Estimation l’évolution du poids moyen des postlarves

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Filière aquacole du groupe UNIMA

La filière crevettière du groupe est complètement ntégréei dès la production des géniteurs d’élevage à Madagascar jusqu’à la distribution des produits finis en Europe.
Au cœur de cette filière, l’aquaculture axée sur un système semi intensif, est organisée autour de l’ancien pôle, la ferme de Mahajamba, et d’un n ouveau pôle, celle de l’Aquaculture de Crevette de Besalampy (ACB).
Les installations de Mahajamba s’étendent sur un domaine de 700 ha de grossissement avec une production annuelle moyenne de 3000T. Par contre, pour l’ACB, au total 435 ha de bassins ont produit 2000T de crevettes en 2005.
Le centre de domestique de géniteurs, évalués à 48000 environ au total, et de production de nauplius, d’une capacité d’un milliard, approvisionne les 3 sites d’élevage larvaires basés à Nosy-be, à Ambatomifoko et Moramba.
Ces derniers ont respectivement une capacité de production de 250 à 400 millions de postlarves, essentiellement pour les fermes de Mahajamba et d’ACB. Le groupe dispose de 2 usines de traitement installées à Besakoa et à Besa lampy avec des capacités de traitement respectif de 10T/j et 13T/j de crevettes, et de production de glace 16T/j et 32T/j. Depuis 1992, près de 30000T de crevettes d’élevage ont été récoltées par ce groupe.

Localisation et description du site

Le site de l’ACB est localisé sur la côte Ouest de Madagascar à 20 km de Besalampy. La ferme implantée entre les mangroves et les dunesa une superficie de 5409 ha de tannes et se situe à l’embouchure de la rivière de Sambao.
L’usine de traitement se trouve au sein même de la ferme. Et, elle est dotée d’une capacité de traitement de 13T/j et de production de glace de 32T/j.

Test de stress

L’utilisation de test de stress varié constitue aussi un moyen de contrôle qualité. Ces tests évaluent la survie d’un petit nombre de postlarves, soumises à un changement brutal de la température, de la salinité, ou de la températuret de la salinité ensemble.
Pour chaque réception de postlarves, un test de salinité à 0 ppt est réalisé pour un échantillon de 20 postlarves. Ce milieu est préparédans des béchers d’un litre à partir d’eau douce. La salinité est contrôlée à l’aide d’un réfractomètre. Cinquante animaux, prélevés au hasard, sont placés dans chaque bêcher sans acclimat tion préalable, sans bullage ni alimentation. Le dénombrement des animaux survivant a lieu toutes les 5 minutes pendant une heure 1 h. Le critère de mortalité principal est l’absence de mouvement. Et en cas de doute, sont considérées comme mortes les postlarvesne réagissant pas à des manipulations. Le taux de survie (S) est exprimé en pourcentage.

Gestion pratique de raceway

Préparation des raceway

La préparation s’effectue en deux étapes :
– le vide sanitaire qui consiste à :
*chlorer à 100 m la surface interne du raceway avec ses accessoires *à les nettoyer au savon puis les rincer à l’ea u douce et, *à mettre le tout à l’assec pendant 3 jours au moins ;

Acclimatation

L’acclimatation est un processus complexe impliquant des réactions comportementale et physiologique face aux dynamismes de conditions de l’environnement. Ces changements réversibles aident l’organisme à s’ajuster aux fluctuations du milieu causées par la température et la salinité par exemple
En effet, dans leur milieu naturel et en écloseried’une part, les stades larvaires et les postlarves bénéficient d’un environnement stable. D’autre part, les postlarves sont sensibles aux changements brusques de paramètres physicochimiques de leur milieu comme la température et la salinité. Les transports de longue durée augmentent toujours la température de l’eau des “ cubitainers ” (Les cubitainers sont des paquets composés constitués d’une boite en plastique ondulée enfermée dans une autre boiteen plastique).
Dans les raceway, la température de l’eau est encore plus élevée que celle de l’expédition. Ainsi, une acclimatation s’avère nécessaire. Pour la température, l’acclimatation consiste à remonter celle du bac d’acclimatation d’ une unité tous les quarts d’heure jusqu’à atteindre la température du raceway, par dilution de l’eau du raceway. Pour la salinité, l’acclimatation se fait progressivement au niveau des centres d’élevage larvaire. En effet, la salinité d’expédition reste toujours fixée 3 joursà l’avance. Cette salinité est la même que celle du raceway lors de l’ensemencement des postlarves

Observations de routine

Durant un cycle d’élevage de postlarves, 2 observations sur loupe binoculaire sont effectuées quotidiennement pour suivre l’évolutiondes stades de développement, l’évaluation de l’état de réplétion, de l’estimation les pourcentages de divers cannibalismes, l’appréciation de l’activité des postlarves, et la détection des oothamniumsz et les nécroses.

Alimentation

Elle est un facteur essentiel dans la réussite des élevages.2 catégories d’aliments sont utilisées :
-les microparticules et ;
-les Artémia (cyste et/ ou biomasse) ;
Les microparticules se présentent sous plusieurs granulométries de 250 à 1200µ . Celles de petite dimension s’utilisent pendant les premiers jours d’élevage, puis elles sont remplacées par les plus grandes ; les Pls. disposent de 6 types de microparticules. Leur disponibilité n’autorise que l’usage de certains d’entre eux. Leur proportion va dépendre de l’âge, du poids moyen, et de l’estimation du nombre de postlarves d’une part, puis de la disponibilité d’aliment d’autre part.
Les microparticules et Artémia sont distribués 8 fois par jour, mais décalés d’une heure, toutes les 3 heures, de 03 à 09 heures du matin, pu is de 11 à 20 heures et à 22 heures.
• Taux de nutrition
C’est le rapport entre la quantité d’aliment distribué et la biomasse ou encore c’est le pourcentage d’aliment distribué en fonction du poids moyen.
Au premier jour d’élevage, les aliments se distribuent à un taux de nutrition de 45% de la biomasse totale dont 16% pour les microparticules et 29% pour les Artémia. Ce taux de 45% va baisser de 1% jusqu’à la fin de l’élevage. Les variations des taux de chaque catégorie d’aliment suivent cette diminution avec suppression de l’Artémia à PL 20.

Estimation l’évolution du poids moyen des postlarves

L’augmentation du poids moyen au cours de l’élevage traduit la croissance des PL. La connaissance du poids moyen est particulièrement importante. Sa valeur entre dans le calcul de la ration quotidienne. En outre, elle détermine les conditions et les paramètres de transfert vers les bassins de prégrossissement.

Méthode

Au 4e jour d’élevage, jusqu’à la fin du cycle d’élevage, un échantillon de PL a été péché en 3 points du raceway (près du trop-plein,ua milieu, à la sortie) à l’aide de l’épuisette. La masse de PLs amassées est égouttée rapidement. à12 millièmes de PL sont essorées en le faisant tourner de bas en haut.5 à 15 g de PL essor ées sont versées dans un gobelet rempli d’eau à son quart, taré sur la balance électronique. Cette quantité est ensuite comptée.

Estimation de la survie

Récolte

Au terme d’un cycle d’élevage, les juvéniles sont pêchées à l’intérieur du raceway. La vidange s’opère par capture progressive des juvéniles au moyen d’un épervier. L’élévation de la biomasse totale procède successivement à une pesée moyenne de 500 g de l’échantillon issu de chaque capture d’un filet, suivie d’une est imation du pourcentage d’eau et du poids moyen correspondant à chaque tranche moyenne de 1,6 à 1, 8 kg de crevettes juvéniles récoltées. Une moyenne de 4 pesées successives permet d’avoir cette tranche.
Détermination du pourcentage d’eau : %HO de la tranche de juvéniles
A la suite d’une 4 ème pesée, le pourcentage d’eau est déterminé. Pour cela, il faut :
– un échantillon de 115 g en moyenne ;
– 3 poids avec eau partielle (paei) issus de 3 tranches égales de crevettes juvénilesde 115 g et ;
– 3 poids sans eau partielle (psei) correspondant à chaque pae i.

