Epidémiologie de la démence 

Historique de la démence (Http://www.alzheimer-adna.com)

Le terme de démence apparaît au début duXIX° siècle dans le domaine médical, mais le mot existerait depuis le XIV° siècle et serait d’origine latine avec la signification de perte de l’esprit.
Il est dans les écrits de Philippe Pinel (1745-1826), le précurseur de la psychiatrie moderne, avec là comme signification l’existence d’une abolition de la pensée. Les démences faisaient partie à cette époquede l’aliénation mentale, comme les schizophrénies et les oscillations de l’humeur. Jean Etienne Esquirol (1772-1840), qui est l’un des auteurs en médecine qui se sont intéressés à la démence, fit rapidement faire à la nosographie un pas en avant en séparant la démence des psychoses fonctionnelles et des oligophrénies. Il en donna la première description rigoureuse, « La démence est une affection cérébrale caractérisée par l’affaiblissement de la sensibilité, de l’intelligence, de la volonté.»
Une des caractéristiques principales aujourd’hui des démences, les troubles de mémoire, apparut seulement plus tard dansla sémiologie. Etaient aussi précisés la présence de troubles de l’affectivité, du caractère, du sommeil, ainsi que l’âge tardif d’apparition. C’est Georget quelques années plus tard qui insista sur la notion d’irréversibilité de la démence, en la distinguant de la confusion et des mélancolies. L’hypothèse étiologique d’alors fut l’usure de l’organe par effet de l’âge ou de la maladie mentale.
A cette époque il y avait 2 causes principales, la démence sénile et la paralysie générale. L’origine de la démence sénile varapidement être mise sur le compte deslésions vasculaires, on parle de démence arthritique.
Ce n’est qu’au début du 20° siècle que Klippel et Lhermitterapportèrent l’existence de cas de démence sénile sans athérome. Apparaissent à cette époque diverses entités de dégénérescence, lapresbyophrénie de Wernicke, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Pick et la maladie de Creutzfeldt Jakob. L’irréversibilité des démences est rediscutée avec la mise en évidence d’untraitement de la démence syphilitique, mais le terme de démence curable ne sera accepté que dansles années 60.
Alois Alzheimer fut à l’origine de la prise en compte de l’âge puisqu’il décrivit des lésions déjà connues chez des sujets âgés chez une femmede 51 ans. Kraepelin, le maître d’Alois Alzheimer, distingua ces formes jeunes des maladies de la sénilité et lui donna le nom de son élève. Si Arnold Pick donna son nom à la maladie, il décriva d’abord des atrophiescirconscrites qui n’étaient en fait pas toutes des maladies dePick. La maladie de Pick dans sa définitionhistologique fut en fait décrite par Alois Alzheimer. Les critères cliniques de distinction entre maladie d’Alzheimer et maladie de Pick ont longtemps été flous jusqu’aux travaux de Delay, Brion et Escourolledurant les années 50-60.
La conception actuelle de la démence ne date que de ces 20 dernières années avec la parution de la troisième édition du manuel de diagnostic et de statistiques des maladies mentales (DSM) par l’Association Psychiatrique Américaine. La grande différence est que le trouble de la mémoire est un symptôme cardinal alors que la diminution des capacités intellectuelles n’est plus obligatoire et passe au second plan.
Par ailleurs dans la définition est prise en compte le retentissementsur la vie sociale.
Dans cette 3 ème version, la maladie d’Alzheimer n’est pas différenciée des autres démences dégénératives primaires. Ce n’est qu’en 1984 qu’apparaissent les critères diagnostiques de maladie d’Alzheimer (NINCDS-ADRDA). Avec la révision du DSM III en 1987 apparaît le terme de démence dégénérative primaire detype Alzheimer en distinguant 2 formes préséniles (avant 65 ans) et séniles. En matière de maladie de Pick le consensus diagnostique qui fait encore aujourd’hui référence est celui de Lund et Manchester, datant de 1994, dans lequel la maladie dePick n’est pas individualisée des autres démences frontotemporales cliniquement non distinctives et dues à une spongioseaspécifique sans corps de Pick.

Épidémiologie de la démence

Ampleur de la maladie dans le monde

La démence a fait l’objet de nombreuses études dans les pays développés en particulier en Europe, Amérique du Nord, Australie mais aussi en Asie. Peu d’études ont été menées en Afrique. Cependant, la majorité de ces études ont été effectuées auprès de populations spécifiques dans une région. Néanmoins, des prévalences presque identiques ont été observées dans des populations occidentales auprès de personnes de mêmeâge. Il est difficile de comparer ces prévalences compte tenu du fait de la différence sur le plan méthodologique mais aussi des caractéristiques de la population à l’étude sans oublier les instruments utilisés pour évaluer la démence. Néanmoins, la démence gagne en ampleur dans le monde. Ainsi, Wimo et al. (2003) estiment qu’il y’avait 25,5 millions de personnes vivant avec la démence dans le monde représentant 0,4% de la population générale. Parmi elles, 9,8 millions étaient de sexe masculin et 15,7 millions de sexe féminin. Environ 52% vivaient dans les pays en développement.
Si l’on considère l’accroissement naturel observé dans le monde, le nombre de personnes vivant avec la démence serade 63 millions en 2030 et de 114 millions en 2050. Cette augmentation sera beaucoup plus importante dans les pays en développement allant de 13,3 millions en2000 à 84 millions en 2050 (soit plus de 576%) (Wimo et al. ,2003).

Europe

Prévalence

L’Europe est aujourd’hui l’une des régions du monde où le vieillissement de la population est le plus important. En effet, l’âge médian de la population européenne est le plus élevé dans le monde et la population de personnes âgées de 60 ans et plus était de 20.3% en 1998 supérieure à celles observées en Amérique du Nord et dans d’autres continents (UNFPA, 2000).
Lors d’une méta analyse réalisée en 2002, lenombre de personnes atteintes de la démence était estimé à environ 7,6 millions par Hofmann et al. (1991). Ce nombre atteindra 10,6 millions en 2020, 15 millions en 2040 et 16,9 millions en 2050 (Hofmann et al. ,1991). Ce nombre ne cessera d’augmenter en rapport avec une réduction de la mortalité et une diminution de la fertilité. Ainsi, selon Berr et al. (2005), la prévalence de la démence varie entre 5,9 et 9,4% dans la populationeuropéenne âgée de65 ans et plus.

Incidence

En Europe, elle estimée à 1,94 pour 100 personnes années par Dartigues et al. (2002) alors que pour Wimo et al. (2003), elle est de 1,31% chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Asie

