ESSAI D’ANALYSE DE LA PROTECTION D’UN BASSIN

Périmètre irrigué d’Ankaibe

1 – Localisation et accès : Le périmètre d’Ankaibe, classé comme les plus grands périmètres dans la cuvette d’Andapa, se trouve à 2 km au sud-ouest de la ville d’Andapa. D’une superficie irrigable de 2100 ha, il a été créé en 1978 par la SOAMA. Le périmètre est à cheval sur plusieurs communes.
2 – Exploitation des ressources en eau : Le réseau d’irrigation du périmètre était alimenté par la rivière Ankaibe qui peut fournir des ressources en eau suffisantes pour satisfaire les besoins en eau des rizières à partir d’une station de pompage. Les infrastructures hydro agricoles de ce périmètre comprennent des réseaux d’irrigation et de drainage, des digues de protection contre les crues et des pistes internes d’exploitation et de desserte. La montée des crues de la rivière Andramonta (affluent de Lokoho) qui travers la partie nord du PI provoque les inondations du périmètre en période pluvieuse en particulier durant les passages des cyclones. Le réseau d’irrigation du périmètre d’Ankaibe comporte environ 14500ml de canaux :
• Un canal tête morte longue de 300m environ,
• Trois (3) canaux principaux dénommés IP1, IP2 et IP3 longs respectivement de 2900m, 800m et 500m,
• Vingt huit (28) canaux secondaires d’une longueur totale de 10000m.
Ces canaux sont équipés d’ouvrages de franchissement, de répartition et de distribution suivants (21 dalots, 2 partiteurs, 14 prises, 2 siphons, 3 dalots prises, 1 pont barrage, 1 radier, 1 passage sous piste, 1 pont, 1 aqueduc, 3 dalots chutes, 1 dalot sur fossé de garde et 1 complexe de raccordement). L’asservissement de ce périmètre est assuré par des drains secondaires, au nombre de 27, d’une longueur totale de 12600m niveau des parcelles qui sont collectés par un drain principale de 2100m. Le drain principal se déverse dans la rivière Andramonta qui est un affluent de Lokoho. Deux digues de protection, d’une longueur totale de 2350m, ont été construites lors de la création de l’aménagement du périmètre pour lutter contre les inondations provoquées par l’effet des remous de la rivière Andramonta à l’Ouest et celle d’Ankaibe au Nord, la première à l’Ouest (Côté Andramonta) a une longueur de 1600m et la seconde au Nord (Côté Ankaibe) à une longueur de 750m.

Exploitation des ressources sylvo-pastorales

                   A Madagascar les ressources sylvo-pastorales font partie du patrimoine domanial de l’Etat. D’une manière générale, l’exploitation de ces ressources demeure caractérisée par une situation assez floue malgré l’existence, depuis 1997, des dispositions règlementaires dictées par la politique nationale forestière, En effet, la question de l’exploitation des ressources sylvo-pastorales se trouve organiquement liée aux questions relatives à l’accès aux ressources en terre et, par conséquent, à la mise en valeur et à l’exploitation agricole, ainsi qu’au problème foncier. Dans la zone d’Andapa, les ressources sylvo-pastorales occupent des étendues importantes et sont représentées essentiellement par les formations forestières primaires et secondaires, car il existe peu de savane herbeuse. Cette situation a fait que dans la situation actuelle, ces ressources font l’objet d’une exploitation intense où les principales formes d’exploitation de ces ressources résident dans :
• Le défrichement et le brûlis pour la mise en culture, car ces ressources sont considérées comme étant des réserves foncières pour l’exploitation agricole, du moins dans les zones les plus favorables ;
• Le prélèvement des produits ligneux pour le bois de construction et le bois énergie, ainsi que sur de nombreux produits non ligneux.
Cette situation fait que, au-delà des questions ayant trait aux droits d’usage des populations riveraines des formations forestières, les ressources sylvo-pastorales de la zone se trouvent soumises à une pression anthropique croissante qui a pour corollaire la dépréciation de la valeur et de la qualité des formations forestières en présence par laquelle les formations forestières primaires évoluent vers des formations secondaires et, à leur tour, les formation secondaires évoluent vers la savane herbeuse, etc. Une telle situation qui est quasi normale dans la mesure où elle découle d’un déséquilibre prévisible entre les facteurs « non évolutifs » qui caractérisent le milieu socioéconomique (population, démographie, besoins qualitatifs et quantitatifs, connaissances, technologies, etc.…). En l’absence de mesures d’adaptation de certaines caractéristiques du milieu socio-économique, un tel déséquilibre serait appelé à simplifier pour conduire, à terme, à un niveau de production inférieur et moins durable des systèmes d’exploitation.

Riziculture irriguée

La production rizicole irriguée a enregistré :
• Une diminution de la production à un rythme moyen de 1% par an malgré un accroissement moyen de l’ordre de 3,2% par an de superficies emblavées, toute saison. Cette évolution est la résultante de :
Une régression des superficies emblavées (-9,6% par an) en culture de saison à Andapa compensée en partie par un très faible accroissement des rendements (+0,8% par an). Un accroissement spectaculaire des superficies emblavées en contre saison (+39% par an) qui est contrebalancée par une régression des rendements (-12% par an). Un accroissement moyen notable de la production de 7,4% par an qui s’explique en partie par an accroissement annuel moyen de l’ordre de 3,2% des superficies emblavées. Cette évolution de la production témoigne du caractère « tourmenté » de la riziculture dans la zone qui souffre de nombreux problèmes ayant trait à la maîtrise des techniques de production et surtout la maîtrise de l’eau durant la principale saison de culture qui est subséquente à l’état des infrastructures d’irrigation

Potentialités et contraintes

                    Dans la situation actuelle, le développement agricole dans le site d’Andapa demeure handicapé par un certain nombre de problèmes et contraintes qui entravent la mobilisation des potentialités existante et des marges de progrès qui sont réelles. Ces contraintes peuvent être groupées en 3 ensembles :
i) Les contraintes qui caractérisent l’appareil de production lui-même qui résident dans :
• La vulnérabilité du système de culture irriguée qui est hypothèque par le faible niveau des itinéraires techniques, la non-pérennité des infrastructures d’irrigation et la faible organisation des producteurs ;
• Le caractère rudimentaire du système de culture pluviale qui demeure vulnérable : en effet, ce système est pratiqué dans des milieux très fragiles, selon des itinéraires choisis des consommateurs de l’espace qui ne manqueront pas de conduire à une rupture de l’équilibre entre les facteurs en jeu, en particulier en présence d’une pression démographique de plus en plus forte et dont les performances sont déterminées essentiellement par les conditions du milieu ;
ii) Les contraintes liées à l’articulation du processus de production avec les autres maillons de la chaîne ou la filière économique, notamment :
• Les problèmes liés à l’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles qui découlent des coûts élevés d’approche ainsi que des prix élevés des intrants. En effet, les filières agricoles à Andapa souffrent toutes d’un coût d’approche des approvisionnements et d’évacuation des produits plus élevés.
La réhabilitation des grands axes de circulation vers Sambava, Antalaha et le port de Vohémar a certes offert de nouveaux horizons, mais la communication avec d’autres régions voisines et avec la capitale demeure problématique. Cette situation a fait que : La demande en semences améliorées ou certifiées est fortement limitée et se trouvent d’autant plus affaiblie par les comportements paysans qui sont souvent méfiants à l’égard des semences améliorées non testées dans leurs terroirs ; La consommation d’intrants agricoles par exploitation est faible pour des raisons attenantes aux conditions d’approvisionnement, aux prix d’acquisition et au quasi absence de conseils agricoles.
• Les problèmes liés à la commercialisation des produits, qui découlent notamment de : L’isolement des producteurs par rapport au marchés consommation important de produits (industriels, transformateurs, distributeurs) en dehors de Sambava, ce qui favorise la domination des intermédiaires commerçants et des collecteurs informels et des spéculateurs ; L’insuffisance, voire l’inexistence de capacités de stockage des produits d’une qualité adéquate au niveau de la zone ; La faiblesse de la profession et l’absence d’organisation de producteurs jouant un rôle dans la commercialisation ou le stockage de produits, etc.
iii) Les contraintes liées à l’environnement de la production avec notamment :
• L’état des pistes et l’infrastructure d’accès à l’intérieur de la zone et l’éloignement des marchés les plus importants ;
• L’insuffisance des services d’appui aux producteurs, notamment dans le domaine de la vulgarisation et l’appui-conseil ;
• L’absence de systèmes d’information sur les marchés des produits ;
• L’insuffisance de systèmes de crédit agricole.
A ces contraintes s’opposent d’importantes potentialités matérielles et immatérielles qui résident dans :
• Un potentiel productif considérable des ressources naturelles dans les sites du projet, notamment les ressources climatiques et les ressources biologiques ;
• L’inexistence d’activité de production et de commercialisation avec des flux significatifs (filière vanille) ainsi que l’existence d’une demande soutenue et souvent diversifiée en qualité pour les produits agricole tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle du marché extérieur ;
• L’existence d’un potentiel de développement d’un certaines filières avec notamment :
La filière vanille qui connaît actuellement une évolution favorable ;
La filière haricot qui est en plein développement notamment pour répondre aux besoins des marchés régionaux ;
La filière maraîchère qui présente de grandes opportunités de développement, en particulier les débouchés existants dans la région SAVA.
• L’existence de débouchés non encore exploités à l’export pour de nombreux produits agricoles transformés ou non tels que le riz pour les pays du COMESA et du SADC, les fruits et légumes pour la COI, le maïs pour la Réunion, la vanille biologique pour les pays développés, etc.
De telles potentialités se trouvant étayées par un environnement institutionnel en pleine évolution qui est très favorable à la promotion d’un développement soutenu et autoentretenu du secteur du développement rural et d’une gestion durable des ressources naturelles.

L’amélioration et le renforcement des services d’appui à la production

                 Cet axe vise à améliorer et à renforcer les services d’appui en amont et en aval de la production agricole dans le site du projet, qui constituent les maillons les plus faibles de toutes les filières de la production ainsi que les facteurs les plus déterminants du développement de celles-ci. La mise en œuvre de cet axe impliquera :
• Le renforcement des services d’appui aux producteurs dans le domaine du conseil et de la recherche développement à travers la promotion d’un partenariat ou d’une collaboration public-privé impliquant la profession, les organismes de recherche-développement et de vulgarisation et les ONGs, ce qui devrait permettre l’élaboration de paquets technologiques qui répondent aux besoins des différents types de système de culture (riziculture irriguée, agriculture pluviale) et la promotion des dits paquets auprès des paysans. Les interventions prioritaires dans ce domaine devront viser en particulier l’intensification de la riziculture irriguée et l’amélioration des techniques et systèmes culturaux en agriculture pluviale (tanety) à travers la mise au point et la vulgarisation des techniques agro écologiques les plus appropriées ;
• La promotion de nouvelles filières de marché et d’exportation moyennant la recherche de débouchés et la diffusion de normes de qualité requises par le marché. Dans cet esprit et en référence à l’étude filière effectuée dans le cadre du BVPI, il y a lieu de noter que les filières riz, vanille et haricot seraient en mesure d’offrir pour la zone d’Andapa un potentiel de développement appréciable, et ce à côté du maraîchage. Une telle option devra pouvoir être concrétisée à travers le renforcement des capacités des bénéficiaires et leurs organisations à instaurer et développer un partenariat solide par le canal de leur organismes professionnels, ce qui devrait permettre une mise en relation directe entre les producteurs, représentés par leur organisation professionnelle, et les marchés, ainsi que d’identifier les dysfonctionnements du marché et de prévoir les mesures d’atténuation. A cet effet, il y a lieu de considérer l’appui à la dynamisation et au renforcement des capacités des chambres de l’agriculture au niveau régional et local. En outre, il serait indiqué que l’appui du PNBVPI prévu dans le cadre de la mise en place des CSA implique étroitement les chambres locales de l’agriculture.
• L’appui à l’émergence d’opérateurs professionnels (individuels ou institutionnels) locaux et régionaux dans le domaine de l’approvisionnement de proximité en intrants agricoles, la multiplication des semences améliorées/sélectionnées, etc. A cet effet et à titre indicatif, il y a lieu d’envisager l’opportunité de création d’organisations professionnelles autour des services agricoles (approvisionnement, commercialisation et négoce, appui conseil, entretien et de réparation des ouvrages hydrauliques. Etc.…) dont les membres constitutifs seraient les AUEs et les organisations de base.
• L’appui à la mise en place d’un système d’information sur les prix et les marchés par les parties prenantes. La mise en œuvre d’un tel système devra impliquer à la fois la région, les communes, les organisations professionnelles et interprofessionnelles (chambre de l’agriculture, chambres du commerce et de l’industrie, etc.…), les services techniques déconcentrés du MAEP. La mise en œuvre de cet axe reposera en particulier sur le rôle des CSA mis en place dans le cadre du projet et leur dynamique.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première Partie GENERALITES SUR LA DEGRADATION DES RESSOURCES NATURELLES
