Etablissement d’objectifs soucieux d’équité entre les genres pour les programmes microfinanciers

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Emergence du « Genre et Développement » : de l’analyse des inégalités à une approche de développement

D’après la section précédente, il existe trois formes d’inégalités économiques : inégalités monétaires et inégalités de conditions ed vie et inégalités de potentialité, qui concernent l’ensemble de la population, hommes comme femmes. Mais il y aussi les inégalités non économiques : sociales, politique et d’éthique9. Aux inégalités économiques et non économiques s’ajoutent un ensemble d’inégalités qui sont uniquement liées au genre, c’est à dire au fait d’être une femme ou un homme.

Inégalités de genre selon l’approche par les capabilités

Les inégalités de genre sont celles qui sont causée par le fait d’être un homme ou une femme. En effet, la société assigne des rôles et des responsabilités spécifiques aux hommes et/ou aux femmes. C’est ce qu’on appelle genre. Ce terme veut différencier les rôles biologiques des hommes et des femmes de leurs rôles déterminés par la société. Le premier type de rôlea des caractères permanents et universels. Il ne peut donc pas être changé. Mais c omme le deuxième est lié à la société, il évolue en fonction du temps et il peutêtre différent d’un contexte à un autre. Ces rôles de genre sont donc modifiables et négociables. Toutefois, le genre tient compte des différences biologiques entre les sexes mais il définit plus particulièrement les différences, les inégalités des rôles entre leshommes et les femmes en fonction du contexte dans lequel vivent les hommes et les femmes.
En utilisant l’approche par les capabilités de SEN, les inégalités de genre sont définis comme l’ensemble des différences de dotation en potentialité entre les hommes et les femmes, et l’écart entre la capacité des hommes et des femmes à convertir ces potentialités en de fonctionnement réalisable.
Concernant la dotation en ressource, les hommes et les femmes peuvent y accéder soit par héritage (accumulation de capital effectuée par la génération précédente) soit au cours de leur vie. Les manifestations des inégalités de genre causées par les différences de dotation sont représentées dans le tableau 1.

Genre et Développement comme réponse aux inégalités

Le Genre et Développement (GED) est une approche de développement qui agit sur les inégalités des capabilités entre les hommes et les femmes. Il a pour but de les rendre à un même niveau. Pour ce faire, des actions ciblées spécifiquement sur les femmes ou sur les hommes peuvent faire partie de l’approche genre, mais l’approche genre est, par essence, une approche transversale et multisectorielle, garantissant la prise en compte des rôles , des besoins et des intérêtsdes femmes et des hommes ainsi que la visibilité de leur participation au processus de développement. Les activités spécifiques et l’approche transversales sont effectuées soit par l’allocation équitable des ressources (physique, financière, sociale, humaine), soit par l’élimination des inégalités dans les opportunités sociales,soit par le renforcement des aptitudes (capacité et pouvoir) des hommes et des femmes. Ces trois types de stratégies peuvent être combinés.
L’allocation équitable des ressources se manifeste souvent par une discrimination positive en faveur de celui ou celle qui est lésé(e) dans la dotation initiale. Il en est de même pour l’élimination des inégalités dans les opportunités sociales. Le renforcement des aptitudes concerne surtout les femmes car d’après les inégalités de genre présentées précédemment, ce sont elles qui se trouvent en position de faiblesse.
Le renforcement de pouvoir ou empowerment donnera aux femmes les moyens de contrôle, de pouvoir et d’influence dont elles ont besoin pour négocier leurs droits, leur accès et leur contrôle des ressources au foyer et dans la société, et de participer à la vie sociale et politique sur un même pied d’égal ité avec les hommes. La liberté de choisir un mode de fonctionnement (mode de vie) se trouve ainsi augmenté car leur capabilité (l’espace des fonctionnements réalisables) s’élargit. En résumé, le « Genre et Développement » est une approche de développement qui cherche l’égalité des chances d’épanouissement de l’homme et de la femme tout en respectant leurs spécificités. Et comme toute approche de développement l’objectif final du GED est la réduction de la pauvreté.

Le genre dans les concepts de pauvreté

Afin de mieux cerner l’incidence du genre et développement sur l’efficacité de la lutte contre la pauvreté, il est utile de rappeler les dimensions de la pauvreté, les relations entre inégalités de genre et pauvreté et la microfinance sera prise comme exemple pour l’illustrer l’implication du genre dans la lutte contre la pauvreté.

La multiplicité des dimensions de la pauvreté

Pendant de très nombreuses années, à l’instar des nstitutions de Bretton Woods, l’approche de la pauvreté est surtout restée monétaire et se basait essentiellement sur le critère du revenu (et de la consommation) : est pauvre celui qui a un revenu inférieur à un certain seuil dit « de pauvreté ». Ce seuil traduit aussi le minimum de consommation dont un individu a essentiellement besoin. Ce seuil est déterminé soit par le coût de satisfaction des besoins essentiels : coût du régime alimentaire type pour vivre en bonne santé et coûts des éléments dont une personne a besoin pour vivre en société (habit, habitation, …), soit par la valeur en monnaie nationale de la somme arbitraire de un dollar américain. Si cette approximation peut avoir une certaine utilité, notamment pour des comparaisons internationales, elle s’avérait toutefois trop réductrice pour capter lesmultiples dimensions de la réalité des vies des êtres humains concernés.
L’économiste Amartya SEN a critiqué cette approche monétaire de la pauvreté. Selon lui, la pauvreté est avant tout une privation des « capacités fondamentales pour fonctionner ». Toutefois « cette définition de la pauvreté ne vise en aucune manière à nier l’évidence : un revenu faible constitue bien une des causes essentielles de la pauvreté, pour la raison, au moins, que l’absence de ressources est la principale source de privation des capacités d’un individu »10. La pauvreté est alors une insuffisance de capabilité.
Cette approche de la pauvreté par les capabilités a été appliquée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour déterminer « la pauvreté humaine »11. Cette dernière fait référence à « la négation des opportunités et des possibilités de choix les plus essentielles au développement humain – longévité, santé, créativité, mais aussi conditions de vie décentes, dignité, respect de soi-même et des autres, accès à tout ce qui donne sa valeur à la vie  » 12. Le concept de pauvreté humaine permet alors d’appréhender les causes de la pauvreté et non plus seulement ses symptômes. L’Indice de Pauvreté Humaine (IPH) aété construit pour mesurer la privation en « développement humain » 13 à travers l’absence de capabilités, comme une faible espérance de vie, le manque d’éducation de base, le manque d’accès à l’eau potable et aux soins de santé.
L’approche de la pauvreté humaine se doit d’examiner une dimension essentielle de la personne qu’elle met au premier plan : son genre.

Relation entre inégalités de genre et pauvreté

Seul le concept de  » pauvreté humaine  » permet d’éclairer la relation entre le genre et la pauvreté. En effet, le concept de « pauvreté de revenu  » ne permet pas d’approfondir la relation entre le genre et la pauvreté : les mesures quantitatives basées sur ce concept considèrent le ménage comme une unité homogène et indivisible, et supposent une répartition équitable entre ses membres. Les promoteurs de la croissance pour lutter contre la pauvreté veulent faire croire que les bénéfices de la croissance se répandent automatiquement sur les ménages les plus pauvres, ce qui est largement démenti par les faits. De même, le co ncept de  » pauvreté de revenu » laisse supposer que le bénéfice d’un revenu est réparti équitablement entre les membres du ménage. C’est ignorer les conflits, les inégalités et les relations de pouvoir bien réelles à l’intérieur des ménages. Dans le concept de « pauvreté humaine », le ménage reste une unité très importante pour l’analyse de la pauvreté, mais il est décomposé en homme/garçon et femme/fille pour permettre d’évaluer la pauvreté et le bien être relatif de chacun de ses membres. Cette approche met en évidence les inégalités entre les hommes et les femmes concernant la privation d’éducation de base, d’accès aux soins, l’espérance de vie, ainsi que les contraintes sociales pesant sur les femmes/les filles, que ce soit dans le cadre, mais aussi hors du cadre du ménage. L’approche de la pauvreté humaine par les capabilités permet ainsi de mettre en évidence pourquoi et en quoi les femmes sont parfois plus pauvres que les hommes.
Le genre a été intégré dans l’analyse de la pauvreté à partir de la considération de la dimension humaine de celle-ci. SEN a en effet fortement insisté sur l’importance de la fonction d’ « agent» des femmes :  » Elles ne sont plus les destinataires passives d’une réforme affectant leur statut, mais les actrices du changement, les initiatrices dynamiques de transformations sociales, visant à mo difier l’existence des hommes aussi bien que la leur »14 Aussi les femmes ne sont-elles plus de simples bénéficiaires du développement, elle y participe activement et l’approche genre l’y aide.

La Microfinance pour renforcer les capacités des femmes

La microfinance se définit comme l’octroi de services financiers (généralement du crédit et/ou de l’épargne), à des personnes développant une activité productive générant un revenu, et n’ayant pas accès aux institutions financières commerciales en raison de leur profil socio-économique. 16 Les autres caractéristiques de la microfinance sont d’une part la proximité de ses services, et d’autre part les activités qu’elle appuie se trouvent dans le secteur informel. Le volet le plus répandu de la microfinance est le microcrédit. Mais actuellement il y a une tendance à la diversification des prestations : simple offre de crédit, assurance sociale17, microleasing…. Une telle offre diversifiée des microcrédits et de l’épargne, voire de l’assurance, tient ainsi mieux compte de la vulnérabilité des personnes démunies et de leur aversion contre le risque qui en découle.
Les analyses du développement connaissent des phénomènes de mode et la microfinance en fait incontestablement partie, notamment dans le contexte de la lutte contre la pauvreté. En effet, suite au success story médiatisé de la Grameen Bank avec ses 95% de clientes, la microfinance apparaît comme une réponse « par excellence » aux femmes pauvres. « Y OUNG, en 1997, illustre ce point à l’aide d’un exemple simpliste mais pas pour autant dépourvu de pertinence : face au besoin pratique des femmes d’obtenir accès à des sources de revenus stables, on peut s’imaginer des solutions diverses, comme la création de travail à domicile payé à la pièce, la mise à disposition d’emplois salariés au sein d’usines, ou le microcrédit pour financer une activité indépendante. La première solution comporte l’inconvénient de l’isolement de ces travailleuses à domicile et de l’absence de pouvoir de négociation vis-à-vis de l’employeur. Dans le deuxième cas de figure, les femmes se retrouvent également confrontées à la domination masculine et les conditions de travail s’apparentent fréquemment à de l’exploitation. Le microcrédit, en revanche, concerne le problème de la pauvreté des femmes dans son acception restreinte : faiblesse des ressources familiales, et dans son acceptation plus large et récente : l’inaccessibilité des ressources et l’absence de contrôle de ces ressources. » 18 Dans cette illustration, le microcrédit est une solution au moins potentiellement supérieure aux autres cas de figure, parce qu’il comporte des éléments qui devraient entraîner un plus en termes de renforcement de capabilités . Ceci s’avère encore plus vrai si le microcrédit incite la femme à joindre un groupe de caution solidaire qui crée un espace d’échange et de concertation entre femmes. L’engagement actif des individus dans un groupe correspond au caractère collectif d’un processus de renforcement de capacité en contribuant à réunir les conditions nécessaires pour que des femmes puissent discuter et mettre en commun leurs problèmes et leurs besoins.

Répartition des rôles entre homme et femme

Cette répartition des activités sur la base du sexe est connue comme étant la division de travail selon le genre et est accepté par tous les membres de la société.
Cette répartition des rôles ou des tâches entre l’homme et la femme est la première cause de l’inégalité. Celle-ci est faite par l’analyse des rôles des hommes et ceux des femmes au sein d’une société. Les hommes ont des rôles plus visibles et mieux reconnus que les femmes. C’est en grande partie parce que les hommes sont payés pour leur travail productif. A la différence des hommes, les femmes reçoivent des salaires inférieurs ou n’en reçoivent pas pour le travail reproductif. Dans la communauté, les hommes jouent généralement des rôles de gestion dans des organisations de type politique -président de comité du village … – tandis que les femmes s’occupent de la communauté et accomplissent des travaux pratiques.
En outre, les rôles des femmes rentrent dans trois catégories dont
(i) les travaux familiaux : rôle de mères et travaux domestiques ou ménagers.
(ii) les travaux productifs : production des biens de consommation ou obtention de revenus pour des travaux effectués au foyer ou à l’extérieur.
(iii) et la gestion communautaire : travaux et responsabilités au niveau de la communauté.
Alors que les femmes doivent établir un équilibre entre ces trois rôles, elles ne reçoivent aucune reconnaissance pour leurs contributions. Les rôles des femmes (familiaux et communautaires) sont jugés souvent comme « naturels » 25. Parce que ces rôles ne rapportent pas d’argent, la société neles met pas au rang des activités productrices. Le Tableau 02 représente les rôles des femmes et des hommes dans le ménage et dans la société.

Utilisation dans la microfinance

L’utilisation de l’empowerment comme évaluation de la microfinance a été développée par Linda MAYOUX31. Elle a classé les impacts de la microfinance sur les femmes en trois catégories de renforcement des capacités :
L’empowerment économique individuel : le fait d’augmenter l’accès des femmes aux programmes de microcrédit (financièrement viables) va leur permettre d’augmenter leur revenu (éventuellement par la microentreprise) et d’accroître leur contrôle sur el revenu et les ressources impliquées, mais aussi de développer leurs activités.
L’empowerment par l’amélioration du bien-être: l’accès plus large à la microfinance permet aux femmes d’augmenter le bien-être de leur foyer et par cela d’améliorer leur statut au sein du ménage et de la communauté. Ceci leur donne une plus grande confiance en elles, une part plus grande dans les dépenses de consommation et une prise de pouvoir plus importante dans les décisions à l’intérieur du foyer. Ainsi, l’empowerment des femmes et la réduction de la pauvreté semblent se renforcer mutuellement et de façon inévitable.
L’empowerment social et politique qui implique la capacité de changer et de remettre en cause la soumission des femmes : l’empowerment des femmes dépasse alors le domaine économique, et il représente plus que l’amélioration du bien-être. En revanche, il s’agit de répondre aux intérêts stratégiques de genre et de s’attaquer à la subordination des femmes qui est présente dans tous les aspects de la vie (conscience individuelle, foyer, travail, législation, structures étatiques, les systèmes économiques et politiques nternationaux, …).

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Table des matières

PARTIE I : LE GENRE ET DEVELOPPEMENT
CHAPITRE 1 : POURQUOI GENRE ET DEVELOPPEMENT ?
Section 1 : Approche par les capabilités de SEN : cadre de référence de l’analyse des inégalités
1.1 Approches par les capabilités
1.1.1 Fonctionnements et Capabilités
1.1.2 Processus de conversion
1.2 Inégalités des capabilités
Section 2 : Emergence du « Genre et Développement » : de l’analyse des inégalités à une approche de développement
2.1 Inégalités de genre selon l’approche par les capabilités
2.2 Genre et Développement comme réponse aux inégalités
Section 3 : Le genre dans les concepts de pauvreté
3.1 La multiplication des dimensions de la pauvreté
3.2 Relation entre inégalités de genre et pauvreté
3.3 La Microfinance pour renforcer les capacités des femmes
CHAPITRE 2 L’ANALYSE DE GENRE
Section 1 Qu’est-ce que l’analyse de genre ?.
Section 2 Buts de l’analyse de genre
Section 3 Les outils de l’analyse de genre
3.1 Division sexuelle du travail
3.1.1 Définition des rôles et des activités des hommes et des femmes
3.1.2 Répartition des rôles entre homme et femme
3.2 Distinction entre les besoins pratiques et stratégiques
3.2.1. Les besoins pratiques de genre
3.2.2 Intérêts stratégiques
L’intégration du genre dans la microfinance
3.3 Profil d’accès et contrôle des ressources et des bénéfices
3.3.1 Accès
3.3.2 Contrôle
3.4 Renforcement de pouvoir
3.4.1 Définition
3.4.2 Utilisation dans la microfinance
CHAPITRE 3 ASPECTS GENRE A MADAGASCAR
Section 1 : Situation de la pauvreté et disparités de genre
1.1 La pauvreté à Madagascar
1.2 L’équilibre femmes – hommes au niveau national
1.2.1 Une pauvreté humaine plus marquée pour les femmes malgaches
1.2.2 Différences de revenu
1.2.3 Faiblesse des accès des femmes malgaches aux décisions politiques
1.2.4 Statut juridique inégal
1.3 Les hommes et les femmes dans la microfinance
Section 2 : Aspects genre dans la lutte contre la pauvreté
2.1 Prise en compte de la problématique du genre à Madagascar
2.2 Stratégies d’intégration du genre
PARTIE II: PRATIQUE DE L’INTEGRATION DU GENRE DANS LA MICROFINANCE
CHAPITRE 1 : ASPECTS DE L’INTEGRATION DU GENRE DANS LA MICROFINANCE
Section 1 : Identifier les points d’entrée genre
Section 2 : Actions spécifiques
Section 3 : « Gender mainstreming » ou intégration transversale du genre
3.1 Etablissement d’objectifs soucieux d’équité entre les genres pour les programmes microfinanciers
3.2 Mise en oeuvre des programmes microfinanciers
3.3 Contrôle des activités de microfinance
3.4 Evaluation sensible au genre des impacts
CHAPITRE 2 : LE GENRE ET LA MICROFINANCE A MADAGASCAR
Section 1 Les possibilités d’intégration du genre au niveau macro
Section 2 Les efforts d’intégration du genre au niveau méso
2.1 Incitation à la représentativité des femmes parmi les élu(e)s
2.2 Désagrégation des données par genre
2.3 Produits spécifiques pour les plus défavorisés
Section 3 Niveau micro : contraintes et opportunités
3.1 Profil des clients et besoins financiers
3.2 Contraintes au niveau des clients pour intégrer le genre dans les IMF
3.3 Opportunités d’intégration du genre dans la microfinance
CHAPITRE 3 IMPACTS DE LA MICROFINANCE SUR LES FEMMES
Section 1 Réussite économique des femmes
Section 2 Amélioration du bien être
2.1 Scolarisation des enfants
2.2 Alimentation
2.3 Santé
2.4 Conditions de vie
Section 3 Changement de position sociale
3.1 Interaction de groupe et renforcement du capital social
3.2 Epanouissement des femmes
3.3 Reconnaissance sociale
Section 3 Revers de la microfinance sur les femmes
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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