Prévalence

Avec une population estimée à 3, 6826 milliards d’habitants, le continent asiatique constitue la zone la plus touchée par cette nouvelle pandémie démentielle. En effet, on estime que 11,87 millions de personnes démentes habitent dans ce continent soit une prévalence de 46,5% parmi les cas de démence dans le monde. Parmi ces cas dedémence, environ 7,9% sont âgés de 65 ans et plus, les régions les plus touchéesétant l’Asie de l’est et du centre sud (Wimo et al. ,2003).
On estime qu’environ la moitié de la population mondiale âgée de 65 ans et plus vit dans les pays en voie de développement(Prince et al. ,2000). La Chine, le plus grand pays, totalise plus de 100 millions de personnes âgéesde 60 ans et plus, la plus élevée dans le monde (Zhang, 1998). Selon Wimo et al. (2003), la moitié des personnes atteintes de la démence vivent en Asie particulièrement en Chine avec 4,6 millions de cas en 2000. Puisque la population de personnes âgées augmente progressivement, Ferri et al. (2005) estiment la prévalence de la démence à 4% en Chine et ses voisins du pacifique Ouest. Cette prévalence va augmenter progressivement pour atteindre 6 millions, 11,7 millions et 26,1 millions de cas de démence en 2001, 2020 et 2040 respectivement. Zhang et al. (1990), quant à eux, ont observé une prévalence de 4,6% dans une population de 5055 personnes âgées de 65ans et plus non institutionnalisées de la ville de Shanghai. Woo et al. (1998), dansune population rurale de Yonchon en
Corée du Sud, ont estimé la prévalence dela démence à 9,5% chez celle âgée de 65 ans et plus.
Au Japon, le nombre de personnes vivant avec la démence est estimé à 1,5 millions en 2000 (Wimo et al. ,2003). Selon leMinistère de la Santé et des AffairesSociales (1998), le nombre de personnes souffrant dedémence est d’environ 1 millions en 1990. Avec le vieillissement rapide de la population, ce nombre va atteindre 2,9 millions en 2020. Shibayama et al. (1986), lors d’une étude réalisée auprès de 3106 personnes âgées de 65 ans et plus, ont retrouvé une prévalence de 5,8%. Kiyohara et al. (1994) ont retrouvé une prévalence de 5,4% à Hisayama alors qu’elle est de 8,0% en milieu rural à Tajiri (Ishii et al., 1999)
En Inde, une prévalence de 3,4% a été observée auprès d’une population de 2067 personnes âgées de 60 ans et plus habitant en zone rurale à Kerala (Shaji et al. ,1996). Chandra et al. (1998) ont mené une étude dans la zone rurale de Ballarbgarh en Inde auprès d’une population de personnes âgées de 55 ans et plus. Une prévalence de 0,84% a été observée auprès de cette population.
Cependant, elle était de 1,36% lorsque l’on considère uniquement les personnes âgées de 65 ans et plus. Vas et al (2001) ont retrouvé une prévalence de 0,41% auprès d’une population urbaine de Bombay âgée de 40 ans et plus. Récemment, une prévalence de 3,36% a été observée auprès d’une population âgée de 65 ans et plus habitant la zone ruralede Kochi (Shaji et al., 2005)
Au Sri Lanka, De Silva et al. (2003) ont eux retrouvé une prévalence de 3,98% auprès d’une population âgée de 65 ans et plus habitant en zone semi-urbaine srilankaise.
En Corée du Sud, une prévalence standardisée selon l’ âge et le sexe de 9,5% a été observée dans la zone rurale de Yonchon auprès d’une population âgée de 65ans et plus.

Incidence

Wimo et al (2003) estiment l’incidence à 2,14% chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Afrique

Prévalence

La population africaine est estimée à 784,4 millions d’habitants et 3,2% ont 65 ans et plus. Environ 1,25 millions de personnes sont atteintes de démence représentant une prévalence globale de 4,9% (Wimo et al.,2003). Cependant, la plupart des études sur la démence en Afrique ont été menées à partir de données hospitalières au début des années 1980. Certains auteurs pensaient que la démence n’existait pas en Afrique. Ainsi, en 1982, une étude réalisée auprès de 139 personnes sud-africaines âgées de 65 ans et plus, non-institutionnalisées, a permis de retrouver uneprévalence de 8,6% (Ben-Arie et al., 1982). L’étude d’Osuntokun et al. (1990) concernant 930 sujets de 65ans et plus résident à Ibadan n’a retrouvé aucun cas de démence mais 41 cas de déficit cognitifs lié à l’âge.
Ogunniyi et al. (1993) ont répertorié, de 1984 à 1989, 37 cas de démence sur une population de malades estimée à 57 440 sujets reçus dans le service de Médecine.
Parmi ces patients, 18 avaient une démence vasculaire et 1 une démence dégénérative probable. Les auteurs conclurent à la rareté des démences dégénératives type Maladie d’Alzheimer au Nigeria.
Au Ghana, la démence a constitué le deuxième motif de consultation à la Clinique Psychiatrique d’Accra (Turkson et Asamoah, 1997).

