CANCER DU SEIN
Epidémiologie du cancer du sein
Dans l’Union européenne (UE), aux Etats Unis et en France métropolitaine, le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent en termes d’incidence et de mortalité (1). Toutefois, ces dernières années, son incidence tend à diminuer même s’il reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Dans de rares cas, le cancer du sein peut toucher le sexe masculin. Il représente 1% de l’ensemble des cancers du sein et est à l’origine d’une centaine de morts chaque année en France .Les données épidémiologiques d’incidence, de mortalité, de prévalence et de survie relative à cinq ans, décrites ci-dessous, sont extraites d’un rapport de l’Institut National du Cancer 2012 (1). L’ensemble de ces données est détaillé en annexes 1 à 4.
Incidence du cancer du sein
En France, l’incidence annuelle du cancer du sein a régulièrement augmenté depuis 1980 (6). Elle est de 53 000 nouveaux cas estimés en 2011 [Annexes 1]. Le cancer du sein se situe au premier rang des cancers incidents chez la femme devant le cancer colorectal et le cancer pulmonaire [Annexe 2]. Il représente 33% de l’ensemble des nouveaux cas de cancer féminin et environ 15% de l’ensemble des cancers incidents tous sexe confondus en 2011. L’incidence varie en fonction de l’âge de la patiente. Chez les patientes nouvellement découvertes, 40% d’entre elles ont entre cinquante et soixante-quatre ans avec un pic qui se situe à l’âge de soixante-cinq ans (1).
Survie
Les femmes atteintes d’un cancer du sein ont une probabilité élevée de guérir. En effet, à un an, le taux de survie est de 97%, à deux ans il est de 90% et à cinq ans il est de 85%. Le taux de survie à cinq ans diminue avec l’âge (83% chez les femmes de quinze à quarante-cinq ans contre 78% chez les plus de soixante-quinze ans). Il varie également en fonction du stade du cancer lors du diagnostic.Durant ces dix dernières années, on constate des évolutions inverses de la mortalité et de l’incidence du cancer du sein [Annexe 4]. La hausse de l’incidence associée à la diminution de la mortalité peut en partie s’expliquer par les progrès thérapeutiques, une amélioration de la prise en charge thérapeutique et par les campagnes de dépistage organisé (9). Le dépistage est le seul moyen qui permet de mettre en place un traitement efficace contre les tumeurs dépistées précocement et par conséquent d’améliorer le pronostic. En 1989, le Fond national de prévention de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie crée le programme français de dépistage de masse organisé pour le cancer du sein. Il s’adresse aux femmes de cinquante à soixante-quatorze ans.
Elles sont invitées à y participer gratuitement tous les deux ans. En 2010, il a concerné 4,3 millions de femmes mais seulement 52% d’entre elles y ont participé (contre 40% en 2004 et 45% en 2005) (10; 11; 12). Le Plan cancer 2009-2013 a pour objectif d’atteindre un taux de 65%.
Statut des récepteurs hormonaux
Il existe deux types de récepteurs hormonaux : les récepteurs à l’oestradiol (RE) et les récepteurs à la progestérone (RP). En présence d’hormones, un complexe hormone-récepteur activé est formé. Ce complexe favorise la multiplication et la croissance cellulaire (6). Une tumeur du sein est considérée comme hormonosensible s’il existe des RE ou des RP au niveau des noyaux des cellules tumorales (8; 10; 13). Le seuil de positivité est fixé à 10% de cellules marquées. 60 à 80% des cancers du sein possèdent des récepteurs positifs aux oestrogènes (RE+).Les tumeurs qui présentent un taux élevé de RE+ et/ou de récepteurs à la progestérone (PR+) ont un meilleur pronostic que les tumeurs qui possèdent un faible taux de récepteurs aux oestrogènes (RE‐) ou un faible taux de récepteurs à la progestérone (PR‐). En effet, l’obtention du statut des RH par immunohistochimie détermine s’il est possible de proposer à la patiente un traitement par hormonothérapie.
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INTRODUCTION
PARTIE A : GENERALITES SUR LE CANCER DU SEIN
1. EPIDEMIOLOGIE DU CANCER DU SEIN
1.1 Dans le monde
1.1.1 du sein
1.1.2 Mortalité par cancer du sein
1.2 En France
1.2.1 Incidence du cancer du sein
1.2.2 Mortalité par cancer du sein
1.2.3 Prévalence
1.2.4 Survie
2. STATUTS DU CANCER DU SEIN
2.1 Statut des récepteurs hormonaux
2.2 Statut HER2
3. FACTEURS DE RISQUES
3.1 Facteurs de risque non modifiables
3.1.1 Age
3.1.2 Facteurs génétiques
3.1.3 Risque histologique
3.1.4 Densité mammaire
3.1.5 Radiations ionisantes
3.1.6 Puberté précoce
3.1.7 Ménopause tardive
3.2 Facteurs de risque modifiables
3.2.1 Surpoids et obésité
3.2.2 Boissons alcoolisées
3.2.3 Absence d’activité physique
3.2.4 Absence de grossesse et âge tardif de la première grossesse
3.2.5 Absence d’allaitement
3.2.6 Contraceptifs oraux
3.2.7 Traitement hormonal substitutif
4. FACTEURS PRONOSTIQUES
4.1 Facteurs cliniques
4.2 Facteurs anatomopathologiques
4.3 Facteurs biologiques
4.4 Classification TNM
5. ARSENAL THERAPEUTIQUE
5.1 Traitement locorégional
5.1.1 Chirurgie
5.1.2 Radiothérapie
5.2 Traitements médicamenteux
5.2.1 Chimiothérapie
5.2.1.1 Un peu d’histoire
5.2.1.2 Les pratiques actuelles
5.2.2 Thérapies ciblées
5.2.2.1 Hormonothérapie
5.2.2.2 Anticorps monoclonaux
5.2.2.3 Inhibiteurs de tyrosine kinases
6. EFFETS INDESIRABLES DES TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX
6.1 Troubles digestifs
6.1.1 Lésions buccales
6.1.2 Nausées et vomissements
6.1.3 Diarrhées
6.1.4 Constipation
6.2 Action sur les phanères
6.2.1 Chute des cheveux et des cils
6.2.2 Atteinte des ongles
6.3 Effets sur les éléments du sang
6.3.1 Lignée blanche
6.3.2 Lignée rouge
6.3.3 Lignée plaquettaire
6.3.4 Aplasie médullaire
6.4 Asthénie
6.5 Atteinte des nerfs périphériques
6.6 Cardiotoxicité
6.7 Toxicité cutanée
6.8 Autres effets
6.8.1 Fertilité
6.8.2 Perturbations au niveau rénal
6.8.3 Toxicité vésicale
PARTIE B : MEDECINES ALTERNATIVES ET COMPLEMENTAIRES EMPLOYEES PAR DES FEMMES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN : ETAT DES LIEUX
1. DEFINITION DES MEDECINES ALTERNATIVES ET
2. ETAT DES LIEUX SUR L’UTILISATION DE MEDECINES COMPLEMENTAIRES DANS UN SERVICE D’HOSPITALISATION DE JOUR DE CANCEROLOGIE A L’ICO PAUL PAPIN
2.1 Contexte
2.2 Objectifs
2.3 Matériel et méthodes
2.3.1 Durée de l’étude
2.3.2 Sélection des patients
2.3.2.1 Critères d’inclusion
2.3.2.2 Critères d’exclusion
2.3.2.3 Détermination du nombre de patientes à inclure
2.3.3 Déroulement de l’étude
2.3.3.1 Elaboration d’un questionnaire
2.3.3.2 Réalisation d’une phase de test
2.3.3.3 Recrutement des patientes
2.3.3.4 Collecte d’informations sur les patientes
2.3.3.5 Entretiens avec les patientes
2.4 Résultats
2.4.1 Données générales sur les patientes interrogées
2.4.1.1 Nombre de patientes incluses dans l’étude
2.4.1.2 Age
2.4.1.3 Fréquence d’utilisation des médecines complémentaires
2.4.2 Présentation des médecines complémentaires
2.4.2.1 Types de médecines complémentaires employés
2.4.2.2 Nombre de médecines complémentaires employées
2.4.2.3 Efficacité des médecines complémentaires
2.4.3 Résultats pour chaque type de médecine complémentaire : personnes ressources, lieux
d’approvisionnement et motifs d’utilisation
2.4.3.1 Les techniques
2.4.3.2 Les substances
2.5 Discussion
2.5.1 Prévalence de l’utilisation des médecines complémentaires
2.5.2 Médecines complémentaires les plus courantes
2.5.3 Profil type des utilisatrices
2.5.4 Motifs d’utilisation
2.5.5 Sources d’informations
2.5.6 Lieux d’approvisionnement
2.5.7 Rôle du pharmacien
2.5.8 Autres éléments d’étude possible
2.5.8.1 Evaluer le budget consacré aux médecines complémentaires
2.5.8.3 Population de l’étude
2.6 Conclusion de notre étude
PARTIE C : RECOMMANDATIONS SUR L’UTILISATION DE PLANTES MEDICINALES EN CAS DE CANCER DU SEIN TRAITE PAR UN MEDICAMENT ANTICANCEREUX
1. OBJECTIFS
2. MATERIEL ET METHODES
2.1 Sélection des plantes étudiées
2.2 Recherche bibliographique
2.3 Réalisation de fiches informatives
3. RESULTATS
3.1 Fiches informatives
3.1.1 Plantes cholagogues et cholérétiques
3.1.1.1 Artichaut (feuille) – Cynara scolymus Linné – Asteraceae
3.1.1.2 Boldo (feuille) – Peumus boldus Molina – Monimiaceae
3.1.1.3 Chélidoine (plante entière) – Chelidonium majus Linné – Papaveraceae
3.1.1.4 Chicorée sauvage (racine) – Cichorium intybus Linné – Asteraceae
3.1.1.5 Curcuma (rhizome) – Curcuma longa Linné – Zingiberaceae
3.1.1.6 Pissenlit (partie souterraine) – Taraxacum officinale Weber – Asteraceae
3.1.1.7 Radis noir (racine) – Raphanus sativus Linné – Brassicaceae
3.1.1.8 Romarin (feuille) – Rosmarinus officinalis Linné – Lamiaceae
3.1.1.9 Tilleul (aubier) – Tilia cordata Miller – Tiliaceae
3.1.2 Plantes protectrices au niveau hépatique
3.1.2.1 Chardon-Marie (fruit) – Silybum marianum Linné – Asteraceae
3.1.2.2 Desmodium (parties aériennes) – Desmodium adscendens Swartz – Fabaceae
3.1.3 Plantes carminatives
3.1.3.1 Camomille allemande (capitule) – Matricaria recutita Linné – Asteraceae
3.1.3.2 Camomille romaine (capitule) – Chamaemelum nobile Linné – Asteraceae
3.1.3.3 Cannelle (écorce) – Cinnamomum verum/zeylanicum Presl – Lauraceae
3.1.3.4 Mélisse (feuille) – Melissa officinalis Linné – Lamiaceae
3.1.4 Plantes utilisées contre les douleurs digestives et spasmodiques
3.1.4.1 Camomille allemande (capitule) – Matricaria recutita Linné – Asteraceae
3.1.4.2 Camomille romaine (capitule) – Chamaemelum nobile Linné – Asteraceae
3.1.4.3 Mélisse (feuille) – Melissa officinalis Linné – Lamiaceae
3.1.4.4 Réglisse (racine) – Glycyrrhiza glabra Linné – Fabaceae
3.1.5 Plantes utilisées contre les nausées et les vomissements
3.1.5.1 Gingembre (rhizome) – Zingiber officinale Roscoe – Zingiberaceae
