Etat des connaissances sur l’éducation et l’analphabétisme
La société est une machine en perpétuel dynamique et se remanie dans le temps, tous les membres intégrants de cette machine contribuent de manière directe ou indirecte à son fonctionnement. Depuis les civilisations passées ou les anciennes civilisations, il existe une transmission de savoir et de connaissance, de mode de vie comme des coutumes qui fait que les générations suivantes puissent acquérir et conserver les traditions et les cultures propres au groupe social leur appartenant.
L’éducation
L’éducation au sens large désigne le moyen mais aussi la façon dont se transmettent ces savoirs et ces connaissances, elle est présente dès la naissance d’un individu de manière naturel et parfois involontaire inculqué par la société elle-même. Il existe des institutions conçues pour instruire ou enseigner la population, ce sont les établissements scolaires, les organisations religieuses, les organisations sociales qui constitue la socialisation formelle dont les buts sont d’apporter une formation en connaissance aux enfants ou aux adultes et les transformer en une personne capable de s’intégrer et s’adapter dans la société, de surmonter les fastidieuses épreuves de la vie courante.
En général, les parents participent les premiers à l’éducation des enfants viennent après les groupes pairs qui constituent la socialisation informelle. Pourtant l’éducation présente bien des problèmes actuellement, que ce soit dans la socialisation formelle ou informelle. Dans le premier cas, les études statistiques montrent qu’une grande partie de la population reste encore en dehors du système scolaire, près de 47% des individus de plus de 4 ans, en 2001, ne savent ni lire ni écrire .
Dans le second cas, s’affichent le mauvais encadrement familial, le manque de discipline et le manque de civisme, le laxisme des parents renforcés par les mauvaises influences sociales et les dégradations des mœurs et ou identités culturelles. Il est donc nécessaire d’opérer un changement radical au niveau d’une collectivité où ces problèmes se font ressentir notamment par le biais de la conscience collective, le bien commun et aussi pour l’intérêt des générations futures.
éducation et citoyenneté
L’éducation et la citoyenneté : deux notions interdépendantes qui méritent d’être considérées dans le processus de formation dans le sens intellectuel, moral, civique d’une personne. Education implique un concept général d’une construction d’un état social basé sur la transmission des savoirs intellectuels, moraux,…d’une génération à une autre, d’une civilisation à une autre. Un citoyen désigne par conséquent une personne dotée d’un sens de civisme acceptable, qui suit les normes et les valeurs d’une société et qui se conforme aux lois préétablies, il agit dans l’intérêt de cette société pour le bien commun des membres de la communauté et respectent ces derniers pour préserver les relations de convivialités et l’harmonie sociale.
Le concept d’éducation
Selon DURKHEIM ,: « L’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné. » .
« L’éducation, c’est l’action exercée sur les enfants par les parents et les maîtres. Cette action est de tous les instants, et elle est générale. Il n’y a pas de période dans la vie sociale, il n’y a même, pour ainsi dire, pas de moment dans la journée où les jeunes générations ne soient pas en contact avec leurs aînés, et où, par suite, elles ne reçoivent de ces derniers l’influence éducatrice. Car cette influence ne se fait pas seulement sentir aux instants très courts où parents ou maîtres communiquent consciemment, et par la voie d’un enseignement proprement dit, les résultats de leur expérience à ceux qui viennent après eux. Il y a une éducation inconsciente qui ne cesse jamais. Par notre exemple, par les paroles que nous prononçons, par les actes que nous accomplissons, nous façonnons d’une manière continue l’âme de nos enfants ».
Suivant KANT , « le but de l’éducation est de développer dans chaque individu toute la perfection dont il est susceptible ». Mais que faut-il entendre par perfection? C’est, a-t-on dit bien souvent, le développement harmonique de toutes les facultés humaines. Porter au point le plus élevé qui puisse être atteint toutes les puissances qui sont en nous, les réaliser aussi complètement que possible, mais sans qu’elles se nuisent les unes aux autres, n’est-ce pas un idéal au-dessus duquel il ne saurait y en avoir un autre ?
Le mot d’éducation a été parfois employé dans un sens très étendu pour désigner l’ensemble des influences que la nature ou les autres hommes peuvent exercer soit sur notre intelligence, soit sur notre volonté. Elle comprend, dit MILL , « tout ce que nous faisons par nous même et tout ce que les autres font pour nous dans le but de nous rapprocher de la perfection de notre nature. Dans son acception la plus large, elle comprend même les effets indirects produits sur le caractère et sur les facultés de l’homme par des choses dontle but est tout différent : par les lois, par les formes du gouvernement, les arts industriels, et même encore par des faits physiques, indépendants de la volonté de l’homme, tels que le climat, le sol et la position locale».
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : Cadre théorique de la recherche
CHAPITRE 1 : Etat des connaissances sur l’éducation et l’analphabétisme
CHAPITRE 2 : La Commune Urbaine de Fort Dauphin et la Commune Rurale de Mahatalaky
DEUXIEME PARTIE : Présentation des différents intervenants de développement de Fort Dauphin et de Mahatalaky
CHAPITRE 3 : Description des projets intervenants
CHAPITRE 4 : Les stratégies adoptées par les deux projets
TROISIEME PARTIE : Evaluation d’efficacité de ces projets chez la population analphabète
CHAPITRE 5 : Impacts des projets dans la commune urbaine de Fort Dauphin et dans la commune rurale de Mahatalaky
CHAPITRE 6 : analyses et suggestions
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES PHOTOS
ANNEXES
RESUME