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Mission et domaines d’activités
La société MSP organise un planning de collecte afin de conserver la fraîcheur et la qualité de sa production.
La société MSP possède ses propres collecteurs et s’approvisionne directement aux pêcheurs. Des contrats sont signés entre la société et les collecteurs : les permis de collecte, les matériels de pêche et la glace sont distribués aux collecteurs par la société et en contre partie, ces derniers s’engagent à respecter le cahier de charge qui stipule entre autre que les collecteurs doivent :
Fournir une quantité minimale de produits par mois
Respecter les règles d’hygiène pour avoir une bonne qualité de produits
DESCRIPTION DE LA COLLECTE
L’unité dispose de 2 véhicules tout terrain équipés de caissons isothermes de 1 tonne chacun et de 4 motos tout terrain munies de caissons latéraux de 25 kg chacun. Les voitures tout terrain sont utilisées pour la collecte des poissons, tandis que les langoustes sont collectées avec les motos
Pour la collecte des langoustes
Les motos sont destinées pour la collecte des langoustes. Les collecteurs achètent directement les langoustes vivantes aux pêcheurs ; les produits sont mis dans des soubique avec du sable en attendant le passage de la moto pour les ramasser et les transporter rapidement vers l’usine.
Pour la collecte des poissons
Les deux camions partent chacun de leur côté, l’un vers le nord et l’autre vers le sud. Chaque camion transporte des sacs pleins de glace et des glacières de collecte. Ils les distribuent aux collecteurs pour la collecte du lendemain et au retour ils ramassent les produits déjà sous glace qu’ils ont emmené la veille et ainsi de suite.
CONDITION DE FONTIONNEMENT DE LANGOUSTES
– Débarquement et réception des matières premières. 19
Au moment de la livraison, chaque pièce de langouste est soumise à un contrôle systématique. Les ouvriers trient les langoustes vivantes et les mortes fraîches, les mettent dans les bacs de réception de couleur rouge. Les langoustes mortes altérées sont rejetées c’est à dire remises au fournisseur. Après triage, les produits sont lavés à l’eau courante dans l’aire de lavage pour débarrasser des sables et sont introduits dans la salle de réception.
Un ouvrier pèse tous les produits et les langoustes mortes fraîches sont transférées tout de suite après pesage dans la salle de traitement, tandis qu’un autre ouvrier assure la mise à mort des langoustes vivantes dans un bac rempli d’eau glacée pendant environ 15 minutes puis les transfère dans la salle de traitement.
Au cas où il y a encore d’autre espèce de produits (poissons) encours de traitement, les langoustes sont mises dans la chambre froide positive et sous glace.
– Traitement des langoustes
Les bacs utilisés pour le traitement de langoustes sont de couleur bleue, un ouvrier prend les bacs de la salle de réception ou de la chambre froide positive et les met à coté de la table de traitement :
Pour la production de queue de langouste crue congelée
Deux ouvriers effectuent l’étêtage, l’éviscération, le triage par calibre et un rinçage final Un autre ouvrier met les produits sur les plateaux de congélation et un autre les introduit dans le tunnel de congélation
Pour la production de langouste entière crue congelée
Deux ouvriers effectuent l’éviscération, le triage par calibre et un rinçage final
Un autre ouvrier met les produits sur les plateaux de congélation et un autre les introduit dans le tunnel de congélation
Pour la production de langouste entière cuite congelée
Deux ouvriers effectuent l’éviscération, le triage par calibre et un rinçage final
Un autre ouvrier les met dans un panier inox et procède à la cuisson et dont le cuiseur a été préalablement préchauffé. A la fin de la cuisson (temps déterminé suivant la taille des langoustes), une autre personne procède immédiatement au refroidissement qui consiste à accélérer le passage de la température de refroidissement des langoustes surtout entre 60°C et 30°C où la prolifération microbienne est très favorable
A la sortie du refroidisseur un autre ouvrier met les produits sur les plateaux de congélation et un autre les introduit dans le tunnel de congélation
En cours de travail, un ouvrier assure le glaçage des produits pour abaisser la température
– Congélation
La congélation dure 4 à 6 heures.
Le critère qui marque la fin de la congélation est que la température à cœur des produits est ≤ -18°C.
– Emballage et conditionnement
Deux à quatre personnes (suivant la quantité de produits à emballer) mettent les produits dans des sachets PE (Polyéthylène) de 500g ou 1Kg et les sertir à l’aide d’une soude sac et les mettent ensuite dans des cartons à double ondes de 10Kg dont la paroi est recouverte de film alimentaire pour éviter le contact direct avec les denrées.
Suivant les commandes des clients, quelque fois les langoustes sont alignées une par une directement dans les master cartons dont la paroi est recouverte de film alimentaire pour éviter le contact direct avec les denrées qu’on appelle aussi « conditionnement en vrac »
– Stockage
Les produits finis emballés sont emmenés dans la chambre froide négative de stockage à température ≤ -20°C par deux personnes qui s’occupent de la gestion de la chambre en suivant le système FIFO (First in first out) qui signifie que les produits premiers introduits dans la chambre seront les premiers qui y sortiront lors du chargement. Ceci est facile à respecter par l’existence d’une porte de l’autre coté de la chambre qui sert à faire sortir les produits
– Empotage et expédition
L’expédition commence par prévenir le VO de la date du chargement car l’empotage doit être fait en sa présence, suivi de la vérification de la machine frigorifique du camion, de sa propreté.
Avant le chargement le froid du camion est mis en marche 4 à 6 heures pour avoir une température ≤ -20°C lors du début de chargement.
Durant le chargement, des vérifications sont effectuées par un système prélèvement au hasard :
– Vérification de la température à cœur des produits : Limite critique supérieure : -15°C
Si la température dépasse -15°C, on arrête l’empotage puis on ferme la chambre de stockage ainsi que le camion frigorifique jusqu’à ce que celle ci revienne à la valeur normale
– Vérification du poids des cartons.
– Vérification de l’étiquette : calibre, date de congélation, n° d’autorisation sanitaire…
– Vérification de l’état du carton
A la fin du chargement la machine frigorifique du camion est mise en marche jusqu’à destination finale c’est-à-dire au port d’embarquement (Tamatave)
Dix ouvriers de l’usine assurent l’empotage
CONDITIONNEMENT DE FONCTIONNEMENT DE POISSONS
Nom commun: Poissons (Trois dents, Rouget, Gogo, Sohisohy, Koana, Sababaka, Sole, Carangue, Barracuda, Cabot, Angoho.
Nom scientifique : Otolithes ruber, Upeneus sp. Ethrinus sp. Arius madagascariensis Pomadasys hasta, Nemipterus metopias, Lobotes surinamensis, Caranx sp. Sphyraena barracuda, Epinephelus sp. Scomberomerus commersonii Présentation des produits : Poissons entiers
Conservation : Sous glace
Mode de conditionnement et de conservation : dans des glacières de collecte avec de la glace
Mode de capture : Pêche artisanale en mer
Quantité moyenne par jour : 450 kg
Environnement économique
Activités économiques existantes.
Il existe deux activités économiques dans la région :
– agriculture de subsistance
exemple : manioc, letchi, mangue, banane et ris agriculture de rente
exemple : café, girofle et poivre
Potentiel économique de la région.
Le potentiel économique de la région reste le domaine agricole. Il a plus de chance que les halieutiques apart la pêche qui pourrait se développer par l’encadrement des activités agricoles existantes. L’ensemble est liés aux cultures de rente : café, girofle …
Réglementation et normes.
Description de la filière langouste.
Le milieu naturel.
La ressource langoustière néritique répartie le long des côtes de Madagascar est essentiellement représentée par le genre Panuluris, de la Famille des Palurinidae, caractérisé par une diversité d’espèces : Panulirus Homarus, Panularus Japonieus, Panularus pennicillatus, Panularus siatus et panularus versicolor.
