Soutenance mémoire
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Environnement physique*
Géologie et sol
La formation géologique de la Région du Vakinankaratra, est généralement caractérisée par la présence :
– du volcanisme néogène à quaternaire de l’Ankaratra ;
– et de la série schisto – quartzo – calcaire du Sud.
Des cuvettes lacustres sont dues à des activités volcaniques : des coulées de lave ayant obturé des vallées et engendré ainsi les lacs. Certaines cuvettes étaient autrefois reliées entre elles. Ces zones d’alluvions lacustres, généralement fertiles, jouent un rôle important dans l’occupation humaine. Cette région est dominée surtout par des sols volcaniques comprenant plusieurs bassins aménagés : Ambohibary et Faratsiho.
En matière de pédologie, le Vakinankaratra est marqué par la dominance de deux types de sols :
– les sols ferralitiques couvrant une grande partie de la région. Ils sont d’évolutions très diverses, pouvant porter du maïs, du manioc, et pouvant se prêter à la culture de pommes de terre et à l’arboriculture.
– les sols alluvionnaires, constituant les bas-fonds portent, en plus du riz, des cultures de contre saison.
La typologie régionale, basée surtout sur les facteurs pédologiques et climatiques, se présente comme suit :
– les zones du massif de l’Ankaratra se caractérisent par une forte potentialité agricole grâce aux sols variés favorables aux différents types de cultures : des sols ferralitiques rouges et jaunes rougeâtres, des sols volcaniques au Sud du Massif de l’Ankaratra et des lithosols au Sud – Sud Est ;
– les zones des plateaux et plaines du Moyen Ouest disposent également de tous les atouts au développement des cultures variées, de l’élevage et de la pisciculture.
Relief
Son relief se distingue par une altitude élevée, et est constitué de hauts plateaux, de collines plus ou moins escarpées et de massifs volcaniques.
Végétation
Cette région est caractérisée par une faible superficie couverte de forêt primaire. La dégradation est telle qu’il ne reste plus que quelques lambeaux de forêt dans la région. Dans les bas-fonds, on rencontre des marais à joncs et parfois à « Viha », quelques vestiges de forêts galeries qui sont en voie de disparition.
Climat
L’année comporte deux saisons bien distinctes :
– une saison pluvieuse et moyennement chaude, de novembre à mars ;
– une saison sèche d‘avril à octobre ;
Pluviométrie
La pluviométrie moyenne annuelle serait ainsi, à titre indicatif, de 1 505,9 mm en 109 jours. La quantité des précipitations est alors probablement importante avec un maximum de 1 952 mm en 122 jours à Faratsiho, et un minimum de 1 335,3 mm en 116 j à Antanifotsy.
Température
La région du Vakinankaratra, ayant une altitude supérieure à 900 mètres, fait partie du régime climatique tropical d’altitude. Il est caractérisé par une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 20° C.
Dans les parties élevées de l’Est et du Centre, les températures moyennes se situent autour de 13 °C, la sous préfecture d’Antanifotsy ayant une moyenne de 13°7 avec un maximum de 25°8 et un minimum de 1°C. Par contre, dans le Moyen Ouest, la sous préfecture de Betafo enregistre une moyenne annuelle de température de 21°C avec un maximum de 30°8 et un minimum de 10°2.
Les températures ne présentent pas trop de risque pour les diverses spéculations agricoles, sauf dans les hautes altitudes où quelques dégâts de gel sont enregistrés une année sur cinq. (MAEP)
Hydrographie
La région Vakinankaratra est drainée par les fleuves suivants : le Mahajilo et ses affluents (Mania, Kitsamby, Sakay), ainsi que le Bas Mangoro et son affluent (Onive). Dans l’ensemble, le réseau hydrographique semble dense et hiérarchisé.
Environnement humain et social
La population de cette région est estimée à 1 344 054 habitants en 2002. La densité globale de la population est de l’ordre de 77,5 habitants par km 2. Cette population est jeune et a une moyenne d’âge de 21,9 ans. Etant donné que le nombre des individus inactifs (âgés de 0 à 15 ans et 65 et plus) est moins important que le nombre des individus actifs potentiels (15 à 65 ans), le ratio de dépendance économique est de 86%, c’est-à-dire le rapport entre les inactifs et les personnes d’âges actifs (15-64 ans).
L’effectif de la population est plus important en milieu rural qu’en milieu urbain. 77,72% de la population sont repartis en milieu rural et le reste habite dans chefs-lieux des communes. (Source : M.A.E.P , 2004)
Secteur économique et Agricole
Agriculture
Pour l’ensemble du Vakinankaratra, les surfaces cultivables ont une superficie totale de 344 011 ha (22,05% de la surface totale de la région) et ce sont les 197 045 ha qui sont cultivées.
L’Agriculture, comme dans tout Madagascar, constitue l’activité principale de la Région. En effet, les conditions agro-climatiques et humaines permettent une vaste gamme de cultures. Les principales cultures dans la région sont : le riz, le manioc, la patate douce, le maïs, le haricot et la pomme de terre. Globalement, l’ensemble des districts est dominé par les cultures vivrières qui occupent 97% des surfaces cultivées. Les restes des surfaces cultivées sont occupés par des cultures de rente, des cultures industrielles, des cultures fruitières et des cultures de légumes. (Source : Annuaire – Statistique 1999)
Dans l’ensemble de la Région, l’activité agricole est dominée par la riziculture et celle la est prépondérante dans l’organisation de l’espace. La riziculture irriguée est la plus pratiquée et la plus dominante dans la région.
Ainsi, c’est la production de riz qui présente une évolution très marquée en cinq années successives. Elle progresse de 17 420 tonnes en 1997 à 177 150 tonnes en 2001. Les autres cultures ne présentent que des simples changements durant ces années. (Source: Annuaire Statistique 2001)
Elevage
A cause de son climat et de l’étendue de ses parcours, le Vakinankaratra est une région favorable à l’élevage comparé aux autres régions. Les espèces habituellement élevées sont bovines, porcines, avicoles. L’effectif bovin est estimé à 296 300 de têtes en 2001 alors que l’espèce porcine compte 57 900 de têtes. Les élevages des espèces ovines, caprines et équines sont rares dans la région. (M.A.E.P., 2003)Les évolutions des cheptels d’élevage de 1997 à 2001 se présentent comme suit :
– 280 867 à 301 820 pour le cheptel bovin,
– 150 880 à 25 197 pour le cheptel porcin,
– 7 370 à 5 263 pour les cheptels ovin et caprin (source : annuaire statistique 2001)
Filière lait
Elevage laitier
Deux zones d’élevage laitier peuvent être distinguées dans la région :
– La zone Ouest, à vocation d’élevage bovin extensif (Betafo ouest) et qui est surtout un lieu de concentration commerciale des zébus ;
– La zone laitière constituée essentiellement d’Antsirabe II, d’Antanifotsy et de Faratsiho;
Dans la région du Vakinankaratra, région à longue tradition laitière grâce à l’intervention de plusieurs opérateurs sauf au niveau des grands opérateurs (élevage très intensif), l’élevage est de type traditionnel. Les animaux sont parqués sur les hauteurs, là où l’extension de l’activité agricole a encore laissé un peu de place. L’herbe, relativement abondante en saison de pluies est complémentée par des feuilles de patate, de pailles de riz, du maïs suivant les saisons et les disponibilités de l’exploitation.
En saison sèche, l’herbe est courte et les matières premières pour l’alimentation coûtent chères, entraînant la sous-alimentation des troupeaux.
Enfin, dans le Moyen Ouest (Betafo), l’élevage bovin prédominant est le système extensif de grands troupeaux de zébus sur de vastes étendues.
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Table des matières
I. INTRODUCTION
II. GENERALITES
II.1. Contexte et problématique
II.1.1. Contexte des politiques de développement de la filière lait
II.1.2. Problématique
II.2. Choix de la zone d’étude : Région Vakinankaratra
II.3. Définitions de quelques termes
II.3.1. Lait
II.3.2. Filière
II.3.3. Acteurs
II.3.4. Marché
II.4. Présentation de la zone d’étude : monographie de Vakinankaratra
II.4.1. Situation géographique
II.4.2. Environnement physique*
a) Géologie et sol
b) Relief
c) Végétation
d) Climat
e) Pluviométrie
f) Température
g) Hydrographie
II.4.3. Environnement humain et social
II.4.4. Secteur économique et Agricole
a) Agriculture
b) Elevage
c) Filière lait
(1) Elevage laitier
(a) Différentes races d’élevage dans le Vakinankaratra
(b) Conduite d’élevage
(2) Production
(3) Collecte et transformation
(4) Commercialisation
(5) Recherche, formation et organisations paysannes
(6) Importance économique
III. MATERIELS ET METHODES
III.1. Matériels
III.2. Méthodes
III.2.1. Constatation et appréhension de la situation existante
III.2.2. Formulation des objectifs et élaboration du plan de recherche
III.2.3. L’enquête ou collecte de données
a) Choix des sites pour l’étude
(1) Ville d’Antananarivo
(2) Lieu d’achat choisi
b) Collecte de données
III.2.4. Traitement des données
III.3. Contexte au moment des enquêtes et limites de l’étude
IV. RESULTATS ET DISCUSSIONS
IV.1. Offre en lait frais de Vakinankaratra
IV.1.1. Quantification de l’offre en lait frais
IV.1.2. Organisation de la collecte
IV.1.3. Lieux de provenance du lait
IV.1.4. Formation des prix
IV.1.5. Marché du lait frais
IV.1.6. Mode de commercialisation
a) Récipients
b) Chaîne de froid
c) Tests effectués lors des commercialisations
IV.1.7. Qualité
IV.2. Analyse des ventes de produits laitiers sur le marché de Tana
IV.2.1. Demande potentielle
IV.2.2. Taille de marché
IV.2.3. Demande par type de produit
IV.2.4. Classification par type de produit
IV.2.5. Consommation par arrondissement
IV.2.6. Part de marché pour chaque acteur fournisseur en produits laitiers de la ville d’Antananarivo
IV.2.7. Exigences des clients et critères d’achat
V. ANALYSE ET PROPOSITIONS DE DEVELOPPEMENT
V.1. Analyse de la situation actuelle
V.1.1. Analyse de la demande
V.1.2. Analyse de l’offre
V.2. Propositions
V.2.1. Qualité
a) Vulgarisation
b) Paiement par la qualité
V.2.2. Transformation
V.2.3. Commercialisation
a) Ramassage
b) Transport et Distribution
c) Stratégies de vente sur le marché des produits laitiers
d) Prix
VI. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
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