Chapitre I GENERALITES SUR LA ZONE D’ETUDE
Section I CARACTERISTIQUE GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
§ 1 Le milieu naturel
A – Le site de l’étude
1 – Localisation
2 – Délimitation
B – Le milieu physique
1 – Morphologie, relief
2 – Ressource hydro climatique
3 – Ressources en sols
3 – a Les sols de la cuvette d’Andapa et les vallées alluviales
3 – b Les principaux sols des bassins versants
§ 2 Caractéristique de la population
A – Dynamiques démographiques
B – Dynamique de l’occupation de l’espace
C – Foncier et droit d’utilisation des sols
Section II LE SYSTEME D’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES
§ 1 L’agriculture et l’exploitation des ressources naturelles
§ 2 L’irrigation et l’extension des ressources en eau
A – Périmètre irrigué d’Ankaibe
1 – Localisation et accès
2 – Exploitation des ressources en eau
B – Périmètre irrigué d’Andasibe Mahaverika
1 – Localisation et accès
2 – Exploitation des ressources en eau
C – Périmètre irrigué de Bedinta
1 – Localisation et accès
2 – Exploitation des ressources en eau
D – Périmètre irrigué d’Antanimbaribe
1 – Localisation et accès
2 – Exploitation des ressources en eau
§ 3 L’élevage et l’exploitation des ressources sylvo-pastorales
A – Elevages
1 – Elevage bovin
2 – Autres types d’élevage
B – Exploitation des ressources sylvo-pastorales
Chapitre II DESCRIPTION GENERALE DES PROBLEMES DE LA DEGRADATION DES BASSINS VERSANTS
Section I EROSION ET DEGRADATION DES RESSOURCES NATURELLES
§ 1 L’utilisation des terres
§ 2 Manifestation des phénomènes d’érosion
§ 3 Impact de l’érosion
Section II LA CONTRIBUTION DES ORGANISMES DE DEVELOPPEMENT DANS LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES
§ 1 Politique nationale pour la protection de l’environnement
§ 2 La politique de l’environnement national de l’indépendance à nos jours
A – Convention de Ramsar du 2 Février 1971
B – Convention de Stockholm en 1972
C – Convention de Rio de Janeiro du 5 juin 1992
D – Convention de Johannesburg de 2002
§ 3 Les pivots de la politique environnementale de Madagascar
A – La politique de décentralisation
B – La stratégie nationale pour la conservation et le Développement Durable
C – La charte de l’environnement malgache
§ 4 Les implications des organismes institutionnels du projet
A – Le paysage institutionnel régional
B – Le paysage institutionnel du projet BVPI
C – Condition de participation des bénéficiaires
D – L’implication
E – Madagascar National Park (ex-ANGAP)
F – Programme de Lutte Anti Erosif (PLAE)
§ 5 Les organismes locaux dans la sous-préfecture d’Andapa
A – L’association d’usage de l’eau (AUE)
B – Les communautés de base (COBA/VOI)
C – Le tranoben’ny Tantsaha (TT) ou Chambre d’agriculture
D – Les services d’appui aux structures de production agricole
Deuxième Partie ANALYSE DE FONCTIONNEMENT ET LA STRATEGIE DE PROTECTION DU BASSIN VERSANT DE PERIMETRE IRRIGUEE
Chapitre I DIAGNOSTIC DE LA SITUATION ACTUELLE
Section I PROBLEMATIQUE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE
§ 1 Système des cultures
A – L’agriculture irriguée
B – L’agriculture pluviale
§ 2 Itinéraire technique
A – La riziculture
1 – Le système traditionnel
2 – La culture de Tavy
3 – Les cultures de subsistance autres que le riz
B – Les cultures de rente
1 – La vanille
2 – Le café
§ 3 Rendement production et destination des produits
A – Rendements
1 – Riziculture irriguée
2 – Agriculture pluviale
B – Production
1 – Riziculture irriguée
2 – Agriculture pluviale
C – Destination des produits
§ 4 Dispositif d’encadrement et de vulgarisation et service d’appui à l’agriculture
A – Historique
B – Situation actuelle dans la zone du projet
1 – Le centre des Services Agricoles (CSA)
2 – Les services déconcentrés
3 – Les communes
§ 5 Potentialités et contraintes
Section II PROBLEMATIQUES DES FONCTIONNEMENTS ET DE LA GESTION DES PERIMETRES IRRIGUES
§ 1 Etat des aménagements et des infrastructures des périmètres irrigués
A – Périmètre irrigué d’Ankaibe
1 – Réseau d’irrigation et de drainage
2 – Digues de protection
3 – Réseau de piste
B – Périmètre irrigué d’Andasibe Mahaverika
1 – Périmètre d’irrigation et de drainage
2 – Digue de protection
3 – Réseau de piste
C – Périmètre irrigué de Bedinta
1 – Réseau d’irrigation
2 – Réseau de drainage
D – Périmètre irrigué d’Antanimbaribe
§ 2 Problématiques de fonctionnement des périmètres irriguées
A – Périmètre irrigué d’Ankaibe
B – Périmètre irrigué d’Andasibe Mahaverika
C – Périmètre de Bedinta
D – Périmètre irrigué d’Antanimbaribe
§ 3 Gestion et fonctionnement des infrastructures des périmètres irriguées
A – Le rôle des services de l’Etat
B – Le rôle des associations d’usagers de l’eau
C – Caractérisation de la situation dans les sites du projet
§ 4 Classification des périmètres irrigués selon les critères du programme national de bassin versant de périmètre irrigué
A – Périmètres partenaires
1 – Périmètre d’Ankaibe
2 – Périmètre d’Analanambe
B – Périmètres autonomes
Chapitre II ORIENTATION A LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES ET LES STRATEGIES POUR LES PROGRAMMES DU BASSIN VERSANT DE PERIMETRE IRRIGUE
Section I ORIENTTION A LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES SOLS
§ 1 L’effet des systèmes de production non durables
§ 2 La gestion durable des sols pour la génération future
§ 3 Contribution les agents de développement
§ 4 Orientation de la politique agriculturale
A – Négociation entre les agents
B – Taxation de la pratique agricole traditionnelle
Section II ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR LES PROGRAMMES DU BASSIN VERSANT DE PERIMETRE IRRIGUE
§ 1 Orientation stratégique en matière de développement agricole du bassin versant de périmètre irrigué
A – La rationalisation et l’optimisation de l’utilisation des terres dans le domaine de l’agriculture pluviale
B – Intensification des techniques de production en riziculture irriguée
C – L’amélioration et le renforcement des services d’appui à la production
D – L’amélioration de l’environnement immédiat de la production
E – Le renforcement du tissu et de l’environnement institutionnel local
§ 2 Orientation stratégique pour les périmètres irrigués
A – Rentabilisation et valorisation des aménagements dans les périmètres irrigués
B – L’amélioration de la gestion des périmètres irrigués dans le sens d’une utilisation durable des infrastructures
1 – Au niveau de l’Etat
2 – Au niveau des AUEs
C – La tarification et le recouvrement des coûts de gestion et d’entretien
§ 3 Orientation stratégique pour les bassins versants et priorités d’intervention
A – L’initiation et l’élaboration de schémas d’aménagement et de gestion de l’espace rural des communes
B – La rationalisation et l’optimisation de l’utilisation des terres dans le domaine de l’agriculture pluviale
C – L’aménagement et la valorisation des ressources naturelles sur les bassins versants en amont
D – La restauration des zones dégradées et la protection zones les plus propices à l’érosion dans les sous bassins prioritaires
E – La participation et la contribution des bénéficiaires
F – La sensibilisation et l’éducation environnementale
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX

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