ETABLISSEMENT DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DU PROJET

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Végétation et flore

La forêt de Ranomafana est du type pluvial. Concernant la strate arborée, de nombreuses familles de plantes ont été répertoriées, telles que :
– APOCYNACEAE, EUPHORBIACEAE ET RUBIACEAE .
– PALMAE dont Dypsis sp. et Phloga sp.
– ASPLENIACEAE dont l’épiphyte Asplenium nidus .
– ORCHIDACEAE dont les genres Bulbophyllum et Eulophiella.
Les forêts secondaires sont dominées par Psydium cattleyanum, goyavier de Chine, une espèce invasive de la famille des MYRTACEAE28.
Le diamètre, la hauteur et la composition des espèces de la canopée varient selon les sites en fonction de l’altitude. Ces espèces possèdent des valeurs considérables pour l’économie locale, voire nationale, car ces espèces de bois peuvent être exportées en vue de procurer des recettes pour l’Etat malgache, tel est le cas du palissandre ou Dalbergia sp, du maka ou Weinmannia sp et du varongy ou Mespilodaphne tapack.
Le sous-bois comporte, des espèces intéressantes comme les fougères arborescentes (Cyathea), les bambous, les orchidées, les figuiers étrangleurs ou Ficus et le goyavier de Chine.

Les éléments les plus pertinents du milieu

Ils sont caractérisés par les éléments physiques, particulièrement l’eau, le sol, les éléments humains (homme) et les éléments biologiques (animaux aquatiques). Ces éléments sont susceptibles d’être touchés directement par la mise en oeuvre de la picocentrale. La construction du barrage pourrait perturber l’écoulement des eaux ; le volume en aval va diminuer et la rivière pourrait être contaminée.
La composition du sol sera également modifiée suite à un phénomène d’imbibition et de pollution. De plus, les animaux aquatiques seront menacés car leurs modes de vie sont perturbés. Le phénomène d’eutrophisation peut également se provoquer et entrainera un dysfonctionnement de la chaine trophique du milieu aquatique.
A ne pas surtout oublier que la vie de l’humanité dépend de ces composantes physiques et biologiques. L’homme dépend de l’utilisation de l’eau et de la terre pour sa survie et les activités commerciales.

Procédés technologiques du projet

Ces procédés visent à déterminer les différentes phases et les activités prévues durant la mise en oeuvre de la picocentrale hydroélectrique. La mise en place de celle-ci dure trois (3) mois mais l’impact du projet est prévu durer au moins cinq 5 ans. L’ouvrage va débuter en Décembre 2018. Les travaux de construction de cette infrastructure nécessitent différentes étapes.

Phase préparatoire

Les responsables du projet vont organiser des campagnes d’information à l’intention de la population locale sur les structures et les composantes du projet, les étapes à suivre pour la construction et les aboutissants des travaux. D’autres éventualités à tenir en compte durant la phase préparatoire sont les facteurs climatiques de la région, telles les pluies incessantes, les cyclones pouvant entraîner la destruction du barrage et les autres composantes de la picocentrale. Suite à l’étude menée par le PNR et l’ADER sur les lieux, un appel d’offre sera lancé pour la construction de la picocentrale hydroélectrique.

Les ouvrages de génie civil

Ce travail présente des spécificités selon la représentation topographique du milieu d’implantation du projet. Suite à un appel d’offre lancé par les responsables compétents en la matière, des entreprises seront retenues pour effectuer les travaux sur place. La construction d’une centrale hydroélectrique passe par différentes étapes, telles que les travaux de prise d’eau, la construction du canal d’amenée, la construction de la centrale proprement dite et la restitution des eaux.
En effet, les travaux de prise d’eau, la construction du barrage résultent d’une étude topographique et hydrologique du milieu. D’autres paramètres à tenir en compte également sont l’accès et la main d’oeuvre compétente au niveau tant local qu’extérieur. La construction du canal d’amenée se fait en trois phases relatives au canal d’amenée proprement dit, à la chambre de mise en charge et à la conduite forcée.
Pour la centrale, le local est destiné à la production de l’électricité. Cet ouvrage est conditionné par la prise en compte de la population environnante de la centrale. Pour cela, avant la construction de la maison de production, une étude s’avère nécessaire relative aux bruits susceptibles de provoquer des gênes pour les riverains. Ces bruits sont souvent liés aux engins utilisés lors des travaux d’installation du chantier, du terrassement, du canal d’amenée et de la conduite forcée, et du réservoir. De plus, ces bruits persisteront durant toute la phase des travaux de génie civil. Pour le transport des matériaux, des camions et voitures du PNR seront mobilisés et ces derniers seront stockés dans le site d’implantation de la picocentrale.
L’eau utilisée lors de la production à l’intérieur de la maison sera ensuite restituée à la rivière par l’intermédiaire d’un canal de fuite et suivra son écoulement normal.
Ci-après les intrants nécessaires à la construction mais les quantités restent à déterminer lors du commencement des travaux : ciment, moellon, gravillons, fer, sable et bois. L’acquisition de ces matériaux s’effectue en ville (Antananarivo et Fianarantsoa), sauf les éléments qui peuvent être acquis sur le site (Ranomafana et Bevoahazo).

La production d’énergie électrique

La production d’énergie dans une picocentrale hydroélectrique procède par différentes étapes selon les types de l’énergie. Dans son fonctionnement, l’énergie hydraulique depuis la prise d’eau sera transformée en énergie électrique en utilisant la force hydraulique, afin de faire fonctionner une turbine. A son tour, le mouvement de la turbine est transféré vers un alternateur pour produire de l’électricité.

