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La paroi antรฉrieureย
Verticale et largement ouverte sur les fosses nasales, elle est occupรฉe en effet par les choanes ; orifices postรฉrieurs des fosses nasales sรฉparรฉs sur la ligne Mรฉdiane par le bord postรฉrieur de la cloison [4].
La paroi infรฉrieure :
Elle est formรฉe par la face dorsale du voile du plais ; oblique en bas presque verticale au repos, qui prolonge le plancher des cavitรฉs nasales.
En arriรจre du voile du palais, lโostium intrapharyngien fait communiquer Nasopharynx et oropharynx.
Cet orifice est fermรฉ lors de la dรฉglutition [26].
Parois postรฉrieure et supรฉrieure :
Elles forment un plan osseux continu. La paroi supรฉrieure รฉgalement appelรฉe voรปte ou fornix, est inclinรฉe en bas et en arriรจre rรฉalisant une courbe harmonieuse avec la paroi postรฉrieure qui devient verticale [26].
La paroi supรฉrieure :
Son squelette osseux est reprรฉsentรฉ par la partie postรฉrieure de la face infรฉrieure du corps du sphรฉnoรฏde et la partie basilaire de lโoccipital.
Elle se prolonge vers lโavant de part et dโautre de la cloison nasale avec la voรปte des fosses nasales.
Entre la paroi supรฉrieure et la cloison nasale, se trouve le pli salpingonasal [26].
Chez lโenfant la voรปte pharyngรฉe est occupรฉe par un amas de tissu lymphoรฏde allongรฉ dans le sens antรฉro-postรฉrieur dโaspect et de volume variable : lโamygdale pharyngรฉe (tonsilla pharyngea) siรจge des vรฉgรฉtations adรฉnoรฏdes et sommet du cercle lymphatique de Waldeyer [4].
La paroi postรฉrieure :
Lโoccipital, Situรฉe juste en arriรจre du tubercule pharyngien et par la membrane atlanto-occipitale ventrale qui fusionne avec les fascias pharyngien et pharyngobasilaire.
latรฉralement, elle est formรฉe par les muscles longs de la tรชte qui forment deux reliefs pariรฉtaux et elle participe ร la formation des rรฉcessus pharyngiens (ou fossette de Rosenmรผller) [26].
Les parois latรฉrales :
Elles sont musculoaponevrotiques, sauf ร leur partie antรฉrieure oรน elles sont formรฉes de la lame mรฉdiale du processus ptรฉrygoรฏde.
A leur partie inferieure, elles sont formรฉes par le muscle constricteur supรฉrieur du pharynx.
Au dessus du constricteur supรฉrieur du pharynx, la structure musculo-aponรฉvrotique est renforcรฉe par une sangle musculaire constituรฉe du muscle รฉlรฉvateur du voile du palais, en dedans du fascia buccopharyngien et du muscle releveur du voile du palais, en dehors du fascia buccopharyngien.
Les parois latรฉrales sont centrรฉes par lโostium pharyngien de la trompe auditive [26], celui-ci est situรฉ ร รฉgale distance des parois supรฉrieure et infรฉrieure ร quelques millimรจtres en arriรจre de la queue du cornet infรฉrieur [4].
Autour de lโorifice tubaire de nombreuses formations constituent lโamygdale tubaire (tonsilla tubaria) [4].
Enfin, immรฉdiatement en arriรจre de lโorifice tubaire, la paroi latรฉrale du rhinopharynx prรฉsente une dรฉpression plus marquรฉe chez lโadulte et le vieillard : la fossette de Rosenmรผller [4].
Les rapports anatomiques du pharynx (figure 2):
Le nasopharynx rรฉpond :
En avant aux fosses nasales, les sinus maxillaires, la cavitรฉ orbitaire et lโethmoรฏde.
En haut, au corps du sphรฉnoรฏde et au sinus sphรฉnoรฏdal.
En arriรจre, ร la fosse cรฉrรฉbrale postรฉrieure par lโintermรฉdiaire du clivus occipital
Latรฉralement en haut, ร la trompe auditive et ร lโartรจre carotide interne dans la partie postรฉrieure des sinus caverneux par lโintermรฉdiaire des apex du rocher et des trous dรฉchirรฉs [26].
