ETAT DES CONNAISSANCES SUR LE RETRAIT-GONFLEMENT DES SOLS ARGILEUX

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ETAT DES CONNAISSANCES SUR LE RETRAIT-GONFLEMENT DES SOLS ARGILEUX

Le retrait-gonflement des sols argileux est un phรฉnomรจne รฉtudiรฉ depuis plus dโ€™une soixantaine dโ€™annรฉes, mais dont tous les secrets nโ€™ont pas รฉtรฉ percรฉs ร  ce jour, tant la problรฉmatique est complexe et met en jeu de multiples mรฉcanismes. Le retrait-gonflement est en effet un problรจme multidimensionnel dont tous les composants sont couplรฉs ร  diffรฉrents niveaux et jouent un rรดle essentiel dans sa manifestation et son ampleur (Tessier et al., 2006 ; Millot, 1964) :
โ€ข Lโ€™environnement du sol argileux : le climat (ocรฉanique, continental, mรฉditerranรฉenโ€ฆ), la mรฉtรฉorologie (prรฉcipitations, tempรฉrature, ventโ€ฆ), la vรฉgรฉtation, la matiรจre organiqueโ€ฆ
โ€ข Son origine gรฉologique : sรฉdimentaire, dรฉtritiqueโ€ฆ
โ€ข Son contexte gรฉomorphologique : localisation dans une vallรฉe, en pente, dans des anciens maraisโ€ฆ
โ€ข Son utilisation ยซ anthropique ยป : construction de maisons individuelles, dโ€™immeubles, dโ€™ouvrages dโ€™art, agricultureโ€ฆ
Dโ€™autres particularitรฉs de ce problรจme sont intrinsรจques au sol argileux :
โ€ข Constitution du sol argileux : degrรฉ dโ€™hรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ, degrรฉ dโ€™homogรฉnรฉitรฉ, espรจce dโ€™argile (kaolinite, illite, smectiteโ€ฆ), prรฉsence ou non de carbonates,โ€ฆ
โ€ข Composition structurale (lโ€™argile est composรฉe de 3 niveaux structuraux, dont chacun peut interagir avec les autres) ;
โ€ข Composants physiques intervenant dans le comportement de lโ€™argile : le comportement rรฉsulte de lโ€™interaction de plusieurs mรฉcanismes (hydrique, thermique, mรฉcanique ou plus gรฉnรฉralement physico-chimique) ;
โ€ข Effet dโ€™รฉchelle : lโ€™argile รฉtant composรฉe de divers niveaux structuraux, le comportement observรฉ et qui se manifeste ร  une รฉchelle nโ€™est pas forcรฉment observable (voire extrapolable) ร  une autre รฉchelle.
De plus, ร  lโ€™รฉchelle in-situ, les caractรฉristiques de gonflement dโ€™un sol argileux ร  un endroit particulier ne seront pas forcรฉment celles observรฉes ร  un autre endroit, dans le cadre dโ€™une disposition lenticulaire par exemple (hรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ spatiale).
Toutes ces variables sont, en gรฉnรฉral, couplรฉes, et complexifient considรฉrablement lโ€™analyse fine dโ€™un problรจme de retrait-gonflement. Dans la littรฉrature (Yong & Warkentin, 1975 ; Tessier et al., 2006 ; Vincent et al., 2009), les travaux se concentrent sur quelques composantes (construction dโ€™ouvrages sur sols argileux gonflants, influence de la vรฉgรฉtation sur le retrait-gonflementโ€ฆ) de ce problรจme mais il est ร  lโ€™heure actuelle difficile dโ€™intรฉgrer lโ€™ensemble des mรฉcanismes dรฉcrits ci-dessus. Les connaissances sur chacune de ces composantes, prises indรฉpendamment, ont certes avancรฉ depuis cinquante ans, mais leur conjugaison pour un aspect prรฉdictif du retrait-gonflement sur un site, quel quโ€™il soit, reste encore dโ€™actualitรฉ.
Les phรฉnomรจnes physiques prรฉsents sont illustrรฉs de maniรจre simplifiรฉe sur la Figure 1, qui synthรฉtise les principaux transferts et processus affectant la partie superficielle du sol.
Le bilan (Figure 1), relativement exhaustif, nโ€™inclut pas les mรฉcanismes physiques tels que les dรฉformations, les contraintes, les pressions interstitielles. On imagine aisรฉment la complexitรฉ des couplages des diffรฉrents processus physiques ร  prendre en compte dans une analyse rigoureuse du comportement thermo-hydro-mรฉcano-chimique (THMC) du milieu poreux (sol, argiles).
La Figure 2 reprรฉsente un zoom plus dรฉtaillรฉ du schรฉma de lโ€™environnement du milieu non saturรฉ et de son rรดle dans le cycle hydrologique naturel.
La position d’รฉquilibre stationnaire de la nappe d’eau est contrรดlรฉe par la topographie gรฉnรฉrale du systรจme, les propriรฉtรฉs du sol, et les diffรฉrents รฉquilibres entre les mรฉcanismes naturels qui rรฉgissent les รฉcoulements et les transferts.
Lโ€™รฉchelle spatiale correspondant au cycle hydrologique peut รชtre locale ou rรฉgionale, dโ€™une extension de la taille dโ€™un ouvrage ร  lโ€™รฉchelle dโ€™un continent. De maniรจre gรฉnรฉrale, la quantitรฉ ou le volume d’eau situรฉ entre la nappe phrรฉatique et la surface du sol dans la zone non saturรฉe ne reprรฉsente qu’une petite partie de la quantitรฉ totale d’eau dans un cycle hydrologique (moins de 0,01 %) (Lu & Likos, 2004).
La zone non saturรฉe forme la transition inรฉvitable entre l’atmosphรจre et les grandes nappes aquifรจres situรฉes en profondeur. Lโ€™รฉcoulement de l’eau dans cette petite partie du cycle est trรจs important.
Figure 2: Rรดle de la zone non saturรฉe dans le cycle hydrologique (Lu & Likos, 2004).
Si lโ€™on exclut toute sollicitation dโ€™origine mรฉcanique agissant ร  la frontiรจre du sol, alors dans les sols non-saturรฉs, les dรฉformations sont principalement provoquรฉes ou rรฉgies par des changements dโ€™humiditรฉ du sol ou de pression hydraulique.
La dรฉformation des sols non saturรฉs induite par lโ€™humidification et le sรฉchage est souvent dรฉnommรฉe gonflement et retrait du sol et est un phรฉnomรจne important (Vincent et al., 2009).
La Figure 3, par exemple, illustre plusieurs mรฉcanismes importants frรฉquemment rencontrรฉs au voisinage de la surface de certains sols contenant une fraction sensible ร  lโ€™eau.
On recense bon nombre de mรฉcanismes, tels que lโ€™รฉlรฉvation ou le tassement de la surface du sol, la gรฉnรฉration de pressions de gonflement sous des trottoirs ou des fondations, et des fissures dues ร  des tractions (Lu & Likos, 2004).
Figure 3: Dรฉformations et divers รฉcoulements au voisinage dโ€™une surface de sol non saturรฉ (Lu & Likos, 2004).
D’autres phรฉnomรจnes (Figure 3), comme l’infiltration, l’รฉvaporation, et la fluctuation saisonniรจre associรฉes au profil d’humiditรฉ, entrent dans la catรฉgorie gรฉnรฉrale des phรฉnomรจnes dโ€™รฉcoulements non saturรฉs (Foth, 1990). La Figure 4 illustre un exemple de dรฉgรขt causรฉ ร  une habitation par le retrait.
Figure 4: Exemple de dรฉgรขt induit par le retrait du sol (Foth, 1990)
Le prรฉsent chapitre a pour but dโ€™exposer les connaissances actuelles sur le retrait-gonflement des sols argileux, et sur les diffรฉrentes composantes auxquelles nous nous sommes intรฉressรฉs dans le cadre de nos travaux. La base de ces recherches sera lโ€™รฉtude des argiles, de leur variรฉtรฉ ร  leurs propriรฉtรฉs physico-chimiques. Nous รฉlargirons cette synthรจse au tryptique argile-eau-air, avec les diffรฉrents couplages et les รฉlรฉments caractรฉristiques (teneur en eau, succionโ€ฆ) qui en rรฉsultent, enfin, nous ferons le point sur quelques caractรฉrisations expรฉrimentales et modรฉlisations numรฉriques qui sont utilisรฉes aujourdโ€™hui.
A partir de cette synthรจse, nous soulignerons les problรจmes rencontrรฉs ร  ce jour pour la caractรฉrisation et la prรฉvision du retrait-gonflement, qui nous ont servis de base pour la problรฉmatique de nos travaux de recherche. Rappelons toutefois que notre objectif est de mieux cerner le comportement du retrait-gonflement ร  lโ€™รฉchelle microscopique ร  lโ€™aide dโ€™essais au MEBE, dโ€™รฉtablir des liaisons ou passerelles entre les diffรฉrentes รฉchelles (micro, mรฉso et macroscopique) et proposer des modรจles dโ€™estimation du retrait-gonflement opรฉrationnels sur un site donnรฉ.

LES ARGILES

Le terme ยซ argiles ยป regroupe diffรฉrentes catรฉgories de matรฉriaux naturels : un ensemble dโ€™espรจces minรฉrales, une famille de roches, une catรฉgorie de sols ou encore une classe granulomรฉtrique. Une grande diversitรฉ de matรฉriaux avec des compositions, des propriรฉtรฉs physico-chimiques et des comportements mรฉcaniques variรฉs est contenue sous ce terme gรฉnรฉral (Homand & Duffaut, 2000 ; Millot, 1964 ; Meunier, 2005 ; Velde, 1995 ; Sparks, 2003).
Les argiles peuvent se prรฉsenter globalement sous deux formes structurales : les roches et les sols argileux. Leur caractรฉristique commune est la proportion, plus ou moins importante, des minรฉraux argileux quโ€™ils contiennent ; cependant, on les diffรฉrencie par :
โ€ข le niveau de consolidation subie au cours de leur histoire gรฉologique. Elles sont consolidรฉes et indurรฉes en ce qui concerne les roches (Osipov & Sokolov, 1978).
โ€ข lโ€™absence ou la faible valeur de la cohรฉsion pour les sols argileux. On considรจre en gรฉnรฉral quโ€™un sol argileux est constituรฉ de plus de 30 % dโ€™รฉlรฉments fins dont la taille est infรฉrieure ร  2 ฮผm (Lambe & Withman, 1969).

Structure dโ€™une argile

Les minรฉraux argileux sont des phyllosilicates hydratรฉs de petite taille. Quel que soit le domaine concernรฉ, la structure cristalline des argiles est importante car elle conditionne les propriรฉtรฉs physiques du minรฉral (Caillรจre & Hรฉnin, 1959).
Les minรฉraux argileux sont donc principalement des phyllosilicates, qui sont donc constituรฉs par un empilement de feuillets. La Figure 5 prรฉcise la terminologie utilisรฉe pour dรฉfinir la structure des argiles. On distingue 3 niveaux dโ€™organisation :
1. les feuillets, tรฉtraรฉdriques ou octaรฉdriques ;
2. les particules, qui correspondent ร  des combinaisons ou agencements de feuillets ;
3. les agrรฉgats, qui rรฉsultent de lโ€™association de plusieurs particules.
Figure 5: Reprรฉsentation schรฉmatique de l’organisation texturale d’une argile (Touret, 1988)

Texture dโ€™une argile

Tout comme la structure cristalline des argiles, la texture est un paramรจtre important car il conditionne les propriรฉtรฉs physiques du minรฉral (Caillรจre & Hรฉnin, 1959). La texture concerne lโ€™assemblage des minรฉraux (argileux ou pas) sous forme dโ€™agrรฉgats ainsi que lโ€™arrangement ou distribution spatial(e) de ces agrรฉgats (Audiguier, 1979). Aubouin et al. (1968) dรฉfinissent la texture comme ยซ la forme, la dimension et la disposition dโ€™un certain nombre de minรฉraux naturellement groupรฉs en une population au sein de la roche ยป.
Cette organisation peut faire lโ€™objet de diffรฉrentes classifications (Van Olphen, 1963 ; Collins & McGown, 1974 ; Le Roux, 1975 ; Sergeyev et al., 1978).
Ces classifications sont valables pour les sols argileux. Gens et Alonso (1992) ont รฉtabli une classification pour les sols gonflants, ร  partir des travaux de Collins et McGown (1974). Cette classification se base sur lโ€™organisation des particules รฉlรฉmentaires argileuses :
โ€ข Texture ยซ matricielle ยป (Figure 6a) : texture dont la base est une pรขte homogรจne avec les particules รฉlรฉmentaires dissรฉminรฉes dans cette pรขte. Cette texture est caractรฉristique des sols naturels ou des sols compactรฉs du cรดtรฉ humide de lโ€™optimum Proctor (Figure 7a).
โ€ข Texture ยซ agrรฉgรฉe ยป ou ยซ compactรฉe ยป (Figure 6b) : texture compactรฉe avec les particules รฉlรฉmentaires assemblรฉes sous forme de mottes ou dโ€™agrรฉgats. Cette texture est caractรฉristique des sols compactรฉs, du cรดtรฉ sec de lโ€™optimum Proctor (Figure 7b).
Figure 7: Photographies MEB de texture matricielle (a; Argile Verte de Romainville) et texture agrรฉgรฉe (b ; Argile de Bavent) (Vincent et al., 2009)

Principales argiles

Parmi les minรฉraux argileux, les plus connus sont :
1. la Kaolinite (1/12, d3=7 ร…) (Figure 8). Pas de substitution dans les couches. Le feuillet est neutre. La kaolinite se forme dans les sols bien drainรฉs, par pH acide, surtout en climat subtropical et tropical. Ses cristaux sont souvent grands pouvant atteindre 15 ยตm.
2. les Illites (2/1, d=10 ร…). Association d’un feuillet O (alumineux) et deux feuillets T (siliceux). Il peut y avoir des substitutions (remplacement de Si par Al). Des cations (K+) sont adsorbรฉs dans l’espace interfoliaire afin de compenser le dรฉsรฉquilibre des charges. C’est le minรฉral ubiquiste par excellence. Sa structure est proche de la muscovite (prรฉsentant plus d’eau et moins de K+).
3. les Smectites (2/1, d=14 ร…) (Figure 8). L’empilement des feuillets est dรฉsordonnรฉ; chaque feuillet est tournรฉ dans son plan par rapport au prรฉcรฉdent. Les substitutions d’atomes sont importantes. Ce dรฉsordre et la faible charge des feuillets facilitent leur รฉcartement et l’adsorption des molรฉcules variรฉes (eau, cations, molรฉcules organiques) au niveau de l’espace interfoliaire qui s’รฉcarte (d=18 ร…). Les smectites, ou montmorillonites, sont gรฉnรฉralement calciques, plus rarement sodiques. Elles sont formรฉes dans les sols mal drainรฉs plutรดt alcalins. Les feuillets de smectites peuvent s’intercaler rรฉguliรจrement ou irrรฉguliรจrement avec d’autres feuillets argileux, souvent illitiques. L’ensemble forme des interstratifiรฉs.
4. la Glauconie. Minรฉral vert ferrifรจre proche de l’illite exclusivement formรฉ en milieu marin peu profond.
5. les Chlorites (2/1, d=14 ร…). L’espace interfoliaire est garni par une couche composรฉe de Mg et OH. L’Al est remplacรฉ localement par le Fe. Les chlorites existent en plus grands cristaux dans les roches magmatiques. Elles sont รฉgalement formรฉes pendant la diagรฉnรจse des roches sรฉdimentaires. On les retrouve en รฉlรฉments dรฉtritiques dans les sols sous climat peu agressif.
6. la Vermiculite (2/1, d=12 ร…). Frรฉquente dans les sols de la zone tempรฉrรฉe. La couche octaรฉdrique contient du Fe et du Mg. La vermiculite est proche des illites et chlorites mais montre des propriรฉtรฉs gonflantes.
7. Les argiles fibreuses. Les feuillets sont discontinus et forment des rubans. Les principaux types sont la sรฉpiolite et l’attapulgite ou paligorskite. On les trouve dans les milieux confinรฉs.
Figure 8: Structure des feuillets de kaolinite et de montmorillonite (Mitchell, 1976)

Surface spรฉcifique et capacitรฉ de fixation

Les argiles se prรฉsentent sous trois formes structurales suivantes (Figure 9) :
1. En flocons, caractรฉrisรฉs par la mรชme dimension dans deux directions et une รฉpaisseur รฉquivalente ร  1/20iรจme de la longueur ;
2. En lattes, avec une dimension privilรฉgiรฉe, plus longue et une รฉpaisseur toujours รฉquivalente ร  1/20iรจme de la longueur ;
3. En aiguilles, avec deux petites dimensions et la 3iรจme privilรฉgiรฉe, beaucoup plus grande. Cette structure est assez rare.
Figure 9 : Forme des particules argileuses: flake (flocons), lath (latte), needle (aiguille) (Velde, 1995)
La taille des argiles relativement petite et fine leur confรจre une surface spรฉcifique importante par rapport au volume des particules quโ€™elles dรฉfinissent. La surface relative augmente avec la diminution du diamรจtre. La surface spรฉcifique des argiles est supรฉrieure ร  celles de minรฉraux de mรชme taille mais de forme diffรฉrente. Le rapport รฉpaisseur/largeur est de lโ€™ordre de 20 pour les argiles. Les propriรฉtรฉs physiques des argiles sont principalement contrรดlรฉes par leur surface.
Le Tableau 1 donne des valeurs caractรฉristiques des surfaces des grandes familles argileuses. La surface totale comprend la surface externe, comprise entre les particules argileuses, et la surface interne, correspondant ร  lโ€™espace interfoliaire (Figure 10). Les smectites ont les surfaces totales maximales : Surface : Smectites > Vermiculites >>> Illites > Kaolinites = Chlorites.
La capacitรฉ dโ€™รฉchange cationique (CEC) mesure la capacitรฉ dโ€™une argile ร  รฉchanger des cations avec lโ€™eau du milieu. Elle mesure la concentration en cations non fixรฉs dans la couche diffuse4 et dรฉpend de la charge totale (cโ€™est-ร -dire, charge de surface et structurale). La CEC est fonction du pH et est gรฉnรฉralement donnรฉe pour un pH neutre (pH โ‰ˆ 7) (Laribi et al., 2006).
Les valeurs de CEC pour les principales familles argileuses sont reportรฉes dans le Tableau 2.

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Table des matiรจres

1. INTRODUCTION
2. ETAT DES CONNAISSANCES SUR LE RETRAIT-GONFLEMENT DES SOLS ARGILEUX
2.1 LES ARGILES
2.1.1 Structure dโ€™une argile
2.1.2 Texture dโ€™une argile
2.1.3 Principales argiles
2.1.4 Surface spรฉcifique et capacitรฉ de fixation
2.2 Lโ€™EAU, Lโ€™AIR ET Lโ€™ARGILE
2.2.1 Introduction sur les diffรฉrents couplages
2.2.2 Adsorption-dรฉsorption
2.2.3 Humidification et gonflement
2.2.4 Teneur et potentiel de lโ€™eau
2.2.5 Relation entre la succion et lโ€™humiditรฉ relative : courbe de rรฉtention
2.3 OBSERVATIONS AU MEBE
2.3.1 Comportement visco-hydro-mรฉcanique de la craie : รฉtude expรฉrimentale microscopique (Nguyen, 2009)
2.3.2 Etude de la localisation de lโ€™eau dans la structure poreuse par comparaison de quatre sols (Ferber, 2005)
2.3.3 Etude expรฉrimentale de la sorption dโ€™eau et du gonflement des argiles par MEBE et analyse digitale dโ€™images (Monte)
2.3.4 Comparaison du retrait-gonflement de deux argiles ร  lโ€™รฉchelle microscopique (MEBE) et mรฉsoscopique (laboratoire)
2.4 CARACTERISATIONS EXPERIMENTALES
3. ARGILES ETUDIEES
3.1 MONTMORILLONITE GRECQUE
3.1.1 Gรฉologie du site
3.1.2 Caractรฉrisation minรฉralogique et gรฉotechnique
3.1.3 Comportement ยซ hydrique ยป
3.1.4 Synthรจse des caractรฉristiques de la montmorillonite grecque
3.2 ARGILE VERTE DE ROMAINVILLE
3.2.1 Gรฉologie du site
3.2.2 Caractรฉrisation minรฉralogique et gรฉotechnique
3.2.3 Essais par diffraction des rayons X (DRX)
3.2.4 Comportement ยซ hydrique ยป
3.2.5 Essais de caractรฉrisation gรฉotechnique de laboratoire
3.2.6 Synthรจse des caractรฉristiques de lโ€™argile verte de Romainville
4. METHODES EXPERIMENTALES
4.1 MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE ENVIRONNEMENTAL (MEBE)
4.1.1 Principe du MEBE
4.1.2 Modรฉlisation du champ thermique au sein dโ€™un รฉchantillon
4.1.3 Modรฉlisation de lโ€™effet du scotch carbone sur l’intensitรฉ de la dรฉformation surfacique
4.1.4 Platine de refroidissement (Platine Peltier)
4.1.5 Avantages et inconvรฉnients du MEBE
4.2 DEVELOPPEMENT Dโ€™UN SYSTEME DE MICRO-PESEE DANS LE MEBE
4.2.1 Introduction
4.2.2 Dรฉmarche gรฉnรฉrale du dรฉveloppement expรฉrimental et de lโ€™essai
4.2.3 Principe de lโ€™essai
4.2.4 Protocole dโ€™essai
4.2.5 Avantages et inconvรฉnients de la mรฉthode
4.2.6 Validitรฉ des conditions expรฉrimentales
4.2.7 Exemple de rรฉsultats
4.2.8 Remarques
4.3 POROSIMETRIE BET
4.3.1 Principe de la porosimรฉtrie BET
4.3.2 Etat initial par la porosimรฉtrie BET
4.4 DIFFRACTION DES RAYONS X
4.5 MICROSCOPE ELECTRONIQUE A BALAYAGE ENVIRONNEMENTAL HAUTE RESOLUTION
4.6 PROTOCOLE EXPERIMENTAL DES ESSAIS MESOSCOPIQUES Dโ€™HUMIDIFICATION SECHAGE
5. ESSAIS A Lโ€™ECHELLE MICROSCOPIQUE
5.1 MISE EN OEUVRE Dโ€™UN PROTOCOLE EXPERIMENTAL POUR LES ESSAIS DE RETRAIT-GONFLEMENT AU MEBE
5.1.1 Essais sur agrรฉgats
5.1.2 Essais sur รฉchantillons cubiques
5.1.3 Problรจmes expรฉrimentaux rencontrรฉs
5.2 MONTMORILLONITE GRECQUE (AGREGATS DE 50 ฮผM)
5.2.1 Observations et courbes de retrait-gonflement
5.2.2 Cinรฉtiques de retrait-gonflement
5.3 ARGILE VERTE DE ROMAINVILLE (AGREGATS DE 50 ฮผM)
5.3.1 Observations et courbes de retrait-gonflement
5.3.2 Cinรฉtiques de retrait-gonflement
5.4 PETITS AGREGATS DE MONTMORILLONITE GRECQUE (10 ฮผM)
5.4.1 Observations et courbes de retrait-gonflement
5.4.2 Cinรฉtiques de retrait-gonflement
5.5 GROS AGREGATS DE MONTMORILLONITE GRECQUE (100 ฮผM)
5.5.1 Observations et courbes de retrait-gonflement
5.5.2 Cinรฉtiques de retrait-gonflement
5.6 PILOTAGE EN TEMPERATURE
5.6.1 Observations et courbes de retrait-gonflement
5.6.2 Cinรฉtiques de retrait-gonflement
5.7 COMMENTAIRES GENERAUX SUR LES RESULTATS A Lโ€™ECHELLE MICROSCOPIQUE
5.7.1 Courbes de retrait-gonflement
5.7.2 Validitรฉ des mesures
5.8 ANALYSE COMPARATIVE DES REPONSES DES DEUX ARGILES
5.8.1 Montmorillonite grecque/Argile verte de Romainville
5.8.2 Influence de la taille des agrรฉgats sur la rรฉponse hydrique
5.8.3 Essais contrรดlรฉs en pression ou en tempรฉrature
6. ESSAIS COMPLEMENTAIRES A Lโ€™ECHELLE MESOSCOPIQUE
6.1 COURBES DE RETENTION
6.2 OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES (MEBE ET MEBE-HR)
6.3 POROSIMETRIE B.E.T.
6.4 COMPARAISONS DES DEFORMATIONS MESUREES A Lโ€™ECHELLE MICROSCOPIQUE ET MESOSCOPIQUE
6.5 SYNTHESE
7. SYNTHESE DES ESSAIS REALISES
8. METHODES SIMPLES POUR Lโ€™ESTIMATION DU RETRAIT-GONFLEMENT
8.1 ETAT DE Lโ€™ART SUR LA MODELISATION DU COMPORTEMENT DES ARGILES
8.2 APPROCHE ANALYTIQUE
8.2.1 Principales hypothรจses de lโ€™approche utilisรฉe
8.2.2 Evaluer lโ€™amplitude du tassement et du gonflement dans le sol
8.2.3 Relation entre la dรฉformation volumique de lโ€™รฉchantillon et son tassement ou son gonflement
8.2.4 Proposition de profils hydriques
8.2.5 Calcul du profil de mouvement
8.2.6 Comparaison avec des mesures de tassement et de gonflement in situ
8.2.7 Conclusion sur lโ€™approche analytique
8.3 APPROCHE NUMERIQUE
8.3.1 Esprit de lโ€™approche
8.3.2 Formalisation du problรจme hydrique
8.3.3 Implรฉmentation numรฉrique
8.3.4 Modรฉlisations numรฉriques de cas heuristiques
9. CONCLUSIONS

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