Présentation du logiciel STATA

STATA est un logiciel réputé pour ses multiples fonctions de traitement des données et d’analyse statistique. Stata possède un jeu complet de fonctions statistiques, graphiques et de gestion des données avec un langage de programmation. Son langage est simple et cohérent, et ne requiert pas un long apprentissage.

Rappel : le coefficient de corrélation de PEARSON

Le coefficient de corrélation standard de PEARSON s’applique lorsqu’on désire mesurer le degré de relation entre deux variables continues. Par contre, on ne peut pas calculer de corrélation sur des variables discrètes.
Le coefficient de corrélation de PEARSON est un indice qui représente le degré de relation entre deux variables et prend une valeur entre –1 et +1. Un coefficient de corrélation de zéro indique une absence de relation entre les deux variables.
La valeur absolue du coefficient de corrélation indique l’importance de la relation entre les variables, tandis que le signe de la relation (+ ou –) désigne le sens de cette relation.
La formule pour calculer le coefficient de corrélation de PEARSON repose sur une autre statistique appelée covariance .

Analyse de variance en bloc à un facteur

L’ANOVA porte sur l’étude de la survie et de la croissance des cycles d’élevage de postlarves pour les paramètres de qualité de l’eauet les autres paramètres. Le but est de savoir si les survies et les croissances diffèrent selon ces paramètres. En d’autres termes, il s’agit d’étudier l’effet de chaque facteur lié au cycle sur les variables survie et croissance.
• Principe
L’ANOVA est le test statistique à appliquer lorsqu’ il s’agit de comparer plus de deux moyennes. L’analyse de variance est une technique statistique élaborée pour permettre de tester la différence entre les moyennes de nombreux groupes en une seule analyse. En outre, elle maintient le risque d’erreur de première espèce à 0,05 quel que soit le nombre de moyennes à comparer. L’existence de cette différence permet d’inférer que la variable explicative ou facteur est bien la cause de la variable dépendante.
• Avantages
Dans une ANOVA, chaque facteur peut être testé touten contrôlant les autres ; c’est la raison pour laquelle l’ANOVA est statistiquement plus puissante (est plus significatives) que le simple test.

Limites

Le contrôle de la qualité de postlarves requiert la connaissance des conditions d’élevage durant le cycle larvaire et l’examen microscopique de postlarves. Les différentes observations microscopiques sont tributaires des appréciations des techniciens.
Une nutrition inadéquate ou des expositions aux salinités ou températures extrêmes peuvent entraîner des effets néfastes. Le non respect des limites de tolérance aux paramètres physicochimiques durant l’élevage larvaire peut compromettre la vigueur des postlarves, leur capacité à résister la transition de l’écloserie aux autres étapes du cycle d’élevage. Les conséquences de tels stress ne sont pas toujours apparentes à travers les examens microscopiques, mais peuvent se manifester par des mortalités imprévisibles causées par une faible résistance aux conditions des autres étapesdu cycle.
L’importance des chaînes de détritus pour la croissance des crevettes n’est pas appréciée pour tous les cycles considérés. Pour certains raceways, la croissance des algues sont difficiles à contrôler. Par conséquent, les po stlarves dépendent complètement des microparticules pour leur nutrition.

Salinité

La salinité de l’eau des cycles de raceway varie presque quotidiennement. Les renouvellements d’eau sont à l’origine des fluctuat ions. Malgré ces interventions, les fluctuations ne dépassent pas les 3 ppt par jour. Par conséquent, pour certains cycles, la salinité décroît du 1 jour d’élevage jusqu’à la fin du cycle. Pour d’autres par contre, elle va croître du début jusqu’à la fin du cycle. Pour les valeurs de salinité moyenne, les valeurs minimale et maximale sont respectivement de 12 et 20 ppt. La moyenne enregistrée pour l’ensemble des cycles est de 15,02 ± 1,82, valeur favorable à la croissance de Penaeus monodon.
La salinité des cycles d’élevage prend deux types d’allure : une allure ascendante pour les cycles qui se sont déroulés à partir du mois defévrier et descendante pour ceux abordés en fin du mois de janvier.
Pour les cycles à allure descendante, les cycles d’ élevage débutent en général avec une salinité maximale pour descendre petit à petit vers un minimum en fin de cycle. Cette allure est principalement due aux précipitations de la saison pluvieuse. Les pluies plus ou moins importantes vont causer une dessalure de l’eau destinée aux raceways pour les changements d’eau. Ceci entraîne une certaine dilution de l’eau d’élevage après chaque changement d’eau suivant l’importance des différences de salinité de l’eau entrant dans les raceways.

Oxygène dissous

Les résultats des 4 relevés journaliers d’oxygènedissous sont représentés à l’intérieur de 2 axes principaux parallèles à l’axe des ordonnées. Par exemple, pour le raceway RW05 P06034, au 1è jour d’élevage, les valeurs d’oxygène dissous enregistrées respectivement à 9, 11,15 et 17 heures sont 4,1, 4,08, 4,04, 3,95. Les valeurs prélevées dans la matinée sont légèrement plus élevées que cellesenregistrées dans la matinée. Les variations journalières de l’activité photosynthétique sont àl’origine des fluctuations d’oxygène dissous.
Pour tous les cycles, l’aération à travers les airstones est continue pour maintenir des concentrations d’oxygène dissous acceptable. Les figures n°26 jusqu’au 29 montrent que les taux d’oxygène dissous des raceways ont évolué différemment selon les modalités de TAN_MOY des cycles d’élevage.

Recommandations

Elles sont de divers ordres :
– Faire parvenir en temps requis les microparticules nécessaires pour les cycles d’élevage.
– Respecter l’heure de distribution d’aliments et l a composition des microparticules des rations.
– Faire des études sur des possibles relations entre la mue des postlarves et le cycle lunaire.
– Eviter les transports de longue durée des postlarves.
– Etablir un planning de personnel satisfaisant aux besoins pour les périodes de pleines activités.
Un système de chauffage est requis pour obtenir une croissance constante tout au long de l’année au sein de la nurserie. Des étudessont nécessaires pour déterminer le système le plus économique de chauffage des RW.
Des recherches doivent être menées pour déterminercomment créer un système stable de production avec des algues et détritus riches.
Il s’avère aussi nécessaire d’étudier la capacité esd substrats artificiels dans la réduction de cannibalisme des postlarves.
S’il est possible, inclure d’autres indicateurs de qualité dans l’évaluation de la qualité des postlarves comme le degré de mélanisation, l’éta des hépatopancréas,.la présence de virus.
La condition générale des hépatopancréas est principalement indiquée par la taille globale et le nombre de vacuoles lipidiques. La présence d’hépatopancréas relativement grande avec un grand nombre de vacuoles est considérée comme un signe de bonne santé ; par contre les petits hépatopancréas contenant peu de acuolesv lipidiques est un signe d’une alimentation inadéquate. Ce qui nécessite une amélioration de l’alimentation avant l’expédition pour augmenter la qualité des postlarves.
La mélanisation se produit souvent au niveau des membres cannibalisés où là les infections bactériennes se sont produites. Une mélanisation excessive est un sujet d’inquiétude et exige un traitement de la qualité de l’eau et une amélioration de l’alimentation. Et parfois, cela demande une réduction de la densité de mise en charge pour réduire le cannibalisme et la charge bactérienne.
Il existe des produits pharmaceutiques à base de pl antes qui ont la propriété d’augmenter la croissance, l’appétit et la résistance de stress des postlarves. Des postlarves de Penaeus monodon ont été alimentées d’un régime à base de 5 différentes plantes dotées de ces propriétés pharmaceutiques, préparé à partir deHygrophila spinosa, Withania somnifera, Zingiber officinalis, Solanum trilobatum, Andrographis paniculata, Psoralea corylifolia et de l’huile de foie de morue. Ces produits sont d’abord utilisés dans l’enrichisssement des Artemia avant de les donner aux postlarves. Une étude comparative est faite pour tester l’efficacité du produit sur des groupes de postlarves élevées avec de l’Artemiaenrichi avec le composé d’une part et non enrinchi d’autre part. L’usage de ces produits est d’une immense utilité dans l’élevage des crevettes. Cette pratique va réduire les effets secondaires provoqués par l’utilisation des composés chimiques synthétiques. Par conséquent, slealternatives offertes par ces composés,
à travers le taux de survie, de croissance, et la r ésistance au stress élevé, s’avèrent très efficaces dans la crevetticulture. Grâce à ces prod uits, la qualité des postlarves est désormais garantie.

Plan d’aménagement

L’ACB est bien situé pour profiter sur les technologies courantes déjà employées dans d’autres pays par la synthèse des “ best practise ” prônée par AQUALMA pour développer une industrie d’aquaculture qui a le potentiel d’être profitable. En particulier, l’utilisation des serres à raceway doté d’un système avec recyclage d’eau fournit un moyen de réaliser un degré plus élevé de bio-sécurité.
– Pour un “ turn over ” plus élevé.
La nurserie en serre peut augmenter davantage le nombre de cycle de production en grossissement (“ turn over ”) en réduisant le temp s de culture pour la taille commercialisable dans les bassins de grossissement.
Un système de grossissement à deux phases utilisant une phase de nurserie plus rallongée que celle adoptée doit alors su rimer laphase de pré grossissement pour ensemencer les juvéniles directement dans les bassins de grossissement. Par conséquent, les bassins de grossissement sont utilisés plus efficacement. Avant de se lancer dans ce nouveau système, une étude comparative concernant la rentabilité d’un système actuel avec le système préconisé s’avère importante.
Deux systèmes de production différents doivent être évalués dans cette production de juvéniles :
-un système à phase unique (ensemencement direct pour toute la durée de nurserie) et ; -un système à 2 phases de production.

Comparaison des 2 systèmes de production

Dans le premier système, la densité de mise en charge dans les raceway est basée sur une densité finale de transfert désirée plus un surplus de PLs pour compenser d’éventuelle mortalité en cours d’élevage. Initialement, le système biomasse est extrêmement bas pour la capacité d’accueil du système, qui est seulement atteint à la fin du cycle de production.
Dans le deuxième système, le processus de production est divisé en deux phases distinctes ; chaque phase se déroule dans différents raceway. Les PLs occupent typiquement chaque moitié de la période totale d’élevage danshaquec raceway destiné à leur élevage.
L’objectif d’un tel système est d’utiliser des surfaces de production disponibles plus efficacement en opérant plus près de la capacité d’accueil du système pour un plus grand pourcentage de période d’élevage.
Dans un système de production à phase unique, le système de biomasse est très bas et est fonction de la capacité d’accueil de raceway pour les deux de cycles d’élevage. Le nombre des PLs ensemencées dans la section de nurserie est déterminé par la densité finale fixée à l’avance avec un surplus de PLs pour compenser d’éventuelle mortalité de PLs.
Le système de production à deux phases permet un niveau de production plus élevé qui peut être atteint dans un système de productionà phase unique. Chaque section du système de production à deux phases est ensemencée à une densité qui croît avec la capacité d’accueil pour la surface allouée dans chaque moitié du temps qu’il faut pour les crevettes en système à phase unique pour atteindre la capacité d’accueil.
L’espace des raceways est utilisé plus efficacement que le système à phase unique dans lequel les raceways sont maintenus à faible de nsité, tôt dans la nurserie de la production d’un système à 2 phases.