Les langoustes profondes, dont la répartition n’a pas encore été étudiée de façon approfondie, sont représentées par Panularus gildiriste (ou Panularus delagoae), l’espèce dominante, Justitia Japoniieus, Puerulius angalatus et Panularus carinatus.
Les espèces profondes ne font pas, à l’heure actuelle, l’objet d’une exploitation commerciale à cause des résultats peu probants obtenus lors des quelques pêches exploratoires réalisées par des sociétés de pêche en 1969, 1987 puis en 2003. par contre, les cinq (5) espèces néritiques rencontrées dans le sud malgache entre les latitudes 24°S et 25°06 S et les longitudes 43°41 E et 47°28 E, sur une longueur de côte d’environ 500 km entre Toliary et Isandravinany, sont exploitées intensivement. L’essentiel de la production malgache de langouste est réalisé dans cette région. L’évolution de la production enregistrée ces dernières années permet d’affirmer que le potentiel en langoustes côtières dépasse les 350 tonnes/an. Giudieilli, en 1984, l’estime à 1.000 tonnes. Mais la pratique de la pêche s’étend jusqu’à Mananjary ou d’ailleurs une société « Capitaine Pedro » appartenant à un Français est implantée.
Les techniques et les produits
Trois techniques sont utilisées par les pêcheurs traditionnels pour exploiter les langoustes côtières : la pêche aux casiers, la pêche en plongée et la pêche au flambeau.
Les langoustes sont stockées, vivantes dans un vivier immergé dans la mer, au niveau des villages des pêcheurs et des centres de collecte avant d’être acheminées, avec des camionnettes tout terrain, des pirogues, des vedettes ou par avion léger jusqu’aux localités de traitement et de conditionnement pour l’exportation.
Les acteurs.
Les statistiques officielles affirment que la pêche langoustière du Sud-Est emploie près de 6000 pêcheurs à pleins temps. Ils sont répartis dans plusieurs villages de collecte dont une quarantaine dans l’ancienne Préfecture de Tolagnaro…
La collecte est assez bien organisée grâce à l’attribution de zones de collecte à chaque société ou personne autorisée. Malheureusement les données concernant 2004 et 2005 ne sont pas encore disponibles. L’administration a délivré, pour la campagne 2003, 79 autorisations de collecte…
Les sociétés de commercialisation des langoustes ont leur autorisation , leur réseau et leurs moyens de collecte. Avec leur usine installée en ville, elles effectuent le traitement et le conditionnement de leurs produits selon les exigences des marchés.
Après l’embargo, d’Août 1997, des produits d’origine animale sur les marchés Européens, seules cinq (5) sur les huit (8) sociétés spécialisées en langoustes sont restées opérationnelles : MARTIN PECHEUR, MADAPECHE, KALETA, EMI et SOIEX, toutes localisées à Tolagnaro. Parmi les autres opérateurs qui achètent accessoirement les langoustes auprès des pêcheurs traditionnels, on peut citer : INDIAN SEAFOODS, Société ZANADRIANA, SMPM, CAPITAINE PEDRO.
Les structures et modes d’organisation.
Structure de production.
Pour la pêche aux casiers, les pêcheurs sortent par groupe de 2 à 5 dans chaque pirogue, chacun étant équipé d’au moins 3 casiers. Pour la pêche en plongée, 5 à 6 pêcheurs s’embarquent dans une pirogue. Au minimum, 3 pirogues partent à chaque sortie. Les pêcheurs s’organisent de manière à ce qu’il y ait toujours une personne en permanence à bord pour surveiller en surface.
Structure d’appui
En 1995, les sociétés de collecte de Taolagnaro avaient créé l’Association des OPERATEURS de LANGOUSTE du SUD (AOLS). Leur but était d’améliorer les conditions d’exploitation de cette ressource. En 2001, MARTIN PECHEUR et MADAPECHE, ont créé ensemble du solide, car elles sont arrivées, à elles deux, à réaliser, en 2001, plus de 80% de la production de Taolagnaro. Quatre projets viennent en appui du développement et de la gestion de l’exploitation de la langouste côtière :Projet FAO « Conception d’un système d’exploitation durable de la pêcherie langoustière », en cours d’exécution.
Structure de commercialisation
Chaque société de collecte traite, conditionne et commercialise sa production.
Structure de gestion.
La gestion de l’exploitation des langoustes implique plusieurs structures relevant de la tutelle du MAEP.
Description de la filière poisson
Le milieu naturel
Les poissons retenus dans cette filière sont, principalement, les gros pélagiques (vivant en pleine eau), les poissons benthiques ou démersaux (vivant sur le fond) en milieu maritime et exploités par la pêche industrielle et artisanale, et les poissons d’accompagnement des chalutiers crevettiers. Les petits poissons pélagiques marins sont en grande partie exploités par la pêche traditionnelle maritime, la pêche artisanale aux poissons n’en extrayant qu’une part infime du potentiel.
Les techniques et les produits
Après quelques tentatives de prospection de poissons dans les eaux malgaches effectuées au début des années 90, la pêche semi-industrielle commerciale aux poissons n’a débuté qu’en 1995. La Société RIAKA avec un partenaire réunionnais avait affrété trois long-liners (16 m de long, 250 CV) et utilisé des moulinets comme engins de pêche. Elle a exploité les stocks de poissons de fond près de l’île Sainte-Marie et dans le Sud de Toliara. Les captures réalisées (200 tonnes/an) étaient nettoyées, éviscérées à bord et conservées sous glace. Elles étaient exportées à l’état frais sur La Réunion.
Les acteurs
Les intervenants dans cette filière sont nombreux et très divers.
– Les pêcheurs artisans de la côte Est sont constitués d’une quarantaine de patrons-pêcheurs avec tous leurs équipages (données de 1995) ;
– Les sociétés artisanales de pêche crevettière sont au nombre de trois: SOPEMO de Morondava, SOGEDIPROMA de Mahajanga et DONNE et FILS de Nosy-Be qui à la fois, chalutent les crevettes, pêchent les poissons et assurent la distribution ou la vente directe des produits;
– La société industrielle Pêcherie de Boeny, la seule actuellement opérationnelle, est localisée à Mahajanga ;
– Les 10 sociétés industrielles de pêche crevettière qui débarquent les poissons d’accompagnement ;
2Les poissonneries des grands centres de consommation et les grandes surfaces.
Les structures et modes d’organisation.
Structures de production
Les activités de pêche artisanale sur la côte Est ont été reprises en 1992. Elles étaient, et restent jusqu’à maintenant, axées, sur l’exploitation des poissons nobles de fonds coralliens et récifaux ainsi que des requins.
Structures d’appui
En 1993, le Programme Sectoriel Pêche de l’Administration des Pêches et de son partenaire la FAO, a réalisé une étude de faisabilité technico-économique du développement de la pêche artisanale sur la côte Est. Cette étude a fait suite à l’arrivée des embarcations et du complexe de froid du don japonais, confiés par l’administration aux opérateurs de la côte Est. Elle avait pour but de promouvoir la participation de la pêche artisanale dans le ravitaillement en poissons des marchés intérieurs.
Les sociétés de pêche industrielle et artisanale crevettière sont membres du Groupement des Aquaculteurs et Pêcheurs de Crevettes de Madagascar (GAPCM).
Structures de commercialisation.
Concernant les poissons d’accompagnement, chaque groupe de sociétés crevettières dispose d’une structure de commercialisation.
– Les PNB de Nosy-Be passent par leur groupe UNIMA.
– Les sociétés du groupe REFRIGEPECHE passent par la société SOPROMER, société de stockage et de distribution, membre du groupe, qui dispose d’une structure de stockage et de traitement et de plusieurs poissonneries à Antananarivo. Sur l’axe Toamasina-Fianarantsoa, REFRIGEPECHE-Est assure la commercialisation de ses propres produits, grâce à ses différents points de vente le long de l’axe 3Le groupe MELAKY/MENABE assure lui-même la commercialisation de ses produits.
– La SOMAPECHE passe par la SOGEDIPROMA qui est, également, une société de distribution de produits halieutiques.
Structures de gestion
Le Centre de Surveillance des Pêches s’occupe du contrôle des activités sur le terrain (existence et validité des autorisations et des permis de pêche et de collecte, les embarcations, les engins de pêche…). La collecte des données statistiques pour les besoins d’information, de planification et de gestion de la ressource est assurée par les circonscriptions de la pêche et des ressources halieutiques.
Le marché des produits halieutiques
L’économie globale de la filière langouste
Parmi les produits halieutiques que Madagascar exploite, les langoustes occupent le quatrième rang (1.85% en 2001).
Le marché extérieur reste très demandeur pour les langoustes rouges en général ; les vertes sont aussi prisées notamment sur les marchés asiatiques.
Au niveau international, le cours actuel des langoustes varie, selon les espèces, les calibres et les clients. Les prix FOB Madagascar oscillaient, en 2001/2002, entre 9.5US$ et 16.0US$ kg pour les entières congelées, entre 20.0 US$ et 27 US$ kg pour les queues congelées. Les prix des langoustes vivantes sont, en général, 30 à 40%plus élevés que ceux des entières congelées.
Contexte économique actuel
Opportunités
Forte demande sur le marché international.
Langoustes rouges malgaches très appréciées sur le marché extérieur.
Atouts
Existence de stocks non encore exploités, langoustes en eaux profondes et zones hors de portée de la pêche traditionnelle.
Langoustes côtières exploitables avec des moyens assez simples relativement peu coûteux.
Politique (grandes lignes)
Il s’agit d’augmenter les recettes en devises apportées par l’exportation des langoustes ainsi que d’améliorer le revenu et les conditions de vie des pêcheurs traditionnels exploitant cette ressource.
Objectifs
1Augmenter la production pour l’exportation.
2Mieux valoriser les captures.
Stratégies
2Rationaliser l’exploitation existante.
3Promouvoir l’exploitation des stocks non encore exploités.
Grands axes d’actions
4Définition et application d’un plan d’aménagement de l’exploitation des langoustes, 5Amélioration des connaissances sur la ressource,
6Amélioration des techniques et engins de pêche, 7Promotion de la mytiliculture pour la fourniture d’appâts,
8Amélioration des conditions de travail et de vie des pêcheurs par le biais des projets de développement intégré,
9Redynamisation des petites et moyennes entreprises de collecte exportatrices, 10Réalisation, en collaboration avec des opérateurs privés, des pêches de prospection de type commercial au-delà des zones actuellement exploitées.
L’économie globale de la filière poisson
L’exportation des poissons (petits, gros pélagiques et poissons de fond), selon les statistiques officielles en 2001, a permis une rentrée en devises d’environ 57 millions de USD dont près de la moitié provient de la production de la pêche industrielle et artisanale aux poissons. L’autre moitié provient de la collecte, principalement de petits pélagiques et de petits poissons de fond, auprès des pêcheurs traditionnels, traitée et exportée par les sociétés de collecte exportatrices.
Contexte économique actuel
Opportunités
Une forte demande des pays asiatiques en poissons congelés entiers.
Atouts
Un potentiel énorme en poissons pélagiques et nobles de fond sous-exploités.
Politique(grandes lignes)
Dans le cadre du plan directeur de la pêche et de l’aquaculture 2004-2007, il s’agit d’augmenter les recettes en devises de l’Etat et participer à la satisfaction des besoins alimentaires de la population.
Objectifs
– Augmenter la production et les profits tirés de l’exploitation des potentiels existants,
– Accroître la contribution de la pêche industrielle et artisanale à l’approvisionnement du marché local en poissons.
Stratégies
– Gestion pour une exploitation durable et pour la préservation de l’environnement.
– Diversification des ressources destinées à l’exportation.
– Accroissement de la production pour le marché local.
Grands axes d’actions
– Renforcement du suivi et du contrôle de la pêcherie.
– Mise en place de programmes de recherche ciblés pour l’aménagement de la pêcherie : Evaluation des stocks et suivi de la pêcherie.
– Harmonisation de la répartition des zones de pêche entre les pêches traditionnelles, artisanales et industrielles en fonction des objectifs fixés.
– Aménagement de l’exploitation des poissons démersaux, capturés par chalutage
– Prospection de nouvelles zones et de nouvelles ressources halieutiques : Poissons nobles de fond (côte Ouest et Centre-Est).
– Augmentation des débarquements et de la commercialisation des poissons d’accompagnement de chalutage crevettier.
– Intensification de l’exploitation industrielle des poissons d’exportation hors des zones crevettières et commercialisation de leurs captures accessoires sur la marché intérieur.
– Développement de la pêche artisanale aux poissons nobles de fond.
Coopération technique FAO-MAEP
4.3.1-Le Ministre de l’Agriculture, d’Elevage et de la Pêche SEM M. Randriamanana Harison et le Représentant résident Mr Smith ont signé le 04 Avril 2005 en présence du Consul de la Suède, SEM M. Heffermehl Odd-Gounr le projet d’assistance technique pour la réalisation d’un structure régional dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien pour la pêche durable par une plus étroite collaboration de pays riverains.
4.3.2-Le projet financé par la Suède pour un montant de $ EU 764.710 engage les 10 pays signataires, notamment les Comores, Kenya, Madagascar, Maurice, Mozambique, La Réunion/France, Tanzanie, Seychelles, l’assistance technique de la FAO pour la mise en place d’un structure régional pour le développement des produits halieutiques. Cet organisme régional permettra aux pays de mieux harmoniser leur stratégie et réglementer une tribune pour la négociation d’instruments régionaux d’aménagement des pêches.
4.3.3-Le projet apportera une réponse directe aux enjeux d’aménagement que passent les nouvelles pratiques compte tenu des contributions potentielles à la pêche durable des zones marines protégées et permettra de défaire les stratégies appropriées pour exploiter les ressources halieutiques d’une façon durable et d’effectuer un contrôle efficace , conforme au code de conduite de la FAO pour une pêche responsable.
4.3.4-Le projet aura une durée de 4 ans et financera une série de réunions régionales, dans lesquelles plusieurs services de pêches de pays signataires participeront pour définir les protocoles de coopération. L’appui des spécialistes dans l’aménagement des nouvelles pratiques techniques pour un contrôle efficace de la pêche illicite sera assuré par le projet. La FAO assure une collaboration avec les initiatives de la Banque Mondiale/PNUD pour le « South West Indian Ocean Fisheries Project pour la gestion durable de l’écosystème marine des courants d’Agulhas & Samali.
Le développement du secteur pêche à Madagascar
4.4.1- Le projet renforcera l’étroite collaboration qui existe depuis longtemps entre la FOLD et le Gouvernement pour le développement de ses ressources halieutiques. Le plan directeur de la pêche 2004-2008, la stratégie pour l’aquaculture et l’étude sur l’exploitation du secteur langouste pour la Sud-Est du pays sont des exemples de l’appui technique de la FAO.
4.4.2- Le secteur pêche joue un rôle dominant pour l’économie de Madagascar et assure des recettes constantes pour l’Etat. Les recettes d’exportation étaient de 161.0 millions de dollars EU pour 35.251 tonnes , ils dominaient, nettement avec 73.3% du total, suivies de loin par les conserves de thon (15.7%) et la pêche joue également un rôle important pour satisfaire les
besoins alimentaires de la population de Madagascar. Un revenu important pour les pêcheurs traditionnels et des petits aquaculteurs. La production nationale est de 133.584 tonnes, ce qui ne représente que la moitié du potentiel théorique exploitable.
4.4.3- La quantité exploitable commercialement est estimée à 250.000 – 300.000
tonnes environ, seulement des stocks de petits pélagiques et de poisons démersaux peuvent intéresser les opérateurs à considérer avec précaution en attendant les évaluations plus approfondies…
4.4.4- Le projet régional renforcera la capacité du Gouvernement Malagasy pour mieux adresser le développement des ressources halieutiques qui sont encore considérables, mais facilement épuisés si des mesures adéquates ne sont pas appliquées soit sur le plan national et sur la plan régional entre les pays riveraines.
Marché
-Le marché de produit halieutique au niveau national.
Deux marchés de produits halieutiques existent dans le pays ; la pêche traditionnelle et pêche industrielle.
Pour la pêche traditionnelle, la plupart des produits recueillis par les pêcheurs sont destinés pour le marché local plus l’autoconsommation, c’est- à-dire le marché du village où les pêcheurs exercent leurs activités. En général, les revendeurs , ( ceux qui achètent aux pêcheurs les produits dès leur arrivée .), occupent le marché en se livrant entièrement dans le troc; ils échangent leurs produits contre les produits de premières nécessités ( ppn ) .Ici les produits ne sortent pas de la zone où l’activité plus intense et où la production dépasse les biens de la zone de pêche. Il y a les zones régionales, parfois elle remonte en fonction de l’accessibilité. Par exemple de Manakara vers Fianarantsoa ; il y a une grande agglomération.
Pour la pêche industrielle, prenons le cas de la pêche de crevette, lequel les sociétés revendent en grande agglomération internationale comme Unima. Ils obtiennent des poissons en pêchant les crevettes et ne les rejettent pas mais les vendent sur place ou dans la capitale.
-Le marché de produit halieutique au niveau international.
Les crevettes de Madagascar soit récoltés par la pêche traditionnelle soit par la pêche industrielle sont des produits très demandés et revendus en Asie et en Europe.
Les crevettes en aquaculture tel Unima ont été reconnus comme premier sur le marché Européen. Très apprécié, on exporte beaucoup vers l’Europe, l’Ile de la Réunion, et Maurice les langoustes, crevettes et poissons sans oublier l’Asie ( Japan et Taiwan ) pour les langoustes.
Concurrent
Concurrents directs
La société MSP n’est pas vraiment en concurrence en terme d’exportation, la compétition se fait au niveau de la collecte car la demande est plus forte que l’offre.
Toutes les sociétés de Tuléar à Farafangana connaissent le même sort, la collecte tourne à l’avantage des pêcheurs grâce à la hausse des prix car ils fixent eux même les prix en fonction de la nature c’est à dire les produits collectés par saison. On constate qu ‘au début de campagne (la campagne est entre janvier et septembre ) par exemple le prix du kilo de langouste est de 16000 Ariary et peut monter jusqu’à 11000 Ariary.
Concurrents potentiels
Les produits halieutiques sont tellement demandés dans le monde qu’il y aura toujours de la place pour MSP dans ce marché.
Perspectives d’avenir
La société est très positive dans leur perspectives d’avenir car la demande est très forte et très élevée, mais tout dépend de mer nature c’est à dire selon les disponibilités des matières premiers que la nature peut donner.
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Table des matières
– INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : Contexte générale
Chapitre I : Présentation de la société
Chapitre II : Environnement de la société
Chapitre III : Théorie générale de marketing
DEUXIÈME PARTIE : Analyse critique de la situation existante
Chapitre 1 : Problèmes au niveau de l’organisation
Chapitre II : Problèmes au niveau de l’information
Chapitre III : Problèmes au niveau de la vente
Chapitre IV : Relations internes défaillantes
TROISIÈME PARTIE : Propositions de solution et recommandations
Chapitre I : Orientation stratégique
Chapitre II : Amélioration de la communication interne
Chapitre III : Mise en place d’un service marketing
CHAPITRE V : RESULTATS ATTENDUS
CONCLUSION GÉNÉRALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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