Vascularisationย
Lโartรจre pharyngienne ascendante, branche de la carotide externe, donne des rameaux aux parois latรฉrale et postรฉrieure de la partie supรฉrieure du pharynx [74].
Plus accessoirement le pharynx est irriguรฉ par :
La ptรฉrygo-palatine, branche de la maxillaire interne, qui vascularise la voรปte pharyngรฉe et la palatine infรฉrieure, branche de lโartรจre faciale [4].
Le drainage veineux sโeffectue vers la veine jugulaire interne ; il est formรฉ de deux plexus :
lโun profond, sous muqueux, il se draine vers le plexus externe par des veines perforantes.
le plexus pรฉripharyngien, entre muscles et fascias, qui forme un rรฉseau de veines volumineuses rรฉunies entre elles, rรฉalisant une voie collatรฉrale profonde latรฉropharyngรฉe qui se draine vers la jugulaire interne [26].
Innervation :
Lโinnervation motrice de tous les muscles du pharynx dรฉpend des neuviรจmes et dixiรจmes paires crรขniennes ร une exception prรจs, le muscle tenseur du voile du palais qui est innervรฉ par une branche terminale du nerf maxillaire infรฉrieur.
Lโinnervation sensitive est assurรฉe par le glosso-pharyngien et le nerf maxillaire infรฉrieur [26].
Modalitรฉs dโextension :
Extension loco-rรฉgionale :
Le CNP naรฎt le plus souvent au niveau de la fossette de Rosenmรผller [77]. La tumeur sโรฉtend de proche en proche et peut envahir la muqueuse ou croรฎtre le plus souvent au niveau de la sous muqueuse, envahissant les structures adjacentes telles que :
Les cavitรฉs nasales (15% des cas).
Les parois latรฉrale et postรฉrieure de lโoropharynx (20% des cas).
Lโespace parapharyngรฉ (plus de 80% des cas).
Les structures osseuses adjacentes et la base du crรขne (30% des cas).
Lโatteinte intracrรขnienne est rare (moins de 10% des cas).
Les nerfs crรขniens (10 ร 20%) :
๏ง le nerf V en cas dโextension dans le foramen ovale.
๏ง les nerfs III, IV, et VI en cas dโenvahissement du sinus caverneux.
๏ง le nerf XII en cas de compression tumorale ganglionnaire.
๏ง Lโatteinte des nerfs IX, X et XI indique la prรฉsence dโune mรฉtastase ganglionnaire ร travers le foramen jugulaire [42].
Lโextension ganglionnaire :
Le cancer du nasopharynx est extrรชmement lymphophile. Lโatteinte ganglionnaire est prรฉsente lors du diagnostic dans 70% des cas et souvent bilatรฉrale (50% des cas) quelle que soit la taille tumorale [34]. Le premier relais, le plus frรฉquent, se fait ร travers les chaines spinales, au niveau des chaines jugulo-carotidiennes ainsi que les chaines cervicales transverses. Le deuxiรจme relais, plus rare, se fait ร travers les ganglions de lโespace rรฉtropharyngรฉ sous la base du crรขne [42].
Mรฉtastase ร distance :
Lโincidence des mรฉtastases ร distance est plus รฉlevรฉe pour les carcinomes du nasopharynx que pour les autres carcinomes รฉpidermoรฏdes des VADS. Elle est fortement corrรฉlรฉe ร lโenvahissement ganglionnaire.
Les sites les plus frรฉquemment envahis sont les os (70%), les poumons, le foie et les ganglions extrarรฉgionaux (mรฉdiastin, pรฉritoine) (30%).dans les sรฉries cliniques oรน le bilan dโextension est fait en fonction des signes dโappel, le taux des mรฉtastases ร distance varie de 5 ร 10%. Ce taux passe ร 30-40% chez les patients ayant une dissรฉmination ganglionnaire classรฉe N3 (selon la classification TNM de lโUICC) impliquant la rรฉalisation systรฉmatique chez ces patients dโun bilan dโextension comprenant une scintigraphie osseuse, une รฉchographie abdominale, une scanographie thoracique ainsi quโune biopsie ostรฉo-mรฉdullaire [42].
EPIDEMIOLOGIE :
Epidรฉmiologie descriptive :
Rรฉpartition gรฉographique :
Les cancers du nasopharynx reprรฉsentent une rรฉpartition gรฉographique particuliรจre caractรฉrisรฉe par 3 niveaux dโincidence :
Cette maladie est endรฉmique dans le sud-est de la Chine, en particulier dans la province de canton oรน lโincidence peut dรฉpasser 30/100000/an. Les autres principaux foyers sont les populations chinoises de Hong-Kong (28,5/100000/an), de Singapour (18,1/100000/an), la Malaisie, les Philippines et lโIndonรฉsie.
Hors de lโAsie, on retrouve des foyers dans les zones dโรฉmigration des populations chinoises (Australie, Californie), mais il apparait une nette dimunition dรฉs la deuxiรจme gรฉnรฉration [58,42]. Des zones de frรฉquence intermรฉdiaire que sont le Maghreb, les pays du pourtour mรฉditerranรฉen ainsi que le Vietnam et le Groenland oรน lโincidence varie de 3 ร 8/100000/an [8, 2].
En Europe et aux Etats-Unis, le carcinome du nasopharynx est une maladie sporadique avec une incidence infรฉrieure ร 1/100000/an [9].
Rรฉpartition selon lโรขge et le sexe :
Lโรขge moyen de survenue des carcinomes du nasopharynx varie selon la zone gรฉographique et le type histologique indiffรฉrenciรฉ ou non.
Dans les pays du sud-est Asiatique les carcinomes du nasopharynx sont observรฉs ร partir de lโรขge de 20 ans avec un pic aux alentours de 50 ans, lโรขge moyen de survenue est en gรฉnรฉral de 50 ans [8].
Dans les zones ร risque intermรฉdiaire telles que lโAfrique du Nord, la distribution selon lโรขge est bimodale avec un pic dโincidence autour de la cinquantaine (80% des patients) et un pic secondaire entre 10 et 20 ans [73].
Aux Etats-Unis, lโรขge moyen de survenue est plus รฉlevรฉ, en gรฉnรฉral supรฉrieur ร 50 ans avec une prรฉdominance des formes histologiques bien diffรฉrenciรฉes par rapports aux zones dโendรฉmie [8, 9].
Les hommes sont plus frรฉquemment atteints que les femmes avec un sex-ratio qui varie de 2 ร 3 [8].
Epidรฉmiologie analytique :
Le facteur viral :
Epstein-Barr virus appartient ubiquitaire puisque lโon considรจre est infectรฉe par le virus [56, 58]. LโEBV pรฉnรจtre dans lโorganisme au niveau de lโoropharynx et sโattache spรฉcifiquement ร certaines cellules รฉpithรฉliales, sโy multipliant et dรฉtruisant les cellules infectรฉes. Les virus relarguรฉs par les cellules รฉpithรฉliales infectent ensuite les lymphocytes B des structures lymphoรฏdes nasopharyngรฉes [8].
Aprรจs infection, lโEBV peut soit persister sous forme latente, soit entrer dans un cycle lytique avec production de particules virales [56].
Les antigรจnes viraux :
LโEBV existe sous deux phases, latente et rรฉplicative.
Pendant le cycle latent, LโEBV exprime six protรฉines nuclรฉaires EBNA (Epstein Barr virus nuclear antigen) et trois protรฉines membranaires LMP (latent membran protein), ces derniรจres semblent avoir un effet favorisant sur la prolifรฉration cellulaire รฉpithรฉliale.
LโEBNA1 est exprimรฉe dans tous les cas des carcinomes du nasopharynx et la LMP1 dans 40 ร 66% des carcinomes du nasopharynx. La LMP1 semble de plus avoir une spรฉcifitรฉ pour les carcinomes nasopharyngรฉs au sein des cancers de la sphรจre ORL, Elle est en effet dรฉtectรฉe par PCR dans 95% des cas de CNP alors quโelle nโest dรฉtectรฉe que dans moins de 50% des cas pour les autres cancers ORL [9].
En outre, des petits ARN non codants et non polyadรฉnylรฉs, les EBV-encoded RNAs (EBER) sont produits [56].
Parmi les protรฉines exprimรฉes pendant le cycle lytique, ZEBV replication activator (ZEBRA) qui possรจde une fonction triple sur la levรฉe de la latence :
Activation de gรจnes exprimรฉs pendant le cycle lytique.
Activation de la replication de lโADN viral.
Rรฉponse de certains gรจnes exprimรฉs pendant la latence [56].
La protรฉine BARF-1 est rรฉguliรจrement exprimรฉe dans le carcinome du nasopharynx avec une frรฉquence de lโordre de 80% et plusieurs faits expรฉrimentaux plaident en faveur de son rรดle dรฉterminant dans le phรฉnotype malin des cellules du carcinome nasopharyngรฉ [9].
Sรฉrologie EBV :
Les patients atteints dโun carcinome du nasopharynx prรฉsentent un profil sรฉrologique particulier avec un taux รฉlevรฉ dโAC anti-EBV IgA et IgG anti-VCA (viral capsid antigen) [56]. Diffรฉrentes รฉtudes ont montrรฉ que les IgA anti-VCA et anti-EA sont intรฉressantes avec une augmentation spรฉcifique des prolifรฉrations de type รฉpithรฉlial ayant une valeur prรฉdictive de survenue de lโordre de 6 mois ร un an [8, 9].
La protรฉine ZEBRA semble รชtre un autre marqueur spรฉcifique du carcinome du nasopharynx. En effet, lโanalyse de la rรฉponse immunitaire dirigรฉe contre la protรฉine ZEBRA a montrรฉ que plus de 90% des patients sont positifs en IgG anti-ZEBRA alors quโils sont presque totalement absents chez les individus sains [9, 56]. Lโaugmentation du titre des AC anti-ZEBRA prรฉcรจde dโau moins 6 mois la dรฉtection clinique de mรฉtastases pulmonaires et hรฉpatiques, montrant lโutilitรฉ de ce marqueur sรฉrologique dans le suivi post-thรฉrapeutique des patients ayant un CNP.
Par ailleurs, dans diffรฉrents laboratoires, dโautres marqueurs sรฉrologiques sont รฉtudiรฉs. Ils sont fondรฉs sur la dรฉtection dโAC dirigรฉs contre diffรฉrents Ag prรฉcoces du virus [56].
LโADN viral :
Le gรฉnome de lโEBV est dรฉtectรฉ dans 100% des carcinomes du nasopharynx de type 2 et 3, moins frรฉquemment dans les carcinomes du nasopharynx de type 1 [56].
A lโexamen au microscope รฉlectronique, aucune particule infectieuse dโEBV nโest dรฉtectable dans le CNP, cโest la prรฉsence de lโADN viral dans le noyau de toutes les cellules malignes qui constitue le premier indicateur de la contribution du virus au processus tumoral. Chaque noyau contient en gรฉnรฉral plusieurs copies dโADN viral prรฉsentes sous forme de minichromosomes circulaires.
En plus de ces gรฉnomes viraux libres, peuvent exister des copies du gรฉnome intรฉgrรฉes ร lโADN chromosomique [73].
Facteurs environnementaux :
La contribution des facteurs environnementaux dans lโetiopathogรฉnie des CNP est dominรฉe par les facteurs diรฉtรฉtiques, plusieurs รฉtudes tendent ร montrer le rรดle dรฉterminant de certaines habitudes culinaires traditionnelles [73, 82].
En chine du sud, le poisson conservรฉ par salaison est le principal facteur de risque, particuliรจrement lorsquโil est conservรฉ selon le procรฉdรฉ traditionnel spรฉcifiquement cantonais [9]. Ce type de poisson est riche en nitrosamines carcinogรจnes. en dehors de ces nitrosamines volatiles, il a รฉtรฉ mis en รฉvidence des agents mutagรจnes bactรฉriens et des agents qui pourraient รชtre des activateurs du virus dโEpstein-Barr [58]. Ce risque est encore aggravรฉ lorsque cet aliment est consommรฉ ร une pรฉriode prรฉcoce de la vie, en particulier au moment du sevrage du lait maternel et en association avec un rรฉgime pauvre en fruits et en lรฉgumes.
