Définition du port
En général, il existe trois catégories de port à savoir : ports-refugés, ports de commerce et ports de guerre.
Les ports-refugés ont pour seule vocation de fournir un abri temporaire aux bateaux, par mauvais temps.
Les ports de commerce offrent aux cargos les installations de chargement et de déchargement et leur permettent généralement de se ravitailler ou d’être réparés.
Les ports de guerre ont les mêmes équipements que les ports de commerce et disposent, en outre, d’installations permettant le stockage et la manutention des munitions.
André Vigarié, dans son ouvrage « Ports de commerce et vie littorale » définit que « le port est une aire de contact entre deux domaines de la circulation terrestre et de la circulation maritime; son rôle est donc d’assurer une solution de continuité entre deux schémas de transport adaptés à la traversée de deux espaces aux caractéristiques différentes ». La Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) définit « qu’un port est un lieu d’interface entre transports maritimes et terrestres, autrement dit, il est un maillon de la chaîne du commerce et du transport ».
Avantages de l’existence du port
D’après Jean Yves Sepot, l’activité économique s’étend peu à peu aux océans tant du fait de l’exploitation de leurs ressources que par l’importance du transport international. Les mers et les océans occupent 72% de la surface de la planète. Ils sont une source de richesses et participent à la croissance mondiale par l’importance du transport maritime et l’exploitation de leurs ressources. Aucun pays ne peut, dans la conjoncture actuelle, se priver de l’accès à la mer qui offre beaucoup d’avantages. L’internationalisation des échanges fait des océans une voie pratique et logique car la plupart des Etats disposent d’une façade maritime. Quelle que soit, la situation géographique d’un pays, le port peut procurer d’innombrables avantages économiques dont bénéficient beaucoup d’agents car le port favorise la création d’entreprise telle que la société de transit, la société d’exportation et d’importation, le grand hôtel, la restauration de transfert terrestre et autres services. La situation de la création d’établissements économiques à Madagascar en 2003, révèle que des entreprises sont apparues, grâce aux nouvelles dispositions prises sur le système portuaire, elles sont environ au nombre de 2299. L’existence du port développe les relations bilatérales par exemple, aujourd’hui, l’île Maurice importe des pommes de terre venant de Madagascar, qui à son tour exporte aussi des gros oignons vers l’île de la Réunion.Grâce à la sensibilisation faite par l’Etat, Madagascar espère exporter du riz dont on a déjà amélioré la production dans les régions productrices, en créant un concours entre les paysans producteurs. Ainsi, grâce à l’exportation des produits agricoles, le niveau de vie des paysans s’améliore. Par l’existence du port, plusieurs pays peuvent se mettre en liaison, et peuvent échanger leurs produits en respectant les normes internationales. On a vu le port en général, sa définition, ses activités et les avantages de son existence. Maintenant, on va regarder de plus près la Société du Port à Gestion Autonome de Toamasina (SPAT).
Port, lieu d’échange
La mondialisation, est un mot clé de nos jours. Dès que l’on en parle, la première chose qui nous vient à l’esprit est l’ « ECHANGE ». « La mondialisation a eu un impact énorme sur le volume et sur la structure des mouvements de fret et de passagers et a, de ce fait, accru la pression sur les systèmes de transport, sur les plans tant locaux qu’internationaux. Dans ce passage, il explique le rôle que jouent les transports dans la mondialisation de l’économie » Elle a eu un impact énorme sur le volume et sur la structure des mouvements de fret et de passagers et a accentué les besoins en matière de transports, sur les plans tant locaux qu’internationaux. Les sociétés manufacturières se sont de plus en plus internationalisées. Elles ont disséminé dans le monde leurs installations de production et la majorité de leur fret se compose de produits intermédiaires qu’elles envoient d’une unité de production à l’autre, tandis que les produits finis sont expédiés sur le marché mondial. De leur côté, outre le fait de soutenir le commerce des marchandises de multiples façons, les réseaux de télécommunication modernes appuient de manières efficaces les échanges de services sur le plan international. Dans le monde actuel, chaque pays achète et vend à l’étranger des marchandises. On parle « d’échanges internationaux » ou « d’échanges extérieurs » entre nations. Les échanges internationaux tiennent une place importante dans la plupart des économies.Quand une entreprise nationale vend, à l’étranger des marchandises, on dit qu’elle fait de l’exportation. L’ensemble des biens vendus à l’étranger par les agents économiques d’une nation représente les exportations de ce pays qui sont sources de devises provenant de l’extérieur. Si une entreprise nationale achète à l’étranger des marchandises, c’est l’importation. L’ensemble des biens achetés à l’étranger par les agents économiques d’une nation représente les importations de ce pays qui sont sources des dépenses extérieures car elles doivent être payées. En général, les exportations sont comptabilisées en FOB et les importations sont comptabilisées en CAF. Les échanges entre les nations apparaissent comme une évidence : un pays importe le produit qu’il ne peut pas produire sur place, et exporte les produits en abondance chez lui, mais, qui n’existent pas dans les autres pays. Toutefois, cette analyse peut s’avérer trop simpliste au point d’amener les économistes contemporains à élaborer des modèles théoriques pour donner une explication rationnelle sur la nature et le fondement de ces échanges. Ainsi, la théorie des économistes David RICARDO et Adam Smith constitue une base fondamentale des informations qui fait apparaître la théorie des avantages absolus et des avantages comparatifs. Où se trouve alors, le lieu d’échange de marchandises ? Les échanges exigent un lieu pour transférer les marchandises, soit aéroport, soit gare routière, soit port. Pour le commerce international, le port est le lieu le plus facile et le moins coûteux pour le transfert des marchandises. On peut échanger beaucoup de produits. Les principaux produits importés par Madagascar sont : les moyens de transports tels que les camions, les voitures légères les friperies ; les matériels agricoles, les engrais, etc. Ces produits sont achetés par les opérateurs locaux en vue de satisfaire les besoins des ménages, de faciliter les transports des personnes, des marchandises par voie terrestre, et d’améliorer la production agricole. De l’autre côté, les produits exportés par Madagascar sont : les letchis ; la vanille ; les arts malagasy ; le café, le girofle ; les fruits de mer ; les produits miniers ; et bien d’autre. Cette exportation favorise l’entrée de devise, augmente le solde de la balance commerciale. Certes, si les exportations excèdent les importations, on dit que la balance commerciale est excédentaire ; par contre, si les importations excèdent les exportations, on dit que la balance commerciale est déficitaire. Le port est le principal lieu d’échange des marchandises entre plusieurs pays. A Madagascar, le grand Port de Toamasina est la porte qui s’ouvre vers l’extérieur. D’après Mme Kelley Coyner, la situation actuelle révèle que la pratique du transport est devenue internationale ou bilatérale. Tous les moyens de transport, de fret ou de passagers, ont largement contribué à faciliter la diversification sur le plan géographique. Désormais, le transport reste donc un facteur indéniable du développement de l’économie d’un pays. Grâce aussi à des réseaux de communication avancés, les sociétés peuvent opérer dans un environnement international et quasiment ignorer les frontières. De même, le transfert de produits d’un moyen de transport à l’autre ne peut se faire sans plates-formes intermodales performantes, efficaces, fiables, mais aussi modulables et susceptibles d’expansion au fur et à mesure de l’augmentation et de la diversification de la demande. Beaucoup de pays tirent des avantages de l’existence d’un port en le considérant comme un lieu d’échange. En d’autre terme, on considère que le port est une source fiscale.
Le rôle de la Direction Marketing Portuaire
Dans le but d’améliorer ou de maintenir la performance acquise, la Direction Marketing Portuaire participe activement aux différentes étapes de processus afférent. Elle joue le rôle d’intermédiaire entre les clients et l’organe prestataire des services portuaires. La dite Direction est donc chargée de : rédaction et de mise en forme technique de toutes les doléances, requêtes, remarques et des suggestions émanant des clients, d’une part, et de toutes les recommandations et mesures correctives délibérées durant les réunions de travail d’autre part ; diffusion des comptes rendus à l’aide des supports médiatiques (Dia positifs sur Power point ou Fichiers Vidéo) ou à l’aide des imprimés ; suivi de la réalisation des mesures correctives à l’aide d’un tableau de bord commercial.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION D’UN PORT
Chapitre I : GENERALITES SUR LE PORT
Section 1 : Définition du port
§1- Les activités du port en général
A- Le Service d’aide à la navigation
B- L’acconage
C- Les prestations connexes
§2- Avantage de l’existence du port
Section 2 – Présentation de la Société Portuaire à Gestion Autonome deToamasina (SPAT)
§1- Historique
§2- Organigramme de la société
Section 3- Sens du Port de Toamasina
§1- Port, lieu d’échange
§2- Port, source fiscale
Chapitre II- CADRE PORTUAIRE
Section 1- Objectif général du Port de Toamasina
§1- Objectif économique
§2- Objectif social
Section 2- Les partenaires du Port de Toamasina
§1- Terminal A Conteneur (TAC)
§2- Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF)
Section 3- La synergie Portuaire
§1- Relation avec les Ports locaux
§2- Relation avec les Ports étrangers
Chapitre III – LA DIRECTION MARKETING DU PORT DE TOAMASINA
Section 1- Missions de la Direction Marketing Portuaire (D.M.P.)
Section 2- Conditions requises pour l’accomplissement de la mission
Section 3- Les moyens de production de la Direction Marketing Portuaire
§1- Les ressources humaines
§2 Les moyens matériels
A- Le bâtiment
B- Les matériels informatiques
Section 4- Répartition de travail : les fiches d’attribution
§1- La réalisation des études de marché
§2- La promotion
§3- Le suivi et le contrôle de qualité de service
A- Le rôle de la Direction Marketing Portuaire
B- Les conditions requises
DEUXIEME PARTIE : LE VERITABLE MARKETING PORTUAIRE
Chapitre I – LES CONCEPTS DE BASE DU MARKETING
Section 1 – Définitions et notions
§1 – Le marketing
§2- Les Besoins
§3 – Les Marchés
§3 – Les Marchés
Section 2 – La démarche marketing
§1- Le fondement du marketing
§2 – Evolution du marketing
Chapitre II – LE MARKETING DU PORT DE TOAMASINA
Section 1 – La genèse du marketing portuaire
Section 2 – La création de la direction marketing portuaire
Section 3 – Les réalisations de la direction marketing du Port de Toamasina
§1- Le budget marketing 2005
§2- La production statistique
§3- La détection des besoins
Chapitre III – LE MIX MARKETING DU PORT DE TOAMASINA
Section 1- Contextes de mix marketing
§1- La science Marketing
§2- L’étude du comportement du consommateur
§3- Le marketing stratégique
§4- Le marketing opérationnel
Section 2 – La politique de produit du Port de Toamasina
§1- Concept de produit portuaire
A- Classification des produits portuaires
a- Classification selon la durée de vie des produits
b- Classification selon le comportement d’achat
c- Classification selon la place dans le processus de production
d- Classification par fréquence d’achat
e- Classification par degré de nouveauté
B- Les avantages de la classification
§2. Le positionnement du produit portuaire
A- L’importance du positionnement de produit
B- Les différentes étapes de l’analyse de la concurrence
§3. La qualité du produit portuaire
A- Définition
B- Mesure de la qualité
C- Les signes de la qualité
a- Le prix et le trophée
b- La démarche de certification
c- Le principe de qualité totale
Section 3 – La politique de prix
§1 – La fixation des prix
§2 – Objectifs de la fixation des prix
A- Objectif de profit / rentabilité
B- Objectif de volume de vente / de pénétration
C- Objectif d’image
D- Objectif d’écrémage
E- Objectif de survie
F- Objectif d’alignement sur la concurrence
G- Objectif de part de marché
H- Objectif de gamme
§3 – Facteurs et contraintes lors d’une fixation de prix
A- Les régimes de réglementation des prix
B- Les mesures contre les pratiques anti-concurrentielles
C- Les mesures à caractères sociaux
§4 – Les méthodes de détermination des prix
A- Les méthodes à partir des coûts
B- Le prix de vente déterminé par rapport à l’offre
C- La fixation des Prix par rapport à la demande
Section 4 – La politique de distribution
§1 – Les caractéristiques des produits à vendre
§2- La technique de vente de service
§3 – Le traitement des objections
Section 5 – La politique de communication/promotion
§1 – La publicité et communication
§2 -La communication-mix
A- La publicité selon le cycle de vie du produit
B La publicité grand public et la publicité industrielle ou professionnelle
§3- L’action de la publicité sur les consommateurs
§4- Les étapes de la stratégie de communication
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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