Soutenance mémoire
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Mission de la Direction de l’Equipement Eau
La Direction de l’Equipement Eau a pour mission, de réaliser ou de faire réaliser pour le compte de la JIRAMA, les études et travaux touchantà l’activité Eau. Elle joue, ainsi, le rôle de Bureau d’Etudes et/ou d’Agence d’Exécution au service des Directions Exploitation.
A ce titre, ses principales activités sont la Maîtrise d’Ouvrage et/ou la Maîtrise d’œuvre Déléguées pour les projets ayant trait à l’activitéEau, mais peut se voir confier, en fonction des spécificités des projets, la réalisation mêmesdtravaux.
Les projets dont la Direction de l’Equipement Eau est en charge, peuvent concerner, soit, l’amélioration et/ou l’extension des systèmes d’AEP existant des centres déjà exploités par la JIRAMA, soit encore, l’équipement de nouveaux centres. Les actions peuvent être engagées en conformité avec les plans directeurs et les programmes d’expansion de la JIRAMA, ou en fonction des urgences de l’exploitation, ou encore, à la demande de tiers, dont, principalement, le Ministère de l’Eau [19].
Activité de maîtrise d’ouvrage
La Direction de l’Equipement Eau intervient, normalement, sur les projets d’amélioration, à la demande des Directions Exploitation. En fonction de la nature et de l’envergure des actions d’amélioration nécessaires, la Direction de l’Equipement Eau prend en charge, l’établissement, soit par elle-même, soit par des onsultationsc externes, des études d’avant projet, les procédures de passation de marché, et arp la suite, le contrôle et de la surveillance des travaux.
Pour la partie Etude des projets, la Direction de l’Equipement Eau procède à toutes les investigations nécessaires à la conception des projets : Etudes des ressources en eau, levés topographiques, conception et dimensionnement des ouvrages, devis quantitatifs et estimatifs, puis rédaction des rapports d’études [19].
Activité de maîtrise d’œuvre
Par la suite, en fonction de l’origine des financements, de la nature et de leur importance, les projets peuvent passer en phase de réalisation des travaux. A ce stade, la Direction de l’Equipement Eau prend en charge d’entamer, elle-même, ou de faire engager par des consultants externes, les procédures d’appel d’offres renfermant l’élaboration des dossiers d’appel d’offres et leur lancement, après avis de la Direction Générale et des Bailleurs de Fonds, éventuellement, le dépouillement et l’évaluation des offres, l’établissement des rapports d’évaluation et des propositions d’adjudication, l’élaboration des marchés.
Dans la phase Travaux, elle assure le suivi et le contrôle des réalisations, sur le plan administratif (documents administratifs, autorisations diverses, garanties bancaires, etc.…), technique (approbation des documents d’exécution, et conformité des réalisations à ces documents et aux stipulations des marchés et contrats), et financiers (suivi des engagements, et déclenchement des procédures de paiement).
A l’issue des travaux, la Direction procède à la réception des réalisations, puis à la passation des installations achevées et réceptionnées, aux Directions Exploitation [19].
Situation économique
La culture est très importante dans la vie de la population. Elle joue un rôle majeur dans le développement économique de la Commune.
Les activités socio- professionnelles de la population se divisent en deux grands groupes de secteur d’activité :
D’une part, dans le centre ville, il y a les vendeurs, les bureaucrates, les transporteurs et les entrepreneurs et d’autre part, ceux qui travaillent dans les endroits périphériques de la commune. Ce sont les paysans s’occupant de l’élevage et de l’agriculture.
La ville d’Ankazobe dispose d’une centrale thermiqu e pour la production de l’électricité et dont la distribution et la gestion sont assurées par la JIRAMA. De ce fait, il y a accès à l’internet et aux différents réseaux sociaux mais el nombre de cyber est encore assez restreint. L’élevage dans la Commune Urbaine d’Ankazobe est une simple activité effectuée par chaque ménage. Il n’est pas encore classé parmi lessources d’accroissement de l’économie. L’élevage des poissons dans les rizières est un domaine exploitable puisque les poissons vendus au marché sont en général d’origine externe(Maevatanana, Marovoay) [13].
Climat
Le climat dans la zone d’étude est de type tropical d’altitude supérieur à trois cent mètre, la saison chaude et humide se situe entre le mois d’octobre et mois de mars et la saison froide et sèche durant les autres mois. La température maximale est supérieure à 30,6°C et la température minimale est inférieure à 4,8°C et la empérature moyenne est de 18,4°C [13].
Education
Des EPP se trouvent presque dans tous les quinze fokontany dans la ville d’Ankazobe. A part des EPP, il y a des fokontany qui ont des écoles communautaires [13]. Le nombre des infrastructures scolaires est mentionné dans le tableau 3.
Description de L’AEPG
Deux sources en eau assurent l’alimentation en eau de la Commune Urbaine d’Ankazobe, à savoir la source de Tatamokely et la source d’Andrianambo.
L’emplacement de deux sources qui se situent à une cote nettement supérieure à celle de la ville, permet une adduction en eau par gravité.
Les deux systèmes d’adduction d’eau potable gravitaire d’Ankazobe sont composés chacun en premier lieu par un ouvrage de captage d’eau, un filtre non opérationnel, une conduite d’amenée reliant le filtre et le réservoir de stockage et enfin un réseau de distribution refoulant l’eau vers les bornes fontaines, les kiosques et les abonnés.
