Essai d’analyse de dynamique des flux des investissements directs etrangers

Depuis son indépendance et jusqu’à nos jours, Madagascar figure parmi les pays les plus pauvres du monde, malgré l’existence des potentialités considérables que représentent ses richesses naturelles et la main d’œuvre compétitive dont il dispose. Mais paradoxalement, il n’y a que peu d’amélioration et la pauvreté est devenue un « cercle vicieux ». Comme le pays est déjà pauvre au départ, donc logiquement il n’a pas des moyens financiers pour assurer leur propre développement économique. Ce qui veut dire que la croissance économique reste toujours très faible. Ensuite, la faiblesse de la croissance économique a une conséquence néfaste sur le revenu et l’épargne. Finalement, la situation revient à l’état initial: il y a insuffisance du moyen financier interne pour démarrer l’économie. Généralement, ce sont le revenu, l’épargne et l’investissement nationaux qui sont habituellement faibles et mêmes, dès fois, en décroissance. C’est pourquoi ils ne représentent presque rien pour atteindre la croissance endogène. A cet effet, on a besoin de l’investissement venant de l’étranger pour combler le financement interne de l’économie entre autre l’investissement direct étranger et l’investissement de portefeuille. Le Gouvernement Malagasy a opté pour une politique de promotion des Investissements Directs Etrangers comme un des moteurs de développement du pays en libéralisant l’économie, en mettant en place un code des investissements et en créant des zones franches. A cette époque, le taux de l’investissement privé était très bas. Mais à partir de la phase de transition à l’économie libérale, le niveau de l’investissement global atteint entre 13% et 14% du PIB. C’est à partir de cette époque aussi que le pourcentage des investissements privés commence à se lancer. En effet, à la fin de l’année 1996, sur 212 projets d’investissements, 158 entreprises franches ont pu être dénombrées, pourtant l’IDE restait faible, Madagascar n’accueillait que 85 millions USD d’IDE en 2005 et que dans la même année il était classé au 131eme rang selon les indicateurs de l’environnement des affaires établis par la Banque Mondiale. On y souligne également que des efforts ont été entrepris par le gouvernement dans la politique pour le développement du pays en engendrant une nouvelle conception qui est le MAP (Madagascar Action Plan) dont l’objectif principal serait d’atteindre une croissance économique à deux chiffres en 2012. Et par le biais du Conseil pour le Développement Economique de Madagascar, l’instauration d’un environnement favorable en vue d’accroître les investissements privés locaux et l’attraction des investissements directs étrangers seront les principales actions.

APPROCHE THEORIQUE SUR LES GENERALITES DES IDE

Les investissements directs étrangers font partie de l’investissement le plus réputé ces dernières décennies tant sur les pays en développement qu’aux pays développés. Ils possèdent une grande place au sein de l’économie du pays d’accueil. En tant qu’investissement, les IDE participent énormément dans les financements de l’économie du pays.

Apport de l’investissement dans l’économie

Quelques notions sur l’investissement 

Investissement : définition
L’investissement peut être défini comme des dépenses effectuées par des individus, des entreprises ou des entités publiques par les quelles ils acquièrent des biens de production afin d’augmenter la capacité de production ou la productivité du système productif. En ce sens, le mot investissement s’agit d’engager un capital que ce soit technique ou immobilière dans le but d’avoir le bénéfice. Du point de vue des agents économiques pris individuellement, l’acquisition de droits de propriété pour un capital existant constitue également un investissement.

Relation entre épargne et investissement
Définir le terme « épargne » revient à réfléchir sur le comportement d’une entreprise ou d’un ménage à propos de l’utilisation de son revenu . On appelle donc « épargne » une fraction du revenu individuel ou national qui n’est pas affectée à la consommation. D’après cette définition, une épargne est constituée d’un revenu non  affecté à la consommation. Sur ce, elle peut se présenter sous diverses formes de placement : d’un compte, d’un bien immobilier, des métaux précieux, bijoux, etc. Mais, quelque soit leurs formes, elles pourraient tous être évaluées en monnaie et les agents économiques peuvent les utilisées dans le but d’accroître leurs revenus futurs. Dans la théorie économique contemporaine, J.M Keynes a essayé de faire la liaison entre investissement et épargne. En effet, dans l’hypothèse d’une économie fermée, dans sa version simplifiée, la théorie keynésienne ne fait intervenir que deux agents: les entreprises et les ménages. On a donc les relations suivantes :
Soit :-C la consommation globale ;
-I l’investissement global ;
-S l’épargne globale ;
-Y le revenu globa .

Le revenu est égal à la somme de la consommation et de l’épargne, tandis que, la demande est égale à la somme de la consommation et de l’investissement. On a donc, C + I = Y et C + S = Y par identification de coefficient I = S L’analyse des Classiques sur l’épargne et l’investissement est fondée sur une même action. L’égalité est certaine car l’épargne d’un agent économique permet à l’autre agent d’investir ; il y a donc une identité entre l’épargne et l’investissement, et l’épargne doit précéder l’investissement.

« Les Classiques analysent l’épargne et l’investissement comme deux grandeurs de la même dose ; quand il y a une épargne, c’est comme il y aura un investissement potentiel de la même intensité qui va se réaliser dans un proche avenir » . Dans ce sens, une épargne thésaurisée par un individu sera utilisée par un autre comme une sorte d’investissement.

Type des investissements
Selon, la définition donnée par l’encyclopédie wikipedia « Investir revient à engager de l’argent dans un projet, en renonçant à une consommation immédiate et en acceptant un certain risque, pour accroître ses revenus futurs. ».Dans ce sens quand on parle de l’investissement on parle forcement de choix de la part de l’investisseur. C’est donc à partir de leurs objectifs qu’on peut classer les investissements.

Le but de l’investissement consiste à :
– augmenter la capacité de production de l’entreprise on l’appel investissement de capacité ;
– maintenir l’activité au niveau actuel c’est à dire mettre à jours les moyens de production on l’appel investissement de remplacement ;
– accroître la productivité à ce moment là on pratique l’investissement de modernisation ;
– assurer le développement de l’entreprise on pratique de l’investissement stratégique.

Matériel ou immatériel

« L’investissement matériel est l’acquisition par une entreprise de matériels (capital technique ou capital fixe). Lorsqu’une entreprise investit, elle augmente le stock de capital (machines) : c’est la FBCF .L’un des objectifs des investissements vise donc à augmenter le stock de capital » . Tandis que les dépenses qui forment les investissements immatériels sont les dépenses pour les logiciels, la publicité et le marketing, formation du personnel, les brevets et licences, etc. Les dépenses occasionnées par l’investissement immatériel vont générer des revenus futurs.

C’est donc à ce titre que ces dépenses de consommation intermédiaires sont considérées comme de l’investissement. En prenant l’exemple de la formation du personnel effectuée au sein d’une entreprise. A long terme, les dépenses engagées seront amorties par les bénéfices réalisés par les savoirs faire des travailleurs qualifiés. Donc cette formation est un détour de production effet et que toutes ces dépenses sont essentiellement nécessaires dans l’augmentation de la productivité et dans la compétitivité de l’entreprise.

Investissement productif ou improductif

Les investissements publics comme privés pourraient être jugés à partir des profits qu’ils ont acquis. Dans une entreprise privée, l’investissement est considéré comme productif lorsque la valeur cumulée des biens et des satisfactions obtenues est suffisamment supérieure aux coûts engendrés. La production effectuée doit nécessairement être rentable c’est-à-dire l’argent qui a été engagé en tant que capital acquiert de bénéfice sinon elle n’a pas lieu. Tandis que les investissements effectués par l’Etat ne sont pas forcement dans le but d’obtenir un profit. Ils sont nommés improductifs car ils sont souvent déficitaires. Ce sont des investissements qui ont pour objectifs d’accompagner les investissements privés. La dépense engagée en ce moment n’est pas considérée comme du capital en vue de fructifier. Et les produits sont destinés pour la consommation publique. Les investissements improductifs sont : l’éducation pour tous, santé pour tous, les produits de consommation publique, les routes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’IDE : UN DES MOYENS INDISPENSABLES AU PROCESSUS DU DEVELOPPEMENT
CHAPITRE I- APPROCHE THEORIQUE POUR LES GENERALITES DES IDE
CHAPITRE II- LE LIEN ENTRE L’IDE ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
CHAPITRE III- L’EVOLUTION DES IDE DANS LE MONDE
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE DYNAMIQUE DE FLUX D’IDE A MADAGASCAR
CHAPITRE I- SITUATION DES IDE A MADAGASCAR
CHAPITRE II- IDE : ANALYSE DES CAUSES D’ALTERNANCE DE SES NOMBRES ET SES EFFETS SUR L’ECONOMIE NATIONALE
CHAPITRE III- RECOMMANDATIONS PARTICULIERES SUR L’AVENIR DES IDE A MADAGASCAR
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES

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