En Afrique du nord sont incriminรฉes certaines prรฉparations de viande salรฉe, les graisses conservรฉes ร tempรฉrature ambiante (beurre rance) et les navets en saumure [58,73].
Le rรดle de lโintoxication alcoolo-tabagique reste controversรฉ, elle est responsable le plus souvent de carcinome รฉpidermoรฏde bien diffรฉrenciรฉ [82].
Facteurs gรฉnรฉtiques :
Les connaissances actuelles sur les cancers du nasopharynx ont rรฉvรฉlรฉ de nombreuses altรฉrations gรฉnรฉtiques dรฉtectรฉes essentiellement au niveau des gรจnes suppresseurs de tumeur [9].
Dans les sรฉries Asiatiques, les anomalies les plus frรฉquentes et probablement les plus prรฉcoces sont des pertes en 3p, en 9p et des gains en au niveau du 12p [73].
Au niveau du chromosome 16q12-2, le gรจne Rb2/p130 a รฉtรฉ impliquรฉ exclusivement dans le carcinome du nasopharynx de lโAfrique du nord [9].
Dโautres altรฉrations gรฉnรฉtiques ont รฉtรฉ mises en รฉvidence en 11q, 13q, 14q et 16q touchant des zones de gรจnes suppresseurs de tumeur [8].
Les spรฉcificitรฉs antigรฉniques et allรฉliques de HLA classe I et II sont associรฉes ร un risque accru de carcinome du nasopharynx [9].
Cependant les allรจles sont diffรฉrents entre lโextrรชme orient (A2, B46, DRB1*03) et lโAfrique du nord (B13, A23, DRB1*05) [8].
DIAGNOSTIC :
La situation topographique du nasopharynx, d’accรจs difficile ร lโexamen et la symptomatologie dโemprunt trompeuse, liรฉe ร lโatteinte de structures anatomiques voisines, font de cette derniรจre localisation un cancer de diagnostic difficile et souvent tardif aprรจs 8 ร 10 mois [42, 83].
Circonstances de dรฉcouvertes : On distingue quatre syndromes :
Le syndrome ganglionnaire :
Lโadรฉnopathie cervicale constitue le motif de consultation le plus frรฉquent. Au moment du diagnostic, 70 ร 80 % des patients ont des adรฉnopathies, parmi lesquelles prรจs de 50 % mesurent plus de 6 cm de diamรจtre.
Les adรฉnopathies sont le plus souvent hautes et postรฉrieures, sous digastriques, jugulocarotidiennes, spinales postรฉrieures ou plus rarement sus-claviculaires. Elles peuvent รชtre uni- ou bilatรฉrales [8, 42, 70, 73, 83].
Le syndrome otologique :
Le dรฉveloppement frรฉquent des carcinomes du nasopharynx au niveau de la fossette de Rosenmรผller au voisinage de la trompe dโEustache provoque dans 40 ร 60% des cas lโapparition de signes otologiques souvent unilatรฉraux ร type de :
Hypoacousie de transmission, en rapport avec une otite sรฉro-muqueuse.
Acouphรจnes uni- ou bilatรฉrales ou plus rarement otalgies ou otorrhรฉe [8,38].
Le syndrome rhinologique :
Les signes rhinologiques font partie du trรฉpied des symptรดmes et sont ร type de :
Obstruction nasale uni ou bilatรฉrale.
Epistaxis rรฉpรฉtรฉes ou au mouchage.
Rhinorrhรฉe persistante, parfois sanguinolente non amรฉliorรฉe par le traitement [8].
Le syndrome neurologique :
Il peut รชtre observรฉ ร un stade avancรฉ de la maladie et tรฉmoigne dโun envahissement de la base du crรขne. Lโatteinte se groupe souvent en syndromes caractรฉristiques avec une valeur localisatrice prรฉcise.
Le syndrome de la fente sphรฉnoรฏdale :
Du ร la compression des nerfs III, IV, V1, VI lors de lโenvahissement du sinus caverneux.
Le syndrome de lโapex orbitaire :
Il se manifeste par lโatteinte du nerf optique.
