ETAT DE LA VACCINATION CONTRE LA PARVOVIROSE CHEZ LES CHIOTS

La parvovirose canine

                 Il s’agit d’une des maladies contagieuses les plus répandues, principalement dans les collectivités (élevages, chenils, pensions, refuges). C’est une diarrhée virale hémorragique entraînant un fort taux de mortalité principalement chez les chiots, même si des soins sont entrepris rapidement [3, 8]. Cette maladie virale très contagieuse est très fréquente. Le virus est transmis via les selles d’autres chiens contaminés. L’incubation est de 3 à 7 jours. Le virus présente un tropisme marqué pour le tube digestif. Les signes digestifs dominent donc le tableau clinique : fièvre, vomissements et diarrhées incoercibles. La déshydratation et les surinfections bactériennes à point de départ digestif entrainent la mort de l’animal lorsque celui-ci n’est pas pris en charge (les chiens porteurs de parvovirose justifient de soins intensifs : hospitalisation, perfusions, corrections des déséquilibres hydro électrolytiques, gestion des troubles digestifs) [4].

Vaccin vivant atténué

              Ce type de vaccin contient des microorganismes vivants conservant leurs propriétés d’antigénicité et d’immunogénicité mais non pathogènes pour l’animal vacciné. En effet, différents procédés d’atténuation permettent d’éliminer ou de diminuer la virulence des agents [35-36]. Toutes les techniques utilisées tendent à obtenir une adaptation des microorganismes en vue de leur multiplication dans des conditions différentes (changement d’hôte, de type cellulaire, de conditions de température ou de pH, etc.…). Cette évolution se traduit alors par une perte d’adaptation à l’hôte habituel et donc par une diminution, voire une perte de virulence vis à vis de ce dernier [30]. Cependant, ces techniques d’atténuation présentent l’inconvénient de ne pas maîtriser le ou les sites de mutation et donc la possibilité de réversion de virulence ou d’atténuation des propriétés d’immunogénicité [36]. Ces vaccins induisent une immunité plus rapide et plus durable que celle obtenue avec des vaccins à agents inactivés. Une seule injection de primo-vaccination est alors nécessaire. La réplication de l’agent au sein de l’hôte permet une stimulation antigénique persistante de l’immunité à médiation humorale et cellulaire, ainsi que l’établissement d’une mémoire immunitaire. Par ailleurs, ces vaccins, hormis les vaccins à base d’ADN viral, peuvent être administrés par voie naturelle d’infection (muqueuse), à l’origine d’une immunité locale. Enfin, ils sont responsables de très peu d’effets secondaires et peu coûteux à la production [35-37]. Ce sont les meilleurs immunogènes et sont généralement obtenus par passage successif de l’agent infectieux sur des cultures cellulaires visant à atténuer sa virulence. Le vaccin est capable de diffuser dans l’organisme et d’induire des réponses dans différentes sites anatomiques. Le risque de retour à la virulence et de transmission d’un individu à l’autre quand le receveur est immunodéprimé sont les problèmes majeurs de ces vaccins.

Prédisposition à la Parvovirose

                Les chiots en période critique de transition entre l’immunité passive d’origine colostrale (Anticorps transmis par le premier lait de la mère) et l’immunité active (Anticorps produit par le chiot suite à une injection vaccinale ou un contact avec le virus) La surpopulation ou rassemblement des chiots, la malnutrition [carence protéique, calorique, vitaminique A, B,E) et les parasitoses digestives concomitantes qui aggravent la sévérité de l’infection. Aucune prédisposition de race ou de sexe toute fois, les chiots de race Rottweiler, Berger Allemand, Amstaff, Dobermann, Siberian Husky sembleraient être plus gravement atteint que les autres. La période de réceptivité est plus précoce chez les chiots de grandes races du fait de la dilution plus rapide des anticorps maternels. La période d’anticorps d’un chiot dépend donc à la fois du taux d’anticorps de sa mère, de la quantité du colostrum ingéré et de la vitesse de croissance du chiot.

CONCLUSION

                A Antananarivo, les propriétaires des chiens de race deviennent de plus en plus nombreux. La plupart de ces propriétaires ne connaissent que le vaccin antirabique. Peu de propriétaires pratiquent la vaccination contre les autres maladies infectieuses (Parvovirose, Maladie de carrée, Hépatite de Rubarth, Toux de chenil, Leptospirose) (9%). Cette étude nous a permis d’avoir une connaissance de l’état de la vaccination contre la parvovirose à Antananarivo (84,4%). Avec la propagation exponentielle de la parvovirose, la mise en place d’un protocole vaccinal adéquat est nécessaire. Les protocoles vaccinaux du sujet 1 et 2, constituent la meilleure protection contre cette maladie. Mais le taux de vaccination avec ces protocoles n’étant que de 16,1%, il devient important de sensibiliser les propriétaires de l’importance de la vaccination contre la parvovirose avec un protocole adéquat.

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Table des matières

INTRODUCTION
I- PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I-1- La parvovirose canine
I-1-1- Agent causal
I-1-2- Facteur de dissémination
I-1-3- Symptômes
I-1-4- Moyen de diagnostic de la parvovirose
I-2- Vaccin
I-2-1- Définition d’un vaccin
I-2-2- Différente sortes de vaccin
I-3- Echec vaccinal
I-4- Vaccination du chien
I-5- Protocole vaccinale à Madagascar et les vaccins disponibles
I-5-1- Protocole vaccin à Madagascar
I-5-2- Vaccin disponible à Madagascar
II- DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
II-1- Méthodes
II-1-1- Caractéristique du site d’étude
II-1-2- Type d’étude
II-1-3- Période étudiée
II-1-4- Population étudiée
II-1-5- Critère d’inclusion et exclusion
II-1-6- Mode d’échantillonnage
II-1-7- Variables étudiées
II-1-8- Mode de collecte des données
II-1-9- Mode d’analyse des données
II-1-10- Limite de l’étude
II-1-11- Considération éthiques
II-2- Résultats
II-2-1- Population explorée
II-2-2- Description de l’échantillon
II-2-3- Connaissance des propriétaires sur la parvovirose
II-2-4- Analyse factorielle
III- TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
III-1- Discussions
III-1-1- Choix de la zone d’étude
III-1-2- Echantillonnage
III-1-3- Race des chiens
III-1-4- Kit parvovirose
III-1-5- Connaissance de la Parvovirose
III-1-6- Echec vaccinale contre la parvovirose
III-1-7- Parvovirose
III-1-8- Analyse factorielle
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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