Caractérisation générale des alcaloïdes
Les réactions de caractérisation sont réalisées sur les extraits des échantillons obtenues par action d’une solution d’acide sulfurique sur les poudres obtenues par broyage des feuilles et racines (Anogeissus leiocarpus) et des racines (Cochlospermum tinctorium ).
On utilisera trois (03) réactifs :
– le réactif de Bouchardat qui donne un précipité brun avec les alcaloides,
– le réactif de Dragendorff qui donne un précipité rouge vermillon,
– le réactif de Valser –Mayer qui donne un précipité blanc jaunâtre (Voir annexe III).
Caractérisation des flavonoïdes
Les réactions de caractérisation sont effectuées sur les extraits des échantillons constitués par les poudres obtenues par broyage des feuilles d’A. leiocarpus.
On utilisera :
la réaction des flavonoïdes en milieu alcalin qui donne des colorations allant du jaune au brun ;
le Fecl3 qui donne une coloration verdâtre ;
la réaction à la cyanidine qui donne une coloration rose devenant rouge lentement (voir annexe III).
Test des saponosides
Il est réalisé sur les extraits des échantillons obtenus par broyage des feuilles et des racines d’A. leiocarpus et sur les extraits de poudre de racines duC.tinctorium.
On déterminera l’indice de mousse (Im) pour connaître la teneur des échantillons en saponosides ( voir annexe III).
Enquêtes socio-économiques
Au niveau des herboristes
Sur les trente(30) herboristes visités, vingt cinq (25) disposaient des drogues d’A. leiocarpuset douze (12) de celle du C. tinctorium(voir tableau III) ; ce qui correspond à :
– une présence de 83% pour A. leiocarpus et 40% pour C. tinctorium,
– une absence de 17% pour A. leiocarpus et 60% pour C. tinctorium (cf tableau IV).
A ce niveau, nous avons remarqué la rareté du tubercule du Cochlospermum tinctorium ; la plupart des herboristes visités ne disposant que de la poudre conservée dans des sachets.
Identification et profil de compétence
L’identification des plantes se fait surtouten fonction de l’ethnie de l’herboriste. Nous n’avons rencontré aucun herboriste qui connaît les noms scientifiques des plantes ; ce qui témoigne d’un niveau d’instruction faible (cf. tableau V et VII).
Les herboristes rencontrés, dans une majorité, sont des hommes avec une moindre représentativité des femmes (cf. tableau VI)et sont d’ethnies diverses (cf. tableau V).
Le faible niveau d’instruction et le manque de formation de ces herboristes constituent des facteurs défavorables, par rapport à la qualité de leurs services ; d’autant que les populations s’adressent directement à euxpour des conseils thérapeutiques.
En effet, sur les trente (30) herboristes enquêtés, seuls quatre(04) sont alphabétisés, et vingt et deux (22)disent avoir acquis leurs connaissances de façon empirique (cf tableau VII)
Approvisionnement et conservation des drogues
A ce niveau, il faut noter que le mode d’approvisionnement diffère selon le lieu d’opération de l’herboriste.
En effet les herboristes rencontrés au niveau des centres de traitements traditionnels disent effectuer leur propre cueillette au niveau des forêts, par souci de respect du couvert végétal ; pour ensuite procéder à leur traitement et leur conservation en attendant de les dispenser pour assurer la bonne qualité des drogues.
D’autre part, les herboristes des marchés disent se faire approvisionner soit directement en réalisant la cueillette soit par le biais des herboristes grossistes du marché de Thiaroye. (cf. Tableau VIII)
Après la cueillette et le séchage, la conservation des drogues se fait le plus souvent à l’ombre dans des sachets ou au soleil à l’airlibre, sur du papier (cf. tableau IX ).
Sur les trente(30) herboristes enquêtés, huit(08)disent connaître le lieu de récolte des drogues ; alors que cinq (05) considèrent la saison sèche, et trois(03), l ‘hivernage comme période favorable à la récolte des drogues(cf tableau X).
Par ailleurs, des difficultés liées à l’irrégularité des fournisseurs, à la rareté des plantes et à la récolte des drogues ont été signalées, relatives aux permis de récolte exigés parles agents des Eaux et Forêts surtout pour Anogeissus leiocarpus.
Au niveau des quartiers
Au niveau des tradipraticiens
A l’exception des tradipraticiens exerçant au niveau des centres de traitement traditionnels comme l’hôpital de Keur Massar ou le CCTAS de Yeumbeul, tous les autres tradipraticiens rencontrés s’approvisionnent auprès des herboristes.
Cela témoigne d’une perte de certaines valeurs de la médecine traditionnelle.
En effet, autrefois, le tradipraticien s’occupait aussi bien de la récolte des drogues végétales que de la préparation et de la délivrance de ses remèdes. Toutes ces étapes étaient accompagnées de certaines pratiques magico-religieuses, du respect et de la préservation de la nature.
D’autre part, les tradipraticiens rencontrés, d’une manière générale, sont assez soucieux de la bonne conservation de leurs drogues. En effet, ces drogues sontdivisées et séchées à l’ombre dans du papier avant d’être conservées dans des sachets (feuilles d’Anogeissus leiocarpus) et dans des cartons (racines d’Anogeissus leiocarpus).
Il faut noter qu’en ce qui concerne la drogue du Cochlospermum tinctorium, la majeure partie des tradipraticiens procèdent à un moulage des racines pour obtenir une poudreplus facilement conservée dans des sachets.
Ceux qui ne procèdent pas à cette opération conservent les racines dans des cartons.
En ce qui concerne la durée de conservation, elle coïncide avec le temps nécessaire à la dispensation des drogues aux patients (cf. tableau XI).
Au niveau des ménages
Les ménages s’approvisionnent auprès des herboristes directement ; c’est donc dire que ces deux (02) plantes étudiées font l’objet d’une large utilisation en automédication.
Les drogues obtenues auprès des herboristes sont ensuite conservées telles que reçues pendant le temps nécessaire au traitement (cf. tableau XII).
Les résultats du tableau XIII montrent que le prix des drogues étudiées connaît une certaine fluctuation en fonction surtout des saisons.
En effet, les drogues semblent se raréfiersurtout en saison humide du fait de l’absence de certains pourvoyeurs qui cessent cette activité au profit des activités agricoles.
La difficulté majeure rencontrée par les ménages pour s’approvisionner reste donc la rareté des produits qui est saisonnière.
C’est donc naturellement que le prix s’en faitressentir ; ainsi les sachets de feuilles d’Anogeissus leiocarpusqui s’obtenaient à 50 F cfa peuvent coûter jusqu’à 100 F cfa ; et la cuillérée à soupe de poudre de racines de Cochlospermum tinctoriumpeut valoir jusqu’à 300 F cfa.
Cependant, l’intérêt porté par les populations à ces plantes fait qu’elles soient disposées à s’en procurer même à des prix dépassant ces marges.
Cette situation témoigne du grand enjeu économique que peut susciter l’exploitation des plantes médicinales en général et des espècesétudiées en particulier (voir tableau XIV).
Les traitements sont destinésaux personnes de tous les âges et de tous les sexes.
Anogeissus leiocarpusest surtout utilisée en décocté pour les feuilles et en macéré pour les racines (cf tableau XV).
Pour Cochlospermum tinctorium, la poudre est utilisée en digesté alors que les racines le sont en macéré (utilisation restreinte).
Ces drogues apportent lors de leurs utilisations des résultats généralement bien appréciés par les populations. Quelques effets secondaires ont cependant été notés avec Anogeissus leiocarpus(diurétique) ; (cf. tableau XV).
Les quantités utilisées sont variables et dépendentgénéralement des affections traitées (cf tableau XV).
Anogeissus leiocarpusest utilisée dans le traitement des affections suivantes :
les dermatoses (40% des ménages),
les rhumatismes (24% des ménages),
les helminthiases (26% des ménages),
les troubles sexuelles (10% des ménages).
Cochlospermum tinctoriumest utilisé pour le traitement de l’ictère (64% des ménages) et comme vermifuge (11% des ménages) ; (cf tableau XVI).
Essais botaniques et pharmacognosiques de qualité
Essais botaniques
Anogeissus leiocarpus:
– les échantillons de feuilles sont de couleur verte, d’odeur légère de bois et de saveur astringente ;
– les échantillons de racines entières sont de couleur brunâtre, d’odeur légère de bois et de saveur astringente. NB: ni les feuilles, ni les racines, n’ontprésenté de moisissures ou d’altération physique. (cf. photo 4). Il y a conformité entre les échantillons des marchés et les échantillons de référence.
Cochlospermum tinctorium
Les échantillons se présentent sous forme de poudre fine, sans moisissures, ni altération physique.
Cependant nous avons noté une différence de teinte entre les échantillons des marchés par rapport à l’échantillon de référence.
En effet, les échantillons E1, E2, E4, E5 et E6ont une teinte jaune plus foncée que celle de l’échantillon de référence ; E3 présente une teinte jaune – brunâtre (cf. photo 3).
Par ailleurs, ils ont une saveur astringente et une odeur légère de bois [6].
Essais pharmacognosiques
Détermination de la teneur en eau et du taux de cendres des drogues
Les teneurs en eau des échantillons des marchés gravitent autour de celles des échantillons de référence avec une moyenne de 8,32 % contre 9,15 % pour l’échantillon de référence ; en ce qui concerne A. leiocarpus.
Nous avons observé le même cas de figure pour C. tintorium avec 8,23 % pour l’échantillon de référence et 8,73 % en moyenne pour les échantillons des marchés. Il en est de même pour les teneurs en cendres avec 9,59 % pour l ‘échantillon de référence de A. leiocarpuscontre 9,48 % en moyenne pour les échantillons prélevés chez les herboristes.
Aussi, les échantillons du C. tinctoriumont une moyenne de 5,67 % contre 5,54 % pour l’échantillon de référence (Cf. tableau XVII).
Commentaires et appréciationssur la qualité des échantillons des marchés
Essais botaniques
Tous les échantillons des deux plantes ontprésenté une odeur légère de bois et une saveur astringente, conformément aux échantillons de référence.
Aussi, nous n’avons noté aucune présence de moisissures ou d’altération au niveau des échantillons ; ce qui témoigne d’une utilisation d’assez bonnes techniques de séchage pour les échantillons (cf. photo3 et 4).
Du point de vue de la couleur, les échantillons d’A.leiocarpussont conformes à l’échantillon de référence, c’est à dire de couleurverte pour les feuilles et brunâtre pour les racines entières (cf. photo 4).
Mais pour leC.tinctorium, la plupart des échantillons ont présenté une couleur jaune plus foncée que celle de l’échantillon de référence. Cela pourrait s’expliquer par des facteurs de dégradation (oxydation, brunissement) ou d’adultération. L’échantillon E3 du
C.tinctoriumest rougeâtre mais c’est une couleur normale car la drogue peut être de coloration jaune ou rouge.
physico-chimiques
Teneur en eau
La teneur en eau que nous avons obtenue avec les échantillons des marchés (8,32 % pour Anogeissus leiocarpuset 8,73 % pour Cochlospermum tinctorium, en moyenne) comparée à celle des échantillons de référence (9,17 % pour A.leiocarpuset 8,23 % pour C.tinctorium)constitue un élément évocateur d’un assez bon séchage des drogues des plantes au niveau des marchés ; si on prend en compte le fait que les limites normales des teneurs en eau pour les drogues végétales soient habituellement de 8 à 14 % [31].
Cependant, force est de constater la teneur en eau très faible (3,97 % ) pour E’’6 d’A. leiocarpus, pouvant être due à un séchage et une conservation inadéquate.
Taux de cendres
Les taux de cendres gravitent autour de ceuxdes échantillons de référence avec une moyenne de 9,48 % pour les échantillons Anogeissus leiocarpuset un taux de 9,59 % pour l’échantillon de référence.
Nous avons observé le même cas pour Cochlospermum tinctorium avec une moyenne des échantillons de 5,67 % contre 5,54 % pour l’échantillon de référence.
Ces taux de cendres sont dans les limites normales qui sont estimées en dessous de 10 %.
Réactions de caractérisation
Les réactions de caractérisation ont révélé la présence de tanins, l’absence d’alcaloïdes et de flavonoïdes au niveau des drogues des deux plantes, telles qu’annoncées dans l’étude bibliographique.
Cependant le screnning que nous avons effectué, nous a permis de mettre en évidence les saponosides au niveau des feuilles d’Anogeissus leiocarpus.
Chromatographie sur couche mince
Les CCM réalisées avec les extraits des échantillons de drogue desdeux plantes, les échantillons de référence et le témoin, nous ont permis d’apprécier l’impact de la conservation sur la teneur en principes actifs des drogues.
En effet, nous avons noté une différence entre la teneur en principes actifs des échantillons de marchés et celle des échantillons de référence.
D’autre part, les échantillons de référence ont présenté des spots voisins (donc des teneurs voisines) de ceux des témoins.
Cependant il y a une différence de teneur en tanins entre les divers types de drogues.
En effet, la CCM des extraits de racines entières des deux plantes a donné, après révélation au Fecl3 ,des spots de teinte noire relativement marquée, en comparaison avec les échantillons de référence etles témoins (cf. figures 1 et 2).
Ces échantillons pourraient avoir bénéficié de conditions de conservation plus appropriées que celle des feuilles d’Anogeissus leiocarpusqui ont donné, après révélation, des spots de teinte noire très faible, par rapport à l’échantillon de référence et le témoin (Cf. figure 2).