Coût économique de la démence

La prévalence de la démence augmentant, l’on assiste de plus en plus à une augmentation de la charge financière imputable à cette affection liée directement ou indirectement à la maladie et à ses conséquences pour l’ensemble de la population touchée dans une famille, une région, un état voire toute une nation (Wimo et al. , 1997; Winblad et al. , 1997). Même si elle est variable selon les pays, elle reste encore élevée constituant un véritable fardeau pour les pays en rapport avec le transitions démographiques, épidémiologiques, économiques mais aussi technologiques qui sont entrain de s’opérer dans le monde (Leung etal. , 2003).
En Suisse, elle était estimée à 1,9 milliards de dollars US en 1998 (Volz et al. , 2000) alors qu’en France, elle était de 7,5 milliards d’euros (Dartigues et al. , 2002).
Aux USA, le coût annuel direct de prise en charge de cette affection était de 21 milliards de dollars US en 1991 et à 29,8 milliards de dollars US en 1998 (Ernst et Hay, 1997 ; 1994). On estime qu’en 2010, Medicare et Medicaid vont dépenser 49,3 milliards de dollars US et 33 milliards dedollars US respectivement pour cette affection. Le coût pour les entreprises américaines sera de 61 milliards de dollars US dont 36,5 milliards de perte en rapport avec les baisses de productivité et de replacement des travailleurs qui deviendront aidants de personnes démentes (Holly et al. , 2003). Une autre étude réalisée par Lyketsos et al. (2000) auprès de patients a montré que le coût direct par patient était beaucoup plus important chez ceux présentant une démence comparé à ceux non-déments (17 542 $US versus 13 552 $US).
Au Canada, Øsbyte et Crosse (1994) estiment le coût de la démence à environ 3,9 milliards de dollars canadiens.
En Suède, environ 30,7 milliards de SEK ont été dépensés en 1991 dont 53% pour les soins médicaux (Wimo et al., 1997).
Pour Zencir et al. (2005), le coût total annuel variait entre 1766et 4930 dollars US par cas lors d’une étude réalisée sur des patients atteints de démence en Turquie. Le coût imputable à l’aidant et à la médicationconstituait la part la plus importante comparé à celle inhérente aux soins médicaux externes.
Au Nigeria, Uwakwe (2001) a évalué le coût indirect concernant la famille de 19 patients atteints de démence. Environ 300dollars américains sont dépensés pour uniquement le transport du patient sans oublier les coûts liés aux sacrifices rituels, ce qui représente une somme considérable pour une famille africaine aux revenus modestes.
Cette grande variabilité des coûts rend compte de la difficulté d’estimation de ces derniers. Cependant, force est de reconnaitre leur réelle augmentation dans le monde comme en France (Dartigues et al.,2002) et aux USA (Bloom et al., 2003).

Prise en charge d’un patient présentant des troubles cognitifs

La prise en charge d’un patient présentant une détérioration cognitive nécessite une approche multidimensionnelle et se fait le plus souvent au niveau d’une Clinique de Mémoire. Elle requiert uneéquipe multidisciplinaire composée essentiellement de médecins, de neuropsychologues, d’infirmières, d’infirmiers, de travailleurs sociaux mais aussi des aides. Elle fait appel à une évaluation clinique, neuropsychologique et des explorationsparacliniques avant le recours au traitement médical et psychosocial.

Evaluation clinique

La démence est une affection dont le diagnostic repose sur une base clinique d’où la nécessité d’un interrogatoire et d’un examen physique complet.
L’interrogatoire précisera le début des symptômes, leur évolution, l’existence d’antécédents médicaux et chirurgicaux (notion d’intervention chirurgicale avec anesthésie générale), la notion d’histoire familiale de démence, les médications antérieures et actuelles, le mode de vie de la personne en particulier la notion d’usage d’alcool ou de tabac, le réseausocial (l’appartenance à une association communautaire, à une association religieuse). Il permettra en plus d’évaluer les capacités fonctionnelles de la personne.
L’interrogatoire de la famille sera d’un grand apport pour comparer les aptitudes cognitives du patient par rapport à celles antérieures et précisera l’ampleur des troubles cognitifs et de l’atteinte des capacités fonctionnelles. Dans la majorité des cas, on retrouve une plainte amnésique confirmée par la famille du patient. L’examen physique, complet, évaluera d’abord l’état général, puis les différents appareils et systèmes: neurologique surtout à la recherche de signes focaux, cardiovasculaire, pulmonaire, thyroïdien, digestif, urogénital, endocrinien, ostéo-articulaire, splénoganglionnaire (Chertkow et al., 2001; Lechowski et al., 2004).
Ainsi selon l’APA (American Psychiatric Association) le diagnostic de démence doit reposer sur les critèresci-après (DSM-IV).

Méthodologie

Cadre de l’étude

Présentation de la région de Diourbel

La région de Diourbel, encore appelée la région centre couvre une superficie de 4903 Km2, avec une densité de 273 habitants au Km2. Elle est limitée par les régions de Louga, Fatick et Thiès. Elle comprend 3 départements, 3 communes, 8 arrondissements et 34 communautés rurales.La population totale est estimée à 1 343 003 habitants en 2007, avec le brassage ethnique suivant :
• wolofs 65%
• sérères 25%
• pulaars 7%
• autres 3%
Berceau du Mouridisme, la région de Diourbel est un grand centre spirituel grâce à ses connections avec la ville sainte de Touba. A cette dimension religieuse, s’ajoute la position géographique privilégiée de la région et plus particulièrement de la commune qui est au centre du pays. Ainsi, Diourbel se présente comme une région fortement influencée par la religion à cause de sa position dansle dispositif du Mouridisme. En effet, 1092 Daraas y sont recensés cette année et ce nombre vient gonfler la pléthore qui existe déjà. Sur le plansanitaire, il existe 4 districts sanitaires, 6 centres de santé, 2 hôpitaux, 74 postesde santé, 114 cases de santé dont 63opérationnelles.

Aspect humain et social

La ville de Diourbel connaît ce que l’on peut appeler une évolution démographique exponentielle.De 53.152 habitants en 1976, la population est passée à 76.546 habitants en 1988 à 103.480 en 2004. Son taux d’accroissement de 1,87% par an est alors inférieur à celui de la région qui pointe à 3,9% mais supérieure au taux du département du même nom. En 2007, la population est de 104358 habitants avec 5218 personnes âgées de 60ans et plus.
La commune de Diourbel abrite actuellement 8,9% de la population régionale et 46% de la population du département.
La population active de la communeest évaluée à 65.844 dont 30.499 hommes contre 35 345 femmes.

Aspect socio-économique

La commune de Diourbel est une entité réduite où sedéveloppent d’intenses activités économiques. Les autorités municipales ont compris très tôt la nécessité de mettre en place des infrastructures socio-économiques et administratives et de rendre au maximum l’espace économique propice à l’investissement privé.
L’analyse de situation économique et financière permet de cerner globalement les potentialités de la Commune.

Collecte des données

instrument utilisé: Le questionnaire « Vieillir au Sénégal »

Il s’agit d’un questionnaire qui comporte différentes parties en rapport avec les caractéristiques sociodémographiques dela personne âgée (âge, sexe, statut matrimonial, éducation, niveau d’éducation, langue d’instruction), la perception de la santé, la morbidité diagnostiquée dans les antécédents, les habitudes de vie (tabac, consommation d’alcool et exercice physique), le réseausocial, l’évaluation des capacités fonctionnelles et l’évaluation neuropsychologique avec le Test du Sénégal (Touré, 2007).

Les caractéristiques sociodémographiques

Les informations recueillies étaient en rapport avec l’âge, le sexe, le statut matrimonial, l’instruction, le niveau d’instruction et la langue d’instruction.

La perception de la santé

Elle a été évaluée avec une seule questiontelle que proposée par Mossey et Shapiro (1982): “Comment percevez-vous l’état de votre santé ? Excellent, Très Bon, Bon, Passable, Mauvais”.

La morbidité

La recherche d’éventuelles affections médicales, chirurgicales et de troubles familiaux de mémoire a été faite en rapport avec leur rôle dans la survenue de démence chezla personne âgée. Il s’agissait de l’hypertension artérielle, de la cardiopathie, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, d’affections respiratoires chroniques, d’affections rhumatismales, de tumeur (cancer, tumeur bénigne), de maladie de Parkinson, d’épilepsie, d’affections génito-urinaires, de troubles visuels (cataractes, glaucome), de troubles auditifs (hypoacousie), de troubles digestifs, d’anémie, d’affections thyroïdiennes (hyper ouhypo-thyroïdie), de fracture, de chute/traumatisme crânien, de trouble familial de la mémoire, de maladie psychiatrique dans la famille,de chirurgie avec anesthésie générale et de la médication prise actuellement.

Les habitudes de vie

Le tabagisme (ancien fumeur, actuel fumeur, jamais), la consommation d’alcool (ancien consommateur, actuel consommateur, jamais), la pratique d’activités physiques (régularité de la marche, du vélo, de la danse,du jardinage, des travaux champêtres, de la pêche avec trois modalités : jamais, moins d’une fois par semaine, 1 à plusieurs fois par semaine) ont été identifiés chez la personne interviewée.

Le réseau social

Nous avons recueilli des informations sur: levécu de la personne âgée, l’existence d’enfants, de frères/sœurs, d’amis, la fréquentation des enfants, des frères/sœurs, des ami(e)s, le fait d’être membre d’association communautaire et religieuse, la régularité de la fréquentation des membres de l’association communautaire et religieuse, la fréquentation d’édifices religieux.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
INTRODUCTION 
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
1.1. Origines du concept de la démence
1.2. Historique de la démence
1.3. Epidémiologie de la démence
1.3.1. Ampleur de la maladie dans le monde
1.3.1.1. Europe
1.3.1.2. Amérique du nord
1.3.1.3. Océanie
1.3.1.4. Asie
1.3.1.5. Afrique
1.3.1.6. Amérique latine
1.3.2. Coût socio-sanitaire de la démence
1.3.3. Coût économique de la démence
1.4. Prise en charge d’un patient présentant des troubles cognitifs
1.4.1. Evaluation clinique
1.4.2. Evaluation neuro-psychique
1.4.3. Evaluation paraclinique
1.4.3.1. Imagerie
1.4.3.2. Biologie
1.4.3.3. Electrophysiologie
1.4.3.4. Autres examens
1.4.4. Traitement
1.4.4.1. Buts
1.4.4.2. Moyens
CHAPITRE II : OBJECTIFS METHODOLOGIE ET CONTRAINTES
2.1. Objectifs
2.1.1. Objectif général
2.1.2. Objectifs spécifiques
2.2. Méthodologie
2.2.1. Cadre de l’étude
2.2.1.1. Présentation de la région de Diourbel
2.2.1.2. Présentation du département de Diourbel
2.2.1.3. Présentation de la commune de Diourbel
2.2.2. Population de L’étude
2.2.3. Type d’étude
2.2.4. Collecte des données
2.2.4.1. Instrument utilisé : le questionnaire « Vieillir au Sénégal »
2.2.4.2. La phase de collecte des données
2.2.5. Définition opérationnelle
2.2.6. Saisie et analyse des données
2.3. Contraintes
CHAPITRE III : Résultats de l’étude
3.1. Caractéristiques de la population
3.1.1. Caractéristiques socio-démographiques
3.1.2. Instruction
3.1.3. Modes de vie
3.1.3.1. Alcool et tabac
3.1.3.2. Activités physiques
3.1.4. Réseau social
3.1.5. Antécédents
3.2. Prévalence des déficits cognitifs
3.2.1. Prévalence globale
3.2.2. Prévalences spécifiques
CHAPITRE IV : DISCUSSION ETCOMMENTAIRES DES PRINCIPAUX RESULTATS
4.1. Résumé des principaux résultats
4.2. Prévalence globale
4.3. Prévalence spécifique selon le sexe
4.4. Prévalence spécifique selon l’instruction
CHAPITRE V : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *