Environnement physique de la zone d’étude

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ASPECTS DEMOGRAPHIQUES ET SOCIAUX

La Commune de Mariarano compte 9 488 habitants en 2009, la densité moyenne de la population atteint 10 habitants au km². L’ethnie Sakalava représente l’ethnie dominante dans la commune. Ensuite, suivent après et par ordre décroissant les ethnies Betsileo, Antaisaka, Antaimoro Merina et Antandroy. L’ethnie Sakalava domine au Nord en raison de la disponibilité d’espaces pour les pâturages des zébus et la présence du Doany. La majorité des Betsileo et Merina se consacrent aux activités agricoles, commerciales et de foresterie. Ces ethnies se concentrent plutôt dans la partie Sud de la commune pour mieux profiter des opportunités présentées par le chef-euli de commune et par la route inter-communale. La fermeture de la SOTEMA, a augmenté le nombre de la population. Ils viennent s’installer sur la côte pour vivre aux act ivités de la pêche aux crabes, des poissons, de l’activité de charbon et sylvicole (GIZ, 2013).

ENVIRONNEMENT PHYSIQUE DE LA ZONE D’ETUDE

GEOLOGIE ET TOPOGRAPHIE

C’est une zone de basse altitude (0 – 330 m), const ituée de terrains où se distinguent notamment des cuestas et plateaux formés par des calcaires jurassiques et grés crétacés, des plaines alluviales et une longue plaine côtière (ONE, 2012).

PEDOLOGIE

Il existe 3 grands types de sols d’origine ferrugineuse et tropicale : les sols de Tanety latéritiques rouges (Ambato-Boeny, Soalala, Marovoay et Majunga II), les sols hydromorphes de bas-fonds et les sols alluvionnaires « Baiboho » (ONE, 2012). La carte ci-dessous présente les types de sols dans la commune de commune de Mariarano.

CLIMAT

Comme pour l’ensemble de la Région, la Commune jouit d’un climat de type subtropical sec, caractérisé par deux (02) saisons:
• la saison humide (Asara) s’étalant sur 5 mois, du mois de novembre à mars et ;
• la saison sèche (Maintany) de 7 mois, d’avril à oct obre ;
Pendant la saison humide, la précipitation varie en fonction de passage des dépressions tropicales, mais la pluviométrie annuelle est de 1700 mm. Toutefois le mois de janvier demeure la saison de forte concentration des précipitations.
La température moyenne enregistrée, dans la régionen général et dans la commune en particulier, oscille autour de 27 °C. La température maximale est atteinte à partir du mois d’octobre à décembre de l’ordre de 29 à 30 °C. Elle descend à partir du mois de mai jusqu’en septembre de l’ordre de 20 à 22 °C (GIZ, 2 013).

HYDROGRAPHIE

Les cours d’eau, les lacs et les marécages forment le réseau hydrographique de la commune de Mariarano, qui occupe environ 2 % de sa superficie totale. C’est un réseau assez dense et territorialement bien reparti, seulement bon nombre de ces ressources sont temporaires et deviennent complètement asséchées enpériode d’étiage. Les quelques cours d’eau et lacs permanents se retrouvent, par ailleurs, à très faibles débits, ou à de très bas niveau pendant la saison sèche.
La principales cause de cette situation, évoquée par la population, demeurent la dégradation des couvertures végétales des bassins ersants,v notamment par les feux, entraînant de forte érosion et l’ensablement des ressources en eau (GIZ, 2013).

MORPHOLOGIE ET ANATOMIE

MORPHOLOGIE

Généralement, les crabes sont des espèces marinesIls. sont caractérisés par des premières pattes transformées en pince, le céphalothorax élargi, et la présence d’un squelette externe constitue de chitine formant une carapace dorsale. La tête est composée d’une paire d’antennes, deux antennules (qui sont d es organes sensoriels), d’une paire d’yeux et d’une cavité buccale entre les antennes. L’abdomen est une poche incubatrice pour les œufs. Les pinces servent à se défendre et à se nourrir (JULIA, 1997). Le crabe des palétuviers Scylla serrata présente une carapace glabre, lisse, nettement plus large que longue, dont le fond est découpé en quatre dents (appelés lobes). Les dents bords antérolatéraux de la carapace portent neuf dents égales (DELATHIERE, 1994).

ANATOMIE INTERNE

Les Décapodes possèdent un système digestif complet : bouche, œs ophage, intestin, anus. La description interne du crabe est décrite par (THIAM et DIALLO, 2010) :
Tégument :Caractérisé par sa teneur élevée en chitine et prépondérance d’une protéine insoluble dans l’eau. La cuticule peut s’imprégner de calcaire, plus spécialement chez les Décapodes. Il peut être coloré par les pigments divers et en particulier de cyanocristalline (pigment bleu) et zooehytrine (pigment brun) qui se transforment en rouge sous l’action de chaleur (RAHOMANJANAHARY, 2007).
Branchies : Endroit de ventilation et de filtration. Elles se trouvent de chaque côté du corps du crabe. Ce sont comme des filaments disposés autour d’un axe central.
Cœur : Muscle du système circulatoire. Il est grand en taille et situé dans la partie basse centrale du corps.
Estomac : Organe du système digestif qui décompose les particules de nourritures avalées. Il est vidé avec de petites lamelles dureset de saillies qui aident à la digestion.
Testicules : Partie de l’appareil de reproduction mâle situé sur le dessus de l’hépatopancréas de chaque côté de l’estomac.
Cartilage : Enveloppe des muscles qui aide au mouvement des jambes. Les muscles sont les parties comestibles du crabe.

FONCTIONNEMENT DES SYSTEMES VITAUX

SYSTEME CIRCULATOIRE

Chez les Crustacés, le cœur est situé dans le céphalothorax et est suspendu dans un sac péricardique. Le sang, admis par de petits trous appelés ostioles est envoyé dans les artères ramifiés vers les différents organes (THIAMet DIALLO, 2010). Grâce aux mouvements des muscles aliformes, qui vont de l’arrière vers l’avant et c’est au niveau des lacunes cœlomiques que s’effectue l’échange gazeux (RAHOMBANJANAHARY, 2007).

SYSTEME NERVEUX

Le système nerveux est du type arthropodien. Les crabes possèdent un système assez développé et sont capables de s’adapter aux onditionsc changeant du milieu, ce qui leur permet de survire dans des habitats hostiles et des régimes alimentaires variés (HOUSEMAN, 2003).

SYSTEME RESPIRATOIRE

La respiration s’effectue à l’aide des branchies. L a branchie constitue l’endroit de la ventilation et de la filtration. Les branchies sont des structures efficaces pour capturer l’oxygène dans l’eau. Les mouvements des pattes, mâ choires créent la circulation et le renouvellement et les mouvements de l’eau dans les cavités branchiales (THIAM et ADIALLO, 2010).

CYCLE DE DEVELOPPEMENT

REPRODUCTION

Le Scylla serrata habite les fonds vaseux, marais de mangroves et dans les milieux estuaires (MOTOH, 1979). Il mue régulièrement pourlui permettre de grandir. Après que la femelle a mué, son squelette se vide. Elle peut pondre des milliers d’œufs qui se fixent sous son ventre jusqu’au moment de l’éclosion (THIAM et DIALLO, 2010). La ponte de crabe Scylla serrata a lieu cinq semaines après l’accouplement. Les œuf s sont gardés dix jours sous l’abdomen avant qu’il y ait l’éclosion. Les femelles font deux pontes successives, à cinq semaines d’intervalle, à la sui te d’un seul accouplement (LE RESTE et al, 1976). Les crabes des palétuviers peuvent se reproduire à tout moment au cours de l’année. Le nombre d’œufs produits peut varier de 1 à 6 millions d’œufs en une seule ponte (ROBERTSON et KRUGER, 1994). La reproduction est sexuée, la fécondation est externe. Pendant l’accouplement le mâle retourne la femelle sur le dos et dépose une masse de sperme près de ses orifices génitaux. Ceux-ci sepassent dans les zones de mangroves. La femelle est ainsi grainée d’ovules et migre vers la mer pour relâcher les œufs. Mais ce déplacement ne dépasse pas 10 km le long des côtes (RAZAFINDRAINIBE et RAFALIMANANA, 2006).

CYCLE VITAL

Après la ponte qui se produit en pleine mer, le crabe passe par 3 stades de développement avant de devenir adulte :
• les œufs éclosent après 2 à 4 semaines pour donner des larves zoés. Ces dernières sont très sensibles aux températures élevées et auxbasses salinités et ne peuvent aussi survire en estuaires;
• la vie larvaire, pélagique, dure environ un mois ;
• la zoé passe par 4 stades larvaires, avant d’arriver au stade mégalope dont la forme ressemble déjà à celle d’un petit crabe de 3 mm. Le s appendices qui se sont développés au niveau de l’abdomen lui permettent dese déplacer vers l’estuaire ;
• le mégalope mue en crabe juvénile qui va s’établirentre les racines des palétuviers ou au niveau des herbiers et ;
• le juvénile subit des mues successives pour devenirun subadulte puis un adulte qui va se déplacer dans la zone intertidale (ou se réfugier dans des terriers remplis d’eau à barrée basse), en eux saumâtres, au milieu des embouchures, le long des côtes dans les mangroves (RAZAFINDRAINIBE, et RAFAL IMANANA, 2006).

CROISSANCE DU SCYLLA SERRATA

En milieu naturel, le Scylla serrata a une durée de vie courte (3 à 5 ans) au plus avec un taux de croissance de 9 mm à 10 mm par mue respectivement pour les mâles et pour les femelles. Mensuellement, le taux de croissance du Scylla serrata est de 70 %, soit 1,5 cm/mois. L’essentiel de la croissance se déroule avant le 15ème mois de vie. A deux ans, le crabe mesure entre 15 et 17 cm. A partir de la 3ème année, il ne mue qu’une seule fois dans l’année pour atteindre 17 à 21 cm au 36ème mois de sa vie. Pour assurer sa croissance, il se nourrit de crevettes, de mollusques, de petits poissons et détritus (DELATHIERE, 1991).
En expérimentation, leScylla serrata croît bien quand les aliments contiennent 32 à 40 % de protéines diététiques, avec 6 % ou 12 % delipides à énergie diététique variant de 14,7 à 17,6 MJ/kg (CATACUTAN, 2001). De nombreux régimes alimentaires artificiels contenant de crevettes entre 50 et 60 % de protéines sont bons pour la croissance des crabes (TROUNG, 2008).

Déroulement de la mue

La présence d’un exosquelette ne permet pas une croissance continue. Les Arthropodes doivent donc muer (DENEVE, 2003). Les Crustacés muent un nombre indéfini de fois. Ils peuvent muer plusieurs fois après avoir atteint l’état adulte (15 mois) de sa vie (WIKIPEDIA, 2012). Un cycle de développement est formé par plusieurs phases telles que : la pré-mue, l’exuviation, l’évolution post-exuviale et l’inter-mue (AGLIA et LEMCORAIL., 1998).
® Pré-mue
Cette phase est caractérisée par la formation de la nouvelle carapace sous l’ancienne et se déroule en 2 étapes :
• la première, l’apolyse qui correspond au décollement de l’ancienne cuticule. Ce décollement se produit plusieurs jours avant l’exuviation. L’espace ainsi décollé se remplit d’un liquide de mue. Ce liquide contient plusieurs enzymes, en l’occurrence les protéases, les chitinases, les chitobiases qui jouent rôle dans la deuxième étape (WIKIPEDIA, 2012) et ;
• la deuxième étape, est la formation de la cuticulepré-exuviale .Elle correspond à la période entre l’apolyse et l’exuviation. Au niveau des macrocillosités, les cellules épidermiques forment des amas granuleux chargés de cuticuline. Ils s’organisent en lamelles, qui fusionnent pour former plusieurs couches continues successives à sa voir l’épicuticule puis la protocuticule (mélange de chitine et protéines) (RASOLONIRINA, 2001).
® Exuviation
Elle correspond au moment du rejet de la cuticule. Cette phase est marquée par la dégradation de l’ancienne cuticule et l’augmentation du poids de l’animal. Elle se manifeste par la décalcification de la carapace due à l’activité des enzymes du liquide exuvial. La couche la plus profonde qui se modifie en membrane ecdysiale, ainsi que se modifie en membrane ecdysiale, et l’exosquelette sclérotinisée. En outre, les produits des différentes hydrolyses sont recyclés par l’animal pour la synthèse de la nouvelle cuticule (RASOLONIRINA, 2001).
Pour se débarrasser de l’ancienne cuticule, l’animal absorbe de grande quantité d’eau et augmente sa pression interne. Son corps se gonfle et entraîne la dislocation de l’ancienne enveloppe externe le long des lignes de décalcification. C’est l’exuviation proprement dite (DENEVE, 2003).
® Post-exuviale
L’animal absorbe de l’eau et il distend son tégument jusqu’alors plissé. Cependant, son poids équivaut au double de son poids réel (RASOLONIRINA, 2001). La nouvelle cuticule est molle et souple, mais cette dernière s’imprègne de sel de calcium et contient des pigments de couleurs diverses (AGALIA et LEMCORAIL, 1998).
® Inter-mue
C’est la phase de repos entre deux mues successives, au cours de laquelle la carapace est complètement peu rigide. Cependant, l’animal est très mobile. C’est à ce moment que les Crustacésaccumulent leurs réserves énergétiques dans l’hépatopancréas pour la mue suivante (RAHOMBANJANAHARY, 2007).

REGULATION ENDOCRINE

Le X organe/glande Sinus (XO/SG) complexe situé dans chaque pédoncule oculaire représente une structure majeure neuroendocrine dans les Crustacés. Plusieurs processus physiologiques sont contrôlés par des neurohormones des pédoncules oculaires (SERRANO, 2000).
Les hormones responsables du développement desCrustacéssont :
• les NIH (Mioult Inhibiting Hormone ou hormone inhibitrice) ;
• les VIH (Vittelogenesis Inhibiting Hormone) ;
• les GIH (Gonad Inhibiting Hormone) et ;
• le CHH (Crustacean Hyperglecemic Hormone): C’est l’ hormone la plus abondante de la glande sinus (SG).
Ces hormones sont synthétisées sous forme de phérormones qui conduisent à la formation des hormones matures biologiquement actives (LACOMBE, 1994). Le CHH est impliqué dans des métabolismes des lipides, la libération des enzymes de glandes digestives, la stimulation de la glande digestive, la stimulation du développement des ovocytes et l’osmorégulation (SERRANO, 2000).

ASPECTS NUTRITIONNELS DES CRABES

ASPECTS POSITIFS

Le crabe a une valeur nutritionnelle intéressante, et une quantité appréciable de protéine, ainsi qu’un faible contenu en matières grasses. Le crabe est aussi une excellente source de vitamine B12, de sélénium et d’autres nutriments essentiels aumaintien de la santé. Le crabe contient de l’acide eicosapentaenoïque (AEP) et de l’acide docosahexaemoïque (ADA), deux acides de la famille des oméga-3. Ils contribuent au bon fonctionnement immunitaire, circulatoire et hormonal (TRUDEAU, 2005). Avec 100 g de crabes bouillis fournissent 115 kcal, 13,7 g de protéines et 1,5 g de lipides. Les crabes sont dépourvus des glucides et les fibres alimentaires (LUDIVINE et DEGAT, 2005).

ASPECTS NEGATIFS

Des effets négatifs sur la population de crabes s’ajoutent à ceux de la pollution par des substances chimiques, du développement urbain ou industriel de la région côtière (LUDIVINE et DEGAT, 2005). La consommation des produits de mer peut être donc à risque en raison des contaminations possibles par des composés industriels comme l’hydrocarbure, métaux lourds … (PANATIERS , 1999). Toutefois, le crabe est un aliment riche en purines, substances précurseurs de l’acide urique. Ainsi, les gens qui souffrent de la goutte doivent en limiter la consommation afin de prévenir l’apparition des crises.
Les Crustacéset les Mollusques causent fréquemment des réactions allergiques. Le crabe contient une protéine allergène nommée tropomyosine, et elle est aussi identifiée dans les crevettes et autres (TRUDEAU, 2005).
L’espèce Scylla serrata, a sa particularité biologique qui dépend essentiellement de la Mangrove. A Madagascar cette étude n’est toujours pas approfondie malgré le poids économique de la filière au niveau national. La dynamique de recrutement reste encore un sujet non élucidé. Une telle connaissance s’avère ruciale pour la gestion des espèces exploitées pour éviter l’épuisement des stocks.
Le crabe des palétuviers, connu sous le nom scientifique de Scylla Serrata, est présenté comme l’une des espèces de crabes les pluscommercialisées au monde (LINFO, 2013). Elle a une durée de vie courte mais ce sont des espèces très prolifiques. La valorisation de ses ressources demande avant tout la mise en place de bonne gestion des stocks exploitables et exploitées. Des données scientifiques sont nécessaires pour la mise en place des aménagements de la filière.