Situation sans le projet

En l’absence de ce projet énergétique, les pressions par les activités humaines affecteront de plus en plus l’ensemble de la biodiversité du milieu. Cette situation se traduit par le défrichement des surfaces boisées et l’exploitation des bois qui conduira à la destruction massive des ressources naturelles.

Situation avec le projet

L’exécution de ce projet sera bénéfique à la population locale. En effet, la construction et le fonctionnement de la picocentrale vont procurer des avantages directs et indirects, tels :
 l’hydroélectricité .
 l’eau potable .
 l’irrigation des rizières en bas des versants pour les agriculteurs grâce au barrage .
 la restauration de la sécurité.

Revue de littérature

Il s’agit de la consultation des ouvrages, des livres et des publications pour la réalisation de l’étude. Elle concerne les revues portant sur la mise en place et le montage d’une centrale hydroélectrique, ainsi que l’étude environnementale afférente. Cette étape va servir de base à l’élaboration du PREE dans le but de faire un état des lieux, ainsi que d’établir un plan pour la conduite de l’étude environnementale.
Les travaux bibliographiques ont eu lieu dans divers centres de recherche, comme CEDII, les archives de Madagascar National Parks Ranomafana, la Bibliothèque Saint Paul Ambatomena Fianarantsoa. Des sites web ont également été consultés durant l’étude, tels que le site du Madagascar National Parks, Wikipédia, Caïrn info, mémoires et thèses, ouvrages généraux sur le thème « évaluation environnementale d’un projet picocentrale hydroélectrique ».

Approche participative

L’approche participative permet d’impliquer toutes les parties prenantes du projet, à savoir, les responsables de la localité, les responsables du projet et les représentants de la population. En notre arrivée sur le lieu, une petite réunion a été organisée dans la maison du Chef Fokontany le12 juin 2018 dans le but de s’informer et d’informer les responsables locaux sur les tenants et les aboutissants du projet, et aussi sur les impacts du projet sur l’environnement de la population locale.

Etude des données environnementales du milieu

Il est primordial de savoir et de cerner le cadre juridique de la mise en place des projets énergétiques ainsi que le cadre de l’élaboration de l’étude d’impacts environnementaux correspondant au projet avant la mise en oeuvre. L’étude environnementale consiste également à collecter les données sur le lieu en se référant à la situation actuelle de l’environnement (Ti). Il s’agit de la délimitation du site d’étude, de mesure du débit du cours d’eau, du relevé topographique et de faire un état des lieux et un inventaire des espèces fauniques et floristiques du milieu.

Identification des impacts générés par les activités du projet

Cette démarche met en évidence les impacts potentiels du projet sur l’ensemble de la biodiversité. Elle sert également à prévenir tous les préjudices qui peuvent être causés par tous les travaux du projet aux différentes composantes environnementales (biologique, physique, humaine). Une fois les impacts déterminés, des solutions et des mesures seront avancées, d’une part, pour atténuer les impacts négatifs, et d’autre part, pour optimiser les impacts positifs du projet. Il est nécessaire également de noter que la descente sur terrain a duré 15 jours.

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Table des matières

Partie I– CONTEXTE DE L’ETUDE
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROMOTEUR (PNR) ET DU MILIEU RECEPTEUR 
I.1 Parc National de Ranomafana
I.2 Description du milieu récepteur
I.2.1 Milieu physique
I.2.2 Milieu biologique
I.2.3 Milieu humain
CHAPITRE II DESCRIPTION DU PROJET
II.1 Objectifs du projet
II.2 Activités principales du projet
II.2.1 Activités 1
II.2.2 Activités 2
II.2.3 Activités 3
II.3 Procédés technologiques du projet
II.3.1 Phase préparatoire
II.3.2 Phase d’exécution des travaux
II.3.3 Phase d’exploitation (transport de l’électricité)
II.4 Les enjeux environnementaux du projet
II.4.1 Situation sans le projet
II.4.2 Situation avec le projet
PARTIE II- METHODOLOGIE DE L’ETUDE
CHAPITRE III DEMARCHE ET METHODES
III.1 Approche
III.1.1Revue de littérature
III.1.2 Approche participative
III.2 Etapes de l’étude
III.2.1 Etude des données environnementales du milieu
III.2.2 Identification des impacts générés par les activités du projet
III.3 Méthodes
III.3.1 Cartographie
III.3.2 Observation directe
III.3.3 Enquête
III.3.4 Inventaire biologique
III.3.5 Analyse et traitement des données
CHAPITRE IV MATERIELS ET OUTILS
IV.1 Matériels techniques
IV.2 Outils utilisés
PARTIE III- RESULTATS ET INTERPRETATIONS
CHAPITRE V. RESULTATS DES ANALYSES DES DONNEES
V.1 Résultats des analyses des données environnementales
V.1.1 Identification des impacts
V.1.2 Importance des impacts
V.2 Résultats des analyses des données socio-économiques et techniques
CHAPITRE VI RESULTATS DE L’ANALYSE DES RISQUES ET DES DANGERS
CHAPITRE VII ETABLISSEMENT DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DU PROJET
VII.1 Plan de Mesures Environnementales (PME)
VII.2 Plan de mesures de sécurité
VII.3 Plan d’urgence
VII.3.1 Secours et contact d’urgence
VII.3.2 Equipement en cas d’urgence
VII.4 Conditions de mise en oeuvre du PGEP
VII.4.1 Plan de suivi environnemental
VII.4.2 Plan de surveillance environnementale
Conclusion
Bibliographie

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