Actuellement le sport devient une culture universelle, et prend une place importante dans la vie quotidienne de la société humaine. Cette place du sport est marquée par la tenue de grands événements tels que les Jeux Olympiques qui sont des manifestations d’envergures planétaires où presque toutes les activités sportives sont figurées. Si nous prenons le cas de l’Athlétisme, cette discipline sportive est considérée comme étant le sport roi de ces Jeux Olympiques, et en même temps elle est qualifiée de sport de base par excellence, dans la mesure où elle est constituée par des activités physiques utilisées dans les autres disciplines sportives telles que les épreuves de course, de sauts, de lancer et de marche.
Parmi toutes ces épreuves athlétiques, nous avons choisi le lancer pour notre étude, étant donné qu’il constitue notre discipline sportive d’option et que les athlètes malgaches n’arrivent pas à exceller dans cette discipline sportive. Dans les grandes compétitions, les lancers ne sont pas aussi populaires que les courses mais ils sont très impressionnants. En effet, sa compétition constitue, à elle seule, un spectacle avec l’exécution des gestes techniques qui, des fois, frise la virtuosité comme dans le lancer de marteau et l’envol des engins qui planent dans l’air comme des projectiles envoyées par des machines humaines sur des distances vertigineuses.
Résume des mémoires CAPEN sur la musculation
Jusqu’à ce jour, nous avions trouvé 14 mémoires. Les premières recherches dans ce domaine au sein de notre école ont été effectuées par RAZANAKOTO Edmond en 1985. Ce dernier a souligné « l’importance de la force explosive pour la réussite d’une course de vitesse ». Cette force très brève permet de vaincre des résistances avec une grande vitesse de contraction neuromusculaire très importante. Son utilisation et son exploitation au cours des entraînements permettent une amélioration non négligeable de la performance en sprint.
Apres lui, RAZAFINJATOVO Dieudonné en 1988, étant un grand sprinter au sein de l’équipe nationale malgache, inévitablement a traité aussi un sujet sur l’athlétisme et qui va dans le même sens que RAZANAKOTO Edmond concernant « Le développement de la force explosive spécifique en sprint ». Ce dernier préconise l’introduction des foulées bondissantes avec élan dans le programme d’entraînement. Toutefois, l’utilisation de cette méthode implique une connaissance précise des caractéristiques de chaque exercice qui doit être utiliser à bon escient pour éviter les lésions et usures des cartilages, des tendons et des annexes articulaires.
Ensuite, en 1989, ZALY Jean Denis contribue à « l’amélioration de la performance des coureurs de demi-fond malagasy par l’utilisation de la force ». Pour lui, le développement des capacités de force est nécessaire et indispensable chez les coureurs de demi-fond. ANDRIANANDRAINA Herimalala est revenue en 1990 sur « L’influence de la force sur la course de vitesse ». Elle conclue que plus la performance s’élève et s’améliore, plus la part des exercices spécifiques deviennent de plus en plus importante. Elle souligne aussi que les différentes capacités de force influent positivement sur chaque capacité de vitesse et contribuent à l’amélioration de la performance.
ANDRIANARISOA Voahirana Veronirina Elisabeth en 1991 quitte le domaine de l’athlétisme et nous traite un sujet concernant « les méthodes et la planification de la musculation chez les volleyeurs de haut niveau à Madagascar ». Toujours dans le domaine des sportifs collectifs, RASOLOFOMAMPIONONA Philémon, en 2000 souligne que le développement de la capacité de force explosive chez les handballeurs améliore la précision du tir en Handball. En 2001, IBRAHIM Majani, traite un sujet sur l’importance de la pliométrie pour l’amélioration de la performance en lancers de poids.
Les sauts ne sont pas en reste car en 2001, RANDRIAMARO Hariniainarilalao Doris a mis en évidence l’importance de la force pliométrique au saut en longueur et en 2003, ABDOU NOUROU Saïd Soilihi démontre que la force est un des supports de la maîtrise technique au triple saut. Il a fait son expérimentation en milieu scolaire. Toujours dans la même année, en 2003, RAKOTOARIVONY Volaharisoa Hanta, a mis en exergue la corrélation entre la musculation et la performance. Elle a procédé à une étude de trois saisons sportives successives du club ASUT de l’Université d’Antananarivo. Même en sports adaptés, la musculation est incontournable car en 2006, RANDRIANJATOVO Harimalala traite l’importance de la force pour la course en fauteuil.
