ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE

ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE

Caractéristiques pédologiques

Du fait de sa nature volcanique, la pédologie de la Réunion est très contraignante pour l’exploitation agricole des terres. Les andosols et les sols à caractère andique couvrent 50% de l’île et se retrouvent dans les régions d’élevage.Les andosols se localisent dans les Hauts qui regroupent les conditions climatiques favorables à leur formation. Ce sont des sols pauvres avec une faible disponibilité en azote et en phosphore assimilable entraînant des carences nutritionnelles pour les espèces fourragères exigeantes. Les andosols désaturés perhydratés chromiques sont majoritairement présents dans les Hauts de l’ouest, dans la Plaine des Cafres et la Plaine des Palmistes à des altitudes supérieures à 1200 m. Ce sont des sols très riches en eau qui deviennent instables et érodibles après labour. Ils sont acides avec une faible disponibilité en azote et phosphore assimilable. Les andosols désaturés non perhydratés sont localisés à des altitudes inférieures à 1200 m, dans les Hauts de l’ouest et la Plaine des Cafres. Ils sont moins problématiques avec une bonne rétention d’eau mais sont acides et peuvent être le lieu de déficience en azote et phosphore assimilable. Les sols à Mascareignite sont reconnaissables par leur couche supérieure claire. Blanc-rosâtres,  d’aspect cendreux, ils sont très friables à l’état humide et pulvérulent à l’état sec. Ces sols ne sont pas adaptés à une exploitation agricole du fait de leurs propriétés physiques, chimiques et biologiques. Seuls les végétaux à fort enracinement peuvent s’y développer correctement. On les retrouve dans les Hauts de l’ouest et seules les prairies peu exigeantes à kikuyu ou à houlque laineuse peuvent s’y adapter quelque peu.

Particularité de la végétation réunionnaise

Les îles de l’archipel des Mascareignes étant exclusivement d’origine océanique, elles n’ont jamais été reliées à des aires continentales. Leur végétation est donc entièrement exogène, apportée par les courants marins, les cyclones, les vents, les oiseaux, La majeure partie des espèces proviennent de Madagascar et du continent africain. Une fois implantées certaines espèces ont évolué et se sont différenciées pour donner des espèces endémiques. D’autres, au contraire, sont restées inchangées(espèces indigènes). Sur l’île de la Réunion, le taux d’endémisme est important et notamment caractérisé par des forêts primaires originales telles que la forêt de bois de couleur, les forêts hygrophiles à palmistes et fougères arborescentes et les tamarineraies des hauts.L’activité humaine s’accroît et entraîne des perturbations et des modifications des écosystèmes avec notamment l’introduction d’espèces exogènes potentiellement envahissantes et le développement de l’agriculture qui entraîne le recul de la forêt d’origine. A l’heure actuelle, l’introduction d’espèces, notamment fourragères, se poursuit mais elle est contrôlée. L’île de la Réunion étant soumise à des climats très variés du fait de sa position géographique et de sa morpho-pédologie, sa végétation se répartie par zone altitudinale

Contexte socio-économique

La population de la Réunion (710.000 habitants), principalement concentrée sur les zones côtières urbaines a fortement augmenté ces dernières années. Le pourcentage de surfaces bâties n’est que de 2,4% alors que la surface agricole totale (SAU) représente 17,1% du territoire (145 ha). La SAU est principalement occupée par la canne à sucre, des prairies, des cultures légumières, fruitières et vivrières (Maillot, 2001). L’urbanisation se poursuit, empiétant sur les terres agricoles et les milieux naturels. La zone des « Hauts » de l’île, définie par le décret n°78-690 du 23 juin 1978, est définie comme une zone spéciale d’action rurale. Le Plan d’Aménagement des Hauts (PAH) mis en place par l’état et le Commissariat à l’Aménagement des Hauts (CAH), a pour but de mettre en valeur l’espace et de développer économiquement cette région afin de rééquilibrer la différence qui existe en terme d’infrastructure et de condition de vie avec la région littorale. Le but principal du PAH est de stabiliser la population des terres d’altitude autour d’une activité agricole viable dans un milieu montagnard au contexte social et économique difficile (Blanfort et al., 2000). Le développement de l’élevage bovin des hauts participe largement à l’évolution socio-économique de cette région et joue un rôle important dans l’aménagement du territoire. 12% des exploitants de la Réunion élèvent des bovins, soit un total de 27000 têtes et une forte augmentation : +46% depuis 1989. Trois filières sont liées à l’activité bovine, la filière « lait », la plus dynamique et la plus intensive, la filière « viande », la plus répandue et la filière « fourrage » Economie de la Réunion, 2002).

 

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Table des matières
1. CONTEXTE
1.1. LES ACTIONS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT SUR LES PATURAGES A L’ILE DE LA REUNION
1.2. ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE
1.2.1. L’île de la réunion
1.2.2. Conditions climatiques
1.2.3. Caractéristiques pédologiques
1.2.4. Particularité de la végétation réunionnaise
1.3. CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE
1.3.1. La filière lait
1.3.2. La filière allaitante1.3.3. Les ressources fourragères
1.3.4. Nouvelles contraintes pesant sur l’élevage bovin..
1.3.5. Contrôle de la dynamique floristique
2. MATERIEL ET METHODE
2.1. PRINCIPES THEORIQUES : L’ECOLOGIE SYSTEMIQUEDEFINI.
2.2. TYPES D’APPROCHE ET INDICATEURS
2.2.1. Echelles d’observations .
2.2.2. Les approches de la composition botanique
2.2.2.1. Approche phytosociologique de la végétation
2.2.2.2. Approche agro-écologique au niveau de la parcelle
2.3. RECUEIL DES DONNEES
2.3.1. Échantillonnage
2.3.2. Les variables étudiées
2.3.2.1. Données floristiques
2.3.2.2. Indicateurs du fonctionnement des pâturages
2.3.2.3. Evolution des pratiques des éleveurs
2.4. METHODES D’ANALYSE DES DONNEES
2.4.1. Analyses multivariées à un tableau
2.4.1.1. ACP et AFC.
2.4.1.2. Méthodes de classification
2.4.2. Couplage de deux tableaux
2.4.2.1. Analyse de co-inertie
2.4.2.2. Analyses sur variables instrumentales
2.4.3. Logiciels utilisés
3. RESULTATS
3.1. REALISATION D’UNE BASE DE DONNEES
3.1.1. Le Système de Gestion de Base de Données Relationnel
3.1.2. La base de données ACCESS
3.1.3. Nomenclature
3.1.4. Relations
3.1.5. Extraction des données
3.1.6. Exemple : Recherche des stations communes aux deux années
3.2. ANALYSE DIACHRONIQUE DE LA VEGETATION PRAIRIALE
3.2.1. Détermination des structures à comparer
3.2.2. Recherche des stations à conserver
3.2.3. Détermination des espèces à conserver
3.2.4. Variation des relevés entre les années 1994 et 1996
3.2.5. Evolution de la flore globale
3.2.5.1. Etude de l’état de la flore lors des deux campagnes floristiques (1994-96 ou 2001) … Erreur ! Signet non défini.
3.2.5.2. Evolution de la flore entre les deux périodes
3.2.5.3. Conclusion
3.2.6. Etude de la flore prairiale de la plaine des Cafres
3.2.6.1. Etat de la flore en 1994-96.
3.2.6.2. Etat de la flore en 2001
3.2.6.3. Evolution de la flore entre les deux périodes
3.2.6.4. Conclusion
3.3. EVOLUTION DES FACTEURS DE MILIEU3.3.1. Les données disponibles .
3.3.2. Etude des modifications de la température 3.3.3. Analyse des données de pluviométries
3.3.4. Conclusion
3.4. EVOLUTION DES PRATIQUES D’ELEVAGE ET RELATIONS AVEC LA FLORE PRAIRIALE SUR LA ZONE DE LA
PLAINE DES CAFRES
3.4.1.1. Les indicateurs de la nutrition du pâturage
3.4.1.2. Les indicateurs de gestion du pâturage tournant
3.4.2. Typologie de l’évolution des pratiques des éleveurs de la Plaine des Cafres
non défini.
3.4.3. Mise en relation des pratiques et de l’évolution de la flore prairiale défini.
3.4.4. Conclusion
4. DISCUSSION
5. CONCLUSION.
BIBLIOGRAPHIEdéfini.
LISTE DES FIGURESdéfini.
LISTE DES TABLEAUX défini.
SOMMAIRE DES ANNEXES défini.

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