D’ailleurs, en ce qui concerne l’échantillon E’2, nous nous sommes rendu compte d’une probable inadéquation des conditions de conservation utilisées, car le spot obtenu après révélation était négligeable par rapport auxautres échantillons (cf. figure 2)
Nous pouvons donc, d’une manière générale, considérer que nos échantillons ont bénéficié de conditions de conservation qui doivent être améliorées car pouvant avoir un impact négatif sur la qualité des drogues ; ce qui pourrait aboutir à des échecs thérapeutiques, lors des traitements utilisant ces drogues (cf. tableau XV).
Conditions et niveau d’exploitation des espèces médicinales étudiées
Les deux (02) plantes que nous avons étudiées présentent un grand intérêt pour leurs vertus thérapeutiques ; mais leur surexploitation pose de véritables problèmes avec des enjeux économiques, sanitaires et environnementaux.
Les méthodes utilisées pour la récolte, le traitement et la conservation des drogues de ces plantes ne garantissent pas souvent leur efficacité.
C’est donc naturellement que leur survie en soit affectée et qu’on assiste à quelques échecs thérapeutiques.
Ainsi, leur conservation « in situ » et « exsitu » et leur valorisation soulèvent beaucoup de questions de natures diverses que nous allons essayer d’examiner.
Récolte des drogues végétales
A ce niveau, il se pose un véritable problème relatif à un vide juridique sur les dispositions qui réglementent la récolte et la commercialisation des plantes médicinales ; ce qui constitue une réelle menace pour la conservation de ce patrimoine.
En effet, les indices de présence des deux plantes étudiées au niveau des herboristes sont assez révélateurs de l’intensité de la pression exercée par les récolteurs sur les plantes médicinales (cf. tableau III).
Aucun herboriste n’a pris le parti de nous expliquer dans les détails les méthodes utilisées lors des récoltes ; à la limite, nous avons senti une certaine méfiance de leur part ; ce qui n’est pas évidemment rassurant, surtout pour les deux (02) espèces étudiées dont les drogues sont constituées par les feuilles et les racines pour
Anogeissus leiocarpuset par les racines pour Cochlospermum tinctorium.
D’ailleurs certains tradipraticiens nous ont même souligné, que dans certains cas la majeure partie des récolteurs s’en prenait à la plante entière pour récupérer les racines.
Par ailleurs, le mauvais choix des périodes de récolte peut influencer la teneur en principes actifs des drogues au niveau des étals (cf. figure 2).
Conservation et commercialisation des drogues
De nos jours, l’herboristerie au Sénégal se résume surtout à se procurer les drogues végétales au marché et à les revendre sur place.
C’est donc une activité purement économique. C’est pourquoi les herboristes ne ressentent aucun besoin à suivre une formation relative aux méthodes de conservation adéquates ; la plupart se limitant à les mettre en sachets (poudre) ou dans des cartonsou du papier, à l’ombre (racines).
A ce titre la différence de taille et de teinteobservée entre les spots des échantillons de référence et ceux des échantillons de marchés, en comparaison avec le témoin, nous a fait comprendre que les échantillons peuvent avoir des teneurs en principes actifs très variables (cf. figures 1, 2 et 3).
C’est donc possible que l’on puisse assister à des échecs thérapeutiques, selon les types de maladies traitées.
En effet, lors des enquêtes auprès des ménages, nous n’avons eu que huit (08) guérisons complètes sur trente (30) pour Anogeissus leiocarpus, et trois (03) guérisons complètes sur trente (30) pour Cochlospermum tinctorium(cf. tableau XV etfigures 1, 2 et 3).
Les drogues de Cochlospermum tinctoriumet d’Anogeissus leiocarpussont assez demandées chez les herboristes avec cependant une demande exprimée plus forte pour les drogues d’ Anogeissus leiocarpus.
Au niveau des prix, le Cochlospermum tinctoriumplus difficile à obtenir est plus chère avec des prix moyens de 187 Fcfa pour les racines et 350 Fcfa pour la poudre en sachet ; tandis que les feuilles d’ Anogeissus leiocarpuss’obtiennent à 75 Fcfa en moyenne et les racines à 125 Fcfa environ.
Problématique dela valorisation des drogues
Les tradipraticiens sont des personnes ayant des connaissances par rapport à leur métier, qu’elles soient transmises par leur ascendance ou acquises. Ils sont donc assez éveillés pour se soucier des conditionsde bonne conservation pour leurs drogues.
En effet, ils utilisent des méthodes de conservation assez satisfaisantes.
Cependant tout le problème semble se poseren amont, dans la chaîne de distribution, chez les herboristes qui ne sont intéressés que par le coté économique.
En effet, les résultats des essais de qualité ont bien mis en évidence l’impact de ce manque de conscience professionnelle.
Ainsi, à la CCM, les extraits des échantillons de marchés ont donné le même profil chromatographique que les extraits des échantillons de référence et le témoin.
Mais nous avons noté, au niveau des spots, une différence de taille et de teinte. Cela pourrait être due à un séjour trop prolongé dans les étals età l’utilisation de conditions de conservation inadéquates, pour ces drogues.
En outre, les tradipraticiens n’exerçant pas dans les centres de traitements traditionnels se plaignent généralement de la présence d’éléments étrangers dans les poudres (piment, pain de singe etc.) car les herboristes qui les approvisionnent utilisent des moulins à usage multiple.
Des études doivent être menées aussi pourdavantage trouver la corrélation entre l’activité des molécules trouvées dans la drogue et les affections traitées, pour une meilleure appréciation de ces phytomédicaments.
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Table des matières
Introduction
I. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I – 1 Cochlospermum tinctorium(A. Rich) Miers (Cochlospermaceae)
I – 1 – 1 Botanique
I – 1 – 2 Chimie
I – 1 – 3 Ethnopharmacologie
I – 1 – 4 Pharmacologie
I – 1 – 5 Essais cliniques et pharmacotechniques
I – 2 Anogeissus leiocarpus (DC) Guill et Perr (Combretaceae)
I – 2 – 1 Botanique
I – 2 – 2 Chimie
I – 2 – 3 Ethnopharmacologie
I – 2 – 4 Pharmacologie
I – 2 – 5 Essais cliniques et pharmacotechniques
II. TRAVAUX PERSONNELS
II – 1 Objectifs et cadre général de l’étude
II – 2 Méthodologie
II – 2 – 1 Etude de la valeur socio-économique
II – 2 – 1 – 1 Echantillonnage
II – 2 – 1 – 2 Questionnaires
II – 2 – 1 – 3 Difficultés rencontrées
II – 2 – 1 – 4 Calcul des tonnages et chiffre d’affaires des herboristes
II – 2 – 2 Essais botaniques et pharmacognosiques de qualité
II – 2 – 2 – 1 Echantillonnage
II – 2 – 2 – 2 Essais botaniques
II – 2 – 2 – 3 Essais physico-chimiques
II – 2 – 2 – 3 – 1 Détermination de la teneur en eau
II – 2 – 2 – 3 – 2 Dosage descendres
II – 2 – 2 – 3 – 3 Caractérisation des tanins
II – 2 – 2 – 3 – 4 Caractérisation générale desalcaloïdes
II – 2 – 2 – 3 – 5 Caractérisation des flavonoides
II – 2 – 2 – 3 – 6 Test des saponosides
III. RESULTATS ET COMMENTAIRES
III – 1 Etude de la valeur socio-économique
III – 1 – 1 Au niveau des herboristes
III – 1 – 1 – 1 Identification et profil de compétence
III – 1 – 1 – 2 Approvisionnement et conservation des drogues
III – 1 – 1 – 3 Tonnages annuels estimés au niveau des marchés dakarois
III – 1 – 1 – 4 Estimation du chiffre d’affaires
III – 1 – 2 Au niveau des quartiers
III – 1 – 2 – 1 Au niveau des tradipraticiens
III – 1 – 2 – 2 Au niveau desménages
III – 2 Essais botaniques et pharmacognosiques de qualité
III – 2 – 1 Essais botaniques
III – 2 – 1 – 1 Anogeissus leiocarpus
III – 2 – 1 – 2 Cochlospermum tinctorium
III – 2 – 2 Essaispharmacognosiques
III – 2 – 2 – 1 Détermination de la teneuren eau et du taux de cendres des drogues
III – 2 – 2 – 2 Réactions de caractérisation
III – 2 – 3 Commentaires et appréciations sur la qualité deséchantillons des marchés
IV. DISCUSSION GENERALE
IV – 1 Conditions et niveau d’exploitation des espèces médicinales étudiées
IV – 1 – 1 Récolte des drogues végétales
IV – 1 – 2 Conservation et commercialisation des drogues
IV – 1 – 3 Problématique de la valorisationdes drogues
IV – 2 Stratégies de conservation et de valorisation
IV – 2 – 1 Réglementation de la cueillettedes drogues
IV – 2 – 2 Sensibilisation et formation des acteurs de la phytopharmacopée
IV – 2 – 3 Perspectives de valorisation et opportunités d’affaire
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe I : lexique des termes techniques
Annexe II : liste des tradipraticiens rencontrés
Annexe III : matériels, réactifs et techniques de caractérisation
Annexe IV : questionnaires d’enquête