Estimation du recouvrement moyen et de son intervalle de confiance

Estimation du recouvrement moyen et de son intervalle de confiance

URANIUM

L’uranium est un รฉlรฉment chimique de symbole U et de numรฉro atomique 92. C’est un รฉlรฉment naturel assez frรฉquent : d’abondance supรฉrieure ร  celle de l’argent, comparable ร  celle du molybdรจne ou de l’arsenic, quatre fois moins abondant que le thorium. Il se trouve partout ร  l’รฉtat de trace, y compris dans l’eau de mer. C’est un mรฉtal lourd radioactif (รฉmetteur alpha) de pรฉriode trรจs longue(~4,5 milliards d’annรฉes pour l’uranium 238 et ~700 millions pour l’uranium 235). Sa faible radioactivitรฉ (additionnรฉe ร  celle de ses descendants dans la chaine de dรฉsintรฉgration) gรฉnรจre une puissance de 0,1 watt par tonne, ce qui en fait avec le thorium (quatre fois plus abondant, mais trois fois moins radioactif) la principale source de chaleur qui tende ร  maintenir les hautes tempรฉratures du manteau terrestre, en ralentissant de beaucoup son refroidissement. L’isotope 235U est le seul isotope fissile naturel. Sa fission libรจre une รฉnergie voisine de 200 MeV par atome fissionnรฉ. Cette รฉnergie est plus d’un million de fois supรฉrieure ร  celle des combustibles fossiles pour une masse รฉquivalente. De ce fait, l’uranium est devenu la principale matiรจre premiรจre utilisรฉe par l’industrie nuclรฉaire.

Le minerai d’uranium est appelรฉ uraninite, ou pechblende. Ce minerai, extrait notamment au Congo, au Canada, en Russie, au Kazakhstan, en Namibie et au Niger, est nรฉanmoins trop peu concentrรฉ en isotope fissile pour รชtre utilisรฉ directement dans les centrales nuclรฉaires . C’est la raison pour laquelle il doit รชtre purifiรฉ sous forme de yellowcake puis enrichi en uranium 235 dans des centrifugeuses [2]. L’uranium est une ressource non renouvelable, pas toujours facilement exploitable dans des conditions รฉconomiques acceptables. Il est rรฉpandu dans les profondeurs du globe ,la dรฉsintรฉgration d’uranium 238 et 235 et d’autres radionuclรฉides entretient encore en chaleur le coeur mรฉtallique, mais surtout le manteau rocheux de la Terre, et donc toute sa gรฉothermie. Il est plus abondant dans la nature que l’or ou l’argent. Il est รฉgalement prรฉsent dans toute l’รฉcorce terrestre, surtout dans les terrains granitiques et sรฉdimentaires, ร  des teneurs d’environ 3 g/tonne [3].

L’eau de source que nous buvons est radioactive. Avant de jaillir du sol, elle a dissous des sels minรฉraux venant des roches rencontrรฉes sur son chemin dont certaines contiennent des radioรฉlรฉments. Les eaux les plus radioactives proviennent des rรฉgions granitiques ou volcaniques dont les roches renferment un peu d’uranium accompagnรฉs des รฉlรฉments radioactifs de leur descendance. Cette radioactivitรฉ est trรจs variable [4]. La prรฉsence dโ€™uranium dans lโ€™eau sโ€™explique principalement par le lessivage de dรฉpรดts phosphatรฉs, de rรฉsidus miniers et de fertilisants ร  base de phosphate provenant des terres agricoles La teneur naturelle dโ€™uranium dans lโ€™eau de consommation est influencรฉe par plusieurs facteurs tels que la concentration dโ€™uranium dans lโ€™aquifรจre, la pression partielle de CO2, la prรฉsence dโ€™oxygรจne et dโ€™agents complexants dans lโ€™aquifรจre, le pH de mรชme que la nature du contact entre le minerai dโ€™uranium et lโ€™eau, รฉgalement que certains facteurs physico-chimiques, tels que les conditions dโ€™oxydorรฉduction, influencent lโ€™abondance relative des diffรฉrents isotopes de lโ€™uranium lorsquโ€™il est prรฉsent dans lโ€™eau [4]. Pour la potabilitรฉ de l’eau, l’OMS a fixรฉ une teneur maximale de 1,4 mg /l, tout en recommandant dans ses lignes directrices une concentration en uranium cent fois plus faible, infรฉrieure ร  15 ฮผg/l, pour les eaux de boisson courante [2].

La spectromรฉtrie dโ€™รฉmission atomique par plasma a couplage inductif (ICP-AES) La spectromรฉtrie dโ€™รฉmission atomique par plasma ร  couplage inductif (ICP-AES) est une technique dโ€™analyse permettant de doser qualitativement et quantitativement presque tous les รฉlรฉments de la classification pรฉriodique dans diverses matrices. Cependant elle permet de doser chaque รฉlรฉment seulement dans sa totalitรฉ : il est impossible de dรฉterminer sous quelle forme se prรฉsente lโ€™รฉlรฉment dans lโ€™รฉchantillon. Cette technique d’analyse repose sur le principe de l’รฉmission atomique [5]. Un atome possรจde un certain nombre de niveaux d’รฉnergie. Une raie spectrale rรฉsulte d’une transition รฉlectronique entre certains de ces niveaux. Les transitions possibles pour un atome d’un รฉlรฉment donnรฉ sont donnรฉes par les rรจgles de la mรฉcanique quantique. Une quantitรฉ d’รฉnergie E est transfรฉrรฉe ร  un atome par collision avec une autre particule. Cet atome est ‘excitรฉ’, c’est รงร  dire qu’un รฉlectron d’une couche donnรฉe de l’atome est รฉjectรฉ sur un niveau d’รฉnergie supรฉrieure. L’atome excitรฉ est instable, il tend ร  revenir ensuite, en une ou plusieurs รฉtapes, ร  sa configuration d’รฉnergie fondamentale.

A chaque transition รฉlectronique correspond l’รฉmission d’une รฉnergie sous la forme d’un rayonnement lumineux dont la frรฉquence est spรฉcifique de l’รฉlรฉment et de la transition considรฉrรฉ. A une transition d’un niveau d’รฉnergie E1 ร  un niveau E0 correspond l’รฉmission d’un photon de frรฉquence ฮผ transportant l’รฉnergie h *ฮผ (h รฉtant la constante de Planck): E1 – E0 = h.ฮผ= h *c / lambda Lโ€™excitation des atomes dโ€™un รฉchantillon donne lieu ร  lโ€™รฉmission dโ€™un ensemble de raies spectrales constituant une source de lumiรจre polychromatique. Le rรดle essentiel du spectromรจtre sera la sรฉparation des composantes de cette source, avec une dispersion suffisante pour que les raies spectrales puissent dโ€™abord รชtre repรฉrรฉes-analyse qualitative puis isolรฉes, pour la mesure photoรฉlectrique de leur intensitรฉ lumineuse-analyse quantitative.

LES PLANS Dโ€™EXPERIENCES

Le comportement des produits industriels est gรฉnรฉralement fonction de nombreux phรฉnomรจnes, souvent dรฉpendants les uns des autres. Pour prรฉvoir ce comportement, le produit et les phรฉnomรจnes sont modรฉlisรฉs, et des simulations sont effectuรฉes ; la pertinence des rรฉsultats des simulations dรฉpend de la qualitรฉ des modรจles [6]. En particulier, dans le cadre de la conception ou reconception d’un produit, les modรจles font gรฉnรฉralement intervenir un certain nombre de grandeurs physiques que l’on s’autorise ร  modifier, appelรฉes paramรจtres. Le problรจme du concepteur est alors de trouver les ยซย bonnesย ยป valeurs de ces paramรจtres, c’est-ร -dire celles qui feront que le produit aura le comportement attendu ; cela nรฉcessite d’identifier l’influence des paramรจtres sur la rรฉponse du produit. Cela passe gรฉnรฉralement par des รฉtudes expรฉrimentales, consistant ร  imposer diffรฉrentes valeurs de ces paramรจtres et ร  mesurer les rรฉponses obtenues. Or, ces essais sont coรปteux, et ce d’autant plus que le nombre de paramรจtres ร  faire varier est important. En effet, la modification d’un paramรจtre peut par exemple exiger un dรฉmontage et un remontage du produit, ou bien la fabrication de plusieurs prototypes diffรฉrents (cas d’une piรจce produite en sรฉrie), ou encore l’interruption de la production pour changer d’outil (cas d’un process de fabrication)… Le coรปt d’une รฉtude expรฉrimentale dรฉpend donc du nombre et de l’ordre des essais effectuรฉs. Les plans d’expรฉriences consistent ร  sรฉlectionner et ordonner les essais afin d’identifier, ร  moindres coรปts, les effets des paramรจtres sur la rรฉponse du produit. Il s’agit de mรฉthodes statistiques faisant appel ร  des notions mathรฉmatiques simples. La mise en oeuvre de ces mรฉthodes comporte trois รฉtapes :

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
I PRESENTATION DU CURI
PARTIE BIBLIOGRAPHIE
I.URANIUM
II.LA SPECTROMETRIE Dโ€™EMISSION ATOMIQUE PAR PLASMA A COUPLAGE INDUCTIF (ICPAES)
III. LES PLANS Dโ€™EXPERIENCES
III.1. Introduction
III.2. Modรฉlisation
III.3. Optimisation
III.3.1. Les plans composites centrรฉs
III.3.2. Plans de Box-Behnken
III.3.3. Les plans de Doehlert
IV.LA VALIDATION ANALYTIQUE DE LA METHODE Dโ€™ANALYSE
IV.1. La linรฉaritรฉ : Etude statistique des courbes de rรฉgression linรฉaire
IV.1.1. Test dโ€™homogรฉnรฉitรฉ des variances
IV.1.2. Calcul de la pente a
IV.1.3. Calcul de lโ€™ordonnรฉe ร  lโ€™origine b
IV.1.4. Calcul du coefficient de corrรฉlation r
IV.1.5 Calcul de lโ€™รฉcart-type pour la pente et pour lโ€™ordonnรฉe ร  lโ€™origine
IV.1.6. Intervalles de confiance pour la pente et lโ€™ordonnรฉe ร  lโ€™origine
IV.1.7. Test dโ€™adรฉquation du modรจle linรฉaire par analyse de variance
IV.1.8. Test de validitรฉ de la droite de rรฉgression
IV.1.9. Comparaison des pentes des droites D1 et D2
IV.1.10. Comparaison des ordonnรฉes ร  lโ€™origine des droites D1 et D2
IV.1.11. Test de comparaison de lโ€™ordonnรฉe ร  lโ€™origine avec 0
IV.2. La Limite de dรฉtection
IV.3. La limite de quantification
IV.4. La justesse
IV.4.1. Calcul du taux de recouvrement
IV.4.2. Vรฉrification de lโ€™homogรฉnรฉitรฉ des variances
IV.4.3. Test de validitรฉ des moyennes
IV.4.4. Estimation du recouvrement moyen et de son intervalle de confiance
IV.5. La Fidรฉlitรฉ
IV.5.1. Rรฉpรฉtabilitรฉ et Fidรฉlitรฉ intermรฉdiaire
IV.5.2. Vรฉrification de lโ€™homogรฉnรฉitรฉ des variances
IV.5.3. Vรฉrification de lโ€™homogรฉnรฉitรฉ des moyennes
PARTIE EXPERIMENTALE
I.MISE AU POINT DE LA METHODE
I.1. Appareillage et rรฉactifs
I.1.1. Appareillage
I.1.2. Rรฉactifs
I.2. Plan dโ€™expรฉriences
I.2.1. Analyse de la variance
I.2.2. Estimation des coefficients de dรฉtermination
I.2.3. Estimation et statistiques des coefficients du modรจle
I.2.4. Etude des rรฉsidus
II.VALIDATION ANALYTIQUE DE LA METHODE
II.1. Etude de la linรฉaritรฉ
II.1.1. Uranium
1ยฐ) Homogรฉnรฉitรฉ des variances
2ยฐ) Calcul des paramรจtres
3ยฐ) Dรฉtermination des intervalles de confiance
4ยฐ) Analyse de la variance
II.1.2 Uranium+matrice
1ยฐ) Homogรฉnรฉitรฉ des variances
2ยฐ) Calcul des paramรจtres
3ยฐ) Dรฉtermination des intervalles de confiance
4) Analyse de la variance
II.1.3. Comparaison des pentes des droites D1 et D2
II.1.4. Comparaison des ordonnรฉes ร  lโ€™origine des droites D1 et D2
II.1.5. Comparaison des ordonnรฉes ร  lโ€™origine des droites D1 et D2 avec zรฉro
II.2. Limite de dรฉtection
II.3. Limite de quantification
II.4. Justesse :
1ยฐ) Homogรฉnรฉitรฉ des variances
2ยฐ) Test de validitรฉ des moyennes
3ยฐ) Estimation du recouvrement moyen et de son intervalle de confiance
II.5. Fidรฉlitรฉ
1ยฐ) Homogรฉnรฉitรฉ des variances
2ยฐ) Analyse de la variance
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

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