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L’intérêt d’une nouvelle sonde mini-SAOZ
A ces débuts, le SAOZ utilisait une technologie, apparue au début des années 1980, de détecteurs en barrettes de photodiodes et un spectromètre à champ plan. De nombreuses évolutions et améliorations de l’instrument et du aissonc de vol ont été faites au cours du temps. Une nouvelle sonde, le SAOZ-BrO, a été conçue pour mesurer les quantités de BrO avec une meilleure précision à la fin des années 90. Des changements expérimentaux au niveau de l’optique d’entrée ont été réalisés pendant cette même période (Pundt, 1997). Le caisson SAOZ a également subi des modifications pour s’adapter à des vols de longue durée MIR (Denis, 1999).
De nos jours, la technologie de la version SAOZ est dépassée, aussi bien du point de vue optique que spectroscopique avec des composants devenus obsolètes. Le développement du nouvel instrument, le mini-SAOZ, permet de combiner des technologies modernes et des performances qui n’existaient pas auparavant. Les avantages innovants de cette nouvelle génération de spectromètres sont un encombrement réduit, un faible poids (716g) et une faible consommation d’énergie. Ces nouveaux aspects permettent une plus grande souplesse opérationnelle lors des vols ballons, en particulie lors de campagnes de mesures destinées à l’étude des systèmes convectifs, où le ballon doit se rapprocher au plus près de ces phénomènes. L’embarquement de deux spectromètres sur une même nacelle va alors devenir réalisable et rendra possible l’acquisition simultanée des données dans l’UV-Visible et le proche Infrarouge. Cette nacelle de 12 kg peut désormais être embarquée sous des ballons de 1500 m3, avec moins de contraintes météorologiquesau sol avant les lâchers. Le nouvel instrument présente une résolution spectrale plus ine,f un échantillonnage plus grand, une sensibilité plus élevée, et un rapport signal/bruitplus grand. Tous ces aspects améliorent considérablement les résultats et permettent d’obtenir des incertitudes sur les données plus faibles (3 à 5 fois plus faibles pour O 3 et NO2 et 7.5 plus faible pour H2O). Le développement du mini-SAOZ va donc devenir une avancée considérable dans l’étude des constituants atmosphériques minoritaires de la basse stratosphère.
L’OCCULTATION SOLAIRE
Au cours d’une occultation solaire, le spectre d’abs orption est modifié suivant le type de constituants atmosphériques qui se trouvent sur la ligne de visée. L’analyse spectrale de ces absorptions va nous permettre de définir la constitution de l’atmosphère.
Les mesures des concentrations des constituants minoritaires de l’atmosphère se font principalement durant toute la journée, par temps clair ou nuageux. Lors d’un vol ballon, l’acquisition des données se fait en deux temps (figure 5) ; à la montée avec un angle zénithal solaire (SZA) < 90° et depuis le plafond au coucher ou au lever du soleil à un SZA > 90° (occultation).
Pendant la montée les rayons solaires traversent toutes les couches de l’atmosphère. Au plafond, ils pénètrent seulement dans les hautes couches de la stratosphère et de la haute troposphère. Lorsque le parcours optique est maximal, c’est-à-dire quand le flux solaire traverse une grande épaisseur atmosphérique, on passe par un minimum d’altitude appelée altitude tangente. C’est à cette altitude que seron t calculés les profils verticaux des composants atmosphériques.
LES COLONNES OBLIQUES DES CONSTITUANTS ATMOSPHERIQUES
La colonne oblique d’un constituant atmosphérique suivant la ligne de visée représente le nombre de molécules de cette espèce entre la sourced’émission, le Soleil et le spectromètre à un instant donné. La méthode d’analyse utilisée pour traiter les données brutes du mini SAOZ est basée sur la méthode DOAS (Differential OpticalAbsorption Spectroscopy). Depuis 1926, de nombreuses techniques spectroscopiques ont été développées pour la mesure des constituants traces de l’atmosphère (Stutz, et al., 1996). Cette méthode de calcul différentiel fut introduite en 1975 et 1979 par Noxon (1975), Noxon et al. (1979) et Platt et al. (1979). Cette analyse spectrale se décompose en plusieurs étapes en commençant par le choix d’un spectre de référence puis la génération de sectionsefficaces différentielles d’absorption pour chaque composant étudié et enfin le calcul des colones obliques par une corrélation des moindres carrés. Nous détaillerons toutes les étapes citées précédemment.
Le spectre de référence et le recalage en longueur d’onde
En théorie, le spectre de référence est le spectredu soleil hors atmosphère qui ne contient aucune signature d’absorption. L’altitude du ballon étant limitée, ce spectre de référence contient donc une absorption résiduelle qui devra être estimée.
Le choix du spectre de référence au cours du vol doit remplir plusieurs conditions :
• L’intensité du signal doit être maximale.
• Le temps de pose doit être le plus faible possibleafin de réduire le bruit.
• Le spectre ne doit pas être saturé.
Ces conditions sont réunies pendant un vol, à l’arrivée du ballon au plafond. En effet, l’altitude maximale est atteinte (environ 30 km) avec les plus faibles trajet optique et angle zénithal. La contribution de l’absorption atmosphérique est alors minimale et le flux solaire est le plus intense. Plus l’absorption des espèces minoritaires sera faible, plus l’incertitude sur l’absorption résiduelle sera réduite.
Pour chaque vol il faut définir une unique référencdont les caractéristiques seront différentes d’un vol à un autre, aussi bien du point vue enviro nnemental qu’instrumental, c’est-à-dire en calage en longueur d’onde et résolution du spectromètre.
La première étape de l’analyse consiste à recaler chaque spectre en longueur d’onde sur le spectre de référence. En effet, pour chaque nouveauspectromètre, une loi de dispersion, de type polynômial d’ordre 3, est définie par le fabricant, à partir des caractéristiques du spectromètre (réseau, fente d’entrée). Cependant cette loi reste théorique. Pour définir la loi en longueur d’onde effective, chaque spectre est recalé sur la référence en utilisant les raies solaires de Fraunhofer présentes dans tout spectre dont les positions en longueur d’onde sont connues de façon précise. Ces raies sont dues à l’a bsorption par les molécules et les ions de l’atmosphère solaire dont la position est donnée par un spectre solaire à haute résolution, appelé spectre de Kurucz, enregistré depuis le solà l’observatoire de Kitt Peak aux Etats-Unis.
Le dioxyde d’azote (NO2)
Le dioxyde d’azote est une molécule absorbante sur l’ensemble des domaines spectraux de l’UV-Visible et du proche Infrarouge. Les structures spectrales de NO2 sont très étroites ce qui permet de les distinguer des bandes de O3 qui couvrent le même domaine spectral.
Les jeux de sections efficaces disponibles dans la littérature ne couvrent pas l’ensemble des domaines spectraux du mini-SAOZ. Une compilation de plusieurs mesures est nécessaire (figure 9)
• De 238.082 nm à 666.563 nm : sections efficaces de Vandaele et al. (1998) du laboratoire de l’IASB (Institut d’Aéronomie Spatiale de Belgique) mesurées avec un spectromètre à transformée de Fourier (FTS : Fourie Transform Spectroscopy).
• De 666.681 nm à 724.162 nm : sections efficaces de (Vandaele, et al., 2002) mesurées également à 220 K et disponibles dans le proche infrarouge (courbe rouge).
L’innovation de ces nouvelles mesures est la haute résolution à laquelle elles ont été réalisées, soit entre 0.05 et 0.1 cm. Ces nouvelles sections ne font que confirmer la précision des anciennes données déjà existantes.
• De 724.162 nm à 929.786 nm : sections efficaces de SCIAMACHY mesurées à 293K (Burrows, et al., 1998) dans le vide, ramenées dans l’air par la loi d’Edlen (courbe noire).
Le formaldéhyde (CH2O ou H2CO)
Pendant longtemps, les sections efficaces de Cantrell et al. (1990) étaient utilisées comme référence par la base de données HITRAN. Elles étaient mesurées à l’aide d’un spectromètre à transformée de Fourier à plusieurs températures entre 223K et 293K à une résolution de 0.011 nm. En 2000, Meller et Moortgat fournissaient de nouvelles sections, avec des intensités de raies plus élevées. De récentes mesures furent effectuées en 2010 par Chance et Orphal (2011) en tenant compte des avantages de chaque jeu de sections : une combinaison de la résolution fine et de la calibration en longueur d’onde de Cantrell avec les intensités des raies de Meller et Moortgat. Actuellement le comité de HITRAN recommande l’utilisation de ces nouvelles données.
Le dioxyde de chlore (OClO)
De la même façon que BrO, OClO joue un rôle important dans la destruction de l’ozone pendant l’hiver polaire. Au crépuscule, sa concentration est directement liée à celle de ClO. Pendant plus de dix ans, les sections efficaces mesurées par Wahner et al. (1987) à une résolution de 0.25 nm et à plusieurs températures 204K,( 296K et 378K) étaient considérées comme la référence pour la détection d’OClO. Cependant, des erreurs de calibration en longueurs d’onde et une résolution limitée ont menéà des choix différents. De récentes sections ont été mesurées par Kromminga et al. (2003) à plusieurs températures (213K, 233K, 253K, 273K et 293K) en utilisant un FTS à haute résolution (0.01-0.02 nm). Sur la figure 16, une comparaison a été faite, comme pour BrO, avec outes les sections efficaces d’OClO existant actuellement (Keller-Rudek et Moortgat, 2011).
L’analyse différentielle et les colonnes obliques
Le principe de l’analyse différentielle consiste en un calcul de corrélation des moindres carrés entre le spectre d’atténuation et les sections efficaces d’absorption pour chaque constituant atmosphérique. Dans ce paragraphe nous allons présenter les étapes successives qui mènent à la mesure des colonnes obliques des espèces.
Pour chaque spectre mesuré, nous acquérons son courant d’obscurité correspondant que l’on soustrait du signal pour éliminer le bruit propre au détecteur. Le spectre est comme indiqué précédemment recalé en longueur d’onde par rapportau spectre de référence.
Le spectre d’atténuation est le logarithme du rapport du spectre recalé sur le spectre de référence. Ensuite deux sortes de filtres sont appliqués sur le spectre d’atténuation ainsi que sur les sections efficaces. Tout d’abord un filtre passe haut pour éliminer les structures à larges bandes (Rayleigh, Mie), puis un filtre passe bas pour supprimer les structures fines.
Pour chaque espèce, on adaptera les largeurs des filtres afin d’obtenir la plus faible incertitude sur la mesure. On parle de méthode dite « analyse différentielle ». On corrèle alors le spectre avec les sections efficaces par la méthode des moindres carrées. La pente de la droite de corrélation représente la quantité du constituantuivants la ligne de visée et l’écart type sur cette même pente est une estimation de l’erreur surla mesure.
Chaque espèce atmosphérique absorbe le rayonnementsolaire sur un domaine spectral qui lui est propre. Cependant certains absorbants présenten des intervalles en longueur d’onde qui se croiseront. Pour éliminer toute interférence entreles constituants on utilise une méthode d’analyse itérative. On commence par mesurer un premier constituant dont on soustrait la quantité sur l’ensemble du spectre. Puis on continue avec un deuxième absorbant jusqu’à ce que tous les constituants aient été mesurés. On a lorsa effectué la première étape. Pour la deuxième étape, on réinjecte la densité de colonnemesurée auparavant pour chaque élément afin d’affiner la mesure. L’opération est répétéee lnombre de fois nécessaires pour assurer une convergence.
L’ordre dans lequel sont traités les absorbants est défini en fonction des interférences qu’ils génèrent. On commencera par les constituants qui présentent des structures fines et qui sont peu sensibles aux autres. On prendra en compte l’effet Ring en premier car il perturbe beaucoup d’autres absorbants, surtout NO 2, et est présent sur l’ensemble du spectre.
La méthode d’inversion dite de « pelure d’oignon »
L’hypothèse de base est la symétrie sphérique des ouches de l’atmosphère, ce qui signifie que chaque couche est homogène en concentration sur son épaisseur et sur la distance de ligne de visée. On découpe l’atmosphère en couches concentriques de 1 km d’épaisseur, ce qui correspond à la largeur à mi-hauteur de la distribut ion de lumière du disque solaire.
Pour chaque couche on calcule la longueur du trajet optique qui dépend de l’angle zénithal et de l’altitude du ballon en prenant en compte la réfraction des rayons solaires qui intervient à partir de SZA>90°. Les rayons réfractés auront une courbure plus importante et le trajet optique sera alors rallongé. Pour cela il faut distinguer les mesures faites pendant la montée avec un SZA inférieur à 90°, peu sensibles à la réfraction, et celles pendant l’occultation avec un SZA supérieur à 90°.
En premier lieu on estime pour chaque constituant la colonne oblique persistant dans le spectre de référence, que l’on appelle résidu. La procédure consiste à normaliser la concentration de l’espèce mesurée à la montée immédiatement avant l’arrivée du ballon au plafond et celle mesurée au tout début de l’occultation sous un angle zénithal plus grand.
La première étape consiste à estimer la colonne au-dessus du point tangent le plus élevé et 66 km, au-delà duquel la concentration de l’espèce est considérée comme négligeable. Pour cela on prend un profil vertical climatologique. On peut ainsi en déduire un facteur de normalisation entre la densité de colonne à l’altitude du premier point tangent et celle mesurée. On multiplie la concentration du profil climatologique à l’altitude tangente concernée par ce facteur pour obtenir celle du premier point tangent du profil vertical.
Les concentrations dans chaque couche sont ensuite calculées en commençant par l’altitude tangente la plus élevée suivant la formule : 0H 9 . I)J¬ . K∑O* P+ 0H 9 M 3 8 M, . ∑O* P+ 0H 9 M 3 8 M, . U. où Qmes(i) est la colonne oblique dans la couche i, Conc(j) les concentrations dans les couches supérieures, entre j=i+1 l’altitude tangente et 66 km, et entre l’altitude tangente et l’altitude du ballon. L(j,i) représente le trajet optique dans les couches supérieures, alors que L(i) désigne le trajet optique dans la couche i concernée.
L’erreur sur la concentration se propage vers les basses altitudes au cours de l’inversion. Elle est calculée à partir de l’erreur aléatoire sur lamesure de la colonne oblique. Pour une couche atmosphérique i, on somme les erreurs R des couches i et i+1 en suivant l’équation : mes VWSTW . V)J¬ . V)J¬ . 1 8 .
Au point tangent le plus haut en altitude on considère une erreur nulle.
LA FIBRE OPTIQUE ET LA TETE OPTIQUE
L’utilisation d’une fibre optique dans le système instrumental du mini SAOZ est une innovation. Elle permet une plus grande liberté dans le montage de l’instrument ainsi qu’une lumière homogène sans l’ajout de diffuseurs utilisé dans la version passée (Pundt, 1997). Le principe consiste à transmettre le rayon lumineux à travers la fibre par réflexions successives. Elle se compose de plusieurs éléments (figure 31) :le cœur avec une épaisseur variant de 50 m à 1 mm, fait de silice permettant une faible abso rption du rayonnement solaire ; la gaine faite à partir d’un matériau ayant la particularitéd’avoir un indice de réfraction plus faible que le noyau ; et enfin une protection autour de l’ensemble pour pallier sa fragilité.
EFFET DE SECOND ORDRE
Dans le cas d’un réseau, la lumière est déviée pardiffraction et se répartit sur différents ordres k. Pour chaque ordre il existe un spectre. Dans notre cas, celui qui nous intéresse est celui d’ordre 1.
Cependant, des spectres d’ordre supérieur peuvent exister dans les grandes longueurs d’onde du spectromètre et interférer avec celui de premierordre. Par exemple, un spectre de second ordre apparaîtra, s’il existe, à partir de la longue ur d’onde λ = 2 x λ0, avec λ0 la longueur d’onde initiale du spectromètre. Son intensité rest cependant beaucoup plus faible que le spectre de premier ordre.
Sur le premier modèle du mini-SAOZ, dont le domaine spectral s’étendait de 265 nm à 820 nm, des tests avaient été réalisés avec un filtreassep haut, qui ne transmettait le flux solaire qu’à partir de la longueur d’onde 620 nm. Ces essai s n’ont pas révélé la présence d’un spectre de second ordre. L’utilisation de réseaux dits « blazés », concentrant un maximum d’énergie dans l’ordre 1 autour de la longueur d’onde définiepar le fabriquant, au détriment des autres ordres, explique l’absence du spectre de second ordre.
LES PIXELS CHAUDS
Comme vu précédemment, un détecteur CCD peut préstenr des défauts sur ses pixels, dont certains appelés pixels chauds peuvent saturer trèsrapidement à un temps de pose élevé (SZA élevé), et entraîner la saturation du spectre. Unecorrection est alors nécessaire pour les supprimer.
La première étape est de repérer l’existence et laposition des pixels chauds en mesurant des courants d’obscurité à différents temps de pose. Ilest facile de les repérer sur la figure 39, par leurs signatures caractéristiques en pics, sur un seul pixel (ici sur les pixels 104, 1489, 1529 et 1885).
Conditions météorologiques
La figure 44 représente la température relevée parradiosondage le même jour. En 2010 le réchauffement final de la stratosphère polaire s’est produit dès la fin janvier et à tous niveaux la température n’est jamais inférieure à -60°C. La tropopause est à environ 9 km d’altitude.
