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Communication
Afin de créer un environnement permettant d’optimiser la vente de la production , une fois introduite sur le marché , TYSA a recours au matraquage suivi d’une conférence de presse.
Le matraquage
Le matraquage est relatif au lancement radiophonique et télévisé d’un œuvre d’un artiste souvent , le titre de l’album.
Ce lancement se manifeste par sa diffusion à maintes reprises quinze jours environ précédant la sortie de l’album, l’objectif étant de faire connaître au public l’artiste et son œuvre.
Chaque chaîne a ses propres prix pour le matraquage . Particulièrement , le coût de montage d’un clip pour la chanson s’ajoute au prix de lancement télévisé.
A la fin d’un contrat radiophonique , quelques minutes d’interview sont accordées à l’artiste.
Conférence de presse
Il s’agit d’une réception offerte par l’artiste et ses collaborateurs pour officialiser la sortie de l’album. Bref, c’est une occasion pour présenter en détail l’album (choix du titre de l’album, le nombre et l’objet des chansons,… ) et pour avancer , éventuellement tout projet s’y rapportant ( concert ,…). Les maisons de production supportent les charges relatives à cette conférence de presse tels location de salle , invitations et cocktail.
Les invités sont des journalistes, des responsables de radio et de télévision
Structure
Répartition du personnel.
On compte quatorze personnes réparties en quatre niveaux hiérarchiques et qui constituent les ressources humaines de la Maison de production TYSA.
Sous la direction de l’exploitant manager, trois responsables assurent les domaines clés de la Société : administratif et financier , commercial et technique.
Le responsable administratif et financier , chef hiérarchique , d’un chauffeur et d’un caissier se doit de :
– assumer toutes opérations comptables et financières.
– gérer le personnel.
-se charger de tout contrat avec les tiers.
Le responsable commercial à l’ordre de qui sont soumis un magasinier et un coursier s’occupe de :
– toutes activités commerciales et marketing.
– négociation avec les tiers.
Le responsable technique dirige deux studios d’enregistrement , et il lui appartient de:
– gérer toutes opérations sur le matériel.
– assurer la qualité de la production.
Les éléments constitutifs de la comptabilité analytique
Le coût des centres
Toutes les charges indirectes vont être regroupées dans les centre d’analyse pour être soit transférées dans d’autres centres en vue d’un autre traitement, soit imputées à un coût , c’est le sort ultime de toutes les charges des centres.
Pour parvenir à ce résultat , on effectue deux répartitions successives , la répartition primaire et la répartition secondaire.
· La répartition primaire :
La répartition primaire a pour objectif de saisir l’ ensemble des charges indirectes dans les différentes centre d’ analyse.
Le PCG indique deux façons de saisir les charges indirectes dans les centres :
– l’ affectation grâce à des moyens de mesures (bons de sorties de magasin, feuilles de pointages d’heures ).
– l’ utilisation de clé de répartition :
Les charges indirectes sont réparties à l’ aide de « clé » technico-comptables (surfaces occupées , volumes chauffés, puissances installées). On distingue deux catégories de centres : les centres principaux et les centres auxiliaires.
– Les centres principaux :
Ce sont les centres dont la charges sont en quasi totalité imputées aux coûts (approvisionnement , production , distribution,…)
– les centres auxiliaires :
Ce sont les centres qui cèdent leurs prestations à d’autres centres principaux ou auxiliaires.
Les centres auxiliaires sont parfois appelés « centre de gestion » car ce sont des centres qui n’ ont pas de lien immédiat avec les produits fabriqués mais qui contribuent à l ‘organisation interne de la firme en fournissant leurs prestations aux autres centres (centre de service personnel, administration, entretien , gestion des bâtiments, …)
· La répartition secondaire :
Elle a pour objet de répartir les charges des centres auxiliaires entre les charges des centres principaux.
Du coût des centres au coût des produits
Pour passer du coût des centres principaux au coût des produits ou des commandes , il faut à présent déterminer un procédé permettant la répartition de ces coûts en produits Pour cela , il faut disposer d’ unité de mesure de l’ activité d’ un centre donné.
– L’unité d’œuvre :
L’unité d’œuvre est l’ unité de l’ activité d’ un centre d’ analyse . Elle est souvent exprimée en unité de temps (heure machine, heure ouvrière) mais d’autres unités physiques peuvent être adoptées (kilogramme , mètre carré).
– L’assiette de frais :
Lorsqu’il n’est pas possible de trouver une unité physique, on utilise l’unité monétaire (Francs). Dans ce cas , le PCG recommande de parler « assiette de frais ».
Les coûts complets
Les calculs des coûts sont effectués aux différents stades selon les diverses étapes de production de chaque entreprise.
– Le coût d’acquisition :
Le coût d’acquisition représente tout ce qu’ont coûté les marchandises et les matières mises en stock.
Le PCG parle de « coût d’achat » lorsque l’ opération d’ acquisition stipule un prix d’ achat. Le cout d’achat comprend :
– le prix d’ achat : le prix convenu par les parties déduction faite de tous les rabais, remises , ristournes .
– les frais accessoires d’achat . Ce sont les charges directes ou indirectes liées à l’ acquisition pour la mise en état d’ utilisation ou pour l’ entrée en magasin du bien.
les éléments constitutifs de la comptabilité budgétaire
Les budgets sont souvent établis selon les fonctions traditionnelles, les centres de responsabilités ou de profils : vente, production, approvisionnement , investissement, trésorerie.
Le budget de vente et le budget de distribution
– Le budget de vente :
Le budget de vente doit présenter la répartition périodique des prévisions en quantité et en valeur selon les régions, les produits.
– Le budget de distribution :
Le budget de distribution doit présenter la répartition périodique des moyens mis à la disposition des responsables pour réaliser le programme des ventes . La période de référence doit être adaptée à celle des contrôles, elle est souvent le mois.
Le budget de production
Les budgets de production sont établis en quantité et en valeur à partir du programme retenu. Ils représentent la répartition périodique des objets et des moyens.
Le budget des approvisionnements
Le budget des approvisionnements doit représenter l’évolution des stocks d’après les prévisions à court terme. Il inclut le budget des stocks, le budget des commandes, le budget des livraisons et le budget des sorties.
– Le budget des stocks :
La synthèse des sorties et des entrées, il est destiné au magasin
– Le budget des commandes :
Il représente la prévision des dates et des quantités à commander, il est destiné au service des achats.
– le budget des sorties :
Il représente la livraison des quantités à sortir , il est destiné au magasin.
Le budget des investissements
Le budget des investissements sera en fait un compromis entre les besoins exprimés par les techniciens et les ressources de l’ entreprise , ressources internes et externes . Il contient le budget des acquisitions et le budget de financement.
– Le budget des acquisitions :
Ce budget représente la répartition chronologique mensuelle des investissements . On peut établir un budget selon la nature des opérations.
Le budget des engagements des dépenses : c’est la synthèse de la chronologie des commandes.
Le budget des décaissements : c’est la synthèse de la chronologie des paiements.
Le budget des réceptions : c’est la synthèse de la chronologie des mises à la disposition des biens concernés.
– Le budget de financement :
Ce budget représente la répartition chronologique mensuelle des ressources et des emplois de fonds. Il décompose souvent en deux budgets :
Le budget des emplois : c’est la synthèse chronologique des paiements (plan d’ investissement)
Le budget des ressources : c’est la synthèse chronologique des ressources ( financement).
Budget de trésorerie
Ce budget doit représenter la prévision de trésorerie de façon périodique qui représente des recettes et des dépenses découlant des estimations relatives à l’activité de l’ entreprise : produits et le charges et aux investissements c’est à dire la prise en compte de tous les événements qui s’analysent en terme de flux. Le budget de trésorerie comprend généralement trois budgets :
Le budget des recettes :
Il regroupe la répartition mensuelle des encaissements provenant des divers autres budgets.
Le budget des dépenses :
Il regroupe la répartition mensuelle des décaissements provenant des divers autres budgets.
Le budget résumé ou récaputilatif de trésorerie :
Il réalise la comparaison des recettes et des dépenses mensuelles pour faire apparaître :
– les écarts mensuels .
– les soldes mensuels : situation de la trésorerie après les opérations , les déséquilibres constatés doivent induire un plan d’action à mettre en œuvre pour les compenser , il faut éviter la « cessation de paiement ».
Coûts des matières premières locales
Les cassettes GOLDSTAR sont les plus sollicitées malgré leur qualité moins fiable que celle des autres . Mais faute de représentant exclusif de cette marque à Madagascar , les fournisseurs locaux particulièrement les indo-pakistanais en fixent arbitrairement leur prix . Ce qui fait que les prix connaissent des hausses . La Société IKS est la seule fabricant de cassette audio à Madagascar et elle s’arrange du prix avec les fournisseurs locaux .
On a pu constaté aussi que les prix varient selon le type ce cassette .
Coût de l’importation
L’importation est un moyen qui se présente à la Maison de Production TYSA pour pouvoir gagner sur la qualité des matières premières car les cassettes disponibles sur le marché local ne sont pas dotés de qualité technique pour capter au mieux le son lors de la duplication pour le mastering. Outre les frais engagés à l’importation par exemple droit de douane et taxe d’importation , sont très importants selon la politique du gouvernement.
I l s’ensuit que le coût de revient va augmenter , donc une répercussion sur le prix de vente .
Lacune au niveau de la distribution
Deux points constituent des lacunes à la distribution à savoir :
– le nombre restreint des réseaux de distribution.
– les lieux de livraison éloignés.
Nombre restreint des réseaux de distribution
Soixante dix points de vente de la Maison de Production TYSA sont répartis actuellement dans toute l’île , particulièrement aux chefs lieux des provinces autonomes.
Ce nombre ne permet pas encore couvrir le marché national.
La communication à Madagascar est un développement rapide au rythme de la mondialisation . Ceci est traduit par l’existence des cent cinquante chaînes de radio et de télévision environ , à Madagascar qui diffusent les œuvres des artistes malgaches pour satisfaire les téléspectateurs et les auditeurs. Ces œuvres une fois en place de lancement , les intéressés veulent s‘en procurer sur le marché.
Or les distributeurs ne sont pas encore disponibles dans certaines régions , d’où impact sur le volume des ventes.
Lieux de livraison éloignés
Le réseau routier est la voie empruntée pour l’acheminement vers les autres grandes villes autres que la capitale .
L’état de l’infrastructure routière tarde parfois la distribution surtout en période de pluie . L’impact sur la vente est aussi probable et devra être tenu compte .
Marché non fiable
Faible demande locale
L’insuffisance de la demande locale et l’existence des concurrents affectent le marché des produits de la Maison de production TYSA .
L’insuffisance de volume de la demande locale est liée à la faiblesse du pouvoir d’achat très bas. Les personnes cibles ne sont pas souvent en mesure de se procurer des cassettes originales.
La Maison de Production TYSA parvient à écouler Cinq mille à Dix mille unités de cassettes originales par mois en fonction de la réputation des artistes. 5O % de cette demande locale se manifeste à Antananarivo.
Le chiffre d’affaires augmente surtout en mois de décembre à cause des événements de Noël et de fin d’année (fête familiale , fête amicale, cadeaux … )
01.2- Existence de concurrents
Les principaux concurrents sont : Light Production , Pro Kanto , NJ Promart, BPM Studio , Studio Mars…
La majorité des artistes malgaches est en étroite collaboration avec les maisons de production pour la réalisation des cassettes originales ,clip…
Face à la mondialisation et au progrès technologique en matière de communication, l’artiste cherche la perfection pour garder ses clients et en attirer de nouveaux.
Ces artistes ne coopèrent à cet effet qu’avec les maisons de Production capables de répondre à leurs exigences.
Au même pied d’égalité quant à la qualité des matières, chacune cherche à se différencier pour pouvoir signer le plus de contrats possibles avec les artistes.
Ainsi , elles sont obligées de jouer sur la qualité.
Environnement économique
Cet environnement économique est caractérisé par le coût élevé de la communication et par l’acte de pirater sur le marché.
Coût élevé de la communication
Les modes de communication adoptés sont :
– Le matraquage.
– La conférence de presse.
. Le matraquage.
Il s’agit de lancement radiophonique et télévisé de l’œuvre d’un artiste afin que celle-ci soit reçue par le public , éventuellement , la clientèle.
Cet acte d’achat que cette dernière pourrait manifester est lié à la psychologie même :
– soit que l’artiste est préféré.
– soit que l’œuvre est préférée , mais la combinaison des deux est possible.
Ce lancement qui se manifeste par la diffusion à plusieurs reprises ,à une durée déterminée est payant . Il porte surtout sur le titre de l’album.
Particulièrement , à la fin du contrat par le matraquage par radio , quelques minutes d’interview (en moyenne cinq minutes ) sont accordées .
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Table des matières
Première partie : GENERALITES
Chapitre I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Section 1 : Historique
Section 2 : Activité
Section 3 : Structure
Chapitre II : Théorie générale de la comptabilité
Section 1 : Généralités
1-1: Définition
1-2: Objectifs
Section 2 : Les éléments constitutifs
2-1 : Comptabilité Générale
2-2 : Comptabilité analytique
2.2 : Comptabilité budgétaire
Deuxième partie : PROBLEMES IDENTIFIES
Chapitre I : Problèmes au niveau de la production
Section 1 : Difficultés d’approvisionnement
01-1: Coût des matières premières
11-2 : Coût de l’importation
Section 2 : Lacune au niveau de distribution
2-1 : Nombre restreint de réseaux de distribution
2-2 : Lieu de livraison éloignés
Chapitre II : Problèmes de marché
Section 1 : Marché non fiable
1-1 : Faible demande locale
1-2: Existence des concurrences
Section 2 : Environnement économique défavorable
2-1 : Coût élevé de la communication
2-2 : Existence des marchés informels
Troisième partie : Propositions des solutions
Chapitre I : Au niveau de la production
Section 1 : Concernant l’approvisionnement
01-1: Négociation avec les fournisseurs locaux
11-2 : Baisse de l’importation
Section 2 : Concernant la distribution
2-1 : Implantation des nouveaux points de vente
2-2 : Utilisation des moyens de locomotion
Chapitre II : Stratégie de marché
Section 1 : Amélioration de la stratégie Marketing
1-1: Promotion et animation
1-2 : Amélioration de qualité de production
Section 2 : Les actions sur l’environnement
2-1 : Partenariat avec les Médias
2-2 : Application stricte des lois
Chapitre III : La mise en place de la comptabilité analytique d’exploitation
Section 1 : L’organisation d’une comptabilité analytique
1-1: Procédure à suivre
1-2: Le schéma d’ensemble de la comptabilité analytique d’exploitation
Section 2 : Proposition des modèles pour le calcul de différents coûts
2-1 : Choix de modèle
2-2 : Différents documents par la saisie des données
2-3: Application
Section 3 : RESULTATS ATTENDUS
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
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