3.1.6 Plantes diurétiques
3.1.6.1 Caféier (graine) – Coffea arabica Linné – Rubiaceae
3.1.6.2 – Apiaceae
3.1.6.3 Olivier (feuille) – Olea europaea Linné – Oleaceae
3.1.6.4 Pissenlit (feuilles) – Taraxacum officinale Weber – Asteraceae
3.1.6.5 Reine des prés (fleur) – Filipendula ulmaria Linné – Rosaceae
3.1.6.6 Théier (feuille) – Camellia sinensis Linné – Theaceae
3.1.7 Plantes utilisées pour lutter contre l’insomnie, le stress et ses symptômes
3.1.7.1 Aubépine (sommités fleuries) – Crataegi laevigata Poiret – Rosaceae
3.1.7.2 Ballote (sommités fleuries) – Ballota nigra Linné – Lamiaceae
3.1.7.3 Griffonia (graine) – Griffonia simplicifolia Baillon – Fabaceae
3.1.7.4 Mélisse (feuille) – Melissa officinalis Linné – Lamiaceae
3.1.7.5 Passiflore (partie aérienne) – Passiflora incarnata Linné – Passifloraceae
3.1.7.6 Tilleul (inflorescence) – Tilia cordata Miller – Tiliaceae
3.1.7.7 Valériane (racine) – Valeriana officinalis Linné – Valerianaceae
3.1.8 Plantes utilisées contre l’asthénie
3.1.8.1 Caféier (graine) – Coffea arabica Linné – Rubiaceae
3.1.8.2 Cannelle (huile essentielle) – Cinnamomum verum/zeylanicum Presl – Lauraceae
3.1.8.3 Eglantier (fruit) – Rosae canina Linné – Rosaceae
3.1.8.4 Goji (baie) – Lycium barbarum Linné – Solanaceae
3.1.8.5 Théier (feuille) – Camellia sinensis Linné – Theaceae
3.1.9 Plantes utilisées dans l’insuffisance cardiaque
3.1.9.1 Digitale pourpre (feuille) – Digitalis purpurea Linné – Scrofulariaceae
3.1.10 Plantes utilisées dans l’insuffisance veinolymphatique
3.1.10.1 Marronnier d’Inde (écorce et graine) – Aesculus hippocastanum Linné – Hippocastanaceae
3.1.10.2 Mélilot (sommités fleuries) – Melilotus officinalis Linné – Fabaceae
3.1.11 Plantes utilisées comme stimulante immunitaire
3.1.11.1 Goji (baie) – Lycium barbarum Linné – Solanaceae
3.1.11.2 Noni (jus) – Morinda citrifolia Linné – Rubiaceae
3.1.12 Plantes utilisées dans les affections dermatologiques
3.1.12.1 Aloès (gel) – Aloe vera Linné – Asphodelaceae
3.1.12.2 Bourrache (huile) – Borago officinalis Linné – Boraginaceae
3.1.12.3 Onagre (huile) – Oenothera biennis Linné – Onagraceae
3.1.13 Plantes utilisées dans les troubles climatériques
3.1.13.1 Actée à grappe (rhizome) – Cimicifuga racemosa Linné – Ranunculaceae
3.1.14 Plantes anti oxydantes dites « anti cancer »
3.1.14.1 Artichaut (feuille) – Cynara scolymus Linné – Asteraceae
3.1.14.2 Bourrache (huile) – Borago officinalis Linné – Boraginaceae
3.1.14.3 Camomille allemande (capitule) – Matricaria recutita Linné – Asteraceae
3.1.14.4 Cannelle (écorce) – Cinnamomum verum/zeylanicum Presl – Lauraceae
3.1.14.5 Chardon-Marie (fruit) – Silybum marianum Linné – Asteraceae
3.1.14.6 Curcuma (rhizome) – Curcuma longa Linné – Zingiberaceae
3.1.14.7 Gingembre (rhizome) – Zingiber officinale Roscoe – Zingiberaceae
Goji (baie) – Lycium barbarum Linné
3.1.14.8 Solanaceae
3.1.14.9 Mélisse (feuille) – Melissa officinalis Linné – Lamiaceae
3.1.14.10 Noni (jus) – Morinda citrifolia Linné – Rubiaceae
3.1.14.11 Pamplemousse (fruit) – Citrus paradisi Macfadyen – Rutaceae
3.1.14.12 Pissenlit (partie souterraine) – Taraxacum officinale Weber – Asteraceae
3.1.14.13 Radis noir (racine) – Raphanus sativus Linné – Brassicaceae
3.1.14.14 Romarin (feuille) – Rosmarinus officinalis Linné – Lamiaceae
3.1.14.15 Théier (feuille) – Camellia sinensis Linné – Theaceae
3.1.15 Plantes utilisées dans les troubles respiratoires
3.1.15.1 Thym (feuille) – Thymus vulgaris Linné – Lamiaceae
3.2 Posters synthétisant les diverses recommandations faites sur les plantes médicinales étudiées
3.2.1 Plantes médicinales ne présentant à ce jour ni toxicité ni interaction
3.2.2 Plantes médicinales étudiées nécessitant des précautions d’emploi
3.2.3 Plantes médicinales étudiées présentant un risque toxique
3.2.4 Plantes étudiées non recommandées
3.3 Listes d’ouvrages et de sites Internet donnant accès à des informations fiables sur les plantes
médicinales
3.3.1 Liste d’ouvrages de référence
3.3.2 Liste de sites Internet de référence
3.4 Guide destiné aux professionnels de santé et aux patientes atteintes d’un cancer du sein
4. DISCUSSION
4.1 Biais
4.1.1 Méconnaissance de certaines plantes
4.1.2 Extrapolation difficile des données obtenues in vitro/in vivo chez l’Homme
4.1.2.1 Concernant les indications thérapeutiques
4.1.2.2 Concernant les interactions plantes-médicaments anticancéreux
4.1.3 Variabilité interindividuelle
4.1.4 Reproductibilité des études
4.2 Intérêts de notre travail pour les professionnels de santé
4.2.1 Prise de conscience
4.2.2 Renforcer les connaissances sur les plantes médicinales en ce qui concerne :
4.2.2.1 Leurs indications
4.2.2.2 Leurs effets
4.2.2.3 Leurs toxicités
4.2.2.4 Leurs interactions
4.2.3 Répondre à la demande de conseils des patientes
4.2.4 Faciliter le dialogue avec les patientes
4.2.5 Source d’informations
4.3 Et en pratique ?
4.3.1 Lieux d’approvisionnement en produits à base de plantes
4.3.3 Complément alimentaire ou médicament à base de plante ?
4.3.1 Conduite à tenir en cas d’effets indésirables avec un produit de phytothérapie
4.3.2 Plantes stimulantes immunitaires ?
4.3.3 Plantes contre les douleurs digestives et spasmodiques ?
4.3.1 « Aliments anti cancer » qu’en est-il ?
4.3.2 Et les phytoestrogènes ?
4.4 Améliorations possibles et perspectives
4.4.1 Concernant les plantes médicinales étudiées
4.4.2 Concernant les outils développés
4.4.3 Concernant les données sur les plantes médicinales
4.4.4 Concernant les informations obtenues sur les patientes
4.4.5 Concernant la formation des professionnels de santé
4.4.6 Présentation de HEDRINE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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