ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT ET TENDANCES

PEDOLOGIE

La formation pédologique est aussi variée que la morphologie et la géologie du terrain ,dans le rif occidental Les sols proviennent en grande partie de l’altération des roches immédiatement sous-jacentes, présentes dans le Rif sous forme de marnes de grès et surtout de flysch, Les caractéristiques de ces sols dépendent donc beaucoup de la roche-mère dont ils proviennent texture, réaction, fertilité, perméabilité, porosité, etc. Ils épousent en outre fidèlement le relief des roches sous-jacentes(MEMEE 2011) Allant de sols peu et très peu évolués, Les sols de collines sont superficiels. Ils ont été érodés et sont constitués actuellement d’une faible couche limono-caillouteuse reposant sur la roche en place (versant nord du Rif de la province d’Al Hoceima, Meseta Orientale, partie Orientale de la province de Taza), aux sols calcimagnétiques (Tissa et Karia Ba Mohamed), aux sols isohumiques (plaines alluviales d’Al Hoceïma et piémonts du moyen Atlas), en passant par les sols sesquioxydes et vertiques (tirs).

CADRE DEMOGRAPHIQUE

Selon le dernier recencement de l’habitat et de la population en 2004 la région comptait 1 807 113 habitants soit plus de 6% de la population marocaine, avec un taux de croissance de 0,5%, en deça de la moyenne nationale (1,4%). L’évolution de la population lors des dernières décennies montre que la population ait connu une évolution de 53% de son effectif en l’espace de 40 ans. La répartition de la population régionale par province révèle des écarts importants entre les quatre provinces. Le poids démographique de la province de Taounate est, par exemple, quasiment 4 fois supérieur à celui de la province de Guercif créée en 2009. (HCP 2011)

En ce qui concerne l’accroissement démographique de la population, on note d’après le graphique ci-dessous que cet accroissement est plus important dans la province de Guercif 3,2 % qui a connu un exode rural important de la commune rurale HaouaraOuledRahou vers la municipalité de Guercif. La province de Taounate vient en second lieu avec un taux d’accroissement de 2,7% suivie par la province de Taza 1,6% contre seulement 0,5 % dans la province d’Al Hoceima. (HCP 2011)

Concernant le nombre de ménages, le résultat du dernier recensement montre que la région abrite un total de 306.804ménages, ce qui correspond à près de 5,4% des ménages du Maroc. Comparé à l’effectif obtenu dix ans plutôt, qui était de 267.481, il se dégage que cette augmentation a été plus rapide que celle relative à la population. (HCP 2011)

REPARTITION SPACIAL DE LAPOPULATION

L’examen de la répartition de la population régionale par milieu de résidence montre que la région Taza Al Hoceima Taounateest encore une région à caractère rural. Le taux d’urbanisation ne dépasse guère 25% en 2010 contre 58% au niveau national. Ce taux a connu une évolution d’un point par rapport à celui enregistré en 2004 (24%). La région Taza Al Hoceima Taounate se caractérise par le caractère très rural de sa population avec des disparités notable entre les provinces. En effet, c’est la province de Taounate qui présente le plus de retard en matière de taux d’urbanisation, dans cette province, seulement 1 personne sur 10 en 2004 vit en milieu urbain. Ce taux extrêmement faible marque véritablement le caractère rural de cette province a vocation agricole. Les trois autres provinces enregistrent respectivement 30%, 35% et 31% pour les provinces d’Al Hoceima, Taza et Guercif.

Plusieurs facteurs sont à l’origine de la progression de l’urbanisation, notamment l’accroissement naturel de la population urbaine, la migration et l’extension du périmètre urbain par l’intégration de certaines localités rurales.(HCP 2011)

Indicateurs et données environnementaux En se basant sur le modèle DPSIR le consultant doit développer des analyses permettant de comprendre les grandes évolutions de l’état de l’environnement et leurs conséquences en présentant les acteurs et leurs activités, leurs impacts sur l’environnement, sur la population et sur l’économie régionale. Cette analyse doit être établie sur la base des données et indicateurs collectés lors de mission 1, ainsi que sur les documents déjà examinés, notamment les monographies régionales, le schéma régional d’aménagement de territoire de la région, les plans directeurs d’aménagement intégré des ressources en eau réalisés ou en cours de réalisation par les Agences des Bassins Hydrauliques, etc. Ces indicateurs, et données différent d’une thématique a une autre (eau, urbanisation, ménage, agriculture, industrie…..) et qui sont sélectionné, rassembler, triés dans un tableau nommé tableau de bord (présenter dans le tableau2 ci-dessous), réaliser par le bureau d’étudeau profit du ministre délégué auprès du ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et l’environnement, chargé de l’environnement .

Pressions liées au secteur industriel

Les eaux usées provenant des unités industrielles, sont généralement très polluées (métaux lourds, détergents, pesticides, margines etc.). En l’absence de systèmes de prétraitement au niveau des industries, ces eaux industrielles, sont déversées sans précaution et au même titre que les eaux usées domestiques, dans les réseaux d’assainissement ou dans le milieu naturel. Elles contribuent à la dégradation des collecteurs et conditionnent toute la conception et le fonctionnement des installations d’épuration des eaux usées et constituent une source de pollution pour les ressources en eau. L’activité industrielle, dont les secteurs de l’agroalimentaire, les industries chimiques constituent les principales activités dans la région. Il s’agit surtout des huileries (présentées dans le tableau 3) qui sont concentrées au niveau de la ville de Taounate et la ville de Guercif. La charge polluante industrielle globale rejetée annuellement dans l’ensemble de la zone d’étude est évaluée à 4 072 tonnes/an de DBO5. Une grande partie de cette charge est rejetée dans l’oued Innaouène (47% de la charge totale) et oued Sra (25% de la charge totale) (MHUAE, 2010a)

La pêche a toujours joué un rôle important dans l’économie de la région et principalement à l’échelle de la province d’Al Hoceima, la province compte deux ports principaux consacrés à l’exercice de ces activités, à savoir Al Hoceima et Kala Iris, ainsi que sept sites pour la pêche artisanale (Torrès, Badès, Taoussarte, Tikket, Boussekour, Inouaren et Adouze)(MHUAE, 2010c) Le port d’Al Hoceima est caractérisé par une forme de pêche essentiellement côtière. Il dispose de nombreuses infrastructures liées aux activités halieutiques (pêche, commercialisation et manipulation du poisson).

Dans la région d’Al Hoceima, la pêche emploie 3 000 marins dont 80% travaillent sur des sardiniers et des barques. 80% de la main d’oeuvre maritime est localisée dans le port d’Al Hoceima, 15% à Kala Iris et les 5% restants sont répartis sur les autres sites de pêche artisanale En dépit de la faiblesse des performances enregistrées par la flotte côtière active à la circonscription maritime d’Al Hoceima, le secteur de la pêche reste l’activité socio-économique la plus prépondérante dans la région par l’emploi généré et la production halieutique réalisée(MHUAE. 2010c).

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Table des matières

DEDICACES
REMERCIEMENT
RESUME
CHAPITRE I PRESENTATION D’HYDROPROTEC CONSULT
I- Aperçu descriptif
I.I.1 SECTEUR D’ACTIVITE ET SPECIALISATION
INTRODUCTION PRESENTATION GENERALE DE LA REGION
I- PROFIL ADMINISTRATIF
I.I.1 Situation géographique
I.I.2 Découpage administratif
II- PROFIL PHYSIQUE
II- 1. RELIEF
II.2. CLIMATOLOGIE
II.3. GEOLOGIE
II.4. PEDOLOGIE
II.5. RESSOURCES EN EAU
III- PROFIL SOCIODEMOGRAPHIQUE
III.1. CADRE DEMOGRAPHIQUE
CHAPITRE II DPSIR FRAMEWORK (CADRE DPSIR)
I- Présentation du concept DPSIR
II- Les éléments du cadre DPSIR
I.II.1 Forces motrices
I.II.2 Pressions
I.II.3 États
I.II.4 Impacts
I.II.5 Réponses
III- Indicateurs et données environnementaux
CHAPITRE III ACTIVITES SOCIO-ÉCONOMIQUES
I- INDUSTRIE ET ARTISANAT
II- PECHE
III- TRANSPORT
IV- Tourisme
V- AGRICULTURE ET ELVAGE
VI- HABITAT ET URBANISME
VII- Mines, carrières, et Extraction des Matériaux
VIII. CONCLUSION
CHAPITRE IV ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT ET TENDANCES
I- Risque
II- RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES
I.II.1 Les séismes
I.II.2 Les inondations
I.II.3 Glissements de terrain
I.II.4 Les tsunamis
I.II.5 Les risques industriels technologiques
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE