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Mode opératoire :
Préparation et prise :
L’échantillon devra être représentatif de la fourniture des granulats qui seront em-ployés. Donc, le nombre d’échantillon à étudier sera fonction de l’importance et de l’hétérogénéité de la fourniture.
L’échantillon est tamisé à sec sur chacun des deux tamis de la classe granulaire choi-sie, en commençant par le tamis le plus grand.
La masse de l’échantillon pour essai doit être de 350 g ± 1 g.
Exécution de l’essai :(schéma explicative : Annexe 5)
On met la quantité nécessaire dans le moule M1, après avoir soigneusement nettoyé celui-ci à l’aide d’un pinceau, puis la répartir uniformément sans la tasser puis placer la pige sur la partie supérieure des granulats.
On débloque ensuite C1 et laisser descendre lentement l’ensemble poignée et masse (P+M) jusqu’au contact avec la pige et on procède au réglage de la hauteur de chute.
Lorsque (P+M) repose sur la pige, on débloque la contre écrou (CE) et régler la vis V jusqu’à ce que C2 commence à pivoter sur son axe, puis revisser CE.
On rabat C1 et on dégage la pige.
L’essai est alors prêt à être réaliser.
Expression des résultats :
Le coefficient de fragmentation dynamique est obtenu par le rapport :
FD : coefficient fragmentation dynamique
Il faut arrondir le résultat à l’unité la plus proche.
On peut effectuer la vérification suivante :
Dans la pratique, le coefficient est bon lorsque le résultat obtenu est inférieur à 35.
SLUMP TEST :
But :
Cet essai permet de mesurer l’affaissement d’un béton.
Principe :
Le slump test ou méthode du cône d’Abrahams consiste à ajouter du béton dans le cône en trois couches dont le premier remplissage sera fait jusqu’à la mi-hauteur du cône ; pour la deuxième couche on garde plus ou moins la quantité précédente et la dernière com-plète le reste à combler du cône.
Chaque couche sera serrée de 25 coups à l’aide d’une barre métallique, puis on en-lève avec attention le cône pour mesurer l’écroulement du béton face à la hauteur de cet cône.
Mode opératoire :
Préparation :
On fait chauffer l’échantillon à la température la plus basse à laquelle il devient suf-fisamment fluide pour pouvoir être versé. Agiter l’échantillon pour l’homogénéiser, ensuite le verser dans le gobelet. Il faut que sa hauteur soit supérieure à 10 mm environ, profondeur à laquelle l’aiguille est susceptible de pénétrer au cours de l’essai.
Il faut protéger le gobelet et son contenu de la poussière par un couvercle.
On place ensuite le gobelet dans le bain d’eau ainsi que le récipient de transfert, l’y laisser pendant 1h à 1h 30 min, le bain d ‘eau étant maintenu à 25°C ± 0,1°C.
Exécution de l’essai :
On met la prise d’essai dans le récipient rempli d’une quantité d’eau suffisante pro-venant du bain pour recouvrir complètement le gobelet. Ensuite placer le récipient sur le pla-teau du pénétromètre. Déplacer l’aiguille chargée de 100 grammes (charge totale) pour qu’elle affleure en surface de la prise d’essai. Ramener à zéro l’aiguille du cadran, libérer l’aiguille pendant 5 secondes, la bloquer ensuite et mesurer la profondeur d ‘enfoncement en dixième de millimètre.
L’opération est répétée cinq fois en différents points de la surface de la prise d’essai distant d’au moins 10 mm les uns des autres.
Expression du résultat :
La pénétration est la moyenne des résultats des cinq déterminations, arrondie à l’unité la plus proche.
PERTE AU CHAUFFAGE :
Définition :
La perte de masse au chauffage des produits bitumineux est le rapport exprimé en pourcent de la perte de masse de la prise d’essai à sa masse initiale.
Principe :
Une prise d’essai est pesée puis chauffée à 163°C pendant cinq heures dans une étuve ventilée. Elle est à nouveau pesée pour déterminer sa perte de masse.
Appareillage :
On a les appareils suivants pour la perte au chauffage :
Étuve
Thermomètre
Gobelet
Mode opératoire :
Préparation :
L’échantillon est homogénéisé et chauffé à la température minimale nécessaire, en évitant l’inclusion des bulles d’air, puis on prélève la prise d’essai.
Exécution de l’essai :
Une prise d’essai de 50 ± 0,5 grammes est introduite dans un gobelet propre sec vitr à 0,01 g, puis porté dans l’étuve où la température est de 163 ± 1°C. On maintient la tempéra-ture à 163°C pendant cinq heures. Une fois la période de chauffage terminée, on retire la prise de l’étuve, la refroidir et peser à 0,01 près.
Expression des résultats :
La perte de masse au chauffage est le rapport exprimé en pourcent de la perte de masse de la prise d’essai à sa masse initiale.
BILLE-ANNEAU :
Définition :
Le point de ramollissement bille et anneau est la température à laquelle un produit bi-tumineux atteint un certain degré de ramollissement dans des conditions normalisées.
Principe :
Une bille d’acier d’une masse déterminée est placée sur une prise d ‘essai du produit, contenue dans un anneau de métal de dimensions normalisées. L’ensemble est chauffé à une vitesse constante déterminée. La température à laquelle la prise d’essai devient assez molle pour que la bille ait pénétré le produit bitumineux tombe enveloppée de celui-ci, d’une hau-teur déterminée, est prise comme le point de ramollissement du produit étudié.
Appareillage :
Les appareils pour l’essai bille-anneau sont :
Bain thermostatique
Étuve
Appareil Bille Anneau
Thermomètre
Plaque chauffante
Mode opératoire :
Préparation :
On chauffe l’échantillon jusqu’à ce qu’il soit assez fluide puis le versé dans deux an-neaux. Pendant cette opération, les anneaux reposent sur une plaque. On laisse refroidir pen-dant 30 min.
Après refroidissement, on enlève l’excès de produit par arasement en utilisant une spatule légèrement chauffée.
Exécution de l’essai :
On assemble l’appareillage avec les anneaux, le thermomètre et les guides en posi-tion correcte et on remplit le gobelet avec de l’eau distillée à 5 ± 1°C sur une hauteur com-prise entre 102 et 108 mm. La température est maintenue à 5°C pendant 15 min, en plaçant si nécessaire le gobelet cylindrique dans de la glace fondante. Il faut placer une bille à l’aide d’une pince au centre de chaque guide.
On chauffe ensuite l’ensemble de façon, à élever la température de 5°C par minute. Cette élévation de température doit être uniforme. La température indiquée par le thermo-mètre est à noter pour chaque ensemble anneau-bille, à laquelle l’échantillon enveloppant la bille touche la plaque inférieure du support.
Expression des résultats :
On arrondit à 0,5°C près la moyenne des températures enregistrées des deux essais et noter ce résultat comme le point de ramollissement.
L’indice de pénétrabilité est donné par la formule :
IP : indice de pénétrabilité.
Log : logarithme à base 10.
P25 : pénétrabilité à 25°C.
B.A. : résultat de l’essai bille-anneau.
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Table des matières
Partie 1. ESSAIS SUR LE SABLE
I. EQUIVALENT DE SABLE
1. But
2. Principe
3. Appareillages
4. Mode opératoire
a. Préparation
b. Remplissage, agitation et lavage
5. Mesure et résultat
II. GRANULOMETRIE
1. But
2. Principe
3. Appareillage
4. Mode opératoire
a. Préparation
b. Criblage et pesage
III. Conclusion
Partie 2. ESSAIS SUR LE GRANULAT ET SUR LE BETON
I. FRAGMENTATION DYNAMIQUE
1. But
2. Principe
3. Appareillage
4. Mode opératoire
a. Préparation et prise
b. Exécution de l’essai
5. Expression des résultats
II. SLUMP TEST
1. But
2. Principe
3. Appareillage
4. Mode opératoire
a. Préparation
b. Exécution de l’essai
5. Interprétation des résultats
Partie 3. ESSAI SUR LE BITUME
I. DENSITE RELATIVE
1. Définition
2. Principe
3. Appareillage
4. Mode opératoire
a. Préparation
b. Pesage
5. Expression du résultat
II. PENETRABILITE A L’AIGUILLE (AVANT ET APRES PERTE)
1. Définition
2. Principe
3. Appareillage
4. Mode opératoire
a. Préparation
b. Exécution de l’essai
5. Expression du résultat
III. PERTE AU CHAUFFAGE
1. Définition
2. Principe
3. Appareillage
4. Mode opératoire
a. Préparation
b. Exécution de l’essai
c. Expression des résultats
IV. BILLE-ANNEAU
1. Définition
2. Principe
3. Appareillage
4. Mode opératoire
a. Préparation
b. Exécution de l’essai
c. Expression des résultats
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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