MATERIEL HUMAIN

La réalisation de collecte des données demande desmoyens humains. Les gens locaux viennent en aide. Quelquefois, ils sont payés pour aider à la réalisation de quelques tâches comme le déplacement, le pesage et l’enregistrement des données dans le carnet de collecte. Ils sont choisis à cause de leur niveau d’alphabétisation plus élevée (niveau seconde).

MATERIEL DE MESURE

La largeur céphalothoracique entre les épines latéro-postérieures de la carapace arrière est mesurée à l’aide d’un pied à coulisse. Il existe de nombreuses variétés de pieds à coulisse (métallique, électronique). Pour faire face à la difficulté sur le terrain, le pied à coulisse métallique est choisi pour la réalisationdes mesures. Toutefois, en contact avec de l’eau de mer. Le matériel est rouillé. D’ou il y alieu la nécessité d’entretenir le matériel pour ne pas fausser la lecture des graduations. Ce matériel permet d’ailleurs de bien préciser la valeur de Lc à millimètre près. Voici un extrait en photo du pied à coulisse métallique utilisée pendant l’investigation.

MATERIEL DE PESAGE

Le pesage est effectué à l’aide de balance au crochet. Elle est représentée par la figure ci-dessous. Ce matériel ne permet pas d’effectuer le pesage individuel de crabes. Le prix coûteux de peson sur le marché local ne permetpas sa possession. En conséquence, les crabes sont pesés par intervalle de taille. Lalecture et la manipulation est facile. Elle est adéquate à la situation sur le lieu d’étude.

MOYENS DE DEPLACEMENTS

Le déplacement se fait uniquement par une pirogue à voile. La voie maritime est la plus utilisée pour le transport des produits et lespassagers. Mais, elle peut devenir difficile pendant les saisons de pluies. La pirogue à voile d épend essentiellement du vent pour se déplacer. Il arrive que le vent soit pratiquement calme. Il est obligé de passer la nuit sur le large des côtes. La photo suivante montre la pirogu e à voile utilisée pendant les déplacements.

LOGICIEL (FISAT II) ET XL STAT 2008

Le programme FISAT II, permet directement l’application de la méthode d’estimation des paramètres de croissance , (SPARRE et VENEMA, 1998). C’est un logiciel conçu par la FAO en 2005 dans le but de fa ciliter les tâches des dynamiciens. Il permet en effet d’établir des paramètres de croissance et de mortalité (RAHOMBANJANAHARY, 2007). Ces paramètres de croissance sont utilisés pour la détermination des âges moyens à la capture (annexes n°5). Le logiciel Xl STAT est utilisé pour la gestion des données, et le et les traitements statistiques et l’élaboration des graphes.

METHODES

ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

La documentation est essentielle avant de descendre sur terrain pour former une image précise du travail à exécuter. Même tout auongl du travail, la bibliographie permet d’assembler toutes les données nécessaires.
Les principaux mots clés d’étude sont :Scylla Serata, biologie, mangrove, méthode de gestion de stock des ressources halieutiques et baie de Marosakoa. La recherche bibliographique se fait par la voie de l’Internet sur le site de la FAO, ARCHIMER, IFREMER, IRD et consultation des ouvrages à la bibl iothèque de l’ESSA et de la MPRH.
Très peu d’études ont été faites sur la biologie etsur la gestion de stock des crabes Scylla Serrata à Madagascar. La première étude date de 1976 et la dernière étude date de 1991. Et, il ne compte que 2 publications.

CHOIX DE LA ZONE D’ETUDE

Le choix de la zone d’étude est caractérisé par lesraisons suivantes :
• la région du Boeny (autour de Mahajanga) comme la première place pour la production de crabes;
• depuis 1990, aucune enquête de production de la pêche traditionnelle ;
• manque d’informations fiables sur le poids de la pêche traditionnelle dans l’économie (OCEAN CONSULTANT, 2009).
• proposition de la PECHE EXPORT : l’étude dans la baie de Marosakoa, avec beaucoup de facilité pour le déroulement des nquêtes menées.

IMPREGNATION DU MILIEU D’ETUDE

Le déplacement à Marosakoa se fait uniquement par voie maritime. Les moyens pour y accéder est à l’aide d’un boutre ou d’une pi rogue à voile. Une première descente a été faite avant d’y installer pour une visite de courtoisie et de voir la faisabilité de l’étude. Cette approche va caractériser tous les paramètrespour mener l’étude et l’élaboration des fiches de collectes des données. La méfiance de lapopulation locale est remarquée au premier contact. La peur de l’un des émissaires du centre de surveillance de pèche est imminente. Et, la considération du nouveaux grands collecteurs va dominer la collecte sur le lieu.

METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Afin de procéder à des évaluations du niveau d’exploitation des ressources halieutiques, des données adéquates sont à disposerpour l’espèce étudiée. Il faut connaître le poids total de la capture et de la composition en taille (SPARRE et VENEMA, 1998).

Collecte des largeurs cephalothoraciques

Les nœuds du dernier creux de la dernière épine sont mesurés à l’aide d’un pied à coulisse de la largeur céphalothoraciques de la carapace arrière. Les raisons sont les suivantes :
• lors de l’étude bibliographique les largeurs céphalothoraciques de la carapace arrière des dernières épines entre les nœuds de la dernière creux font l’objet de mesures pour de nombreux grands scientifiques et ;
• PECHEXPORT mesure cette partie des crabes pour catégorisée les crabes achetés.
Donc, cela va faciliter la partie « Discussions » pour la comparaison des résultats. La mensuration est faite deux fois par mois sur les trois hameaux existants. Elle se fait seulement pendant la marée basse, avec une mer calme. Le moyen de déplacement d’un hameau à l’autre se fait facilement à l’aide d’une petite pirogue de pêche. Quelque soit le nombre des colis présents auniveau des collecteurs pendant le passage, un colis plein près à débarquer vers Mahajanga est choisi au hasard pour la mensuration. Avant la mensuration, les crabes morts et vivants sont lavés pour enlever les boues ; cela peut fausser la taille réelle descrabes.
Dans le cas où il n’y n’a pas de colis plein, la me sure est faite sur les crabes présents. Le but est d’avoir le nombre maximal possible des crabes mesurés. Les mesures sont enregistrées dans un cahier puis comptabilisée dans un formulaire de fréquence de taille selon le sexe et leur situation (Annexes n° 4). Voici un photo montrant le mode de mensuration des largeurs de la carapace arrière.

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Table des matières

Introduction
I. Localisation de la zone d’étude
1.1. Repérage général du lieu d’étude
1.2. Structure territoriale et administrative de la zone d’étude
1.3. Historique de la commune
1.4. Aspects démographiques et sociaux
1.5. Environnement physique de la zone d’étude
1.6. Situation actuelle des mangroves à Madagascar
1.7. Rôle des mangroves
1.8. Description de la technique de pèches aux crabes
1.9. Commercialisation et conservation
II. Biologie
2.1. Origine des crabes
2.2. Classification du Scylla serrata
2.3. Morphologie et Anatomie
2.4. Fonctionnement des systèmes vitaux
2.5. Cycle de développement
2.6. Régulation endocrine
2.7. Aspects nutritionnels des crabes
III. Matériels et méthodes adoptés
3.1. Matériels
3.2. Méthodes
3.3. Limite de l’étude
IV. Résultats et interprétations
4.1. Population dans la capture
4.2. Capture saisonnière
4.3. Relation taille en fonction de poids
4.4. Mortalité post-capture
4.5. Classification selon le calibrage commerciale
4.6. Capture par Unité d’Effort de Peche (CPUE)
V. Discussions
5.1. Tailles observées dans la capture
5.2. Période de reproduction et de ponte
5.3. Saisonnalité de la capture
5.4. Age a la première capture en fonction de la largeur
5.5. Variations de taille en fonction de poids
5.6. Variation de Capture par unité d’effort de pêche (CPUE) en fonction de la saison
5.7. Taux de mortalité
5.8. Croissance
Conclusion
Bibliographie

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