Approche méthodologique
La démarche méthodologique s’articule autour des parties suivantes:
Méthodologie d’inventaire du système existant a concerné les différentes composantes du système d’adduction d’eau.
Le but est de recueillir et d’organiser les données sur le système pour connaître les éléments de l’infrastructure et l’environnement d’exploitati on du système et déterminer l’état actuel du système, son niveau de détérioration et celui de service.
Les informations concernant les points suivants seront prises en compte :
Les sources en eau : définition de la zone de captage, le stockage : emplacement, forme, nature, capacité, les conduites maîtresses : longueur, nature, les bornes fontaines : nombres, état de fonctionnement, mode de fonctionnement et les branchements particuliers : nombre, état.
Estimation du débit d’eau de la source Andrianambo (Méthode de flotteur)
La méthode du flotteur est basée sur la mesure deal vitesse d’un flotteur à la surface de l’eau. Pour cela, ont choisit un tronçon à peu près rectil igne d’une distance L = 8m et sur lequel l’écoulement est relativement uniforme.
On mesure la surface du profil mouillés des deux sections S1 et S2 qui limitent ce tronçon et on mesure la durée t qui met un flotteur (polystyrène) pour parcourir la distance L. La vitesse à la surface sera donc le rapport entre la longueur et la durée tandis que la vitesse moyenne sera environ 0,8 fois cette vitesse à la surface.
Estimation du besoin en eau
L’objectif de l’enquête socio-économique est de comprendre le comportement des ménages et des entreprises locales vis-à-vis du service d’e au existant à Ankazobe et de déterminer leur niveau de participation pour un nouveau service d’eau amélioré, en tenant compte du niveau de consommation d’eau.
Les données suivantes ont été collectées pour la terminationdé du besoin en eau dans les quatre Fokontany: AnkazobeI, Ankazobe II, Ankazobe III et Ambohimarina :
Le branchement particulier : 387, les bornes fontaines : 42 dont 23 bornes fontaines en marche et 19 bornes fontaines abandonnés, le kiosque à eau : 08 (bornes fontaines mise en place par la région) et le centre administratif : 36.
Dénombrement des bâtiments et des ménages
Un dénombrement préalable des corps de bâtiment dans la limite de la zone à étudier a été réalisé en faisant une visite porte à porte : du 12avril au 16 avril 2016 pour la Commune Urbaine d’Ankazobe. Les chefs quartier d’Ankazobe I , Ankazobe II, Ankazobe III et Ambohimarina assurent le recensement des corps de bâtiments et les nombres de personnes vivant dans le ménage à l’aide de leur quartier mobile.
La répartition des enquêtes par ménages est montréedans le tableau 7.
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Table des matières
PARTIE I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. EAU EN GENERAL.
I.1. Définition
I.2. Eaux naturelles
1. Eaux de surfaces
a. Origines
b. Caractéristiques générales
c. Potabilité
2. Eaux souterraines
a. Origines
b. Caractéristiques générales
c. Potabilité
I.3. Disponibilité de l’eau
I.4. Utilisations de l’eau
II. SYSTEME D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
I.1.Description d’un réseau d’AEP
I.2. Catégorisation des sources d’approvisionnement en eau
I.3. Différents types de système d’approvisionnement en eau potable..
III. DESCRIPTION DEO ANTSAHAVOLA
I.1. Mission de la Direction de l’Equipement Eau
I.2. Activité de maitrise d’ouvrage
I.3. Activité de maitrise d’oeuvre
PARTIE II. METHODES ET MATERIELS
I. DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. Identification et localisation
I.2. Situation démographique
I.3. Situation économique
I.4. Climat
I.5. Education
I.6. Santé
II. DESCRIPTION ET DIAGNOSTIC DU SYSTEME EXISTANT
I.1. Diagnostic du système existant
I.2. Description de l’AEPG
I.3. Approche méthodologique
I.4. Estimation du débit d’eau de la source Andrianambo (méthode de flotteur)
I.5. Relation d’hygiène et de l’assainissement
I.6. Evaluation des besoins
1. Estimation du besoin en eau
2. Dénombrement des bâtiments et des ménages
3. Calcul de la croissance d’une population
4. Bilan besoin-source
III. ETUDE DE LA QUALITE DES EAUX
I.1. Enquête sur terrain
I.2. Analyses physico-chimiques et bactériologiques
1. Analyses physico-chimiques de l’eau
a. Analyses physiques
b. Analyses chimiques
2. Analyses bactériologiques de l’eau
a. Matériels utilisés
b. Méthodes de dénombrement
IV. INITIATION DU LOGICIEL EPANET
I.1. Définition
I.2. Capacités pour la modélisation hydraulique
I.3. Composantes du réseau
I.4. Modèles de simulation hydraulique
I.5. Modèles de simulation de la qualité de l’eau
I.6. Etapes de l’utilisation d’EPANET
PARTIE III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I. RESULTATS D’ANALYSES ET INTERPRETATIONS
I.1.Résultats d’analyses physico-chimiques
I.2. Résultats d’analyses bactériologiques
II. DESINFECTION DES EAUX
I.1. Essais de désinfection par hypochlorite de calcium
I.2. Résultats de la demande en chlore de la source du lac à Tatamokely et de la rivière à Andrianambo
I.3. Qualité des eaux de la source du lac Tatamokely et de la rivière Andrianambo après désinfection
III.ETUDE DU PROJET
I.1. Définition
I.2. Objectifs du projet
I.3. Déscription du projet
I.4. Résultats de simulation
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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