Enfin, TABALI Ramahefarilala Fabio, en 2007, propose la mise en place d’un programme de musculation des handballeurs dans le but d’améliorer leur puissance de tirs.
Notion de musculation
Les différents auteurs semblent être en diapason sur la définition de la musculation. En effet, d’après le Docteur ANDRIVET, la musculation peut se définir comme un ensemble de procédure destiné à développer certains qualités en vue d’une activité donnée, par la répétition méthodique d’exercices, effectués le plus souvent avec des charges additionnelles. LAMBERT définit la musculation comme un procédé d’entraînement permettant de développer ou améliorer les qualités musculaires et neuromusculaires (Force maximale, force–vitesse, force – endurance) en utilisant des charges additionnelles.
D’après, Nicole PERTUSA et Coll (2000), la musculation c’est la capacité d’exercer sa musculature sur une résistance afin d’augmenter sa puissance musculaire et d’atteindre la totalité des fibres du muscle nécessaire au travail.
Pour certains, la musculation est une activité sportive visant à développer la force musculaire en augmentant la masse des muscles par un effort physique répété ainsi que l’endurance. Cette activité, principal moteur du culturisme et discipline connexe à l’haltérophilie, nécessite un entraînement régulier soit à l’aide de machines ou par des exercices précis.
Les muscles
Les os peuvent bouger par rapport aux articulations par la contraction et la relaxation des muscles qui leur sont attachés. Le corps humain comprend plus de 600 muscles qui constituent environ 40 % de son poids. Le mouvement est causé par les muscles tirant sur l’os. Les muscles ne peuvent que tirer, ils ne peuvent pas pousser. C’est pourquoi la plupart des muscles sont arrangés en paires opposées. Quand un muscle se tend et se contracte, son partenaire se relâche et s’étire pour permettre le mouvement. Si les deux groupes de muscles se contractent au même moment et avec une force égale, l’articulation est figée et il n’y a pas de mouvement.
Le résultat de la contraction d’un seul muscle produit rarement le mouvement. Pour les actions du corps et des membres, des groupes de muscles sont habituellement engagés dans la réalisation d’un seul mouvement. La contribution que chaque muscle du groupe apporte, peut varier considérablement selon l’effort et l’action requis.
Les muscles sont des organes doués de la propriété de se contracter. Ce pouvoir contractile fait des muscles les acteurs principaux du mouvement sportif.
On distingue 3 types de muscles :
– Les muscles striés (Striated or Skeletal muscles) : Ils mobilisent les différentes pièces osseuses du squelette. Le corps humain compte 600 muscles de ce type, soit 40 % du poids corporels chez les hommes et 25 à 30 % chez les femmes. Ce sont les muscles de la vie et des relations et sont commandés par la volonté, d’où son appellation de muscle volontaire.
– Les muscles lisses (Smooth muscles) : Ils assurent la motricité des viscères, des vaisseaux sanguins. Ce sont les muscles de la vie végétative. Ils ne sont pas soumis au contrôle volontaire.
– Les muscles cardiaques (Cardiac muscle) : muscle strié particulier qui n’est pas contrôlé par la volonté.
Composition du muscle strie
Le muscle strié ou muscle squelettique est composé de fibres musculaires réunies par un tissu conjonctif élastique et parcourues par de nombreux capillaires sanguins, nerfs et terminaisons nerveuses. Les fibres musculaires se caractérisent par la présence de bandes transversales claires et sombres régulièrement alternées d’où le nom de muscle strié. Elles sont constituées de nombreux éléments cylindriques, les myofibrilles dont l’unité fonctionnelle est appelée sarcomère.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : POSITION DU PROBLEME
1.1. Présentation de la recherche
1.2. Raison du problème et Historique de la musculation
1.3. Problématique
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
2.1. Notion de musculation
2.2. Notion d’entraînement
2.3. Sécurité
2.4. Hypothèse
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
3. 1.Protocole expérimental
3. 2. Expérimentation
3.3. Vérification mathématique
3.4. Suggestions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE