Espace public contemporain : representation d’une nouvelle forme d’interaction et de mutation en sphere communicationnelle

La communication fait partie de la sociologie des médias. Cette discipline qui s’est construite en France depuis les années 60 se heurte jusqu’à maintenant à des difficultés pour se définir, en raison de l’étendue de son champ de vision et de recherche. Ce qui ne nous permet pas de la situer dans le domaine des Sciences Sociales. Les phénomènes de la communication tiennent compte actuellement de plusieurs disciplines, telles la philosophie, l’anthropologie, la linguistique, la psychologie, la sociologie, les sciences politique et économiques, le droit suivis par d’autres domaines sociaux et scientifiques, ce qui suppose une interdisciplinarité. Ainsi, force est de souligner qu’il est hasardeux et non scientifique de fixer une étude qui ne prend pas en considération plusieurs domaines qui sont liés aux phénomènes sociaux.

Sciences sociales et sciences de la communication 

Toute étude et toute réflexion sur la communication impliquent ainsi une certaine conception de l’individu, de la société et de la démocratie. Il convient de signaler, que bien que son étude relève de la sociologie, elle couvre un champ fort étendu et diversifié. Sans prétendre être exhaustif, les sept domaines suivants doivent être tenus compte : la communication naturelle qui a trait à la communication intersubjective – la communication de masse voire la communication médiatique – l’interculturel – l’analyse des effets sociaux des techniques de communication comme le téléphone, l’informatique ou encore le poste téléviseur – l’histoire de ces techniques : du télégraphe à l’Internet – les cas des questions transversales jugées comme étant relatives à la rhétorique et à l’argumentation – l’étude du fonctionnement de l’espace public comme étant un champ en pleine expansion.

Radio de proximité et reconfiguration sociale 

La radio fait partie de ces médias qui ne cessent de se développer à un rythme vertigineux, vu l’ampleur du développement de la TIC, au point d’en faire une injonction sociale économique et politique. Dans la région d’Antsirabe, plus précisément dans le Vakinankaratra, la radio de proximité est devenue un outil incontournable pour remodeler la façon dont les individus s’articulent pour mettre en valeur son système. Actuellement, elle fait partie d’un des mass médias soumis à la société de communication. Auparavant, la tendance a été consacrée à la presse écrite jusqu’en 1960. L’avènement de la télévision et de la publicité a renversé la vapeur pour confirmer la primauté de l’image et du son au préjudice du plus ancien média : le journal écrit. Avec l’avènement de l’ère audiovisuelle, la communication orale est réhabilitée ; l’oreille et non plus exclusivement l’œil, reprend ses droits dans la communication. Dès lors, on peut retrouver à l’échelle globale, le village d’avant, l’individualisation par l’écriture, et voir renaître un nouveau tribalisme. Comme nous venons de l’annoncer auparavant, la radio de proximité a un rôle primordial pour concrétiser le changement social au niveau de chaque individu vivant dans une société rurale.

Pour concrétiser cette tendance et dans l’optique de changement social objectif et subjectif, on devra avoir des acteurs qui formeront le moteur de la mutation en cours. Les contradictions, les compétitions ou encore les conflits sont à l’origine d’une grande transformation actuelle. Il convient que trois acteurs « au cœur du réacteur » sont répertoriés pour apporter cette transformation et classés dans la nouvelle classe qualifiée de culturocratie, terme que nous empruntons à MAFFESOLLI.

Pour notre étude sur la radio, il s’agit des innovateurs, des investisseurs que sont les gérants et premiers responsables de ces stations et enfin les acteurs représentés ici par les journalistes et les différents animateurs de programme des émissions et des journaux parlés. Mais il ne faut pas oublier les acteurs principaux que sont les paysans sur qui sont déversés les flots de messages indifférenciés et où les changements sociaux s’accumulent et se répercutent. Problématique et hypothèses Ces acteurs ont leur propre logique et poursuivent chacun des buts différents mais obéissent à des exigences qui leur sont propres et partiellement autonomes. Cependant, ils interagissent entre eux et ce sont leurs interactions qui constituent le « cœur des réacteurs ».

Lignes éditoriales et collaboration implicite entre les stations 

En général, ces différentes radios agissent d’une façon cohérente et structurée à l’endroit de leurs cibles respectives. Autrement dit, leurs actions sont jugées et mesurées suivant des facteurs bien déterminées tels les moyens financiers octroyés disponibles et existants, les moyens techniques qui dépendent en majeure partie de l’évolution technologique de la science de l’information et de la communication et enfin et surtout le plus grand et le plus important : les moyens humains représentes par les acteurs du changement social souhaité et attendu des cibles.

Néanmoins, ces différents éléments ne peuvent opérer efficacement sans prendre en considération la complémentarité de leurs actions. Ils doivent bien structurer leurs atouts successifs pour soutenir une action commune, ceci afin de mieux cibler la population locale. Du côté de celui-ci des moyens techniques, la réussite ou non de la mutation dépend partiellement du son rôle dans ce processus communicationnel : il convient de souligner que l’utilisation d’une gamme de moyens mis à la disposition de différentes radios de proximité dépend en majeur partie de la station proprement dite : ceci selon les besoins de l’émetteur et même du degré d’adaptation de l’auditoire. En quelques sortes, ils ne seront utilisés qu’en rapport à l’efficacité de la transmission du message.

Concernant les moyens humains, la réussite de la transmission dépend en majeure partie des acteurs du changement. Dans la pratique, ces émetteurs sont choisis suivant leur spécialité et leur compétence. Du journalisme à l’animation des antennes et des programmes, en passant par la réalisation des émissions par la réalisation des émissions de différents domaines, leur recrutement est justifié par le souci très spécial de l’amélioration du système paysan doublé de l’intérêt personnel des innovateurs. Mais la place des politiciens, autres acteurs de mutation sociale du système paysan, est mise en relief. En tout lieu, leur rôle est très déterminant dans la mesure où ils ne sont pas négligeables par rapport aux stations. En fait, la majorité d’entre eux ne sont que les innovateurs des dites stations : ils peuvent contrôler, d’une manière permanente le milieu d’où ils sortent et ainsi consolider leur pouvoir politique. Leur objectif étant la transformation du capital financier en capital pouvoir. On peut résumer que la radio sert aux politiciens pour renforcer la confiance des membres du parti et surtout pour bien asseoir leurs opinions sur l’évolution des affaires politiques régionales voire nationales.

De tout ce qui se passe au niveau du monde rural, la communication de masse telle la radio de proximité tient un rôle non négligeable, incontournable et inamovible au niveau des auditeurs. Elle s’articule avec les forces économico – politiques du milieu pour accéder cette mutation sociale. Pour cette raison, la plupart d’entre eux suivent la ligne politique des gérants d’abord, puis du contexte vécu par le majorité de la population voire du milieu rural d’où ils proviennent. C’est ainsi les points chauds économico – politiques et sociaux sont traités pour accélérer les transformations sociales souhaitées. Ils ne craignent pas de s’exprimer au micro pour des témoignages ou quelquefois pour donner leur point de vue : les hommes politiques comme les auditeurs sur des situations particulières telles que les vols de bœuf, les feux de brousse ou encore les infractions de toutes sortes suivant les fluctuations contextuelles.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Matériel et méthode
Schéma de l’étude
Critères d’inclusions
Données recueillies
Analyse statistique
Résultats
Discussion
Conclusion
Bibliographie
Tableaux
Annexes

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *