Esclavage et economie en grece ancienne

L’esclavage a été pendant longtemps un phénomène important dans le développement de la vie économique grecque au cours de son histoire .Il a été vivace dans les premiers temps de son histoire, d’Homère à la chute de l’empire romain. La période classique est marquée par l’esclave marchandise, le type athénien. Les esclaves sont des biens privés, l’esclave appartient à un maître .Le rapport esclavage et économie en Grèce fait l’objet de débats houleux dans les travaux des historiens modernes. Le débat porte sur la place qu’occupent les esclaves dans les différentes activités économiques de la Grèce antique .Il est important pour nous de travailler sur ce sujet afin de comprendre le rôle des esclaves dans la vie économique grecque et son évolution dans les sociétés modernes et contemporaines.

De nos jours l’esclavage demeure, mais sous d’autres formes ; nous allons travailler sur ce thème pour comprendre son évolution. La guerre semble être le meilleur moyen de se procurer des captifs. Cependant, l’esclavage n’est pas la seule forme de dépendance ; d’autres liens peuvent unir les propriétaires terriens et les pauvres paysans qui travaillent la terre. C’est ainsi qu’à Athènes à la fin du VIIème siècle, une partie des paysans contraints au versement du sixième de leur récolte, étaient pour cette raison appelés hectémores .Mais Solon, par ses reformes, met fin à cette forme de dépendance. La suppression de l’esclavage pour dette par Solon allait contribuer à partir du VIème siècle au développement de l’esclavage-marchandise.

Les paysans athéniens avaient acquis à la fois la liberté personnelle, le droit d’accès à la terre et l’intégration ou la réintégration à la communauté civique. Désormais il n’était possible pour les grands propriétaires du sol de les faire travailler, d’où la nécessité de se procurer des esclaves d’origine barbare ou étrangère pour assurer la main-d’œuvre dans les diverses activités économiques des cités grecques pendant cette période, c’est à dire l’époque classique. A Athènes les esclaves ont été présents dans toutes les activités, à l’exception de la politique qui est réservée aux citoyens, c’est-àdire ceux qui sont de père et de mère athéniens et qui ont droit de voter et d’être jugés dans les tribunaux. Les esclaves peuvent être employés dans les domaines de l’agriculture, de l’artisanat, du commerce, dans les mines où ils sont loués par leurs maîtres aux concessionnaires de ses mines, sur les chantiers….

Situations et conditions d’esclaves dans la vie économique

Nous allons étudier le mouvement des opinions sur l’esclavage en Grèce et plus particulièrement à Athènes à l’époque classique. On ne peut cependant parler de façon approfondie sans pour autant tenir en compte certaines précautions. C’est une chose non négligeable car lorsqu’il s’intéresse à une vieille institution, un penseur se défini à chaque fois par rapport à un mouvement d’idées qui existe depuis fort longtemps autour de celle-ci, il adhère ou s’oppose. Il est important de connaître l’état d’esprit qui s’était fait dans cette période et au cours des siècles en Grèce.

Athènes est particulièrement la cité choisi autour du phénomène social qui fait l’objet de cette partie. Nous allons par nous-même de le reconstituer en recherchant les éléments dont il pouvait se composer .Il y a toujours à cette époque ce qu’on appelle les lois de la guerre .Ces lois autorisent à ce que le vainqueur asservisse le vaincu à une période déjà très ancienne.la preuve est que Homère n’a pas connu d’autre sort pour celui-ci .Il faut entendre Agamemnon et surtout Hector  pour s’en rendre compte. On n’a pas besoin d’en ajouter le fait que les grecs règlent en générale leur problèmes en prenant les armes, utilisèrent la façon large des avantages et du droit que leur attribuait la victoire et s’habituèrent à croire qu’il était normal et juste d’agir de cette manière.

Cependant une situation comme un évènement devait en effet être le changement d’un avis aux Athéniens. En outre les Grecs ayant eu plusieurs fois dans certaines situations seuls les dessus sur les peuples Perses, ils ne pouvaient s’absenter de voir dans leurs triomphes le fait d’une prédestination. En effet si la nécessité qu’ils constituaient avait repoussé la multitude adverse. Les Athéniens sont nés pour être libres et la liberté est une priorité pour eux .C’est avec le développement de l’empire d’Athènes que les esclaves devenaient progressivement nombreux .Ils sont venus de partout. Le plus étonnant est que les esclaves sont d’origines Barbare. On commençait à croire en l’existence des individus qui sont nés pour être des esclaves. Les grecs ont considéré rapidement l’esclave comme un objet, une chose dont ils pouvaient en disposer de façon libre et sans contrainte .Achille brûle ses captifs de Troyes sur le bûcher de Patrocle  et de châtiment  .Ulysse a infligé à ses propres serviteurs qui sont infidèles .C’est pour prendre acte que déjà les droits et les pouvoirs du maître sur celui qui devait lui soumettre étaient sa limite. Cela s’est passé à l’époque homérique. Ainsi de suite les générations qui suivent sont les héritiers de l’expérience de leurs prédécesseurs dans ce domaine. Cela a des conséquences au cours des siècles une tradition qui habitua le Grec à n’accorder aucune importance à l’esclave. Ici ce sont les sentiments les plus intimes des Grecs sur la personne qui subit la servitude.

C’est important d’en savoir parce qu’ils expriment en générale le vrai état d’esprit d’un peuple et les réalités de son époque. C’est pourquoi on commencera comme on l’a toujours fait par étudier les faits marquant le temps d’Homère. L’opinion de Eumée est assez propagée chez les contemporains sur la personne qui subit l’asservissement .C’est ainsi qu’il dit a Ulysse« Zeus a la grande voix ôte a un homme la moitié de sa valeur lorsque s’abat sur lui le jour de l’esclavage »  . Ils nous aident à approfondir notre réflexion sur la question de degrés intellectuels .En effet Eumée avoue à Ulysse que les esclaves quand les maîtres ne les commandent plus ne veulent plus travailler comme il convient  .En outre, livré à lui-même en personne, l’esclave n’est pas capable de remplir des tâches.

Il lui faut la présence d’un supérieur c’est- à- dire d’un maître à ses côtés pour lui donner des instructions. Ce qui veut dire en d’autre terme que, quand l’esclave a devant lui un maître, il pourra bien accomplir ce qu’on lui demande de faire. Donc il est évident que le maître ne s’implique pas dans le travail qui est donné à l’esclave mais plutôt de lui montrer le comment des choses et ce qu’il faut faire. Ce n’est pas facile d’arriver à une autre conclusion si nous pensons que Zeus serait contradictoire de priver l’esclave une part de son énergie et de sa force physique or il est appelé à travailler de façon continue et obligé d’user sa force physique. Ainsi, il faut noter que si à cette période nous voyons dans l’être qui est asservi comme un être inférieur, une personne à mobilité réduite, il est probable de penser que son maître compensait cet handicape en lui tenant lieu de ce dont le sort lui avait été privé c’està- dire une partie de son intellect et de son intelligence. En effet cette idée qu’on se faite de celui qui était privé de liberté ne pouvait manquer de passer a posteriori. C’est donc très facile vue l’utilité de Homère dans l’éducation des jeunes personnes. On en veut et en donne pour preuve le témoignage de Platon  .Il cite avec altération de la forme qui reconnait l’interprétation qu’on vient d’avancer et fait savoir également son état d’esprit les mêmes vers que nous avons souligné.

statuts des esclaves

Le nombre d’esclaves

On ne peut pas donner un nombre fiable et exact d’esclaves en Grèce ancienne vue les difficultés présentées par la documentation et les différents chiffres avancés par les auteurs. Notre travail est basé sur différents points de vue. C’est à travers des points de vue des auteurs qu’on parvienne estimer le nombre des esclaves. La Grèce ancienne ne dispose pas de statistiques précises. Les informations que nous disposons sont accentuées sur des informations courtes. Ce qu’il faut retenir dans cette partie de notre travail c’est que les esclaves ont été plus nombreux que les citoyens. D’après Claude Mossé pour Athènes, les estimations varient entre 80 000 et 400 000 .

Selon Cheikh Anta Diop, on pouvait compter 70 000 citoyens pour les 100 000 esclaves à Athènes  . Le chiffre annoncé par Claude Mossé est avancé par un auteur ancien qui s’appelle Athénée de Naucratis. Il serait en effet le résultat d’un recensement à Athènes à la fin du IV .On est parti plus loin en évoquant que dans le théâtre de Aristophane, un paysan moyen avait au minimum trois esclaves  .Ce chiffre est acceptable dans la mesure où Aristophane n’a pas créé ses pièces de théâtre en partant de rien. En effet le théâtre est considéré comme une activité culturelle qui permet à la société de se mirer pour dévoiler les qualités et ses défauts. Un tel chiffre relaté par Aristophane vient de réalités concrètes.

Table des matières

Introduction
Première partie
Chapitre I : Situations et conditions des esclaves dans la vie économique
A-Statuts des esclaves
B- Catégories d’esclaves : esclaves marchandises
Deuxième partie
Chapitre II : Les fonctions des esclaves
A-Les esclaves dans les différentes activités économiques
B-Les esclaves dans l’agriculture : les types d’exploitation
Conclusion
Bibliographie
Tables des matières

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