif d’exploitation qui influe directement sur l’accessibilité et la compétitivité globale de la nation. Il est également important de noter la forte dépendance du coût d’exploitation duréseau national à des prestations de service internationales. A titre d’exemple, un échange de courrier électronique entre deux correspondants nationaux peut parfois nécessiter l’utilisation d’une communication internationale. En outre, les capacités disponibles du réseau sont loin d’être suffisantes. Il en résulte une faible qualité des services. Cela décourage d’une manière générale l’utilisation des TIC. L’apparition de nouveaux services de contenus n’est pas ainsi favorisée. Cet état des lieux sur les TIC nous a permis de connaître le cadre général dans lequel notre système éducatif va se développer .Toutefois, il est primordial de spécifier la situation actuelle de nos lycées face aux TICE, dont l’utilisation n’est qu’à son stade embryonnaire.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : ETAT DES LIEUX SUR LES TICE ET THEORIES GENERALES SUR L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE ET SUR LES TICE
CHAPITRE1 : ETAT DES LIEUX SUR LES TICE
1. Un contexte mondial favorable
2. Un contexte régional non négligeable
3. Un contexte national encore faible
3.1. Un niveau d’appropriation encore faible
3.2. Une infrastructure encore insuffisante
3.3. Une utilisation dans l’éducation encore à l’état embryonnaire
4. La politique nationale face aux TIC
5. La politique éducative face aux TICE
6. Les menaces présentées par les TICE
CHAPITRE 2 : THEORIES GENERALE SUR L’ENSEGNEMENT DE L’HISTOIRE ET DES TICE
1. L’enseignement de l’histoire et ses méthodes
1.1. Spécificité de l’enseignement d’histoire
1.2. Les méthodes d’apprentissage en l’histoire
2. Les théories d’apprentissage
2.1. Le behaviorisme
2.2. Le constructivisme
2.3. La pédagogie par objectifs
3. Enseignement et apprentissage
3.1. Stratégie d’apprentissage
3.2. La théorie d’apprentissage scolaire selon Benjamin BLOOM
3.3. Les différents types d’élèves
3.4. La motivation
4. La méthode expérimentale
5. Orientation et évolution de l’enseignement d’histoire
5.1. Primauté à la tradition
5.2. Intérêts et limites de la PPO d’après Daniel HAMELINE
5.2.1. Les intérêts de la PPO
5.2.2. Les limites de la PPO
5.3. La marche inexorable vers l’enseignement par les TICE
6. Les modes d’évaluation
7. Les Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement
7.1. Ce qu’on entend par TICE
7.2. Historique des TICE : l’exemple français
7.3. Avantages et possibilités offerts par le TICE
7.3.1. Accroissement de la réceptivité de l’élève
7.3.2. Un nouvel environnement de travail
7.3.3. Enrichissement du contenu de la formation et de la méthode d’enseignement
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE; EXPERIMENTATION ET EVALUATION D’UN « PRODUIT TICE » EN CLASSE D’HISTOIRE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1. Objectifs de la recherche
1.1. Prendre en compte les changements de la société
1.2. Préparer la rentrée de Madagascar dans la société de l’information
2. Intérêts et spécificité de la recherche
2.1. Intérêts de la recherche
2.2. Spécificité de la recherche
3. Cadre d’étude
3.1. Délimitation du sujet
3.2. Délimitation de la zone d’étude
4. Position des problèmes
4.1. Présentation de la problématique
4.2. Les hypothèses de recherche
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ; EXPERIMENTATION ET EVALUATION D’UN « PRODUIT TICE » EN CLASSE D’HISTOIRE
1. Les outils d’enquête
1.1. Les recherches bibliographiques
1.2. Les entretiens
1.3. Le questionnaire
2. Elaboration du « produit »
2.1. Description du produit et choix du thème
2.2. Les objectifs spécifiques à la projection du « produit »
2.2.1. Centrer la démarche pédagogique sur l’élève
2.2.2. Développer l’esprit critique des élèves
2.2.3. Améliorer les relations maître – élèves et élèves- élèves
2.2.4. Habituer les élèves à l’écran
2.3. Le contenu et objectifs du thème du « produit »
2.3.1. Le travail bibliographique
2.3.2. Choix de la population cible
2.3.3. Le contenu du « produit »
2.3.4. Définition des objectifs du thème étudié
2.4. Le travail de synthèse pour l’élaboration du « produit »
2.4.1. Choix des matériels de conception
2.4.2. Choix de la langue de conception
2.4.3. Etude de rapport efficacité/coût du produit
2.4.4. Critères de sélection des enseignants et des établissements pour les expérimentations
2.4.4.1. Critères de sélection des établissements
2.4.4.2. Critères de sélection des enseignants
2.5. Les procédures à suivre avant la projection
3. Expérimentations préliminaire du produit
3.1. Evaluation du « produit »par les étudiants de l’ENS
3.2. Résultats de l’évaluation
3.3. Bilan critique du « produit »
4. Les expérimentations dans les établissements sélectionnés
4.1. Méthodologie d’expérimentation
4.1.1. Expérimentation n °1
4.1.2. Expérimentation n °2
CHAPITRE 3 : EVALUATION DES RESULTATS DES EXPERIMENTATIONS
1. Les modes d’évaluation
2. Résultats, interprétation, discussions et suggestions
2.1. Comparaison par item des résultats de la classe de contrôlle1 et de la classe expérimentale 1
2.2. Comparaison par item des résultats de la classe de contrôle2 et de la classe expérimentale 2
3. Evaluation du « produit » par les élèves
TROISIEME PARTIE : SUGGESTIONS POUR UNE MEILLEURE INTEGRATION DES TICE DANS L’ENSEIGNEMENT A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : PRENDRE EN COMPTE LES GROUPES AU DIVERS ECHELONS DU SYSTEME EDUCATIF
1. La réalisation à l’échelon local d’installations et d’équipement des TICE dans tous les établissements
2. Implication des élèves dans la maîtrise des TICE
3. La formation et le recyclage des enseignants dans le domaine de l’enseignement par les TIC
4. Revoir la réalisation du programme scolaire
5. Mettre à niveau les compétences en TICE de l’administration en général
CHAPITRE 2 : SATISFAIRE LES BESOINS NECESAIRES AU DEVELOPPEMENT DES TICE DANS LE SYSTEME EDUCATIF
1. Développer les recherches et la formation de formateurs en TICE
2. Adapter le contenu des formations au contexte national
3. Développer une expertise linguistique nationale pour faciliter le transfert d’information et de compétences
4. Créer des centres de développement des TICE
5. Favoriser le partenariat université- entreprise
6. Réviser la politique fiscale en matière de TICE
7. Prendre en compte les innovations en TICE dans les écoles Normales
8. Améliorer les capacités régionales et internationales
9. Faire l’étude du rapport efficacité –coût
CONCLUSION GENERALE

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