Le syndrome de la paroi externe du sinus caverneux :
Du ร lโatteinte des nerfs crรขniens III, IV, V1, VI associรฉe souvent ร une exophtalmie.
Le syndrome du trou dรฉchirรฉ postรฉrieur :
Du ร lโatteinte des nerfs crรขniens IX, X, XII.
Le syndrome de lโapex pรฉtreux :
Du ร lโatteinte des nerfs crรขniens V et VI.
Le syndrome de Garcin :
Se caractรฉrise par une atteinte extradurale unilatรฉrale de tous les nerfs crรขniens.
Le syndrome du carrefour jugulohypoglosse (condylodรฉchirรฉ Postรฉrieur) :
Du ร lโatteinte des nerfs crรขniens IX, X, XI, XII.
Le syndrome de lโespace sous parotidien postรฉrieur :
Du ร lโatteinte des nerfs IX, X, XI, XII et du nerf sympathique [8, 42].
Examen clinique :
Examens locorรฉgional :
Nasofibroscopie :
Lโexamen clinique est dominรฉ par lโexamen au nasofibroscope souple, permettant une meilleure vision que la rhinoscopie postรฉrieure. Cette รฉtape capitale permet de visualiser la tumeur, de prรฉciser la taille, son extension et de pratiquer la biopsie diagnostique ร la pince.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
๏ถ PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I. GENERALITES
1. Anatomie du cavum
2. Physiologie
3. Histopathologie
4. Modalitรฉs dโextension
II. EPIDEMIOLOGIE DES CANCERS DU CAVUM
1. Epidรฉmiologie descriptive
1.1. La rรฉpartition gรฉographique
1.2. La rรฉpartition selon lโรขge et le sexe
2. Epidรฉmiologie analytique
2.1. Facteur viral
2.2. Facteurs environnementaux
2.3. Facteurs gรฉnรฉtiques
III. DIAGNOSTIC
1. Circonstances de dรฉcouvertes
2. Examen clinique
3. Examens paracliniques
3.1. Examens radiologiques
3.2. Sรฉrologie virale
3.3. Marqueurs tumoraux
4. Bilan
4.1. Bilan dโextension.
4.2. Bilan prรฉ-thรฉrapeutique
I V. CLASSIFICATION
V. FACTEURS PRONOSTIQUES
VI. TRAITEMENT
1. But
2. Moyens et mรฉthodes
2.1. La Radiothรฉrapie
2.2. La chimiothรฉrapie
2.3. La chirurgie
3. Indications
4. Rรฉsultats
5. Surveillance post-thรฉrapeutique
6. Evolution
7. Prรฉvention et dรฉpistage
๏ถ DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE.
I.PATIENT ET METHODES
II.RESULTATS
1. Epidรฉmiologie
1.1. Rรฉpartition selon lโรขge
1.2. Rรฉpartition selon le sexe
2. Examen clinique
2.1. Circonstances de dรฉcouverte
2.2. Temps dโรฉvolution de la symptomatologie
2.3. Examen physique
2.3.1.. Examen des aires ganglionnaires
2. 3.2.Nasofibroscopie
2.3.3. Examen neurologique
3. Examens complรฉmentaires
3.1. Etude anatomo-pathologique
3.2. Imagerie
3.3. Sรฉrologie EBV
4. Classification
5. Traitement
5-1- Radiothรฉrapie externe
5-2- Chimiothรฉrapie
5-3-Chirurgie ganglionnaire
6- Evolution
5.1. Rechutes locales et/ou locorรฉgionales
5.2. Mรฉtastases
7-survie et pronostic
๏ถ TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES
I. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
1. Rรฉpartition selon lโรขge
2. Rรฉpartition selon le sexe
II. DONNEES CLINIQUES
III. DONNEES PARACLINIQUES
IV. CLASSIFICATION
V. TRAITEMENT
1. Radiothรฉrapie
2. Chimiothรฉrapie
3. Chirurgie
VI. EVOLUTION
1. Rechutes locales et locorรฉgionales
2. Mรฉtastase
VII.LA SURVIE
CONCLUSIONS
REFERENCESย
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