Système d’aquaculture avec recyclage

Un Système d’aquaculture dans lequel l’eau est recyclée est le système de production le plus intensif en aquaculture marine. Ce système à travers le traitement et la réutilisation de l’eau peut utiliser moins d’eau qu’exigent les bass ins pour produire les rendements semblables. Par conséquent, avec l’augmentation du souci de conservation de la ressource et la demande de la qualité des produits aquacoles, ce système présente beaucoup d’intérêts. Bien qu’il y ait eu peu de rapports sur la rentabilité de ce système de recyclage à l’échelle commerciale, la viabilité économique d’élevage descrevettes juvéniles dans ces systèmes fait l’objet de controverse. Néanmoins, ces systèmes sont généralement chers à construire. Ces systèmes ne sont pas employés sur une base répandueque lorsque les coûts totaux de production des PLs soient comparables aux coûts de production dans les bassins et d’autres systèmes semblables. Le défi posé par ce systèmeequiert un développement d’un système qui maximise la capacité de production par unité decapital investi mais va maintenir la fiabilité sur le contrôle de l’environnement.
Les principaux avantages de l’utilisation de ces systèmes de recyclage en aquaculture viennent du faible besoin d’eau, de la possibilité de contrôler la température de l’eau, de la capacité de contrôler la qualité de l’eau, et de la flexibilité aux conditions atmosphériques défavorables. Par conséquent, l’aquaculteur à la capacité de mesurer et contrôler la plupart des variables qui composent l’environnement du système de recyclage et maximise la production de crevettes juvéniles.
Les paramètres environnementaux critiques de l’eau du système de production incluent les concentrations de l’oxygène dissous, d’ammoniaque non ionisé, de l’azote nitrite, du nitrate, de l’anhydride carbonique, du pH, et de l’alcalinité. Les sous-produits du métabolisme de crevettes juvéniles incluent l’anhydride carbonique, l’ammoniaque dissous, les substances particulaires, et les fèces solides dissous. Grâce au système de recyclage des réservoirs, une qualité d’eau appropriée est maintenue en pompant l’eau du réservoir à travers des équipements de filtration et d’aération spécialisés. Des composants de traitement de l’eau doivent être conçus pour éliminer les effets de cesdéchets.
Il y a quatre principaux composants de ces systèmes : l’enlèvement de déchets solides, le contrôle de l’ammoniaque dissous et de nitrite, le contrôle de gaz dissous en suspension et la désinfection.
Les déchets solides incluent les solides précipitables et en suspension. Les solides précipitables tombent au fond des réservoirs et sont siphonnés et jetés hors du système. Les solides en suspension sont enlevés par des filtres de sable. Le contrôle d’ammoniaque dissous et de nitrite est accompli avec un biofiltre qui dépend des bactéries pour enlever ces déchets azotés. Le contrôle de gaz dissous implique un apport d’oxygène dissous de l’élimination de l’anhydride carbonique. Le dernier composant d’un s ystème de recyclage est la désinfection des microorganismes pathogènes qui peuvent être accomplis avec de l’ozone ou l’irradiation ultra-violette.

Filtrage des effluents

De nombreux mollusques sont utilisés pour filtrer les eaux rejetées par l’aquaculture et constituent ainsi des ateliers secondaires disposés en aval des installations de production principale. L’utilisation des huîtres en tant que f iltre naturel des effluents d’aquaculture en est un exemple. Une étude doit être lancée par la ferme de crevetts pour une éventuelle ostréiculture dans les environs d’Ankokoabo. Le premier objectif est d’exploiter le potentiel des huîtres qui vivent dans les environs de la ferme de crevettes. Cette manière d’élever les huîtres peut être considérée comme potentiellement avantageuse pour esl deux industries. Les aquaculteurs sont intéressés par l’emploi des huîtres pour filtrer les déchets de l’effluent des bassins avant leur recyclage ou leur décharge. Les oestréoculteur sont aussi intéressés par l’augmentation de la croissance des huîtres en utilisant la forte biomasse de phytoplancton contenu dans l’effluent de l’étang des crevettes. Les objectifs de l’étude sont de :
– mesurer la capacité de biofiltration des huîtres et leurs effets sur la qualité de l’eau de l’effluent des bassins d’aquaculture et ;
– déterminer la croissance des huîtres élevées dansles canaux effluents de l’étang par rapport à un élevage traditionnel.
Cette étude est réalisée dans le but d’analyser sile test de stress et les variations de la note Aquastar constituent des facteurs responsables de fluctuations de la survie et de la croissance dans les conditions d’élevage du site à travers les données disponibles. Les données présentent certains inconvénients du faitedcertains mélanges des différents lots de postlarves dans un même raceway ; cette situation ntervient dans l’obligation de remplir un nombre minimal de postlarves pour un raceway, ou bien dans le cas contraire d’élever un excédent de production de post larve provenant des centres d’élevage larvaire. La disponibilité d’aliment conduit aussi à une certaine différence de traitement entre certains élevages. Enfin, l’écart de comptage de postlarvesdéfinies par le nombre annoncé des centres d’élevage larvaire et le comptage au niveau de la nurserie constitue aussi un des facteurs essentiels des taux de survie et de mortalité des postlarves.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I- CONTEXTE ACTUEL ET PROBLÉMATIQUES DE LA PRODUCTION DE POSTLARVES EN AQUACULTURE CREVETTICOLE
1.1. Contexte mondial de la crevetticulture
1.1.1 Economie
1.1.2 Prix
1.1.3 Production mondiale
1.2 Contexte national
1.2.1 Filière aquacole du groupe UNIMA
1.2.2 Localisation et description du site
1.3 Objectifs
1.4 Justifications
1.5 Problématiques
II- MATERIELS ET METHODES
2.1 Méthodologie d’a roche
2.1.1 Contrôle de la qualité des postlarves
2.1.2 Gestion pratique de raceway
2.1.3 Estimation l’évolution du poids moyen des postlarves
2.1.4 Estimation de la survie
2.1.5 Analyse des données
2.2 Limites
2.3 Matériels
2.3.1 Nurseries
2.3.2 Matériels pour comptage volumétrique
2.3.3 Matériels d’acclimatation
2.3.4 Matériels d’échantillonnage de poids moyen
2.3.5 Matériels de laboratoire
2.3.6 Moyens de transport
III- ANALYSES DES RESULTATS
3.1. Croissance journalière
3.1.1. Test de stress
3.1.2 Note Aquastar de Besalampy
3.2 Survie
3.2.1 Test de stress
3.2.2 Note Aquastar de Besalampy
3.3. Paramètres physicochimiques
3.3.1. Température
3.3.3 Salinité
3.3.4 pH
3.3.5 Ammoniac non ionisé (TAN)
3.3.6 Oxygène dissous
3.4 Qualité de postlarves
3.5 Influence des autres paramètres
3.5.1 Influence de DTE INI et DUREL sur la survie
3.5.2. Influence d’ARTMP sur la croissance
3.5.3. Influence de DUR_EL sur la croissance
3.5.4 Influence des paramètres d’expédition sur les performances zootechniques
3.6. Recommandations
3.7 Plan d’aménagement
3.7.1 Comparaison des 2 systèmes de production
3.7.2. Système d’aquaculture avec recyclage
3.7.3. Filtrage des effluents
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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