Les figures 45 et 46 représentent les cartes de vorticité potentielle à 12 TU les 29 et 30 avril calculées par le modèle MIMOSA disponibles sur le ites ETHER (ether.ipsl.jussieu.fr/). MIMOSA (Modélisation Isentrope du transport Méso-échelle de l’Ozone Stratosphérique par Advection) est un modèle de calcul d’advection de contour à haute résolution à partir des données météorologiques issues des analyses ECMWFEuropean( Center for Medium-Range Weather Forecast) (Hauchecorne et al., 2002). Les points jaunes sur les figures représentent les positions du point tangent (identiques à celles du ballon à la montée lorsque l’angle zénithal est inférieur à 90°). La figure 45 montre la position de ceux-ci à la montée à gauche et à l’occultation du soir à droite sur les cartes du 29 avril à 12 TU et la figure 46, l’occultation du matin sur les cartes du 30 avril à 12 TU.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE ET OBJECTIFS SCIENTIFIQUES
I. GENERALITES SUR LA DYNAMIQUE DES ECHANGES TROPOSPHERE-STRATOSPHERE
A. La dynamique stratosphérique
B. La «Tropical Tropopause Layer »
C. Les échanges troposphère-stratosphère
D. Le transport de la vapeur d’eau dans la basse stratosphère
II. POURQUOI UNE NOUVELLE SONDE MINI-SAOZ ?
A. L’historique du SAOZ
B. L’intérêt d’une nouvelle sonde mini-SAOZ
III. OBJECTIFS ET PLAN DE THESE
PREMIERE PARTIE : L’INSTRUMENT MINI-SAOZ : DESCRIPTION ET ANALYSE
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
CHAPITRE 2 : PRINCIPE DE MESURE PAR SPECTROMETRIE ET TRAITEMENT DES DONNEES
I. INTRODUCTION
II. LA SPECTROMETRIE UV-VISIBLE
III. L’OCCULTATION SOLAIRE
IV. LES COLONNES OBLIQUES DES CONSTITUANTS ATMOSPHERIQUES
A. Le principe de l’analyse spectrale
B. Le spectre de référence et le recalage en longueur d’onde
C. Les sections efficaces
1) L’ozone (O3)
2) Le dioxyde d’azote (NO2)
3) La vapeur d’eau (H2O)
4) Le dioxygène (O2)
5) Le complexe de collision O2-O2 (O4)
6) Le formaldéhyde (CH2O ou H2CO)
7) Le monoxyde de brome (BrO)
8) Le dioxyde de chlore (OClO)
9) Les sections efficaces « DO3 »
10) Les sections efficace « RING »
D. L’analyse différentielle et les colonnes obliques
V. LA METHODE D’INVERSION
A. La méthode d’inversion dite de « pelure d’oignon »
B. Le modèle de référence
C. L’indice de réfraction et le rayon de la Terre
D. L’altitude tangente
E. Le parcours optique
F. Cas de l’inversion à la montée
VI. BILAN DES ERREURS
A. Les erreurs aléatoires
1) Le courant d’obscurité
2) Les mesures
B. Les erreurs systématiques
VII. CONCLUSION
CHAPITRE 3 : LA SONDE MINI-SAOZ
I. INTRODUCTION
II. DESCRIPTION
III. LE SPECTROMETRE
IV. LA FIBRE OPTIQUE ET LA TETE OPTIQUE
V. L’ELECTRONIQUE DE BORD
VI. FONCTIONNEMENT
VII. CONCLUSION
CHAPITRE 4 : CARACTERISATION DU MINI-SAOZ
I. INTRODUCTION
II. TESTS EN CUVE THERMIQUE
III. LINEARITE DU DETECTEUR
IV. EFFET DE SECOND ORDRE
V. LES PIXELS CHAUDS
VI. CONCLUSION
CHAPITRE 5 : CONCLUSION
DEUXIEME PARTIE : ESSAIS EN VOL ET MISE AU POINT DE LA SONDE MINI-SAOZ EN ARCTIQUE
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
CHAPITRE 2 : ESSAI EN VOL DU PROTOTYPE MINI-SAOZ A KIRUNA EN AVRIL 2010
I. INTRODUCTION
II. INSTRUMENT ET VOL
A. Prototype mini-SAOZ
B. Ballon et chaîne de vol
