EQUILIBRE ECONOMIQUE
EQUILIBRE ECONOMIQUE INTERNE
La monnaie fait tellement partie de nos vies quotidiennes que nous la poursuivons impeccablement en nous arrêtant malgré tout rarement pour réfléchir à son rôle essentiel comme lubrifiant de l’activité économique. Ce Chapitre constitue le début de notre étude sur l’équilibre sur le marché monétaire et le taux de change.
L’essence de la monnaie et le taux d’intérêt
Notre système financiers avec les billets, les cheques, les cartes de crédits et la multitude des produits financiers dérivés n’est pas apparus en une nuit. Il a évolué au cours des siècles. Mais au cœur du système financier se trouve la monnaie.
L’essence de la monnaie
On peut définir la monnaie comme la suivante : La monnaie est tout ce qui joue le rôle d’intermédiaire d’échange ou des moyens de paiement communément accepté. Les marchandises ont constitué la première sorte de monnaie mais elles se sont transformés au cours du temps en monnaie judiciaire, dont l’Institut d’émission ( Banque Centrale) à le droit de créer cette monnaie, et en compte de dépôt à vue. Tous ces instruments ont la même qualité intrinsèque : ils sont acceptés en paiements pour les biens et les services. Quand l a monnaie était des marchandises, on parle de « troc » qui consiste en échange de bien contre d’autres biens. L’économie de troc s’oppose à une économie monétaire, ou les échange font par l’intermédiaire d’un moyen d’échange communément accepté. Bien qu’à l’évidence peu pratique, le troc représente réellement un grand pas en avant par rapport à l’état d’autre suffisance. Quand chaque ménage doit produire tout ce dont il a besoin chacun est un spécialiste de rien. Donc de sérieux désavantages peuvent surgir au troc, car une division élaborée du travail est impensable sans l’introduction de la grande invention sociale qu’est la monnaie .
Quant une économie se développe , les gens s’échangent pas directement un bien contre un autre. Au contraire, ils vendent les biens contre de l’argent, et utilisent ensuit celui-ci pour acheter les autres biens qu’ils désirent le plus acquérir . A priori, remplacer une transaction (le tiré) par deux semble compliquer. Par exemple vendre des bananes pour acheter des pommes au lieu de les échanger tout simplement. En fait, deux transactions monétaire sont plus simple qu’une transaction de troc. Chaque personne peut avoir de préférence différente et qu’il est vraiment exceptionnel de trouver une personne dont les désirs d’échange correspondent exactement au votre. C’est ainsi qu’ en régime de tire par exemple, il n’est pas possible de procéder à des échanges directes entre un tailleur qui rencontre par hasard un fermier en haillons qui dispose des biens alimentaires et désire une paire de pantalons.
Les sociétés qui ont beaucoup pratiqué les échanges ne pouvaient supporter les handicaps redoutables du troc. L’usage d’un intermédiaire des échanges communément accepté l’argent a permis au fermier d’acheter les pantalons au tailleurs, Argent qui vient de l’achat des chaussures au cordonnier qui achète le cuir au fermier par exemple.
La valeur de la monnaie
La valeur de la monnaie évolue selon chaque type.
La monnaie marchandise
La monnaie en tant qu’intermédiaire des échanges est d’abord apparue dans l’histoire humaine sous forme de marchandises. Un très grande diversité d’objets ont servis de monnaie : le bétail, l’huile d’olive, la bière ou le vin, le cuivre, le fer, l’or, l’argent, les bagues, les diamants et les cigarettes. Chacun d’eux à ses avantages et les inconvénients. Le bétail n’est pas divisible en petit morceaux . La bière ne se conserve pas longtemps, à l’inverse du vin. L’huile d’olive constitue une belle monnaie liquide que l’on peut diviser à volonté, mais elle est d’un usage un peu salissant . Et ainsi de seule. Au XIX è siècle, la monnaie marchandise consistait presque exclusivement en métaux tels que l’argent et l’or. Ces formes de monnaie avaient une valeur intrinsèque ce qui veut dire qu’elles avaient en elles mêmes une valeur d’usage. Comme la monnaie disposait d’une valeur intrinsèque, l’Etat n’avait pas besoin de garantir sa valeur et la quantité de monnaie était déterminé par le marché par l’intermédiaire de l’offre et de la demande d’or et d’argent. Le fait que les ressources sont rare ou parfois abondantes simplement à cause de découvertes accidentelles de gisements, cela constitue les inconvénients de la monnaie métallique.
L’avènement du contrôle monétaire des Banques Centrales a donné naissance à un système monétaire beaucoup plus stable. La valeur intrinsèque de la monnaie est désormais complètement passé .
Le papier-monnaie
Ce type de monnaie a changé la monnaie marchandise l’essence de la monnaie apparaît maintenant avec évidence . La monnaie est désiré non pas pour elle même mais pour les choses qu ‘elle permet d’acheter . On ne peut pas consommer directement de la monnaie ; mous l’utilisons au contraire pour nous en débarrasser (c‘est l’achat) . Quand on garde la monnaie, même la valeur tient encore et que nous pouvons la dépenser plus tard . L’utilisation de la monnaie judiciaire s’est largement répandue parce qu’elle est un moyen pratique d’échange . Ce type de monnaie se conserve et se transporte facilement. Précisons que la rareté de la monnaie est conservée car nuls n’en puissent créer légalement. D’ou la valeur de la monnaie tient à la limitation de son offre . Tant qu’elle est acceptée comme moyen de paiement, elle remplit la fonction de monnaie.
La monnaie scripturale
La monnaie scripturale est actuellement beaucoup plus en vigueur des chèques tirés sur des fonds déposés dans une Banque ou d’autres Institutions financières. Les chèques sont acceptées à la place de paiement en espèces pour de nombreux biens et services. Aujourd’hui les différentes formes de monnaies connaissent une transformation extrêmement rapide . Certains Institutions financières par exemple, relient un compte de dépôt à vue à un compte d’épargne ou même à un porte feuille de titres permettant au consommateurs de tirer des chèques sur la valeur de leurs titres . De même pour les carte de crédit, des chèques de voyage peuvent être utilisés pour de nombreuses transactions .
La nature des taux d’intérêt
Il nous faudra aborder la question du prix de l’argent , qui est le taux d’intérêt : L’intérêt est le versement effectuée pour l’usage de la monnaie . Le taux d’intérêt est le montant de l’intérêt versé par unité de temps. En d’autres termes, les gens doivent payer la possibilité d’emprunter de l’argent . Le taux d’intérêt est le coût de l’emprunt de l’argent, mesuré en monnaie utilisée (dollar, en ariary,…) par année.
Comment fonctionne le taux d’intérêt
Prenons par exemple : quand on a fini nos études on reçoit 2000 ariary. Si on décide de le garder en billet , de ne pas les dépenser, on aura rien en plus de ce 2000 Ariary, parce que les billets ne reçoivent pas d’intérêt. Or si on place ces billets sur un compte d’épargne avec un intérêt de 10 % , ou e prêtant à d’autres qui en ont besoins avec le même intérêt, donc à la fin de l’année 1, si l’intérêt est pour chaque année, la Banque ou l’emprunteur nous versera 200 ariary . Et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’échéance c’est à dire le paiement du montant 2000 ariary. On peut dire alors que le taux d’intérêt constitue un nombre pur , en pour cent l’an. Le taux d’intérêt est le prix de l’emprunt de la monnaie, qui permet à l’emprunteur d’obtenir au cours du temps les ressources réelles d’un prêt .
Une gamme de taux d’intérêt
Si on fait référence au journal de « Wall street Journal », on peut en citer quelques gammes dans le système financier :
– Le terme ou le délai de remboursement
C’est à dire les prêts sont différents par leurs termes ou délai de remboursement ; la période de temps au bout de la quelle ils doivent être remboursés. Notamment les prêts d’un jour sont les plus courts, les prêts inférieurs à un an qu’on les nommes à court terme et les prêts supérieurs à un an : le long terme . Lorsqu’on parle de fond à une firme, on se réfère un des titres .
– Le risque : certains prêts sont pratiquement sans risque tandis que d’autres sont hautement spéculatifs . Ce sont aussi les titres émis par l’Etat constituent le placement le plus sûr ; sans risque car garantis par confiance totale, le crédit et le pouvoir d’imposition . Au contraire si c’est un placement avec risque, les gens ou épargnants exigent le versement d’une prime de risque . Par exemple : si état Malagasy : le « BTA » .
– La liquidité : un actif est considéré comme « liquide » , s’il peut rapidement, et avec peu de perte de valeur, être converti en monnaie par exemple : la plus part des titre négociable, comprenant les actions ordinaires et les obligations d’Etat . Ces actifs liquides sont quasiment convertis à leur valeur courante . Le taux d’intérêt des actifs liquides est moins élevé que les actifs illiquides .
Les taux d’intérêts réels et nominaux
Le taux d’intérêt est évalué en terme de monnaie : exemple : l’ariary, non en terme de biens en général. L’intérêt nominal mesure le rendement en ariary l’an d’un placement d’un ariary . Les prix des biens en général varient d’année en année . Actuellement les prix augmentent généralement à cause de l’inflation . En d’autres termes, le taux d’intérêt en ariary ne mesure pas ce qu’un prêteur gagne effectivement en termes de biens et services . Supposons qu’on prête 100 ariary à un taux d’intérêt de 5% . On perçoit 105 Ariary à la fin de l’année. Mais comme les prix ont varié au cours de l’année, donc qu’on ne peut obtenir la même quantité de biens qu’on pouvait acheter au début de l’année avec les 100 ariary . Ce concept est le taux d’intérêt réel, que mesure la quantité des biens que on obtient dans le futur en échange des biens auxquels on renonce aujourd’hui . On obtient le taux d’intérêt réel en défalquant les taux d’intérêt nominaux du taux d’inflation.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I EQUILIBRE ECONOMIQUE
Chapitre I EQUILIBRE ECONOMIQUE INTERNE
1- Essence de la monnaie et le taux d’intérêt
A- Essence de la monnaie
B- La valeur de la monnaie
C- La nature des taux d’intérêt
2- La banque centrale et la politique monétaire
A- La banque Centrale
B- La portée et les limites de l’exercice du pouvoir monétaire
Chapitre II EQUILIBRE SUR LE MARCHE DES CHANGES
1- La détermination de changes
A- Le taux de change
a-1 Contexte et terminologie
a-2 La PPA
B- Les systèmes de changes
2- Le Marché de changes
A- Le marché des changes
B- La dépréciation de la monnaie
C- Efficience des marchés des changes
Chapitre III LES POLITIQUES ECO NOMIQUES EN FAVEUR DE LA MONNAIE ET LE TAUX DE CHANGE
1- Le modèle de déterminations
A- Macroéconomie ouverte : Le modèle de Mundell-fleming
B- L’interaction de la politique monétaire et budgétaire
C- Le modèle monétaire à prix flexible
2- Théories et concepts rattachant à la monnaie et le taux de change
A- La théorie quantitative de la monnaie
B- L’approche monétariste
C- Les concepts
PARTIE II CAS DE LA CHINE
Chapitre I MONNAIE ET TAUX DE CHANGE
1- La CBC
2- Politique monétaire de la Chine
3- La fixation du taux de change
Chapitre II PROBLEMES DE STABILISATION ECONOMIQUE
1- Le système de change
2- La réévaluation de l’Yuan
3- La sous-évaluation de l’Yuan
Chapitre III ANALYSE DE LA CROISSANCE
1- Analyse par agrégats
2- L’importance du secteur privé
3- Recommandations et suggestions
CONCLUSION
RESUME ANALYTIQUE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE