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Hygiène
L’hygiène des aliments est l’ensemble des conditions et mesures nécessaires pour assurer la sécurité sanitaire et la salubrité des aliments à toutes les étapes de la chaîne alimentaire (Codex Alimentarius).
Il appartient à chaque société de mettre en place les moyens lui permettant d’atteindre les objectifs fixés par la règlementation, dont celui d’assurer la sécurité et la salubrité des denrées alimentaires. Les filières agro-alimentaires sont aujourd’hui très complexes et incluent toutes les étapes que suit un produit : de la production initiale, en passant par sa transformation, son transport, son entreposage, jusqu’à la vente. Le nettoyage intervient à chacune de ces étapes.
Les opérations de nettoyage et de désinfection en industries agro-alimentaires participent au maintien de l’hygiène. Le principe est résumé par le schéma ci-après.
Sécurité
La sécurité en entreprise est devenue avec la prise de conscience face aux risques, un domaine incontournable. Chaque activité, de toute nature que ce soit, engendre des risques professionnels auxquels sont soumis les salariés. Ces risques doivent être identifiés et classés en vue de mettre en place des actions de préventions pertinentes.
D’un point de vue économique, s’engager dans une démarche de prévention des risques professionnels permet de réduire les coûts directs supportés au travers des cotisations de sécurité sociale, de rentes, … . Elle permet également de diminuer l’absentéisme, ce qui est un indicateur de bien-être au sein d’une entreprise.
D’un point de vue humain, elle garantit la sécurité et la santé des travailleurs tout en s’assurant des bonnes conditions de travail et du bon état de santé des bénéficiaires, mais aussi des acteurs de cette démarche.
La mise en place d’un système de gestion de la santé, sécurité au travail peut contribuer de manière efficace à réduire et anticiper les risques et accroître la productivité de l’organisme.
En matière de sécurité au travail, nous entendons souvent parler des termes suivants :
– Système de management de la santé et de la sécurité au travail : partie d’un système de management global qui facilite le management des risques en matière de santé, de sécurité au travail et en fonction des activités de l’organisme. Celui-ci comprend l’organisation, les activités de planification, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les processus et les moyens nécessaires pour développer, mettre en œuvre, réaliser, revoir et tenir à tour la politique de l’organisme en matière de santé et de sécurité au travail (OHSAS 18001).
– Accident du travail : accident survenu, quelle qu’en soit la cause, par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.
– Equipement de Protection Individuelle (EPI) : protection concernant un individu contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ainsi que sa sécurité, et selon l’activité qu’il sera amené à exercer. D’une manière générale, l’ensemble du corps peut et doit être protégé. (fr.wikipedia.org ; 2010).
– Danger : propriété ou capacité intrinsèque d’un équipement, d’une substance ou d’une méthode de travail, de causer un dommage pour la santé des travailleurs (OHSAS 18001).
– Risque : combinaison de la probabilité de la manifestation d’un événement dangereux et de la gravité de la lésion ou de l’atteinte à la santé causée à des personnes par cet événement (ILO-OSH 2001).
Les règles de base à respecter en termes de sécurité sont : (JAUDON et al. ; 2000)
le code du travail ;
les consignes hygiène et sécurité spécifiques au site (affichage obligatoire) .
l’interdiction de fumer dans les locaux de production et de stockage .
l’information du responsable de tout incident ou accident survenu sur le lieu de travail ou lors du transport (sur site ou lors du trajet entre son domicile et son lieu de travail) .
le véhicule : règles de circulation, de transport de personnes et/ou de produits et matériels (trousse à pharmacie, séparation passager/produit, surcharge, …) .
le stockage des produits en petites quantités dans un local fermé à clé, la vérification des étiquetages et de la mise à disposition de fiche de données de sécurité (FDS) .
la vérification périodique du bon état des matériels électriques .
l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI).
un souci permanent de prévention : matériels et produits adaptés, organisation maîtrisée, formation permanente à la sécurité.
La présence sur le site d’une personne ayant reçu une formation de Sauveteur – Secouriste du Travail (SST) est préconisée.
Un site agro-alimentaire présente des risques spécifiques qui nécessitent de prendre des précautions supplémentaires. Ces spécificités sont les suivantes :
– les chutes : de plain-pied sur sol glissant ou en hauteur (à plus de 3 mètres du sol) .
– les risques chimiques qui s’identifient sur le contenant par des symboles sur fond orange .
– les risques électriques : électrisation (tétanisation des muscles) ou électrocution (mort après arrêt cardiaque) .
– les risques biologiques d’origine pathogène ou non .
– les risques physiques et physiologiques : chocs, glissades, coupures.
Toute entreprise doit mettre gratuitement à disposition de ses salariés, des moyens de protection collective ou individuelle. Leur choix est déterminé en fonction d’une analyse des risques sur le site. Chaque utilisateur doit recevoir une formation adaptée à son utilisation.
Les EPI les plus souvent rencontrés en IAA sont : les gants, les casques, la charlotte, les chaussures ou bottes de sécurité, les lunettes ou visière transparente de protection, le masque, les vêtements de protection, les bouchons d’oreilles.
Environnement
Les temps où le premier souci de tout investisseur était surtout axé sur sa capacité de production sont révolus. Les exigences toujours croissantes des consommateurs, du marché et les soucis d’intégration des dimensions du développement durable dans le processus de développement ont fait que les audits environnementaux ont acquis une notoriété davantage croissante du côté de l’offre.
La norme ISO 14001 définit l’environnement comme le milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’eau, la terre, les ressources naturelles, les êtres humains et leurs interrelations.
Dans ce mémoire, nous parlerons surtout des déchets industriels et de l’eau en vue de bien les gérer et de diminuer leurs impacts sur l’environnement.
Les déchets industriels
Un déchet industriel est un type de déchet produit par les activités d’une industrie et qui affecte négativement le bien-être. Les secteurs les plus visés sont manufacturiers, la construction, les services et l’agriculture. Il existe depuis le début de la révolution industrielle. (fr.wikipedia.org ; 2011).
Plusieurs secteurs peuvent donner une valeur commerciale positive à leurs déchets et ainsi ne plus considérer ces derniers comme des déchets, ce qui induit une perception différente de celle des autorités compétentes en ce domaine.
Les déchets industriels banals (DIB)
Un déchet industriel banal (DIB) est un déchet ni inerte ni dangereux, généré par les entreprises dont le traitement peut éventuellement être réalisé dans les mêmes installations que les ordures ménagères. (MELQUIOT ; 2003).
Cette catégorie regroupe : (GRAMMONT, ROTUREAU ; 2006).
– les déchets de l’industrie et du commerce : papier, carton, plastique, emballags .
– les déchets de l’industrie agroalimentaire : déchets organiques .
– les déchets de construction : déchets inertes de construction et démolition .
– les déchets des autres secteurs.
Les déchets industriels spéciaux (DIS)
Il s’agit d’une catégorie de déchets (chimiques, biologiques, radioactifs..), d’origine industrielle et susceptible de présenter un danger pour l’homme et/ou l’environnement. Ces déchets peuvent être de nature organique ou minérale, solide, liquide ou semi-liquide.
Les DIS doivent être traités via une filière différente de celle du traitement des déchets ménagers et assimilés. Quand ils ne sont pas inertes, ils font souvent l’objet d’une réglementation spécifique. Des déchets habituellement recyclés ou éliminés par la filière des déchets banaux, s’ils ont été souillés par des déchets spéciaux, sont alors à traiter comme des déchets spéciaux.
La gestion des déchets
La gestion des déchets ou rudologie est la collecte, le transport, le traitement (le traitement de rebut), le recyclage ou l’élimination des déchets, habituellement ceux produits par l’activité humaine, afin de réduire leurs effets sur la santé humaine, l’environnement, l’esthétique ou l’agrément local. L’accent a été mis, ces dernières décennies, sur la réduction de l’effet des déchets sur la nature et l’environnement et sur leur valorisation. (fr.wikipedia.org ; 2012).
Présentation du référentiel KORE (Coca-Cola Operating Requirements)
KORE est le nouveau nom du système qualité de The Coca-Cola Company. Il couvre toutes les exigences en matière de qualité, de sécurité alimentaire, d’environnement, de santé et de sécurité pour les collaborateurs. Il s’agit d’un système de management intégré avec pour référentiels : ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001 et ISO 22000.
Le système de gestion KORE va plus loin que les normes légalement requises. Sur le plan environnemental, il couvre notamment la consommation d’eau, d’électricité et de gaz, les émissions de CO2, la fraction résiduelle des déchets et le pourcentage de recyclage. Ainsi, ces paramètres sont intégrés dans les objectifs et systèmes de l’entreprise.
La hiérarchie des divers documents structurant le référentiel KORE est schématisée comme suit : Les Politiques de KORE relatives aux pratiques QHSE sont les suivantes :
o QU-PL-100 : Quality Policy..
o FS-PL-400 : Food Safety Policy.
o OS-PL-300 : Occupational Safety & Health Policy o EN-PL-200 : Environnemental Policy.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : CADRE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE II : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE
CHAPITRE III : PROCESSUS DE FABRICATION
CHAPITRE IV : PROBLEMATIQUE – OBJECTIFS DE TRAVAIL – METHODOLOGIE
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS
CHAPITRE II : METHODES
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
CHAPITRE I : QUALITE
CHAPITRE II : HYGIENE
CHAPITRE III : SECURITE
CHAPITRE IV : ENVIRONNEMENT
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSIONS – RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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