C. Description du vol
D. Conditions météorologiques
III. RESULTATS TECHNIQUES
A. Comportement général en vol
B. Thermique
C. GPS
D. Décalage de niveau du courant d’obscurité du détecteur
E. Domaine spectral
F. Conclusion
IV. RESULTATS DES MESURES DES ESPECES
A. Analyse spectrale et colonnes obliques
1) Montée du ballon
2) Occultation au coucher du soleil
3) Occultation au lever du soleil
B. Inversion des profils verticaux
1) Ozone
Profils verticaux du mini-SAOZ
Comparaison avec le radiosondage ozone du 25 avril 2010
Comparaison avec ODIN-OSIRIS
Comparaison avec MLS
Comparaison avec le modèle REPROBUS
Conclusion
2) Dioxyde d’azote
Profils verticaux du mini-SAOZ
Comparaison avec ODIN-OSIRIS
Comparaison avec le modèle REPROBUS
Conclusion
3) Complexe de collision O2-O2, « O4 »
4) Dioxygène
5) Vapeur d’eau
Saturation des raies
Comparaison avec le radiosondage PTU à la montée
Comparaison à l’occultation
Comparaison avec FLASH-B
Comparaison avec MLS
Conclusion sur les mesures de la vapeur d’eau
V. CONCLUSION
CHAPITRE 3 : DEUXIEME VOL DU MINI-SAOZ A KIRUNA EN MARS 2011
I. INTRODUCTION
II. MODIFICATIONS DU MINI-SAOZ
III. BALISE E-TRACK
IV. BALLON ET CHAINE DE VOL
V. DESCRIPTION DU VOL
VI. RESULTATS TECHNIQUES
A. GPS
B. Erreur de datation
C. Thermique
D. Instabilités du flux reçu par les détecteurs
E. E-Track
F. Conclusion sur le fonctionnement du mini-SAOZ
VII. RESULTATS DE MESURES
VIII. CONCLUSION
CHAPITRE 4 : CONCLUSION
TROISIEME PARTIE : CAMPAGNE TRO-PICO AU BRESIL
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
CHAPITRE 2 : CONTEXTE DE LA CAMPAGNE TRO-PICO
CHAPITRE 3 : AMELIORATIONS APPORTEES A LA SONDE MINI-SAOZ ET ESSAIS EN LABORATOIRE
CHAPITRE 4 : CHAINES DE VOL ET ORGANISATION OPERATIONNELLE
I. CHAINE DE VOL
II. OPERATIONS
III. DECISION DE VOL
CHAPITRE 5 : PREMIER VOL DU 11 MARS 2012 ET RESULTATS
I. INTRODUCTION
II. CONDITIONS METEOROLOGIQUES
III. DESCRIPTION DU VOL
IV. COMPORTEMENT DE LA SONDE MINI-SAOZ EN VOL
A. Données GPS
B. Thermique
C. Courants d’obscurité
D. Conclusion
V. ANALYSE DES DONNEES
A. Correction des pixels chauds
B. Correction du courant d’obscurité
VI. INVERSION DES PROFILS VERTICAUX
A. Flux et indice de couleur
B. Ozone
1) Mesures à la montée
2) Mesures à l’occultation
3) Comparaison avec OSIRIS
4) Comparaison avec MLS
5) Conclusion
C. Dioxyde d’azote
1) Mesures à la montée
2) Mesures à l’occultation
D. Oxyde de brome BrO et formaldéhyde CH2O
E. Vapeur d’eau
VII. CONCLUSION
CHAPITRE 6 : DEUXIEME VOL DU 16 MARS 2012 ET RESULTATS
I. INTRODUCTION
II. MODIFICATIONS MINI-SAOZ ET CHAINE DE VOL
III. CONDITIONS METEOROLOGIQUES
IV. DESCRIPTION DU VOL
V. COMPORTEMENT DE LA SONDE MINI-SAOZ EN VOL
A. Données GPS
B. Thermique
VI. ANALYSE DES DONNEES ET PROFILS VERTICAUX DES ESPECES
A. Flux et indice de couleur
B. Ozone
1) Profils verticaux
2) Comparaison avec OSIRIS
3) Comparaison des deux vols mini-SAOZ
C. Dioxyde d’azote
D. Vapeur d’eau
1) Comparaison avec FLASH-B
2) Comparaison des deux vols mini-SAOZ
VII. CONCLUSION
CHAPITRE 7 : CONCLUSION DES VOLS AUX TROPIQUES
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE 1
ANNEXE 2
BIBLIOGRAPHIE
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